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 Chapter 1: Fuck you angel.

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Invité a posté ce message Mar 2 Oct 2018 - 18:37 #

Comment tout avait dérapé ? Madeline ne l’apprendrait que beaucoup plus tard lorsqu’un des flics du commissariat lui avouerait que la maison avait un système d’alarme silencieux. Elle avait suivis ses deux « potes » pour un cambriolage, pas le genre d’aventure ou on ressort avec l’argenterie et quatre meubles, juste une « visite » pour piquer deux objets de valeur et un peu d’argent pour acheter une bouteille d’alcool. Avait-elle vraiment besoin de cet argent d’ailleurs ? Absolument pas, en vérité c’est le frisson et le sourire d’Ibra qui l’avait poussé à accepté. Pour être honnête elle en avait eue envie ! Ils avaient choisis une maison au hasard dans le quartier du Queens, ils avaient fracturé une fenêtre et ils étaient entrer. Rien d’autre ne sortirait de la baraque que quelques morceaux de verre et trois petits cons.

Madeline avait compris que les choses allaient se compliquer avant même que les sirènes ne résonnent dans la rue. La lumière d’une lampe torche avait éclairé le salon de la maison, puis une voix avait appelé en précisant que c’était la police.  
Comme ce con faisait le tour par le jardin intérieur les trois jeunes avait tenté de s’échappé. Ibra en tête, ils avaient sauté par la fenêtre.  Son pote, Khaled ou Kalil, c’était prit le pied dans le cadre et était tombé sur le trottoir. Madeline avait sauté à sa suite et l’avait attrapé par son sac à dos pour l’aider à se relever. Ils étaient partis comme des dératés. Le type à la lampe torche gueulait derrière eux. Mais ou était son coéquipier? Ils étaient forcément deux !

Madeline avait à peine fait quelques mètres que ses jambes avaient commencé à bruler, l'acide lactique avait envahis ses cuisses et son souffle était déjà court. Ibra les distançait sans se retourner, il tournait déjà au coin de la rue que des gyrophares rouge et bleus illuminait de flash rapides en hurlant sur deux tons.  Khaled avait juste eue le temps de rebondir sur le capot de la voiture qui venait de déraper juste en face d’eux. Il avait roulé dessus et c’était remis debout en deux temps avant de reprendre sa course. Madeline avait cogné contre l’aile alors que les portes de la voiture s’ouvraient sur deux policiers armés de matraques et de lampe torche puissante. Elle avait repris ses esprits en comprenant que si elle ne bougeait pas vite elle se ferait attraper, mais quelques mètres plus loin, à peine, un gorille en uniforme bleu lui attrapait la taille et la plaquait au sol façon Foot américain. Madeline avait gémi, ses coudes avaient tapé durement contre le bitume avant de frotter jusqu’à la brulure, malgré le pull fin qu’elle portait. Elle c’était retourné. Le type faisait deux fois sa taille. Il gueulait comme un porc mais elle n’écoutait pas. Elle avait attrapé la roue d’une poubelle municipale et avait tiré de toute ses forces pour la faire tomber sur son assaillant. La poubelle c’était écrasée sur lui et, afin de s’en débarrasser, il c’était servi de son bras gauche, libérant la hanche de Maddie. Une jambe… Elle n’avait pas vraiment réfléchie, tout ce qu’elle voyait c’était les cercles éblouissant des lampes torches qui se rapprochait en balançant au rythme de la course des « pigs » qui fonçaient vers eux. Elle avait envoyé son pied dans la tronche du policier qui la maintenait à terre. Le talon c’était écrasé sur sa bouche ou son nez et le type avait poussé un hurlement de douleur en la lâchant pour tenir sa face mal traitée.

