Flèche haut
Flèche basSo call me maybe ☆ Raph

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 So call me maybe ☆ Raph

Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Lun 17 Sep 2018 - 11:02 #


≈ ≈ ≈
{ I wasn't looking for this
But now you're in my way. }
crédit/ tumblrCarly Rae Jepsen.

La journée avait pourtant si bien commencé… enfin tout est relatif. Après une énième prise de bec avec celui qui était supposé être son alter ego a la ville comme à l’écran, la jeune actrice avait décidé de quitter le plateau de tournage sur un coup de tête. Elle ne supportait plus les piques incessants et les murmures sur son passage. Si dans les premiers temps l’idée qu’elle puisse avoir eu une relation avec le réalisateur de la série, l’avait amusé, celui-ci étant son ainé d’une bonne quinzaine d’année, désormais elle ne supportait plus qu’on la dévisage comme une arriviste. Elle ne savait qui avait lancé cette idée saugrenue qui avait très vite fait le tour de l’équipe, mais si elle mettait la main sur la personne, elle ne donnait pas cher de sa peau. Réussir à obtenir un rôle avait été un véritable combat pour l’australienne qui avait cumulé un nombre incalculable de castings, entre deux ventes de bouquets de fleurs. Elle s’était démenée pour réussir à obtenir un rendez-vous d’essai pour le rôle de Gabriella et voir ses efforts réduits à une simple rumeur devenait lassant. Fort heureusement elle avait le soutient inconditionnel de ses amis, qui lui botteraient les fesses s’ils savaient qu’elle songeait à tout arrêter. Après tout la série n’était pas encore en cours de diffusion, aucun teaser n’avait filtré. Des actrices à New York on en trouve à chaque coin de rue et il ne serait pas difficile de la remplacer… Voilà ou s’égarait ses pensées alors qu’une voiture la percutât de plein fouet tandis qu’elle tentait de rentrer chez elle. C’était sa faute, et elle le clamait, elle était la seule à blâmer. Elle ne voulait pas en plus de ses propres ennuis personnels, en attirer au conducteur qui n’avait été que la victime de la non vigilance de la brunette. Somme toute rien de grave. Elle ressentait une vive douleur à l’épaule mais celle-ci ne formait pas un angle opposé, elle ne devait donc pas être cassé en conclut la brunette, prête à repartir en direction de son appartement comme si rien ne s’était produit. Mais le conducteur ainsi que les témoins de la scène en décidèrent autrement, menant bon gré mal gré, la jeune femme en direction des urgences. Si par malchance le médecin devait la plâtrer, cela compromettait les tournages à venir et Max, le réalisateur en serait furieux. Elle préférât donc tâter le terrain en l’appelant de la salle d’attente pour lui annoncer ce qu’il s’était passé, tout en minimisant les choses. A son grand étonnement il fut plutôt bienveillant, lui assignant de prendre soin d’elle et d’attendre le verdict du docteur avant de prendre la poudre d’escampette. Soulagé, elle laissât tous les muscles de son corps se détendre, et bien mal lui en pris puisque c’est à ce moment que la douleur dans son bras se fit plus aigüe que précédemment. Fort heureusement pour elle, c’est à cet instant qu’elle l’infirmière d’accueil venir dans sa direction. « Mademoiselle, les téléphone sont interdits ici. » Elle la sermonnât gentiment. « De toute façons le médecin va-vous recevoir. » elles se dirigèrent vers une salle d’examen, ou la dame l’aida à enfiler la blouse de rigueur, permettant à son épaule d’être libéré de tout vêtement, et ainsi occulté plus facilement. « Attendez là, le docteur Carpentier va venir vous examinr. » Susurrât-la quarantenaire avec douceur. « Carpentier vous avez dit ? » Elle n’obtint pas de réponse, puisque l’infirmière avait déjà rejoint son poste. Ce nom évoquait en elle de vifs souvenirs qu’elle n’arrivait pas à remettre en place. Elle mit ça sur le compte du choc. Mais pas pour longtemps quand elle vit qui vint la rejoindre dans la pièce. Un sourire illuminât son visage, ravie de revoir le brun malgré les circonstances. « Je dois bien dire que tu es mon  rayon de soleil dans cette pièce bien froide ! » Lançât-elle à moitié shooté, par le masque que la collègue de Raphaël lui avait posé afin d’atténuer la douleur. Elle levât les bras en direction du jeune homme pour l’étreindre, avant de se rappeler douloureusement le pourquoi du comment elle avait atterrit là. « Je m’attendais à voir docteur Mamour, mais t’es pas mal dans ton genre aussi. » Plaisantât-elle tirant au jeune homme un magnifique sourire dont il avait le secret. « Ça m’avait manqué ça ! » Même s’ils ne s’étaient pas revus depuis leur trip australien, Raphaël était quelqu’un qu’elle avait beaucoup apprécié et elle n’aurait su trop dire pourquoi elle n’était pas revenue vers lui a son retour aux Etats Unis. Et puis après avoir laissé quelques temps filer, il lui paraissait compliqué de revenir avec un texto anodin vers lui du style "Hey comment ça va ?" Mais visiblement, même dans la galère le destin semblait lui jouer un pied de nez aujourd’hui.

@Raphaël Carpentier
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Ven 21 Sep 2018 - 2:00 #

RAPH &
KIARA

SO CALL ME MAYBE
« Non je pense pas qu’il ait pris quoi que ce soit. » Les sourcils arqués marquant les quelques rides de ton front, ton regard insistant se pose longuement sur ton collègue d’hôpital. Decrypter tes pensées n’avait pour une fois rien de laborieux. Ton désaccord te faisait plisser les yeux, quelque peu dubitatif face à la pseudo naiveté de ton compagnon. « Mec, ça se lit sur son visage que c’est un hippie trop défoncé. Cherche pas plus loin. » Tu penches la tête comme pour chercher une approbation de sa part. Au lieu de ça, tu n’as eu le droit qu’à un soupir. Il s’est alors éloigné de la chambre du patient, échantillon en main, tendis que tu le suivais tout en attendant sa prochaine réplique avec une impatience démesurée. On pourrait tout simplement voir un maître harcelé par son chien qui réclamait à sortir, tournant sans cesse autour de lui. « Ok. Je veux bien faire les tests. Mais si jamais j’ai raison, tu vas devoir jouer les internes pour moi durant toute une journée mon vieux. » Le sourire que tu abordais fièrement avait rapidement disparu quand toutes les analyses se sont révélées négatives. Aussi négatives que les longues heures de travail supplémentaire que tu t’étais inconsciemment ajoutées. « Et tu éviteras de dire que tous mes patients sont des drogués. Je te serai reconnaissant. » Grimace froissée par la défaite, c’est devant la porte de consultation que tu réalisais dans quelle merde tu t’étais foutu. Tu ne pouvais faire aucun examen complémentaire, aucune prescription, aucun diagnostic définitif de toi même sans que ton patron d’une journée ne te l’accorde. Tu avais oublié ces années de dépendances de autrui, et titulaire d’un diplôme pointu, cela devenait presque douloureux pour ton égo. Bien entendu, tous ceux ayant eu écho de ce pari se délectaient de ta position, le karma disait on. Tu méritais de ramer un peu dans ta vie professionnelle, étant donné les aises que tu prenais et la chance incommensurable que tu avais pour te faire couvrir dans la plupart des cas.

