(rosie), on your way and out of the grey.

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Rosie Whitmore & ASTERIA DRAKE

On your way and out of the grey.

Nuit ou jour, Asteria, elle avait tendance à être victime de ses envies, diverses et variées, souvent sorties de nulle part. C’était la grossesse qui voulait ça, la blonde avait bien fini par l’admettre et par l’accepter, ce n’était pas comme si elle avait le choix, de toute façon. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était envier les femmes qui elles, pouvaient compter sur leur conjoint à longueur de journée pour les aider avec ça. Ce n’était pas son cas à elle. Elle était toujours célibataire, quand bien même Rafe ne lui avait pas dit qu’elle n’avait qu’à se débrouiller toute seule avec cette histoire de bébé. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, mais elle ne se voyait pas débarquer chez lui à n’importe quelle heure, juste parce qu’elle avait envie d’un truc qu’elle n’avait pas dans son frigo. De toute façon, quitte à sortir de chez elle, autant aller s’acheter ce dont elle avait besoin sans emmerder personne. C’était compliqué cette histoire de grossesse, c’était un imprévu, un coup de poisse supplémentaire dans sa vie qui lui donnait l’impression de ne pas être née sous une bonne étoile. Elle avait vu ça comme une malédiction pendant longtemps et même si, avec le temps qui passait, elle avait un peu moins de mal à s’imaginer devenir mère, ça restait un véritable challenge, un truc stressant, mais au moins, elle n’avait plus l’impression d’être complètement désespérée avec toute cette histoire. Elle allait s’en sortir, elle n’allait pas tout foirer, elle pouvait faire ça. Elle l’espérait vraiment et c’était mieux de voir les choses comme ça que de façon complètement négative, comme ça avait pu être le cas au début de cette grossesse.

Tout ce qui l’embêtait ces derniers temps, c’était les envies incontrôlables, du genre de celles qui la pousser à essayer de réaliser une recette depuis ce matin, sans y parvenir, y avait toujours quelque chose qui n’allait pas dans sa préparation et c’était en train de la rendre folle. En temps normaux, elle aurait abandonné, elle serait partie faire autre chose, histoire de se détendre un peu. Au lieu de ça, elle avait fait plusieurs essais, sans jamais y parvenir. Elle n’avait pas réussi à décrocher de la journée, si bien qu’arrivée à la fin de la journée, elle avait balancé plusieurs préparations à la poubelle, avant de se poser sur son canapé, vraiment désespérée. Elle aurait voulu tout simplement en arrêter là et passer à autre chose. Mais, même assise dans son canapé, ça continuait à la perturber, c’était comme une question, à laquelle il lui fallait vraiment une réponse. Elle ne pouvait pas rester comme ça, alors elle se releva, attrapa rapidement ses chaussures avant de sortir de chez elle. Elle savait très bien où elle allait. Rosie c’était la personne idéale pour répondre à des questions sur la pâtisserie. Alors elle était allée jusqu’à chez la blonde, comme ça, à l’improviste, sans faire attention à l’heure qu’il pouvait bien être, parce qu’elle avait besoin de comprendre ce qui n’allait pas dans sa recette. Elle était sans doute idiote, mais elle ne tenait plus. Elle frappa à la porte de la jeune femme, contente qu’elle lui ouvre. « Salut Rosie, j’te dérange ? » Elle lui demanda quand même, peu désireuse d’embêter la jeune femme si elle avait des plans plus importants que de l’aider avec sa recette. Elle débarquait sans prévenir, comme ça, au beau milieu de la journée, alors elle comprendrait qu’elle l’envoie balader. Elle pouvait toujours se rassurer en se disant qu’au moins, elle ne débarquait pas au beau milieu de la nuit.

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La joie de pouvoir rentrer plus tôt du boulot, ma collègue se chargerait de fermer la boutique pour moi, j'avais quelques courses à faire avant de pouvoir rentrer chez moi, une aprem des plus banales à vrai dire. Les mains chargées, j'ai à peine le temps d'entrer chez moi, de claquer la porte que deux minutes plus tard, on vint toquer contre celle-ci. Un coup d’œil vers l'horloge, qui cela pouvait bien être? Je 'avais pas encore eu le temps de ranger toutes les courses posées dans la cuisine. Je me dirige vers l'entrée afin d'ouvrir la porte « Salut Rosie, j'te dérange ? » Asteria? mais que pouvait-elle bien faire par ici? De plus, elle avait l'air préoccupée "Salut! Je.. euh.. non, je t'en prie, entre" Je me décale afin de la laisser entrer dans l'appartement3]] "Ne fais pas attention au bazar". [/b]Pour le coup, j'étais presque gênée de la laisser voir un appartement un eu brouillon, avec le taff etc. Je n'avais pas encore eu le temps de tout ranger. "Qu'est-ce qui t'amène ici?" Demandais-je, curieuse, tout en revenant à son niveau afin de mieux l'observer.