-« Salope ! Elle m’a pété le nez ! »

Elle n’avait même pas cherché à savoir s’il disait la vérité. Elle c’était relevé aussi vite que possible en fuyant les lumières et les cris des autres flics qui se rapprochaient. Au bout de la rue il n’y avait plus une trace d’Ibra et Khaled. Elle n’arriverait pas à les distancer comme ça de toute façon, et il y avait au moins une autre voiture qui tournait, là-bas, au carrefour. Elle tourna sèchement sur la droite pour traverser la rue. Elle fut surprise en entendant le hurlement strident d’une voiture qui avait pilé avant de la renverser. Celle-ci  c’était arrêtée à quelques centimètres. Pas le temps de réfléchir… Le conducteur hurlait derrière son volant et les keufs s’approchaient de plus en plus, sans compter « monsieur nez pété » qui c’était relevé. Elle reprit sa course et sauta sur le trottoir d’en face. Si elle arrivait à passer ce grillage qui lui faisait face elle pourrait se faufiler dans les petites ruelles et se cacher dans l’obscurité, elle avait une chance !

Elle avait bondit sur le grillage et s’y était accroché comme un chat en panique. Sa main avait atteint la rembarde supérieur, elle allait y arriver avait-elle pensé avant d’être brutalement arrachée par « Nez pété » qui l’empoignait de nouveau par la taille et. Madeline c’était débattu jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle ne pourrait pas le vaincre par la force, alors elle avait planté ses dents dans la main du gorille/policier qui avait hurlé une nouvelle fois. Madeline était tombé au sol, à quatre pattes. Courir, même si tes jambes brûlent, même si ton cœur va exploser, même si tes poumons sont au supplice, courir. Elle allait repartir, comme un coureur de sprint sur sa ligne de départ quand un violent coup de pied l’avait soulevé du sol en la prenant dans les côtes. Elle était tombé à la renverse. Les collègues de « Monsieur nez pété » avait atteint le trottoir de chaque côté du grillage. Un second coup de pied, dans le ventre cette fois-ci, la plia en deux la privant de toute velléité de fuite. Elle voulait vomir, mais son bide était trop noué par la douleur pour qu’il sorte quoi que ce soit.
« Monsieur nez pété » c’était penché sur elle et, avec un sourire de requin qui vient d’attraper sa proie, il avait chuchoter que ce ne serait pas sa dernière chute avant l’arrivée au commissariat. Madeline n’avait rien répondu, la douleur l’empêchait de respirer, et chaque bouffée d’air lui demandant déjà assez d’efforts.

Les policiers l’avaient relevé sans la moindre douceur. Ils l’avaient emmenée jusqu’à leur voiture de patrouille puis, après l’avoir plaqué contre le capot assez brutalement pour que l’impacte lui laisse une jolie bosse sur le front le lendemain, il l’avait fouillée et menottée.
Le trajet avait été long et silencieux. Les maisons éclairés par de courts lampadaires avaient laissé place à de hauts immeubles illuminés de publicités. Le ciel était lourd et gris, un ciel qui menaçait la nuit d’éclairs et de pluie froide, un ciel de merde pour une nuit pourrie. Maddie regardait par la fenêtre le paysage qui défilait, défiguré par les couleurs du gyrophare. Elle envisageait déjà la réaction de ses parents, cette colère mêlée de désespoir et d’un amour incompréhensible pour elle. Elle avait déjà fugué cette année, peut-être qu’elle le ferait pour la seconde fois. Ibra disait « Quand tu fais une connerie, fais là jusqu’au bout ! » Il n’avait pas tord, quitte à être enfermée dans sa chambre pour les trois prochain siècles, autant que ça vaille le coup. En attendant elle ne savait pas ce qui allait lui arriver, ni même ce qu’elle risquait vue qu’elle n’avait jamais été arrêtée avant cette nuit.