Tu n’avais plus l’habitude d’entendre des patients se plaindre de leur dos toute la journée. Le métier de chirurgien t’isolait la majeure partie du temps de ce type de cas. Endormis, tout devenait beaucoup plus simple et calme. Cependant, aujourd’hui, tu luttais pour ne pas renvoyer la troisième grand mère chez elle sans ménagement.
Tu as actionné la poignée, les yeux rivés sur le compte rendu de ta nouvelle patiente, faisant quelques pas dans la salle. « Madame Chamberlain? Bonjour, je suis le docteur Car... » Tu avais commencé ta phrase avec lassitude sans précédent avant de croiser ses pupilles. C’est uniquement le visage de ta patiente qui t’adoucit instantanément. Un instant perplexe, tu relis le prénom inscrit sur la fiche, comme pour t’assurer de l’identité de la demoiselle. « Kiara? » Immobile, c’est son sourire solaire qui finit par te réanimer, te laissant prendre tes aises sur le tabouret à ses cotés. « Je t’avoue que je suis ravi d’enfin voir une femme de moins de cinquante ans. » C’était ta façon à toi de répondre qu’à toi aussi, ça te faisait plaisir de la retrouver. Mais ça, t’étais incapable de l’articuler aussi clairement. Tu préférais des détours qui en ont déjà vexé plus d’un. Tu ne peux t’empêcher d’afficher un sourire franc face à ses répliques, dévoilant tes dents trop blanches pour un fumeur dans un rire. Son humour t’avait toujours plu. D’autant plus avec un analgésique inhalatoir qu’on semblait lui avoir donné. « Alors ma grande, je peux savoir pourquoi tu ignores les feux rouges? » Ce n’était qu’une supposition. Tu savais simplement qu’elle avait une vive douleur à l’épaule suite à un accident de voiture. Tes yeux se perdirent quelques secondes dans les siens, nostalgique de votre rencontre. « Qu’est ce que tu deviens? » Ton sourire s'étira un peu plus, à l'image de l'enfant que tu étais. Tu en oubliais presque l’objet de sa venue, pas choqué le moins du monde par sa tenue, habitué aux corps moins vétus pour la chirurgie. Jouant avec le stylo entre tes doigts, tes yeux rencontrèrent finalement de nouveau le papier trop blanc que tu gardais. Oh bordel son épaule. Tu ne lui laissas pas le temps de répondre que tu enchainas presque mécaniquement sur l'anamnèse. « Bon j'ai vu que tu peux tout de même bouger l’épaule. Tu as entendu un craquement? Tu as eu un malaise? Tu as mal comment? Tu as mal autre part? Enfin avait. » Ce qu'il y avait de moins pratique avec ce gaz, c'est qu'à présent, Kiara n'allait devoir se fier qu'aux souvenirs,  à moins de se trémousser pour mouvoir chacun de ses muscles.
Pando
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Jeu 18 Oct 2018 - 19:20 #


≈ ≈ ≈
{ I wasn't looking for this
But now you're in my way. }
crédit/ tumblrCarly Rae Jepsen.