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Rosie Whitmore & ASTERIA DRAKE

On your way and out of the grey.

Etre enceinte c’était loin d’être facile, c’était un constat qu’Asteria était bien obligée de faire maintenant qu’elle était au beau milieu de sa grossesse. Ça devenait difficile, à cause de son ventre qui commençait à peser et qui tordait sa colonne vertébrale. En plus de ça, elle était soumise à des envies qui pouvaient parfois être dérangeantes. Il y avait tout un tas de choses qu’elle ne savait pas comment gérer et Terry et même si elle avait le soutien de ses amis et de Rafe, la plupart du temps, elle était quand même toute seule chez elle à galérer avec son quotidien. Elle en arrivait à ce point ou elle avait même du mal à mettre ses chaussures, parce que son ventre devenait imposant et que se baisser devenait vraiment compliqué. Il fallait bien qu’elle se débrouille un minimum seule, parce qu’y avait personne qui allait venir à sa rescousse de toute façon. Elle ne faisait pas partie de ces femmes qui avaient un charmant mari qui vivait avec eux pour lui filer un coup de main avec toutes les tâches du quotidien. Elle avait au moins Rafe, qui acceptait son rôle de père, dans toute cette histoire, mais bon, ils ne vivaient pas ensemble, ils n’étaient même pas en couple, alors c’était compliqué, évidemment. Elle avait encore des sentiments pour Rafe, qui subsistaient depuis dix ans alors elle aurait bien aimé fonder une vraie famille avec lui, mais ce n’était pas comme ça que les choses étaient parties.

Il fallait qu’elle se débrouille toute seule et c’était ce qu’elle faisait la plupart du temps, quand elle était chez elle. Au moins, quand elle faisait la cuisine, elle avait l’occasion d’oublier un peu tout ça. Elle pensait à autre chose et même si elle n’oubliait pas complètement le poids du bébé dans son ventre, elle réussissait à se vider un peu la tête, pendant l’espace de quelques instants et ça lui faisait du bien. Elle était passionnée de cuisine depuis des années, alors elle avait pris l’habitude de se détendre comme ça. Mais aujourd’hui, elle avait un problème avec une recette et c’était en train de la rendre folle. Peut-être que c’était un truc qui venait de sa grossesse, que ça lui faisait faire ce genre d’obsessions débiles, mais elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle. Alors, elle était sortie de chez elle pour rejoindre le domicile de Rosie. Elle, elle était pâtissière, la cuisine, c’était ce qu’elle faisait de sa vie, elle était une spécialiste dans le domaine, là où Asteria elle, elle ne faisait ça que pour ses loisirs. Au moins, la blonde ne l’envoya pas balader quand elle frappa à l’improviste à sa porte, c’était déjà ça de gagné. « Merci. » Elle lui adressa un sourire, avant de la suivre à l’intérieur de son appartement. « T’en fais pas, c’est sûrement mieux que chez moi. Va faire le ménage avec un bébé dans le ventre. » Elle laissa échapper un soupire, même le ménage ça devenait difficile, alors elle laissait trainer un peu tout et n’importe quoi, ici et là, en se disant qu’elle le ferait plus tard et au final, ça restait là, à trainer sur le sol. « Te moque pas de moi hein. » Qu’elle précisa alors que son amie lui demandait ce qu’elle faisait-là. « J’ai passé la journée à essayer de suivre une recette, mais y a rien à faire, le résultat est carrément nulle, alors j’me suis dit que tu pourrais peut-être m’aider. Je sais que c’est débile, mais j’fais ce genre de fixette à tout va, depuis que je suis enceinte. » Au moins, elle avait toujours un truc à blâmer pour expliquer son comportement, c’était déjà ça, cette grossesse, elle pouvait facilement servir d’excuse pour tout et n’importe quoi.

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