Au commissariat il lui avait enlevé son sac à dos, ses lacets et ses bijoux puis il l’avait mise dans une cellule commune avec les tarés, les prostitués et les gangsta girls de la nuit. Elle avait finit par se battre avec l’une d’elle ce qui lui avait valu un isolement dans une cellule de dégrisement. Celle-ci sentait la pisse et le vomi nettoyé avec de puissantes détergents, mais elle avait réussit à trouvé le sommeil en se servant de son pull comme d’un coussin.
Au matin, une heure ou deux après avoir trouvé le sommeil, un policier était venue la chercher. Il avait ouvert la cellule et lui avait demandé si elle allait poser des problèmes. Elle avait répondu non, d’un signe de tête avant de le suivre jusqu’à une salle d’interrogatoire. Elle ne c’était pas attendu à ce que cela ressemble autant à ce que l’on voyait dans les films et le séries, mais tout était là, la chaise en aluminium, la table grise en métal, le néon blanc qui faisait mal aux yeux et le célèbre miroir sans teint. Avant de rentrer dans la salle elle avait demandé si elle pouvait fumer une cigarette. Le type avait sourit, amusé avant de répondre avec douceur.

-T’as une jolie voix, dommage qu’on l’entende pas plus souvent. Tu verra ça avec l’inspecteur qui va venir, assis toi sur la chaise et ne fais pas de connerie, t’en a fait assez pour toute l’année.

Madeline avait soufflé puis avait pris sa place, s’enfonçant dans la chaise, bras croisés sur le ventre et regard sombre. Qui que soit le « PIG » qui allait s’asseoir en face elle se promit de ne rien lâcher, ils pourraient se gratter.

Elle avait entendu un quart d’heure avant que la porte ne s’ouvre à nouveau…
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Invité a posté ce message Dim 7 Oct 2018 - 20:12 #

Madeline & Victoria

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Victoria avait à peine fait son entrée au commissariat que l'un des officiers venaient à sa rencontre pour lui faire un compte rendu de ce qui s'était passé cette nuit. En l'absence de son supérieur, elle était celle en charge des opérations. Après tout elle en avait toujours rêvé, elle se pliait aux ordres mais préférait de loin être celle qui tirait les rennes. C'est bien pour cela qu'elle comptait monter en grade dans les prochaines années. Rien de spécial à déclarer en ce début de service, simplement trois jeunes qui avaient tenté de cambrioler une maison dans le quartier du Bronx. L'un d'eux étaient en cellule en ce moment même, les deux autres couraient toujours mais avec l'image des caméras de surveillance, ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne leur mettent la main dessus. Au vue du dossier, c'était sans doute trois jeunes délinquants qui n'avaient rien de truands sinon ils ne se seraient jamais laissés ainsi prendre et puis ils n'avaient aucun matériel. De plus, il n'avait rien eu le temps d'emporter, n'avaient même pas sélectionné la maison où le cambriolage en valait le coup, pour Victoria ce serait vite réglé, un simple avertissement et un remontage de bretelles devraient être suffisants. Décidément les parents ignoraient bien ce que leurs enfants faisaient réellement de leur temps libre de nos jours.

Elle parcourut rapidement le dossier avant de se rendre en salle d'interrogatoire où se trouvait la jeune fille qui avait déjà bien causé des problèmes. Elle s'était bien débattue et avait même fait des siennes en cellule. Elle n'avait que seize ans et n'avait pas l'air d'être effrayée par le fait de se retrouver arrêtée par la police. Victoria avait l'habitude de faire face à ce genre de situation, elle espérait simplement qu'elle arriverait à se mettre la jeune femme dans sa poche, histoire que ce ne soit pas un dialogue de sourd et qu'elle ne la retrouve pas en cellule à nouveau dans les prochains jours. Elle espérait qu'une nuit en cellule l'avait fait réfléchir mais elle était presque sûre que non. Elle voulait certainement se rebeller contre toute autorité, elle manquait clairement de cadrage même si elle ne connaissait en aucun cas le contexte familial. Ses parents avaient été prévenus et étaient en chemin, elle aurait une bonne discussion avec eux pour essayer de comprendre le pourquoi du comment, si la jeune Madeline n'était pas décidée à le faire.