Si Kiara avait su qu’il fallait se faire renverser pour revoir les prunelles noisette de Raphaël, elle se serait peut-être jetée sous une voiture avant ! Bon il aurait surement été plus simple de le recroiser dans d’autres circonstances mais la brunette se trouvait soulagé de voir que c’était lui qui allait s’occuper de son cas aujourd’hui. Elle n’était pas le style de personne redoutant une visite à l’hôpital et fuyant les lieux au plus vite, mais elle ne se trouvait pas ici de gaieté de cœur, et un visage familier dans tout ce brouhaha était finalement un soulagement. Alors qu’il faisait son entrée dans la pièce, perdu dans son calepin, la jeune femme l’observât avec amusement attendant qu’il lève le nez pour voir s’il la reconnaîtrait. « Madame Chamberlain? Bonjour, je suis le docteur Car... » Le silence marquait par le jeune homme lui laissât entendre qu’il ne l’avait effectivement pas oublié. Il faut dire que leur voyage en Australie, bien qu’il n’était pas prévu ensemble de base, avait été un vrai plaisir pour Kiara, qui en plus de reconnecter avec ses origines avait pu transmettre son amour du pays a un étranger et a son tour lui communiquer l’attachement pour le pays des kangourous. « Kiara? » Il semblait aussi déboussolé qu’elle pouvait l’être. Après tout sa présence à l’hôpital en soi n’était guère surprenante, en revanche le voir s’occuper des urgences l’était plus. A moins qu’elle soit dans un coma profond et que personne ne l’ai averti qu’elle était sur une table d’opération. Le doute s’installât en elle quand à ce qu’il en était réellement. « Je croyais que tu étais chirurgien ? » Laissât-elle planer vaguement, complètement stone. « Es-tu en train de me chirurgiser ? » Elle pointât son doigt dans sa direction tout en ne trouvant pas un point fixe. C’était une drôle de sensation, à vrai dire la même qu’après quelques verres en soirée, tout aussi grisant et euphorisant. Il faudrait qu’elle voit avec Raphaël s’il pouvait lui en chiper un ou deux pour les soirs de déprimes bien que cela lui paraissait compliqué d’avoir l’aval de ce dernier… « Je t’avoue que je suis ravi d’enfin voir une femme de moins de cinquante ans. » Lui confessât ’-il dans un sourire dont lui seul avait le secret. Aussi agréable que communicatif. La remarque arrachât un rire amusé à l’australienne. Il est vrai que dans la salle d’attente elle-même en venait à se demander si on le l’avait pas conduite à la maison de retraite. « Si Julia Roberts venait à se présenter aujourd’hui tu regretterais immédiatement ces paroles ! » Affirmât ’elle avec humour. Elle ne savait pas si l’actrice était aux gouts du jeune homme mais pour sa part, c’était définitivement à cela qu’elle voulait ressemblait une fois le cap des cinquante ans atteint. Le jeune homme vint se recentrer sur la raison de sa venue sur son lieu de travail. « Alors ma grande, je peux savoir pourquoi tu ignores les feux rouges? » A vrai dire elle-même n’avait guère d’explication a lui fournir. Tout s’était passé avec une telle rapidité qu’elle n’avait pas eue le temps d’anticiper quoi que ce soit. « Hum je ne sais pas surement beaucoup de fatigue et d’inattention. » Il était vrai que le tournage de sa nouvelle série lui prenait beaucoup de temps, de nombreuses scènes se déroulant la nuit, les journées de la belle étaient éprouvantes et l’ambiance glaciale que lui réservait ses collègues chaque jour ne l’aidait guère a évacuer son stress. « Qu’est-ce que tu deviens? » Demandât-il de manière anodine, provoquant un ricanement chez son interlocutrice. Ils avaient ce genre de discussion qu’on a lorsqu’on se retrouve autour d’un café, alors que l’épaule de la belle était surement démise. Fort heureusement le gaz prenait bien sur elle et lui permettait de ne pas se focaliser sur la douleur. « Et bien je suis actrice. » Une grimace se dessinât sur son visage. Il allait la prendre pour une parfaite idiote, elle lui avait déjà parlé de sa carrière fulgurante, ou pas, dans la série hopital kakadu, d’ailleurs elle aurait pu lui apprendre deux trois petites choses. « Je veux dire je viens de signer un contrat pour une grosse série, j’ai bon espoir. » Lachat’elle avec un brin de timidité. Non pas qu’elle se trouve impressionné face à Raph, mais elle n’osait le crier sur tous les toits de peur que le karma se retourne contre elle. « Et toi toujours docteur a ce que je vois ? » Dit-elle tout en fixant le stéthoscope qu’il portait autour du cou. Elle s’était toujours demandé à quoi il ressemblait en tenue de médecin et le résultat était loin d’être décevant. « Bon j'ai vu que tu peux tout de même bouger l’épaule. Tu as entendu un craquement? Tu as eu un malaise? Tu as mal comment? Tu as mal autre part? Enfin avait. » Il commençât à la bombarder de question la laissant perplexe. Il lui semblait difficile de se concentrer sur son épaule qui semblait tout à coup anesthésié, néanmoins elle tentât de répondre au mieux aux questions du jeune homme pour l’aiguiller pour prendre les décisions optimums. « A vrai dire tout ce que j’ai entendu c’est les voitures klaxonnait autour de moi. » Elle aurait définitivement tourné de l’œil si elle avait entendu son muscle craquer, ne supportant pas ce genre de nuisance sonore. « Et non j’ai tenu le coup pas de malaise, un peu de contusion de ci et de là, mais principalement l’épaule. » Affirmât ‘elle fièrement comme s’il était bon de se vanter de ne pas avoir succombé à la douleur en s’évanouissant.

@Raphaël Carpentier
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Dim 4 Nov 2018 - 16:21 #

RAPH &
KIARA

SO CALL ME MAYBE
Le doute qu’elle avait soulevé était des plus naturels. C’est dans une grimace presque timide qu’un rire à peine audible s’échappe d’entre tes lèvres, comme préparer les mots soigneusement choisis. « Si mais... » Ta phrase fut stoppée net lorsque son doigt accusateur se pointa plus ou moins en ta direction, vaguement, instable. Tes pupilles noires suivent le balancement de son bras, partant dans un rire plus franc cette fois ci, léger, l’inquiétude n’effleurant même pas ton esprit tranquille, le diagnostique si simple ne troublant en rien ta quiétude. « Tu m’as démasqué. » Tu feintes, haussant successivement tes sourcils dans un air théâtral. Tu ne te doutais pas de son niveau de bien être, ou de la concentration médicamenteuse ingérée. Mais son trouble te mettait sur une piste relativement proche.

« Wow, elle a vachement vieilli elle. » Sourire malicieux, tu affiches clairement ta surprise quand au nom choisi. « Un peu trop. » Tu avais un goût beaucoup trop prononcé pour la gente féminine plus jeune que toi. Et aussi bien conservée soit cette femme, elle n’atteindrait jamais la fraîcheur des demoiselles que tu convoitais. C’était donc avec une certaine franchise que tu lui répondais.
Elle lance ensuite le sujet de votre situation actuelle. Elle était devenue actrice. Certes, elle l’était déjà quand vous vous êtes rencontrés. Elle éclaircit la situation face à ton minois perplexe, les yeux plissés par une certaine incompréhension. Elle avait décroché un rôle dans une série à succès. « Sérieux? C'est génial. Laquelle? » Tu enchaînes avec entrain, presque avec une certaine fierté. Lors de votre rencontre, tu l’avais bien encouragée sur cette voie artistique, et savoir que le succès la touchait doucement t’enthousiasmait. « Quand tu seras riche et célèbre j’espère que tu n’oublieras le mec un peu lourd qui t’a rassurée malgré tout en avion. » Tu le dévoiles de nouveau ton sourire avant de poursuivre tout en acquiesçant. « Toujours chirurgien. » Tu marques une pause, cherchant tes mots pour expliquer la situation clairement. « J’ai perdu un pari pour tout te dire. Du coup j’ai gagné le droit de faire le larbin d’un collègue toute la journée. Alors que ce devait être mon jour de repos. » Ce n’était pas réellement légal, certes. Mais c’était sans doute ta dernière préoccupation. Ce n’était pas la première fois que tu flirtais avec l’illégalité et sans doute pas la dernière. Malgré la courte durée de votre rencontre, vous aviez façonné un lien assez fort pour que tu lui fasses confiance. Et pourtant, assez fragile pour que tu ne la rappelles pas. Aussi fautif l’un que l’autre, il fallait avouer que tu négligeais facilement les relations humaines. Égocentrique, ton attention n’était portée que sur toi même et le manque d’un tiers se faisait rare. Tu enfiles ton stéthoscope, passant la membrane sur sa peau pour écouter le bruit de son coeur et de ses poumons, par sécurité. Expert dans le domaine cardiaque, il ne te fallait pas longtemps pour détecter un anomalie que tu n'entendais pas dans ce cas.

