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 If you can make me smile, I'll remember you. - Emil

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Invité a posté ce message Mer 26 Sep 2018 - 7:43 #


 

 
❝If you can make me smile, I'll remember you.❞
  Emil & Nana
C’était plutôt courant que je me prenne la tête avec Raphaël, une certaine habitude qui avait fini par s’instaurer entre nous avec les années. Souvent, c’était pour des broutilles, le bazar dans l’appartement, le programme télé ou la vanne de trop. En réalité, nous étions très différents tous les deux et il n’était pas simple de vivre avec le jeune homme, avec moi non plus sans doute, du coup forcément, parfois, cela explosait entre nous. En réalité, les seuls moment où nous nourrissions une certaine complicité, où nous nous entendions comme deux très bon amis, c’était seulement après quelques verres, le reste du temps c’était pour le moins… compliqué et tendu entre nous deux. Malgré tout cela, j’appréciais beaucoup Raphaël, si j’omettais le nombre incalculable de fois où il me tapait sur les nerfs. Nous avions réussi à nous créer des liens lorsqu’il m’avait permis de me sortir d’un passe extrêmement difficile… Et il m’avait touchée oui, réellement, malgré son caractère insupportable et ses perpétuels méchancetés.
Les éclats de voix avaient de nouveau surgis depuis l’appartement que nous partagions tous les deux, les voisins devaient avoir pris l’habitude de nous entendre nous crier dessus H24 à présent et je commençais même à penser qu’ils auraient pu croire à un drame s’ils ne nous avaient pas entendus pendant plus de deux jours successifs. Une nouvelle fois, j’étais hors de moi et une nouvelle fois, je ne voulais pas lui laisser l’occasion de me faire éclater en sanglots, parce que cela voulait dire qu’il avait gagné la partie et surtout parce qu’il était complètement nul pour me remonter le moral, quand toutefois il essayait de le faire. « Tu me tapes sur les nerfs Carpentier ! » Une nouvelle fois, la dispute était partie de mon côté bordélique, contrastant parfaitement avec la maniaquerie de Monsieur. Je voulais bien faire des efforts mais je ne pouvais sûrement pas accepter qu’on me parle comme à une gamine irresponsable. J’avais moi-même l’impression de vivre avec un papy de 70 ans parfois et ce n’est pas pour autant que j’avais pour idée de lui offrir une canne. Je claquais la porte de l’appartement derrière moi, les poings serrés et les nerfs en pelote. J’avais besoin de me changer les idées, de me vider la tête une bonne fois pour toute, pour me permettre de contrôler mes nerfs et de pouvoir repartir du bon pied, si toutefois c’était possible. Heureusement, j’avais pour particularité de ne pas me laisser décourager si facilement, je ne nourrissais pas l’espoir que le comportement de Raphaël changerait mais je faisais avec et tentais de passer outre cet aspect de notre quotidien. Quand je reviendrais, nous sortirions très certainement une bonne bouteille puis, après quelques verres, nous redeviendrions les meilleurs amis du monde, jusqu’à la prochaine dispute. Je me dirigeais alors vers les escaliers de l’immeuble avant de me stopper net, comme si quelque chose m’avait empêchée de faire un pas supplémentaire. J’avais pour idée de me rendre chez moi meilleur ami mais, à ce moment-là, une autre tentation venait de m’envahir… Emil, je l’avais rencontré peu de temps auparavant, pas vraiment de la façon espérée, à la suite d’un accident de sacs de courses et de mes éclats de ma voix qui avaient surgis depuis le palier. Nous avions fini par discuter un bon moment et de toute évidence c’était une personne gentille et serviable, le voisin idéal en soit, un peu tout le contraire de moi.
Pour une fois, je n’avais pas laissé l’occasion à mes larmes de couler de nouveau, non, je venais de trouver le meilleur moyen de penser à autre chose, malgré le fait que la relation que je partageais avec mon voisin était encore toute fraîche. Je n’avais jamais été une jeune fille particulièrement réfléchie, j’avais plutôt pour habitude d’agir puis de regretter, après avoir subi les conséquences de mes actes. Parfois, on pouvait me qualifier d’immature, de sans gênes alors qu’en réalité, je n’avais juste pas envie de me prendre la tête et je voulais simplement profiter pleinement de la vie, sans avoir à penser si j’agissais de la bonne façon ou non. J’étais une personne entière, ni plus ni moins.
C’est ainsi que je revenais sur mes pas, laissant un petit sourire s’afficher malgré moi sur mon visage puis je sonnais à la porte de l’appartement qu’Emil partageait avec ses colocataires. C’était peut-être gonflé, certes, mais pourquoi pas après tout ? Je n’avais aucune idée de la présence ou non du jeune homme sur les lieux et encore moins si c’était lui qui allait m’ouvrir la porte, j’avais presque l’impression de jouer au loto et d’attendre patiemment de constater si j’allais, ou non, tomber sur le bon numéro. La porte s’ouvrit rapidement et la personne qui se présenta face à moi ne me fut absolument pas inconnue. « Em… » Je me stoppais dans mon élan en me rendant compte qu’il était torse nu, certainement sorti tout juste de la douche. Je lui adressais un sourire gêné, faussement gêné en réalité, ce n’était pas comme si j’étais choquée de le voir dans cette tenue. D’ailleurs, un petit sourire apparut de nouveau sur mon visage alors que je haussais les sourcils, sous l’effet de surprise. « Tu ouvres souvent la porte dans cette tenue ? Ou alors, laisse-moi deviner… Vous cherchez une nouvelle colocataire et tu as décidé de jouer le tout pour le tout en attirant les demoiselles à ta façon ? » Je ne pouvais que m’amuser de cette situation pour le moins cocasse et ne pouvais certainement pas regretter d’avoir eu l’idée farfelu de me présenter chez lui, de façon aussi spontanée, c’était indéniable. «  Je viens de me prendre la tête avec mon coloc’ et… enfin je ne sais pas pourquoi, j’ai eu l’idée de venir te voir, histoire de me changer les idées… Enfin, je pensais te trouver habillé je t’avoue… » Oui parce que chercher du réconfort auprès d’un homme que je connaissais à peine et qui se présentait à moitié nu, cela pouvait prêter à confusions…




 
©️ Pando


@Emil Becker
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