Elle entra dans la salle d'interrogatoire où était déjà installée la jeune fille depuis un bon quart d'heure. Elle avait l'air d'une vraie dure à cuire même si elle était toute mince et avait plutôt une bouille d'ange, quel gâchis pensa la blonde. Victoria tira la chaise et vint s'asseoir en face d'elle, déposant un verre d'eau et une barre de céréales sur la table, elle avait certainement faim mais elle lut sur son visage que le dialogue n'allait pas être facile à instaurer. "Salut Madeline, je suis le lieutenant Hastings. Je pense que tu sais pourquoi tu es ici." Elle marqua une courte pause, parcourant le dossier qu'elle avait posé sur la table face à elle. "Tes parents ont été prévenus mais avant j'aimerais te poser quelques questions pour éclaircir un peu toute cette histoire." Elle leva les yeux vers la jeune fille qui ne daignait pas croiser son regard, ça allait être certainement plus compliqué que prévu. "Pour commencer, tu peux m'expliquer ce à quoi tes copains et toi vous vous attendiez en entrant par effraction dans cette maison? Je pense que tu sais parfaitement que c'est grave ce que vous avez fait, et qu'il y aura des conséquences et ce même si tu n'as que seize ans." Elle arborait un air sérieux, elle ne voulait pas jouer au méchant flic mais elle ne comptait pas la jouer copine copine, sauf si Madeline décidait de rester fermée, elle essaierait autre chose pour essayer de la faire parler. Après tout elle était là pour l'aider et non pour l'envoyer en prison. "J'aimerais comprendre si c'était un vulgaire défi lancé sur un coup de tête ou si je dois m'attendre à voir les infractions se multiplier sur ton casier." Elle préférait la mettre en garde, elle voulait lui faire comprendre que si elle comptait récidiver ce n'était pas une bonne idée. Elle savait l'influence qu'avait l'effet de groupe, ce serait stupide de gâcher son adolescence pour une vulgaire amourette ou pour essayer de rentrer dans le moule.
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Invité a posté ce message Sam 13 Oct 2018 - 20:01 #

Ils étaient tous là à l’observer, à lui poser des questions, à savoir ce qui n’allait pas chez elle, a essayer de lui faire croire qu’ils pouvaient la comprendre, son psy, ses parents adoptifs, cette conne en face d’elle qui feuilletait son dossier comme si on pouvait y déceler les raisons de l’âme et les blessures du cœur. Elle en était réduit à ces quelques feuilles de papiers, et ça l’agaçait. Elle avait lorgné sur la barre de céréale, sur le verre d’eau, ce dernier la tentait, mais elle n’avait aucune envie de succomber à la moindre attention de cette femme, ce serait un aveu de faiblesse et elle ne voulait montrer aucune faille. Elle se sentait forte, elle se croyait forte, peut-être même qu’à cet instant elle croyait -avec une certaine conviction- qu’elle était plus maline et plus futée que cette flic. Madeline avait lentement relevé les yeux sur elle pour la dévisager, elle avait retiré une mèche de cheveux de devant son visage d’un geste dédaigneux.

-« On m’a dit que je pourrais avoir une cigarette ! » dit-elle sans répondre à la moindre question. « Et j’aimerais bien une cigarette. »

Madeline le prenait de haut, elle le savait, dans ce monde, comme dans le reste de cet univers pourrie les apparences comptes parfois plus que le verbe, ou le cœur. Et elle voulait faire passer un message à cette femme : Tu perds ton temps. Peut-être, d’ailleurs, que si elle sortait elle pourrait bien se laisser tenter par le verre d’eau, du moment qu’elle n’était pas témoin de cette déchéance dans sa carapace.