Tu t’empares de ton bipper, signalant la nécessité de la présence de ton collègue à celui ci. « Ok. On va aller passer une radio, voir s’il y a une fracture ou une luxation. » Tu te redresses, prends une longue inspiration, la bouche entrouverte, avant de te rasseoir, la mine déçue. « Enfin je vais te laisser avec un médecin qui en a le droit, lui et on se retrouve après. » Tu ronchonnes, te balançant tranquillement sur ta chaise. L’impuissance était une chose qui te faisait grincer des dents, ayant un besoin pathologique de maîtriser la situation. Cette fois ci, ton postérieur se lève définitivement de ton assise, allant rejoindre le porte pour y laisser entrer le dit médecin qui occupait le temps libre que tu lui offrais sur un plateau d’argent par un certain nombre d’activité ne l’éloignant pas des salles de consultation. Tu le salues brièvement avant de te retourner de nouveau vers Kiara. « On se revoit après tes examens? » Tu insistes, sourire aux lèvres.

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Lun 3 Déc 2018 - 23:42 #


≈ ≈ ≈
{ I wasn't looking for this
But now you're in my way. }
crédit/ tumblrCarly Rae Jepsen.

Cette matinée aux urgences bien qu’imprévue avait finalement du bon. Kiara bien qu’ayant choisie une branche artistique était en soi une personne plutôt timide et bien que sa rencontre avec Raphaël avait été des plus agréables, l’australienne n’avait pas eu le courage de le recontacter. Elle y voyait là un bon présage, tout du moins si ces producteurs seraient eux surement furieux de voir revenir leur actrice principale avec le bras bandé, elle aurait au moins eu le plaisir de retrouver son acolyte de voyage. Néanmoins, sauf si le jeune homme avait exagéré sa profession il lui avait bien semblé retenir que le français était chirurgien, puisqu’elle l’avait assimilé très rapidement a ses personnages fétiches de la série urgences. Bien qu’à moitié sonné par les médicaments agissant sur la douleur, elle prit soin de s’en assurer. « Si mais... » La phrase du jeune homme reste en suspens avant qu’il ne reprenne visiblement amusé de trouver la brunette dans un état aussi stone. « Tu m’as démasqué. » Un sourire ravi trônait sur le visage de l’actrice. « J’en étais sure ! » Dit-elle avec une fierté presque enfantine. A la fois exalté par ces retrouvailles imprévues et aussi abrutie par les soins. La discussion se poursuit sur les goûts du chirurgien en matière de gente féminine et visiblement les femmes dites matures ne semblent pas trop à son goût. Étonnant. Elle l’aurait imaginé entretenir une relation avec une cougar dominatrice mais clairement ses préférences sont ailleurs alors que la charmante Julia Roberts en prends pour son grade au passage. « Wow, elle a vachement vieilli elle. » Une mine déconfite se prononçât clairement sur le facies de la comédienne. « Elle sera ravie de l’apprendre. » Marmonnât Kiara d’un ton neutre. Non elle n’avait pas la chance suprême de côtoyer l’actrice mais elle était bien décider à s’amuser de Raph et tester ses talents a son insu. Elle doutait qu’il soit assez crédule pour gober ça aussi facilement mais la brune était d’humeur taquine. Tout en continuant sur les sujets people, vint le moment pour Kiara de pouvoir avouer a son ami qu’elle avait décroché un rôle important. « Sérieux? C'est génial. Laquelle? » Elle appréciait son enthousiasme. Elle se doutait bien que son métier ne lui laissait guère le temps de se poser devant ce genre de futilités, mais il savait combien c’était important pour elle. Étonnamment il avait manifesté un engouement surprenant pour la pousser dans cette branche et la soutenir. Kiara s’était battue pour en arriver là aujourd’hui et cette consécration était tout aussi attendue qu’intimidante. Elle se sentait presque pieuse d’admettre être fière du parcours qu’elle avait fait. « Oh tu ne connais pas c’est pas encore sortit. C’est une série policière ou je joue une jeune femme avec un lourd passé, c’est super intéressant le personnage est aussi complexe qu’attachant. » Dans son enthousiasme ressortait fortement son accent australien. Dans ces éclats de colère ou de joie il était beaucoup plus prononcé qu’a l’habitude ou elle devait au maximum le masquer pour les besoins de la série. « Enfin je doute que tout ça t’intéresse… » Ajoutât ‘elle avec délicatesse et douceur. Après tout son quotidien il le consacrait a sauver des vies, tout ceci était bien futile a côté… Pourtant Raphaël ne semblait pas de cet avis et continuait avec le même entrain. « Quand tu seras riche et célèbre j’espère que tu n’oublieras le mec un peu lourd qui t’a rassurée malgré tout en avion. » Un ricanement fusât entre les lèvres de la brune. Si un jour elle devenait riche et célèbre elle ne pourrait pas oublier le sourire malicieux de Raphaël aussi hypnotique qu’attachant. « Au contraire ça me fera une anecdote sympa à raconter à Ellen. » Impossible qu’il ne connaisse pas le talk show d’Ellen, après une opération quoi de mieux que l’humour décapant de cette femme pour oublier les soucis du quotidien. Kiara en tous cas était une fervente inconditionnelle et ce serait surement plus un accomplissement pour elle de figurer dans l’une de ces émissions que de décrocher un oscar ! « Et tu n’as rien de lourd… Au contraire. » Rassurât ’elle le jeune homme avec un brin de sourire avant d’ajouter avec malice. « Même s’il est évident que si je deviens célèbre ton nom sera aussitôt effacé de mon répertoire ! » C’était bien sur une taquinerie, si elle se faisait rouler dessus comme aujourd’hui mais de manière plus grave, elle serait bien contente de trouver Raphaël sur sa route. Et puis ce voyage en Australie avait créé des liens imprévus, c’est vrai jusque-là ils étaient deux étrangers l’un pour l’autre et à leur retour aux Etats Unis il en savait bien plus sur ses rêves et craintes que la plupart des personnes formant son cercle d’amis. Il était tellement facile de se confier à lui, surtout dans le cadre australien qui constituait sa maison, son foyer. « Toujours chirurgien. J’ai perdu un pari pour tout te dire. Du coup j’ai gagné le droit de faire le larbin d’un collègue toute la journée. Alors que ce devait être mon jour de repos. » Confiât le français devant la mine interloqué de son interlocutrice. Elle n’était pas sûre que ce genre de pratique soit toléré, mais ce qui la surprenait le plus était de savoir que Raphaël ait droit à un jour de congé ! « Je suis vraiment désolé tu dois sans doute avoir mieux à faire que de m’ausculter. » Balbutiât ’elle mal à l’aise d’accaparer son temps précieux. Egoïste réflexion puisqu’il n’avait surement pas vu qu’elle dans la journée mais elle se sentait tout a cou stupide. Il devait avoir à faire au quotidien à des cas plus grave et intéressant que sa simple luxation d’épaule. Néanmoins le jeune homme ne semblait pas s’en familiariser et commençât à l’ausculter comme une autre patiente. Le contact du stéthoscope sur sa peau l’électrisât quelques instants. « C’est froid. » Laissât ’elle échapper dans un rire alors qu’elle sursautait. Ses prunelles noisette étaient fixées sur les mouvements du chirurgien étudiant ses mains, scrutant son visage. Rien d’anormal ne semblait le chiffonner. « Ok. On va aller passer une radio, voir s’il y a une fracture ou une luxation. » Annonçat’il finalement. Un hochement de tête pour opiner face à sa décision médicale. Elle n’aurait de toute façon pas protesté. C’est à cet instant qu’un collègue de Raphaël fait son entrée dans la pièce, surement contacté par ce dernier. La jeune femme bien qu’un peu déçue de voir son sort remis entre les mains de cet étranger ne proteste pas, ne souhaitant pas accaparer plus son ami. « On se revoit après tes examens? » Il se pare d’un sourire rassurant. Elle en doute fort. Il doit avoir une sacrée tournée de patients à visiter au vu du peuple occupant la salle d’attente des urgences mais elle ne laisse rien paraître savourant le plaisir qu’elle a eu à le revoir dans ce cadre improvisé. « Bien sur si tu n’es pas trop occupé pour un café avec moi. » Sonde t’elle avec un sourire manquant d’aisance, prête à essuyer un refus.

@Raphaël Carpentier
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Dim 9 Déc 2018 - 0:54 #

RAPH &
KIARA

SO CALL ME MAYBE
Lorsqu’elle démontre son enthousiasme face à ton humour, tu la trouves presque adorable, un sourire attendri s’établissant sur tes lèvres. Son coté immature te plaisait, reflétant à la nuance près d'un filtre d’innocence. Ton rire se fait léger, t’attardant sur ses yeux pétillants. Jusqu’à ce qu’elle échange son sourire pour un visage déconfit. Et ça ne fait que t’amuser un peu plus, presque moqueur. « Quoi, maintenant que tu as un rôle tu es devenue la meilleure amie avec Julia Roberts et la fiancée de Brad Pitt? » Tu demandes dans un rire ironique. « T’as changé Kiara. » Tu lances de manière presque théâtrale, levant les yeux au ciel alors qu’un sourire se profilait lentement sur tes lippes. Celui ci s’élargit un peu plus lorsque tu pu noter son accent lorsqu’elle te racontait la série. « Dis moi qu’elle sera sur Netflix. J’ai bien envie de voir ce que ça donne. » Tu réponds face à ses doutes quand à ton intérêt. Tu n’avais jamais vécu l’expérience d’observer une personne que tu connaissais sur l’écran. Et t’étais presque persuadé que ce serait des plus étranges. Un personnage sombre était aux antipodes du caractère joviale que tu lui connaissais. « C’est toujours utile les nuits d’insomnies. » Tu enchéries, ne sachant pas trop si tu venais de confirmer ses dires ou les réfuter. Dans l’idée, tu voulais la rassurer. Mais le double sens que tu avais instauré, t’en étais pas réellement conscient.

Et puis elle enchaine sur le sujet de sa célébrité, t’avouant d’un coté que tu n’étais pas lourd. « Je crois qu’on a pas passé assez de temps ensemble toi et moi. » Tu réponds spontanément. Tu l’avais bien compris avec les années que t’avais une liste de défauts impressionnante, mais t’avais fini par vivre avec, ne cherchant pas même à t’améliorer. Tu te contentais d’acquiescer quand on te faisait remarquer ce que tu connaissais déjà. Et elle finit par suivre ton sens en t’expliquant qu’elle effacera ton numéro de téléphone. Tu prends un air faussement choqué, arquant tes sourcils qui plissaient ton front marqué de quelques rides. « Je suis outré. » Tu ne sais rien ajouté d’autre, pris au dépourvu, mais ça te fait rire. Ses provocations amicales étaient sans doute la meilleure façon de te répondre.

Soudainement, elle s’excuse sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi, ce qui se lit d’ailleurs parfaitement sur ton visage troublé. « Wow. Hé, c’était pas un reproche. Je t’ai déjà dit que je préférais m’occuper de toi que d’une vieille. » Tu réponds avec un sérieux déroutant. Encore une fois, tu notes le peu de réconfort de ta phrase qui se limitait à l’élever au dessus de personnes âgées que tu ne connaissais pas. Super rassurant. Le stéthoscope dans les oreilles, tu humidifies tes lèvres avant d’ajouter « Et d’autant plus dans cet état là, je pourrais presque dire que c’est plus distrayant que n’importe qui. » Ce n’était pas forcément évident mais tu venais de lui faire là un beau compliment. C’était toujours complexe avec toi, prenant des chemins détournés plutôt que de simplement lui dire que ça te faisait réellement plaisir de la voir. Ça aurait été plus rapide et plus direct. Et c’était sans doute ça le problème. Tu cherchais toujours à avoir la possibilité de changer ton discours en jouant sur les nuances et les détails.

Elle ne bronche pas quand tu lui expliques devoir passer le relai à ton collègue. Il fallait que sa signature figure sur les documents dans tous les cas. Tes pupilles suivent les mouvements de Kiara, prêtant une attention particulière à cette dernière, bien assez pour que la discrétion ne soit même plus de mise. Elle te propose de façon presque hésitante un café, soulignant ton manque de temps. « J’ai toujours du temps pour toi. » Phrase recyclée une énième fois, que tu lâchais avec une facilité et un sérieux déconcertants. Un sourire adoucit tes traits et tu la laisses quitter la pièce en compagnie de ton collègue.