-« Et je vous signale, si c’est pas noté dans votre dossier, là, que je suis orpheline. Se sont mes parents adoptifs et je ne veux pas qu’ils viennent ici. Est-ce que c’est clair ? » Elle avait ajouté cette dernière question avec une fermeté qui l’avait étonnée elle-même. Elle ne ce savait pas aussi dure. Elle ne pensait pas pouvoir jouer à la bad girl comme ça. Elle se disait que, puisque le décors collait aussi bien avec celui que l’on voie dans les films, elle pourrait adopter le comportement des méchants qui y sont enfermés. Le cinéma à ses limites que Madeline était incapable de percevoir.

Maddie avait finalement posé ses pieds sur la table, jouant à la perfection l’habituée de ce genre d’interrogatoire alors que c’était la première fois pour elle. Elle présentait donc ses semelles à la femme qui lui faisait face et, les bras croisés autour de sa taille c’était finalement fermé, même ses cheveux avaient glissés de ses épaules pour venir couvrir symboliquement son visage, une façon de lui dire : reviens quand tu auras une clope et une permission de sortie.
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Invité a posté ce message Mer 17 Oct 2018 - 22:03 #

Madeline & Victoria

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Madeline venait d'annoncer la couleur, le dialogue et la confiance seraient difficiles à instaurer. La jolie brune n'était pas commode et ce même pour son jeune âge. Victoria ne connaissait rien de son passé, du moins, son casier était vierge alors elle tentait certainement de faire bonne figure à moins que tout cela ne lui passe au dessus. Les jeunes de nos jours avaient plus tendance à se croire invincibles, Victoria savait que l'interrogatoire serait compliqué car Madeline allait certainement se faire un malin plaisir à lui planter des bâtons dans les roues. La blonde s'apprêtait à changer de stratégie devant le silence de la jeune fille quand elle finit enfin par prendre la parole. « On m’a dit que je pourrais avoir une cigarette ! » Victoria ne daigna pas lever son regard vers elle, ses yeux toujours rivés dans le dossier qu'elle parcourait, si elle voulait jouer à ce petit jeu elle était mal tombée. Et décidément elle avait du culot mais au moins elle parlait, c'était un point positif. « Et j’aimerais bien une cigarette. » Elle insista, Victoria finit par relever son regard vers elle après quelques longues secondes. Elle ignora complètement sa demande. "Bien, donc tu n'as pas perdu ta langue sur le chemin du commissariat. Dis-moi tu as fait du beau, casser le nez d'un policier ce n'est pas rien et outrage à agent on n'en parle pas non plus. En tout cas tu leur as donné du file à retordre, Miller a moyennement apprécié mais c'était un coup bien placé, je le reconnais." Miller c'était celui qui avait rattrapé Maddie avant qu'elle ne lui donne un violent coup dans le visage qui lui avait cassé le nez. Elle avait du courage et elle était plutôt farouche pour son âge. Victoria elle n'aimait pas ce policier, qu'elle trouvait vieux jeu, misogyne et violent. Le combo parfait qui faisait que le voir revenir avec le nez en sang ne lui avait pas trop déplu mais elle ne voulait pas que Maddie le prenne à la légère pour autant. Elle la prenait de haut mais Victoria en avait l'habitude, ce n'était pas la première adolescente qui voulait se rebeller contre l'autorité, elle avait connu pire.

« Et je vous signale, si c’est pas noté dans votre dossier, là, que je suis orpheline. Se sont mes parents adoptifs et je ne veux pas qu’ils viennent ici. Est-ce que c’est clair ? » Victoria referma fermement le dossier qui se trouvait sur la table. Elle n'en aurait plus besoin, elle pensait avoir cerné la jeune fille qui se trouvait face à elle. Son petit jeu l'agaçait mais elle ne lui montrerait pas, elle s'en servirait plutôt contre elle s'il le fallait. "Détail qui a son importance je présumé. Ils sont déjà en route mais tu as encore quelques heures devant toi avant d'être libérée donc tu auras encore un peu de répit." Victoria marqua une courte pause et croisa ses bras contre sa poitrine avant de s'appuyer contre le dossier de sa chaise, elle savait que cet interrogatoire allait être long. Sa voix était ferme mais elle restait calme. Elle savait que son absence de réaction et son impassibilité pourraient énerver Madeline alors elle essayait de jouer ses cartes ainsi. Même quand elle vint poser ses pieds avec une nonchalance et un mépris des plus total, elle ne réagit pas d'un pouce comme si rien ne s'était passé.  "Alors dis-moi c'est toi la chef de meute ou c'est l'un de tes deux petits copains? Y a un certain Ibra c'est ça?" Les caméras de vidéo surveillance avaient parlé, ce qu'elle n'avait pas mentionné plus tôt espérant garder cette carte pour plus tard mais finalement c'était maintenant qu'elle l'abattait. Elle vit que Madeline tiqua à l'évocation de son prénom même si elle continuait de jouer les fiers tant bien que mal. "Il a été un peu plus bavard que toi, faut dire que Miller est beaucoup moins commode. D'ailleurs il prendra le relais après moi." Elle marqua une légère pause, elle se doutait que la jeune fille qui se trouvait en face d'elle ne devait pas se laisser intimider facilement mais peut-être que dans une salle close, l'idée de se retrouver avec "nez cassé" l'enchanterait beaucoup moins. Victoria se leva soudainement avant de pousser les pieds de Maddie restés sur la table tout ce temps et qui vinrent heurter violemment le sol. "Sache que tu n'as aucun intérêt à protéger tes deux compères, leurs langues se sont déjà bien déliées. J'aimerais juste savoir si je dois leur donner raison. Et n'essaie pas les numéros de dur à cuir, ce n'est pas crédible avec moi." Elle savait que Maddie en était à sa première arrestation, c'était écrit sur les papiers restés sur la table mais ça se voyait sur son visage. Elle était restée évasive sur ce qu'elle savait vraiment, après tout ils n'avaient pas encore rattrapés ses deux compères, ils avaient uniquement été identifiés. C'était du pur bluff, restait à savoir si Maddie s'y ferait prendre. Lors d'une première arrestation, il y avait ceux qui jouaient les durs à cuir jusqu'au bout et ceux qui finissaient par craquer sous la pression. "Fais moi signe quand tu seras disposée à t'expliquer et en attendant tu devrais prendre des forces, tu n'es pas encore sortie." Elle récupéra le dossier resté sur la table, tourna les talons sans rien ajouter avant de claquer la porte derrière elle. Elle savait que rester plus longtemps aurait été inutile, la jeune femme n'était pas enclin à la discussion, elle reviendrait un peu plus tard, le temps de la laisser réfléchir.
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Invité a posté ce message Lun 29 Oct 2018 - 9:57 #

Quand l'inspecteur avait poussé ses pieds Madeline avait été sur le point de se lever. Les poings serrés et prête à répondre à la violence par la violence. Elle n'avait pas été éduquée comme ça par ses parents adoptifs, elle avait été éduquée comme ça par la douleur , le manque et le mensonge. En vérité elle avait accepté cette idée simple, si sa mère ne l'avait pas aimé dès la naissance c'est qu'elle n'était pas aimable, et pourquoi vouloir lutter contre l'image que les autres ont de soi quand il est si simple de l'épouser. Ce cheminement inconscient avait poussé Madeline à l'autodestruction, un processus programmé, lent et insidieux qui l'avait menée jusque là. Mais voilà, dans ce programme il n'y avait ni l'abnégation, ni le sacrifice noble, eut-elle était amoureuse d'Ibra.