Il s’est peut être passé une heure durant laquelle tu avais enchaîné les consultations de routine, sans cas réellement complexe ou interessant mais avec des patients des plus ennuyants. Trop bavards, trop curieux ou trop introvertis, tu trouvais toujours un défaut qui te déplaisait, toi qui en étais pourtant bourré. C’est quand tu remarques l’heure sur ton poignet que tu t’octroies une pause de quelques secondes ou minutes, cherchant du regard le brune dans les couloirs. C’est sans doute avec une chance que tu ne soupçonnais pas que tu finis par apercevoir sa silhouette. « Kiara. » Tu accélères le pas pour la rejoindre, avant de poursuivre. « Je t’avoue que j’en ai pour un moment encore. C’est pas la bonne journée. Mais tu as mon numéro non? » Tu souris, ne décrochant pas tes pupilles des siennes, envoûtantes. « Cette fois ci j’attends ton message. » Tu ajoutes, un regard insistant, comme pour confirmer que tu attendrais sérieusement ce message et de ses nouvelles. « Je vais me vexer si tu m’ignores pour la deuxième fois. Et ce sera gênant la prochaine fois que je devrais m’occuper de toi ici parce que ta dernière cascade s’est mal passée. Alors au moins pour éviter le malaise… » Tu juges que tu n'as pas réellement besoin de terminer ta phrase pour qu'elle comprenne. Gueule enfantine, tu n’hésites pas à lui mettre la faute de votre éloignement sur le dos innocemment, sachant parfaitement qu’elle était en réalité partagée. Mais chaque fois que tu la croisais, il y avait une ambiance agréable qui s’installait. Alors t’espérais réellement la revoir.

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Mar 11 Déc 2018 - 0:51 #


≈ ≈ ≈
{ I wasn't looking for this
But now you're in my way. }
crédit/ tumblr@Raphaël Carpentier.

« Quoi, maintenant que tu as un rôle tu es devenue la meilleure amie avec Julia Roberts et la fiancée de Brad Pitt? » Premièrement Brad Pitt, ew ! Kiara aurait voulu afficher une mine déçue de ne pas voir son piège se refermer sur le jeune chirurgien mais une fois de plus il avait le don de la faire rire et au vu du pathétique de sa situation, tout sourire qu’il arrivait à lui faire décocher était bon à prendre. « Julia et moi prenons un café ensemble tous les mercredis, d’ailleurs je devrais peut être l’appeler pour annuler. » Dit-elle en mimant de regarder sa montre. Bien que l’australienne est maintenant un pied dans l’engrenage du monde des célébrités, elle restait une grande amatrice de films et de séries en tout genre dont elle prenait un plaisir non dissimulé à engloutir. Et si elle avait eu la chance de côtoyer l’une de ses icônes et modèle, elle se serait surement comportée comme tout bon fan assidu. Surement trop intimidé d’ailleurs pour ne serait-ce que demander une photo pour immortaliser le moment. « Quand a Brad non merci trop peu pour moi. » Contrairement à disons surement, 90% de la population féminine l’étalon au charme réputé laissait totalement de marbre Kiara. Pire encore elle l’avait en horreur. Elle n’aurait pas dit non pour partager l’affiche avec lui sachant reconnaître ses talents à l’écran mais dieu merci elle laissait a Jen et Angie la part belle pour se déchirer l’homme dans un cadre plus privé. « En revanche je ne dirais pas non à George Clooney. » Aaah docteur Ross. Il avait bercé son enfance et elle admirait autant l’homme pour sa carrière que pour ses œuvres anthropologique. Et puis le poivre et sel remporte toujours un franc sucés auprès de la gente féminine. Malheureusement pour elle les seules stars qu’elle côtoyait était ses collègues et ces derniers s’en donnaient à cœur joie pour la mettre de côté et ne lui porter aucun intérêt. A croire qu’ils avaient déjà atteint les sommets avant même la diffusion du pilote. Elle préférait ne pas s’imaginer ce qu’il adviendrait si la série rencontrer le succès escompté ou lors des promos, ou chacun devraient prétendre à l’entente cordiale et chaleureuse qui était bien loin de régner. « T’as changé Kiara. » Ironique quand on sait que les deux s’étaient fréquentés peut être l’espace d’une semaine. Et pourtant cela avait suffi pour échanger suffisamment pour connaître une bonne partie de vie de chacun. Il n’avait pas totalement tord même si le tout était lancé avec un sarcasme non dissimulé, il lui semblait avoir grandi ces derniers temps. De par sa situation avec son ex ou elle avançait petit à petit aspirant à tourner définitivement la page, ou professionnellement parlant ou son travail aboutissait. Elle gagnait en assurance et délaisser derrière elle une part d’enfance réalisant que le succès n’est pas toujours ce que l’on attendait. « Désolé mais le petit peuple n’est pas autorisé à me tutoyé. » Entamât ’elle avec dédain avant d’achever. « Ni à me parler tout court d’ailleurs. » Elle ne put empêcher son rire cristallin de fuser, incapable de garder son sérieux plus longtemps. Les iris noisette de Raphaël s’animèrent alors que l’actrice comptait à son interlocuteur le schéma de Heart Investigation. « Dis-moi qu’elle sera sur Netflix. J’ai bien envie de voir ce que ça donne. » Un sourire surpris vint se former sur le visage de l’australienne. Elle doutait qu’il est le temps pour ce genre de choses, mais c’était agréable de constater qu’il était en mesure de le prendre pour elle. Alors que Kiara s’apprêtait à confirmer avec enthousiasme, le français reprit. « C’est toujours utile les nuits d’insomnies. » Oh… Que devait ’elle tirer de tout ça ? Elle décidât de ne pas trop s’attarder sur le manque de tact du trentenaire, plutôt habitué à son franc parlé. « Au moins je pourrais me vanter d’avoir occupé tes nuits. » Fit ’elle remarquer avec amusement. Elle préférait rire de ses maladresses et tenter de le décontenancé. « Mais plus sérieusement oui si tout va bien netflix sera notre diffuseur, ils ont commandé une dizaine d’épisodes test, et si le résultat leur convient alors on devrait obtenir une diffusion pour septembre 2019. » Ça lui semblait encore bien loin. Tout ceci devait d’ailleurs plus ou moins rester confidentiel, mais l’exaltation de la brunette était trop communicative pour garder tout ça pour elle. De plus elle doutait fort que Raph s’amuse à crier la nouvelle sur tous les toits ! Mais visiblement le jeune homme semblait penser qu’elle ne le connaissait pas si bien que ça.  « Je crois qu’on a pas passé assez de temps ensemble toi et moi. »  Peut-être avait -il réussit à dompter subtilement ses défauts en sa présence mais elle ne doutait fort, il était trop entier pour ça, et il était impensable qu’il est fait cet effort juste pour sa personne. Il faut dire que Kiara était plutôt de bonne composition et s’adaptait relativement facilement à tous les tempéraments, même les plus grognons à l’effigie du chirurgien. « Je ne suis pas sure de vouloir y remédier si ça signifie que je ne peux plus te supporter après. » Fit ‘elle remarqué son minois marquant un large sourire. Elle ne put tout de même s’empêcher de continuer sur le terrain de la boutade lui laissant entendre que d’ici peu son nom ne figurerait plus sur son téléphone.  « Je suis outré. » Devant les mimiques bien trop exagéré du chirurgien, Kiara ne put retenir un éclat d’amusement. « T’inquiète pas Brad est passé par là avant toi. » Se targuât ’elle toujours sur le même ton. Même s’il la laissait de marbre, elle serait bien trop intimidé en sa présence pour ne serait-ce que songer à le recaler. Mais l’idée était galvanisante et gratifiante. Alors que Raphaël lui expliquait le déroulé de sa journée, Kiara se sentit loin d’être légitimé de le monopoliser de la sorte alors que des cas surement bien plus importants que le sien nécessitait son intervention. « Wow. Hé, c’était pas un reproche. Je t’ai déjà dit que je préférais m’occuper de toi que d’une vieille. » Si c’était un moyen de la rassurer, c’était à demi bien joué. Franchement il n’y avait que lui pour faire des compliments aussi peu valorisants. Mais cela eu le don de tirer une énième risée chez l’australienne. « Je ne sais pas comment je dois le prendre, mais dois-je en conclure que ce sera toi qui rayera mon nom a l’approche de ma première ride ? » Elle aimait bien le taquiner car il rentrait aisément dans son jeu. C’était bon enfant et elle appréciait sa présence en grande partie pour ça. Il était facile de discuter avec lui et rire de tout et rien. « Et d’autant plus dans cet état là, je pourrais presque dire que c’est plus distrayant que n’importe qui. »  Une fois de plus il la prenait au dépourvu et elle ne savait que conclure de tout ça. Il est vrai qu’elle était aussi distrayante qu’après quelques verres de vins, et il lui était souvent revenu aux oreilles que son côté jovial était fort accentué par la présence d’alcool, elle devait donc jauger qu’à ce stade, le gaz hilarant équivalait à quatre bon verres. « Tu devrais me voir après quelques coupettes, je serais la plus docile de toutes tes patientes ! »  Sauf si une aiguille était impliquée dans l’histoire. Si Kiara avait bien une phobie c’était ça, et rien que pour ce détail, elle était admirative du travail de Raph. Les aiguilles et le sang. Et la détresse des familles à gérer. En y réfléchissant bien il avait un travail digne d’un super héros ! Et c’est bien connu ces derniers n’ont jamais le temps de rien, c’est pourquoi en proposant un café à Raph, elle ne s’attendait guère à ce que ce dernier puisse accéder à sa demande.  « J’ai toujours du temps pour toi. » En guise de réponse un franc sourire de dessinât sur sa bouille, satisfaite de sa réponse, elle n’insistât pas plus. Surtout en présence de l’un de ses collègues qui ne la mettait pas forcément des plus à l’aise. Elle le suivit tout de même à travers les corridors de l’hôpital ou il l’emmena passer sa radio. Il la fit attendre dans une salle, sous l’œil curieux des autres patients, avant de venir lui communiquer le résultat. Une petite entorse nécessitant le port d’une bandoulière pour au moins une semaine. Rien d’inquiétant somme toute mais elle savait que ce n’était pas une bonne nouvelle pour  ses employés et c’est la mine déconfite que l’australienne accueillit la nouvelle. Tout pouvait aller tellement vite, le remplacement d’une actrice au pied levé pour ce genre d’accident, elle y’avait déjà assisté de maintes fois et elle redoutait de voir son tour arriver. Ne voyant pas Raphaël, et n’étant même pas sure que ce dernier soit capable de suffisamment d’empathie pour lui apporter le réconfort nécessaire, elle prit la direction de la sortie, afin d’allumer une clope. C’était une mauvaise manie qu’elle essayait de perdre mais dans les moments de doute ou de stress, c’était une alliée fidèle. Elle se plongeât dans la volupté de la fumée l’espace d’un instant avant de voir la silhouette de Raph se profiler à travers les baies vitrées. Elle écrasât son bien contre le cendrier mis à disposition avant de le rejoindre.  « Kiara.  Je t’avoue que j’en ai pour un moment encore. C’est pas la bonne journée. Mais tu as mon numéro non? » Elle ne savait si c’était une manière poli de décliner son offre ou si ce dernier était réellement occupé, mais il semblait tant affairer à courir partout qu’elle doutait qu’il lui serve une excuse toute prête sur un plateau. Elle opinât de la tête en signe d’approbation.  « Cette fois ci j’attends ton message. » Elle était incapable de répondre au sourire pourtant communicatif du jeune homme mais elle répliquât avec une certaine lassitude, lié plus a sa situation qu’a lui. « Oui bien sûr. »  Ses pensées étaient ailleurs, bien loin de l’hôpital mais plutôt pour les studios ou se jouait a l’heure actuelle son destin et son avenir professionnel.  « Je vais me vexer si tu m’ignores pour la deuxième fois. Et ce sera gênant la prochaine fois que je devrais m’occuper de toi ici parce que ta dernière cascade s’est mal passée. Alors au moins pour éviter le malaise… »  Insistât le français, tirant la jeune femme de ses pensées. Bien malgré lui il amenât un énième sourire sur son faciès. Mais très vite une inhabituelle moue maussade reprit place sur son visage. « Si je ne suis pas viré d’ici là. » Répondit’elle avec sarcasme. Ce n’était pas dirigé contre lui. II n’était pas de ce milieu et n’était pas confronté à cette réalité. Mais elle n’était pas en mesure de faire semblant pour ce coup-ci.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