Elle avait fusillé du regard la blonde jusqu'à ce qu'elle sorte de la pièce et claque la porte derrière elle. Une fois seule, en tout cas à ce qu'elle pensait, tout en oubliant le miroir sans teint, elle c'était prise la tête dans les mains et c'était laissé aller à verser quelques larmes sur la table d'aluminium griffée. Sans vraiment comprendre qu'elle était la cause de ses malheurs elle en voulait au monde entier, elle haïssait cette vie, ces gens, ses faux parents et ses vrais parents. Elle n'avait pas pleurer longtemps. Elle avait essuyé ses yeux et avait finalement pris le verre d'eau avant d'en boire quelques gorgées. Ibra l'avait trahis! Elle avait du mal à y croire, pourtant l'inspectrice avait mentionnée son nom, comment aurait-elle pu si lui aussi n'était pas dans une des pièces de ce commissariat?

Le temps s'écoulait d'une drôle de façon dans cette pièce, et les pensées allaient à contre-courant, comme si plus les minutes s'allongeaient, plus les idées et les réflexions se bousculaient. Perdre tout repère a un effet dévastateur sur l'esprit et cette salle d'interrogatoire avait été pensée dans ce sens, plus de couleurs, plus de temps, une lumière éclatante et blanche inconfortable, pas de montre, si bien que les minutes pouvaient être des heures ou des secondes.Madeline c'était levée et tournait en rond dans la pièce observant le plafond, la table, la chaise, le gobelet d'eau puis en refaisant le tour un millier de fois à ce qui lui semblait. Et si Ibra et Khalid avaient parlé?


Il y avait un truc qui ne collait pas, Ibra avait de nombreux défauts, l'un d'eux c'était l'orgueil, même dans cette situation elle ne l'imaginait pas rejeter la faute sur elle en se faisant passer pour une victime, quand à son pote… Elle n'en savait rien. Et si c'était du bluff? Elle n'avait pas le droit de tomber dans un piège, mais elle ne s'en sortirait pas comme ça non plus. Ils avaient été pris en flagrant délits, le savon qu'elle allait prendre de la part de ses parents serait largement suffisant, elle n'avait pas envie d'y ajouter une amende ou pire. D'un autre côté ils n'avaient rien pris, et à part une fenêtre cassée que pouvait-on lui reprocher? Petit à petit Madeline mettait en place une stratégie, puis une autre, une autre encore jusqu'à ce que tout s'embrouille dans sa tête. Elle était perdue, elle avait peur, elle avait mal, elle voulait rentrer chez elle. Ces vérités finirent par s'imposer à elle comme la lumière crue des plafonniers lui brulant les yeux. Elle pouvait jouer la caïd aussi longtemps qu'elle voudrait, elle n'était qu'une gosse de seize ans qui pétait plus haut que son cul et qui se retrouvait face à des gens qui avaient travaillé des types bien plus coriace qu'elle.

Madeline c'était finalement rassise, elle avait croisé les bras sur la table et y avait enfouie son visage comme pour se protéger de cette lumière blanche omniprésente. Elle aurait tué pour une clope et une lame de rasoir. Elle avait fermé les yeux et attendue ce qui lui avait semblé une éternité que le "pas commode" ou l'ange blond revienne. Finalement elle allait essayé de leur expliquer ce qui c'était passé. Elle avait honte, elle se sentait petite, fatiguée et elle avait une furieuse envie de se punir. Plus tôt ce serait terminé, plus vite elle pourrait rejoindre la rue et fuir le mensonge de sa vie, s'en évader comme elle allait s'échapper de cet endroit. Fuir était une chose qu'elle savait faire à la perfection.

Pitié, pensa-t-elle, si quelqu'un m'entend là-haut, aidez moi.
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Invité a posté ce message Jeu 8 Nov 2018 - 21:41 #

Madeline & Victoria

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Victoria qui venait de pousser sans retenue les pieds de la jeune fille au sol, la vit se relever les points serrés comme si elle était prête à en découdre. Elle se contenta de lever les yeux vers elle, soutenant son regard sans ciller. Elle avait connu bien pire qu'une adolescente paumée qui devait avoir ses raisons pour filer du mauvais coton et se faire embarquer dans ce genre de plans foireux. Elle n'avait l'air en rien d'une caïd, simplement d'une gamine qui ne demandait qu'à être remarquée ou qui voulait peut-être lancer un appel au secours d'une manière ou d'une autre. Elle ne connaissait pas son histoire et encore moins ses parents. Elle était certaine qu'ils ne se doutaient pas des agissements de leur fille, par aveuglement ou simple ignorance. Elle n'en savait rien mais tirerait ça au clair une fois qu'ils arriveraient au poste. Victoria venait d'abattre ses dernières cartes avant de sortir de la pièce, elle laisserait les choses se mettre en place à moins que Madeline ne soit plus coriace que prévue. Elle allait la laisser mariner un peu, ça leur laisserait le temps de remettre la main sur ses deux acolytes et de tirer cela au clair. Miller vint à sa rencontre à la sortie de la salle d'interrogatoire. "Hastings! Ça donne quoi? On vient de choper ces deux petits salopards!" Elle vit deux agents arrivés puis emmener en cellule les deux jeunes qui étaient avec Madeline lors de ce coup raté. Elle reporta ensuite son attention sur lui. "Tu sais, je pense qu'elle parlera. Elle ne tiendra pas bien longtemps, eux ce sont des habitués. Ils tiendront plus longtemps leur langue. De toute façon, personne n'est mort ou blessé alors sois patient un peu." Elle lui adressa un sourire hypocrite alors qu'il ajoutait qu'il s'était retrouvé avec le nez cassé. Victoria l'ignora avant de se rendre dans la salle adjacente à la salle d'interrogatoire pour voir comment Madeline se comportait maintenant qu'elle était seule et pensait que ses deux acolytes l'avaient lâchée. La blonde savait parfaitement que l'atmosphère de ce genre de salle était pesant, toute notion de temps était absente et cette lumière blanche n'arrangeait rien. Elle ne s'était pas toujours retrouvée du bon côté de la table et elle savait de quoi elle parlait. Ses anciennes missions sous couverture n'avaient pas toujours été une partie de plaisir. "Pauvre gamine" pensa-t-elle.

Après plusieurs minutes, elle sortit de la salle et croisa un agent l'informant que les parents de Madeline était là. Elle demanda à son collègue de les informer de la situation avant de retourner dans la salle d'interrogatoire. Victoria entra sans dire un mot et s'installa de nouveau sur la chaise, le plus naturellement du monde. "Madeline." Elle marqua une pause jusqu'à ce que la brune daigne enfin la regarder. "T'as eu assez de temps pour réfléchir il me semble. Est-ce que tu veux bien me raconter ce qu'il s'est passé? Et après tu pourras rentrer chez toi." Victoria était sérieuse. Il n'y avait pas mort d'hommes, Madeline inaugurerait simplement son casier judiciaire et écoperait d'une légère peine due à son âge et à l'absence d'antécédents. La jeune fille s'apprêtait à ouvrir la bouche quand elle entendit des cris provenant du couloir. D'après ce qu'elle percevait, les parents de Madeline étaient là et souhaitaient parler à leur fille. Ils ne voulaient surtout pas qu'elle parle à la police sans un avocat. Après ces quelques secondes qui lui firent perdre le fil de l'interrogatoire, la blonde reporta son attention sur Madeline, attendant une réaction de sa part. "Tu sais, si ce n'est pas à moi que tu parles, ce sera devant un juge qui sera beaucoup moins conciliant même si tu as un avocat à côté de toi. Et je vais être honnête avec toi, vous n'avez rien volé, ni blessé personne alors ce serait dans ton intérêt de me dire ce qu'il s'est passé. Tu rentreras plus vite chez toi." Elle ne lâcha pas du regard la jeune fille, elle espérait qu'elle cracherait enfin le morceau même si ses parents continuaient de faire du grabuge dans le couloir mais ses collègues avaient l'air de gérer la situation pour le moment du moins.
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