So call me maybe ☆ Raph Empty






Invité a posté ce message Lun 17 Déc 2018 - 0:13 #

RAPH &
KIARA

SO CALL ME MAYBE
Son commentaire sur son pseudo entourage de célébrités te fait simplement rire. Tu ne cherchais pas la vérité, lui laissant le bénéfice du doute de plein gré. Pour tout avouer, les gens qu’elle côtoyait ne t’intéressait que très peu. Alors tu te contentes d’un sourire, esquivant une discussion plus longue à ce sujet. Elle enchaîne sur ses goûts qui s’annoncent d’abord égaux aux tiens dans le sens où la demoiselle refusait un quintagénaire. Elle se ravise finalement pour jeter son dévolu sur George. « C’est ton truc les vieux au final? » Tu demandes, l’intonation variant par ton rire retenu. Ta question n’avait rien de sérieux, l’imaginant très mal draguer un homme aussi mûr. Elle serait trop impressionnée. Son image reflétait une gamine à tes yeux, sans doute pourtant plus mature que toi, mais avec une confiance en soi assez fragile. Fragile, c’était le mot. Cependant, elle était rentrée avec une aisance déconcertante dans ton jeu lors de votre première rencontre. Et aujourd’hui encore elle te répondait avec le même humour qui te plaisait tant. « Tu iras faire ton diagnostique chez toi dans ce cas. » Le sourire provocateur, le second degré ne pouvait échapper à personne. Tout d’abord parce que tu ne pouvais pas renvoyer un patient dans cet état chez lui sans risquer gros. Et ensuite parce qu’il s’agissait de ton moyen de communiquer le plus courant. Et même si vous aviez passé à peine quelques jours ensemble, c’était largement suffisant pour cerner cette facette de ta personnalité si complexe.

C’était un rire franc qui s’échappa lorsqu’elle souligna la possibilité d’occuper tes nuits. « Je crois bien que ton humour m’avait manqué. » Tu parviens à articuler, réussissant à te contrôler malgré tout. C'était une façon s'esquiver cette pseudo lourdeur dont tu pouvais faire preuve. S'il ne s'agissait pas de Kiara, et d'autant plus si Valentina était sous tes yeux, tu te serais empressé de rebondir sur le coté salasse de ses mots. « C’est génial. J’ai aucune patience et un an me parait extrêmement long. Mais c’est top. » Tu conclues, n’ayant jamais attendu aussi longtemps une série de ta vie que celle ci. Surtout que tu connaissais à peine l’histoire. Mais sa simple présence te survoltait, pire qu’un enfant dans une file à Disneyland. Et lorsque tu présumes ne pas avoir passé assez de temps en sa compagnie puisque la demoiselle semble ignorer ce défaut, elle feinte de d’éviter tout contact après ça. « Mais non. Tu vas me supporter, comme tout le monde. Il parait qu'avec le temps, on s'y habitue. » Ton sourire trahissait une part de vérité. Chaque personne de ton entourage savait parfaitement qu’après quelques heures en ta compagnie, il fallait faire preuve d'une patience irréprochable et décrypter chacun de tes mots devenait lassant. « Commence les crèmes anti rides. » Tu te contentes de répondre, le regard pétillant. « Par précaution, bien entendu. » Il parait que l’âge et les rides ont une fâcheuse tendance à faire attirer les foudres de la gente féminine. Alors tu rectifies, comme par réflexe. « Rappelle moi de t’offrir quelques verres avant de te manipuler la prochaine fois alors. » Et cette phrase pouvait être prise au pied de la lettre, étant donné que parmi tes affaires était toujours installée une bouteille. Que tu avais déjà utilisé avec des proches de patients entre autre, mais ça, tu étais plus à le nier qu’autre chose, évitant que cette information ne remonte au conseil de l’hôpital. Transgresser les règles ne te paraissait jamais dérangeant, sauf lorsqu’une infirmière s’immiscer dans tes affaires, comme l’avait déjà fait Daisy par pur hasard. Tu ne sais par quel miracle elle s’était tu. Le prix en était néanmoins élevé, s’amusant au chantage pour te changer en un homme meilleur. Elle pouvait toujours essayer. L’hypocrisie ne t’avait jamais dérangé. Alors c’était de grands sourires forcés devant elle mais lorsqu’elle se retournait après t’avoir fait la morale, tu ne pouvais pas t’empêcher de lever un doigt vers le ciel tout en marmonnant quelques injures inaudibles françaises. Oui, tu étais lâche. Mais tu tenais à ton boulot, même si ce n’était pas flagrant.

Elle acquiesces simplement lorsque tu lui proposes de te contacter par téléphone. Elle avait perdu tout son entrain, changeant radicalement de comportement. Et tu as eu beau insister, tu n’as simplement réussi qu’à lui faire cracher sa peur du licenciement. T’étais le pire des psychologues. Et tu en avais parfaitement conscience. Tu t’humidifies tes lèvres, laissant quelques secondes de repos à ton esprit. « Je savais que mon collègue était déprimant mais à ce point là. J’aurai du rester avec toi. » Tu ne suivais pas le cheminement qui avait fait qu'elle était passé d’un succès fulgurant au pôle emploi. Trop rapide et complexe pour toi, le fait même de comprendre autrui était un exploit qui pourtant devrait être à la porté de tous. Sauf à la tienne. Ton front se détend lentement, retrouvant ta figure détachée habituelle. « Tu as envie d’en parler ou c’était juste pour te défouler? » Tu demandes avec une franchise désinvolte. Parce que s’il s’agissait du second cas, poser la moindre question deviendrait aussi agréable qu’une discussion avec ta mère. Et tes nerfs si délicats n’étaient clairement pas faits pour développer une conversation avec quelqu’un de déprimé sans l’enfoncer un peu plus involontairement. L’irritation d’un tiers était vite contagieuse. « Alors ce bras? » Ta voix est relativement calme, comme s’il s’agissait d’une patiente quelconque. Tu ne savais plus sur quel pied danser et ça pouvait se ressentir sans difficultés. Pourtant, tu prolongeais ce qui devait être un aller retour. Kiara ne t’avait pas côtoyé assez longtemps pour reconnaître dans ce détail une patience et un intérêt inhabituels. Clairement, tu allais te faire taper sur les doigts, que ce soit par ton collègue ou le chef de service qui n’avait d’ailleurs aucune idée de cet arrangement. Égoïstement, tu compromettais le parcours irréprochable de ton ami par simple égoïsme. Parce que tu n’avais pas envie de la quitter sur une mauvaise note. Par simple caprice qu’un enfant de huit ans aurait su contrôler. La raison n’avait jamais été de ton côté, et tes sentiments ardents contrôlaient tes choix depuis bien longtemps.

Pando
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

So call me maybe ☆ Raph Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
So call me maybe ☆ Raph
Revenir en haut 
 Sujets similaires
-
» let's forget our pain tonight ! Raph
» call out my name / jalista (-18)
» Call out my name - Isytza
» wake up call / mila


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: