Je ne fais pas preuve de patience, je n’en suis pas capable alors que je suis assis sur ce brancard, dans l’un des box des urgences. Je me retrouve à l’hôpital, cette fois-ci bel et bien pour moi, après une intervention lors de laquelle j’ai dû en venir aux mains. Pris au piège de ceux que l’on a pisté pour l’affaire Rodgers, celle sur laquelle ont piétine depuis bien trop longtemps, je me suis retrouvé dans l’obligation de poser mon arme à terre. La pression de ce moment fait que les réactions que l’on peut avoir manquer cruellement d’une grande logique, un peu sangin sur les bords, c’est avec mes mains que j’en suis venu à me défendre, une chance de n’avoir reçu aucun coup de feu, malgré la protection du gilet pare-balle. Aucune balle de tirée, mais de blessures apparente sur mon visage, comme peu appréciable sous forme de douleur, ce sont les raisons qui ont poussé le sergent de l’unité des renseignements à me pousser à me rendre aux urgences. Une main contre ma bouche, je laisse une grimace apparaitre sur mon visage, dû à cette douleur que je me retrouve à ressentir, pour venir poser mes yeux sur mes doigts après l’avoir éloigné de moi. Le sang apparent sur mes doigts ne laisse aucun doute à l’état dans lequel je me retrouve avec cette bagarre que j’aurais au final, préféré éviter. La patience ne fait pas parti de mon caractère et c’est bien celle-ci que je suis en train de perdre, alors que je ne suis pas ici depuis longtemps, du moins en réalité, à mes yeux, j’ai déjà perdu bien trop de temps. « Je sais que vous avez beaucoup de boulot, à en juger par le nombre de personne que j’ai pu voir dans la salle d’attente. » C’est avec une ambulance que je suis venu, laissant le privilège de pouvoir passer devant tout le monde, en priorité. « Mais vous ne pouvez pas juste, m’aider à enlever tout ce maquillage horriblement rouge et me soigner, pour que je puisse retourner en service et vous laisser un box disponible. » C’est le moment que je choisi pour poser mon regard sur cette infirmière qui vient de rentrer dans le box où je me trouve, malgré les raisons qui m’ont poussé à me retrouver ici, le sang s’étalant sur mon visage et les quelques douleurs provoquant des grimaces, provenant principalement des quelques coups que j’ai pu recevoir au niveau des côtes. Malgré tout ça, je n’ai pas de mal à apercevoir cette infirmière en face de moi, à réaliser que je ne l’ai jamais vu avant, mais quelle est le genre de femme qui sait attirer mon attention, qui sait me donner cette envie de chercher à la draguer, dans un regard qui reste attiré par le charme qu’elle dégage. « Je vous promets que je ne suis pas là pour avoir la moindre dose de morphine. Tout ce que je veux, c’est de pouvoir sortir d’ici, avoir l’autorisation de reprendre mon poste au district et de revenir une autre fois en bien meilleur état. » Je l’envisage de revenir dans cet hôpital, cette fois-ci pas pour devoir être pris en charge par les médecins et infirmières du service, mais pour venir voir à nouveau cette femme présente avec moi dans ce box.
Daisy était encore en train de vivre une longue garde, elle n’avait qu’une hâte c’était de rentrer chez elle pour se reposer. Elle était vraiment fatiguée et le calme qui régnait dans les urgences ne l’aidait pas beaucoup. C’est à ce moment là qu’une ambulance arriva avec plusieurs policiers ou membres d’une unité quelconque arrivèrent. Un des membres de cette unité avait apparemment était amoché lors d’une intervention. C’est le genre d’événement qui avait le don pour la réveiller tout d’un coup. Une nouvelle effervescence semblait s’être emparée des urgences pendant que Daisy s’occupait de la salle d’attente. Une fois les admissions terminées pour le moment, elle alla voir l’infirmière en charge qui l’envoya dans le box du policier pour lui faire passer les premiers examens de base. Elle rentra dans la chambre du policier et commença à regarder le dossier médical qui était accroché au pied du lit pour connaître les antécédents du patient. On peut dire qu’elle ne fut pas très bien accueillie puisqu’il lui fit comprendre qu’il n’avait pas de temps à perdre et qu’il voulait partir, comme tous les patients quoi “C’est vrai qu’il y a beaucoup de monde mais on ne va pas vous laisser sortir sous prétexte qu’il y a d’autres personnes qui attendent” c’est n’importe quoi de penser qu’elle puisse le faire, ce n’est pas parce qu’il était policier qu’ils allaient le traiter plus vite. D’ailleurs ce n’était même pas son rôle de donner la moindre autorisation ou de prescrire quoi que ce soit. “Je ne vais rien pouvoir faire que ce soit pour des médicaments ou l’autorisation de reprendre le travail” il fallait bien qu’il le réalise, elle était infirmière et pas médecin. Elle s’approcha du policier pour regarder son visage qui était bien amoché, sous toutes ces blessures il avait l’air pas mal mais là n’était pas la question c’était un patient après tout donc complètement hors limite. “Si vous voulez bien vous laisser faire j’aimerais bien vous faire une prise de sang” dit-elle en sortant le matériel nécessaire. “Je suis désolée si j’ai les mains froide” dit-elle avant de prendre son bras, elle avait toujours les mains froides elle ne savait pas pourquoi. Une fois qu’elle eut pris son bras, Daisy chercha une veine et de mettre en place le garrot.
Être aux urgences, c’est l’endroit idéal pour mettre à mal cette impatience qui me définit une grande partie du temps, je suis capable de passer plusieurs heures dans une voiture à attendre pour le bien d’une enquête, mais je ne suis pas capable d’attendre quelques minutes dans ce box, que j’ai déjà l’envie d’en partir et retourner au district. Mon impatience je sais bien rapidement la mettre en avant face à cette infirmière qui vient de venir me rejoindre, une impatience que je n’ai pas de mal à montrer, mais qui sait se calmer en un regard, celui que j’échange avec elle, celui de mes yeux qui prennent le temps de la découvrir. Impatient, je le suis, mais dragueur, c’est un terme qui prédomine également mon caractère, principalement depuis ma séparation avec mon ex fiancée. Un mouvement pour me rasseoir correctement sur le brancard où je me trouve, je ne peux pas empêcher mes lèvres d’afficher une grimace, face à la douleur que je peux ressentir au niveau de mes côtes, où je viens déposer l’une de mes mains dessus. « Vous ne pouvez rien faire pour me permettre de reprendre le travail, mais vous allez pouvoir m’aider pour arrêter les saignements ? » Je me retrouve dans une situation qui n’est pas à mon avantage, moi qui sais jouer de ma belle gueule, ce n’est pas aujourd’hui que je vais pouvoir m’en amuser, ce n'est pas pour autant que je renonce aussi facilement. « Je ne raffole pas des prises de sang, mais si vraiment c’est ce que vous aimerez, je ne vais pas dire non. » Sarcasme quand tu me tiens, je ne peux pas me séparer de toi, même si je laisse un sourire se montrer sur mon visage, bien que rapidement suivit d’une légère grimace, pour une petite décharge de douleur eux deux coupures présentes sur ma bouche, d’où le sang est en train de s’échapper. Je n’ai pas le temps d’en ajouter plus, que je laisse cette infirmière attraper mon bras, pour réaliser qu’elle ne vient pas de me mentir, le contact de ses mains sur ma peau et rapidement je viens sentir le froid que ses doigts en dégagent. « Quand vous dites avoir les mains froides, vous ne mentez pas. » Le bras tendu, mon regard passant de ce qu’elle est en train de faire pour la réalisation de cette prise de sang et son visage, me laissant observer cette infirmière, dont j’ignore son prénom, qui est le genre de femme qui sait me plaire, un coup d’œil sur elle pour effacer mon impatience, me laisser l’envie de rester un peu ici avec elle. « C’est .. Surprenant. Et au final pas si désagréable. » Bien que ce soit plus l’effet de ses mains sur mon bras qui soit agréable, que la fraicheur de ses doigts, sur ma peau qui répond encore présente de l’adrénaline du terrain, de la chaleur des efforts que j’ai pu avoir en me battant avec l’un des suspects.
L’arrivée de l’ambulance avec le policier avait tiré Daisy de la torpeur dans laquelle elle se trouvait durant cette garde qui était bien trop calme jusqu’ici. Quand elle se retrouva dans la chambre, elle était contente d’avoir autre chose à faire que traiter les admissions et se faire engueuler parce que ça n’allait pas assez vite au goût des gens. Ce dont elle ne s’attendait pas c’est d’être accueillie comme ça par le policier, à peine était-elle rentrée qu’il lui avait fait comprendre qu’il avait hâte de sortir de là. Elle avait donc essayé de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait rien faire pour qu’il sorte plus vite, tout ce qu’elle pouvait faire c’est les premiers tests médicaux. “Je m’occupe de votre prise de sang et je vous nettoierai le visage après pour voir si vous avez besoin de points de sutures” et dans ce cas là elle appellerait un chirurgien ou un interne pour qu’il s’en occupe, mais pas besoin de le dire au patient maintenant, elle savait d’avance qu’il ne serait pas ravi d’attendre que quelqu’un d’autre vienne pour lui faire des points de sutures. “Il faudra qu’on regarde à vos côtes aussi” ajouta-t-elle, en voyant la manière dont il les tenait avec une grimace sur le visage. « Je ne raffole pas des prises de sang, mais si vraiment c’est ce que vous aimerez, je ne vais pas dire non. » cette remarque fit sourire Daisy, comme si elle aimait faire des prises de sang aux gens qui n’aimaient pas ça. Ca faisait partie de son travail et elle aimait son travail mais planter des aiguilles dans les veines des gens n’était pas particulièrement sa passion. Elle l’avertit qu’elle avait les mains froides avant de prendre les mains du policier, là encore il ne manqua pas de mots pour la draguer et il faut l’avouer Daisy ne trouvait pas ça complètement désagréable, elle avait un petit sourire collé aux lèvres devant ces remarques mais ne répondit rien encore une fois, ça aurait été déplacé de flirter avec un patient. Elle finit plutôt sa prise de sang avant de remettre tous les instruments à leur place, c’était mieux que de dire quelque chose qu’elle regretterait. Elle sortit ensuite des compresses pour nettoyer les plaies sur le visage du patient, il serait content comme ça elle s’occupait de ses saignements. “Faites attention ça risque de piquer” dit-elle en commençant à nettoyer une plaie près de sa bouche. “Ils vous ont vraiment pas loupé” ajouta-t-elle. Elle se doutait qu’il avait dû être blessé par des criminels qu’il voulait arrêter. La bonne nouvelle c’est qu’il commençait déjà à avoir meilleure mine maintenant qu’il avait moins de sang sur le visage.
C’est la première fois que je suis en train de remercier le ciel, de m’avoir donné la phobie des clowns, non pas celle des aiguilles, j’aurais été bien mal sinon. Cette sensation de l’aiguille traversant la peau pour se planter dans la veine, n’est pas agréable, loin de là, mais c’est sur cette infirmière que je concentre mon regard, celle que je me retrouve en train de draguer, celle qui ne réagit pas non plus. Plutôt qui ne dit rien, mais qui n’en cache pas le sourire qui se présenter sur son visage, celui auquel je ne peux passer à côté, mon regard sur elle, bien que m’accordant par moment le droit de le dévier sur les tubes qui sont en train de se remplir de mon sang. L’envie de parler une nouvelle fois est tentante, mais je viens la garder pour moi, pour des gestes de cette infirmière que je suis en train d’observer, pour bien rapidement voir l’aiguille quitter ma peau, ce petit point qu’elle a laissé derrière elle, recouvert d’un pansement dans le but de stopper le saignement que la prise de sang vient de procurer. « C’est le moment de vous dire que ça n’me fait pas peur, mais de reculer dès que vous allez poser cette compresse ? » C’est le genre de remarque que je suis capable de faire, par fierté, pour ne pas atteindre mon égo et qu’il en prenne un coup, un peu d’humour et de sarcasme, aujourd’hui ça passe bien mieux. Fort heureusement pour moi, je ne suis pas allé au bout de la première idée, mais de la seconde, la compresse contre les saignements de ma lèvre et l’effet est immédiat, des picotements pour rapidement sentir cet effet s’amplifier, pour une nouvelle grimace se présentant. « Vous devriez les voir ! » Coup classique, du « ils sont en bien moins bonne état que moi », du moins ce que j’en laisse penser, pour un regard qui revient sur cette infirmière. « Ils ont absolument rien par rapport à moi. » Une fois encore, je joue de cet humour, celui qui est le mien, un peu décalé et qui ne me fait pas défaut quand je souhaite l’utiliser, comme aujourd’hui face à cette femme, cette très belle femme. Le tout étant accompagné d’un sourire, du moins aussi léger que je le peux, entre les soins qu’elle est en train de me prodiguer et les douleurs que je peux ressentir, je ne peux me permettre d’étrier plus mes lèvres pour un sourire. « Quoi que si, ils ont de très bons coups de poignets, qui sont maintenant recouvert de jolie bracelet argenté. » Je dois reconnaitre la vérité, ces types s’en sortent bien par rapport à moi, ils ont pu être arrêté par la police, grâce aux renforts qui sont venus à mon secours, mais ils n’ont pas le besoin de venir aux urgences, quelques blessures superficielles, rien de bien grave, rien qui ne les obligent à venir jusqu’à l’hôpital, comme moi actuellement. « Mais je regrette pas, ça me permet d’être soigné par vous. Et même si vous dites rien face à ça, vous avez un beau sourire qui parle pour vous. » Ce n’est pas le moment où mes yeux ont décidé de changer de direction, toujours dans celle de l’infirmière qui me permet de faire office de détourner mon attention, de ne pas me concentrer sur ce qu’elle fait, sur les conséquences de cette bagarre et de ces blessures. « Je sais que vous avez déjà dû le lire, mais je me présente quand même. Je m’appelle Emil. » Ma fonction de lieutenant dans la police, j’en viens à l’oublier, volontairement, comme c’est mon prénom que je suis venu lui donner, non pas mon nom de famille, je suis ici pour une raison professionnelle, mais c’est l’homme qui parle avec cette infirmière, non pas le policier.
nightgaunt
Oups:
Je suis désolé, je n'ai pas pu résister, j'avais la réponse en tête en te lisant
Daisy était concentrée sur son travail, même si elle était perturbée par ce patient qui n’avait plus rien du râleur qui l’embêtait quand elle était arrivée dans le box. Il se voulait vraiment dragueur maintenant mais c’était assez agréable il ne fallait pas se mentir. Même si il ne se passerait rien entre eux, elle suivait scrupuleusement les règles dont celle de ne pas sortir avec les patients. Quand elle s’occupe de lui elle sent le regard du policier sur ses moindres mouvements ce qui la perturbe un petit peu il faut l’avouer. Une fois la prise de sang terminée, l’infirmière prend une compresse et commence à inspecter les plaies sur son visage. Elle l’avertit que ça risque de piquer et il reprend avec ses blagues. Elle sent qu’il cherche à la faire sourire et ça marche. Elle ne peut pas empêcher ce sourire de s’agrandir sur son visage dès qu’il commence à lancer des plaisanteries. Elle fit une remarque sur son mauvais état et il lui fit le coup du vous devriez les voir. “Au moins vous n’avez pas abîmé vos mains en les frappant à votre tour” elle pouvait plaisanter elle aussi. En plus ce n’était pas tellement faux, elle en avait vu des personnes avec des poings cassés après une bagarre qui avait mal tourné. “Vous avez réussi à les arrêter c’est une bonne chose” et c’était rassurant de savoir que ces personnes qui étaient capable de faire ça à un autre humain ne couraient plus dans la nature même si elle savait qu’il y en avait plein d’autres partout dans la ville et le monde. Après cette conversation un petit peu plus sérieuse le policier revint très vite aux flatteries, il faut dire qu’il était assez doué pour ça. Elle ne lui répondit rien comme il l’avait prédit mais se retourna bien vite sous prétexte de récupérer de nouvelles compresses pour qu’il ne voit pas qu’elle rougissait sous l’effet du compliment. Elle avait hâte de sortir de cette chambre, non qu’il ne soit pas charmant mais elle commençait à être un peu gênée par toutes ces attentions. Une fois qu’elle eut repris un peu son calme, elle se tourna de nouveau vers le policier pour continuer à nettoyer ses plaies au visage. C’est ce moment qu’il choisit pour se présenter, elle avait vu son prénom sur son dossier médical comme il l’avait supposé mais elle voyait dans cette présentation une invitation pour qu’elle lui donne son prénom aussi “C’est vrai que vous n’avez pas pu vous présenter quand je suis rentrée dans la chambre vous étiez trop occupé à vous plaindre” oui elle pouvait bien le taquiner un peu quand même, après tout c’est bien ce qu’il faisait lui. Elle était sûre qu’il avait vu que ce flirt la gênait mais ça ne l’avait pas empêcher d’arrêter. C’était donc un juste retour des choses que de l’embêter à son tour. “Moi c’est Daisy” finit-elle par lui dire quand même avec un sourire. Elle se recula pour regarder son visage et avoir une meilleure vision sur son visage, enfin sur les coupures sur son visage. “J’ai une bonne nouvelle je crois que vous n’aurez pas besoin de points de suture"
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T'inquiète pas Comme tu vois je n'ai pas pu résister à te répondre non plus
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Invité a posté ce message Dim 14 Oct 2018 - 15:24#
In the end, I do not regret coming to the hospital
Difficile de nier une évidence qui est frappante sur mon visage, c’est que la douleur des coups est présente et je la ressens assez facilement, encore un peu plus avec les geste qu’elle prend soin de réaliser sur mes blessures, dans l’objectif de me soigner. Je ne peux pas nier cette évidence, mais je ne peux pas m’empêcher d’oublier mon sale caractère et mon impatience, pour faire preuve d’humour, un peu plus à chaque fois, cet humour dont je suis en train de me servir pour draguer cette infirmière. Chasser le naturel, il revient toujours au galop parait-il, c’est bien un proverbe qui est vrai, je ne peux pas m’empêcher de chercher à la séduire, de faire en sorte qu’un sourire reste présent sur son visage, seul réponse positive qu’elle vient me donner à mes avances, pendant qu’elle cherche à rester dans ce silence au lieu de me répondre. « Non, elles sont en bonnes états, pour arrêter des criminels ou pour faire preuve de douceur. » Ce n’est pas un trait de mon caractère qui me définis vraiment, la douceur je ne connais que très peu, sauf avec mes mains sur le corps d’une femme, ce qui est ici bien la référence que je suis en train de faire à demi-mort. C’est au prix d’une nouvelle grimace que je laisse mon sourire s’affirmer sur mon visage, en pouvant voir l’infirmière se retourner après mes paroles, je peux interpréter cette réaction de plusieurs façons différentes, mais c’est celle qui m’avantage le plus que je garde en mémoire, à savoir que mes flatteries savent faire leurs petits effets sur elle. Avoir été en couple pendant plusieurs années, ne m’a pas permis de perdre la main avec la gente féminine, bien au contraire, c’est un trait de mon caractère que j’ai su bien vite retrouver, améliorer avec le temps, profiter de ma vie de célibataire pour les plaisirs les plus agréables qui existent sur cette terre, au lieu de souffrir en ressentant le moindre sentiment, j’ai su donner une foi, ce n’est pas pour moi. « Touché ! » Je ne peux que m’avouer vaincu face à la réplique que l’infirmière vient de me faire, remettre en avant mon caractère adorable dont j’ai sur faire preuve quand elle est entrée dans le box, mon impatience un jour me mettra à terre, mais pas aujourd’hui, pas alors que malgré la douleur, je me retrouve à apprécier me retrouver ici avec elle. « Je suis content, que ce soit vous qui me soignez Daisy. » Ai-je vraiment besoin de le dire ? « Ce n’est pas une mince affaire, de faire taire mon impatience aussi facilement, comme vous l’avez fait. » Pour les belles courbes d’une femme, je sais me faire sage et montrer un visage, qui reste le mien, celui dont je sais me servir dans l’idée de draguer et de séduire. Mon regard est venu une nouvelle fois se déposer sur elle, appréciant ce moment, celui où ses yeux sont déposés sur moi, non pas pour apprécier ma belle gueule, mais le résultat de cette bagarre qui m’a conduite jusqu’ici. « Je confirme, c’est une bonne nouvelle ! » Et je le pense réellement. « Bien que .. C’est dommage, je vais passer moins de temps avec vous du coup. » Dis-je en m’appuyant sur le brancard sur lequel je suis encore assis, en appuis sur mes mains, je viens me rasseoir correctement, pour un mouvement qui vient déclencher cette nouvelle pointe de douleur au niveau des côtes, cette douleur que je continue pourtant de masquer comme je le peux, malgré cette grimace. « J’en viens à regretter qu’ils ne m’aient pas plus amoché. » Je ne peux pas regretter une telle chose, mais c’est une nouvelle fois le retour de l’humour qui vient prendre place, me permettant de masquer cette grimace par un sourire sur mon visage, pour un regard qui revient à nouveau sur cette infirmière.
nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 14 Oct 2018 - 22:51#
Le patient avait eu beau se montrer très irritant lorsque Daisy était rentrée dans la chambre, l’ambiance était maintenant beaucoup plus détendue. Même peut-être un peu trop d’ailleurs, c’est ce que lui rappelait les différents essais de drague du policier. Il profitait de toutes les occasions pour faire des sous-entendus évidents et le pire c’est que malgré ce qu’elle voulait luilaisser penser Daisy n’était pas insensible à ses charmes. Elle essayait de rester le plus professionnelle possible, se concentrant sur ce qu’elle avait à faire. La prise de sang était terminée, elle s’occupait maintenant de désinfecter les plaies et devrait regarder à ses côtes qui semblaient le faire souffrir même s’il essayait de le cacher. La bonne nouvelle c’était que ces mains étaient intactes et lui permettaient de faire plein de chose comme il ne manqua pas de lui faire remarquer “C’est vrai que pour faire de la cuisine il faut parfois faire preuve de douceur avec ces mains” répliqua la jeune femme, elle savait pertinemment que ce n’était pas ce qu’il sous-entendait mais elle préférait jouer l’imbécile, c’était plus facile à gérer pour elle. Vient le moment des présentations, le patient, son prénom était Emil comme il venait de lui rappeler, voulait savoir comment elle s’appelait. Elle lui dit donc son prénom mais pas sans lui faire une remarque sur le comportement qu’il avait eu au moment de son entrée dans la chambre. Une fois les présentations faite il ne manqua pas de reprendre les flatteries comme quoi personne ne pouvait le calmer comme elle mais elle n’était pas vraiment convaincu “Je pense au contraire qu’il est très facile de faire taire votre impatience” il suffisait de voir la facilité avec laquelle dès qu’il l’avait vu il s’était calmé, il devait être comme ça avec toutes les femmes. Elle était tentée de prouver son propos et commença à s’approcher de lui un peu plus de celui du jeune homme, sous prétexte de continuer de nettoyer son visage. Mais cette nouvelle proximité, faite au départ pour le déstabiliser lui, la déstabilisa elle aussi. C’est pourquoi elle se recula rapidement, comme elle avait fini elle espérait qu’il interprétait ce recul précipité comme le fait qu’elle avait nettoyé toutes les plaies et vérifiait qu’elle n’avait rien laissé passer. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit, elle regarda son visage et lui fit part qu’il n’aurait pas besoin de points de suture. “Ne vous inquiétez pas je n’ai pas tout à fait fini de m’occuper de vous” elle jeta un regard au policier qui en s’asseyant essaya de cacher une grimace sur son visage. Il fallait s’occuper de cette douleur qui le tenaillait aux côtes, elle avait peur que certaines soient fissurées ou cassées. “Je pense que vous êtes bien assez amoché, est-ce que vous pourriez enlever votre haut pour que je regarde à vos côtes” elle sentait qu’il allait en profiter pour continuer sa drague mais elle ne pouvait pas le laisser souffrir sous prétexte qu’il la draguait et que ça lui plaisait.
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Invité a posté ce message Lun 15 Oct 2018 - 15:21#
In the end, I do not regret coming to the hospital
« Oh mon dieu ! Avec la patience que j’ai, vous pensez vraiment que je peux faire preuve de douceur pour cuisiner ? » Je ne dis pas manger que des plats surgelés, attention, c’est le genre de chose dont j’ai tendance à avoir en horreur. Du genre gourmand, principalement avec le chocolat, rien ne vaut un bon petit plat fait maison, que déjà tout préparé, je dois le reconnaitre, mais il ne faut pas me demander d’en faire un où le temps de préparation dépasse les une heure, généralement pour cette partie, c’est chez ma meilleure amie que je vais manger, puisque c’est elle qui cuisine. Je n’en perds pas mon sourire, il reste présent sur mon visage, tout simplement à différente dose, en fonction des pics de douleurs que je peux ressentir, avec les blessures présentes sur mon visage, que l’infirmière est en train de soigner, sous mon regard qui sait la suivre bien souvent avec une grande intention. Je sais maintenant qu’elle n’est plus une inconnue, j’ai en ma possession son prénom, celui de Daisy, elle a bien du mal à répondre à répondre à certaines dragues, mais sur d’autres, elle n’a pas peur de rentrer dans le jeu, de se laisser me répondre, comme maintenant et me contrer. « Votre collègue qui m’a installé ici, je suis sur qu’il ne doit pas dire la même chose que vous, sur mon impatience. Je vous assure ! » Je suis un homme et je suis fiable, la gente féminine finira par m’avoir, je n’en doute pas un seul instant, même dieu le sait depuis le jour de ma naissance, ce n’est pas pour rien que tout le monde me croit infidèle et que ça n’a choqué personne, quand bien même ce n’est pas la vérité en soit. Daisy a eu cette chance de pouvoir me calmer, de par ses courbes qui sont très attirantes pour tout homme qui se respecte, de ce sourire qu’elle a en accord avec ces moments de gêne quand je me permets de flirter avec elle ouvertement, puis ce regard, ce lui qui est posé sur moi, celui qui vient tout juste de regarder en détail les blessures présentes sur mon visage. « Je suis intéressé. Dîtes moi en plus. » Je ne suis pas un amoureux des hôpitaux, moins j’y passe de temps, mieux je m’y porte, que ce soit pour moi ou pour mon entourage, mais aujourd’hui, contrairement à d’habitude, quelque chose de bien peut si passer, que je ne ressens pas cette impatience de quitter ce box, plus maintenant. « Vous ne dîtes rien, mais quand vous le faites, vous êtes plutôt directe, vous savez ce que vous voulez. » Profiter de la situation et de ses propos, c’est ce que je suis en train de faire avec Daisy, en ayant pleinement conscience que parler de regarder mes côtes n’est pas une simple excuse pour que je me retrouve torse nu. Je peux avoir l’envie de masquer au mieux toute trace de souffrance sur certains mouvements, je reste humain, réactif aux douleurs de mon corps et celle-ci en fait partit. Mes mains sur mon tee-shirt, je me retrouve à commencer à le retirer, beaucoup trop rapidement mis à mal par mes côtes, celle qui m’empêche d’aller au bout de mon intention. « Loin de moi que cette idée me déplait, bien au contraire .. » Il me faudrait être fou, pour ne pas apprécier à l’avance. « Je vais avoir besoin de votre aide pour cette partie. » Je ne suis pas un amateur des bagarres, du moins, des bagarres je le suis, mais des conséquences qu’il peut y en avoir, comme maintenant, je suis bien loin d’en raffoler, sauf quand je peux tirer parti de la situation, comme maintenant. « Et .. Je n’ai pas oublié que vous avez les mains froides. » Non, je n’ai pas oublié qu’elle me l’a annoncé avant de faire la prise de sang, que j’ai même eu l’occasion de rebondir sur ce sujet, dont je me souviens encore. J’en joue, comme je laisse encore une trace de mon sourire sur mon visage, pour un regard en direction de cette infirmière, avec l’envie de la regarder, comme d’observer chacun de ses réactions.
nightgaunt
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Invité a posté ce message Mar 16 Oct 2018 - 18:05#
Daisy avait fait exprès de ne pas comprendre la remarque d’Emil sur la douceur de ses mains et avait donc interpréter ça comme une référence à la cuisine. Enfin c’est ce qu’elle avait dit à haute voix parce que intérieurement elle n’y croyait pas du tout, c’est d’ailleurs ce qu’il lui dit et ne la surprit donc pas. “Je ne sais pas moi c’est vous qui avez dit que vous savez faire preuve de douceur” tout de suite Daisy regretta les mots qu’elle venait de prononcer, elle qui évitait depuis le départ d’attiser les dragues du jeune homme venait de le pousser à en dire plus. Elle se maudit intérieurement mais n’en dit rien et continua à s’occuper de soigner le patient comme si de rien était. Il lui fit ensuite croire qu’elle était exceptionnelle parce qu’elle avait réussi à la calmer mais elle n’y crut pas un mot. Elle était sûre que n’importe quelle femme aurait pu en faire autant et c’est ce qu’elle lui dit à demi mot. Il essaya de nier mais ce qu’il dit ne faisait que prouver à Daisy que son collègue ne l’avait pas calmé parce que c’était un homme. “Je vous crois mais je pense que si ma collègue était entrée à ma place elle aurait été d’accord avec moi” c’était juste une question d’attirance et quelque chose disait à Daisy que les femmes plaisaient plus que les hommes à Emil. Elle avait maintenant fini de s’occuper de son visage mais elle n’avait pas fini de traiter toutes ses blessures, ce qu’elle dit au patient quand il pris un air déçu de ne pas être plus amoché. “Je ne suis pas sûre que ce soit une partie de plaisir ne prenez pas cet air enjoué” même si c’est vrai elle était sûre que la première partie de la prochaine auscultation allait lui plaire. En effet, la prochaine étape nécessitait qu’il ôte son tee-shirt et dès qu’elle le lui demanda il ne manqua pas de faire une réflexion. Cette fois Daisy était prête à l’entendre et pu donc passer outre même si le sourire qui était attaché à ses lèvres était toujours présent. Elle le vit commencer à retirer son tee-shirt et son visage se fendre d’une grimace encore plus marquée que les précédentes, elle se doutait que ce serait sans doute quelque chose de difficile mais elle n’allait pas lui retirer son tee-shirt comme ça si il était capable de le faire. Maintenant c’était différent, il s’était arrêté la douleur étant trop forte et lui demandait son aide. Elle se rapprocha donc de lui pour l’aider à retirer le tee-shirt sans lui faire mal de préférence. “Je vais vous aider, ne vous faites pas mal” même si c’était sans doute un peu tard. La jeune femme réfléchissait à la meilleure façon de s’y prendre quand il l’a surpris en reparlant de ses mains froides. Cette réflexion montrait à la jeune femme qu’il faisait attention à certaines choses et fit revenir son sourire qui avait disparu avec la concentration. “C’est une bonne nouvelle ça veut dire que votre cerveau n’est pas touché, vous avez encore de la mémoire” elle plaisantait même si c’était important vu l’état de son visage il aurait pu se prendre des coups créant une commotion cérébrale. Même si en réalité le fait qu’il se souvienne de détails ne jouait pas non plus le rôle d’un examen médical. Maintenant qu’il savait qu’elle avait les mains froides elle pouvait commencer à retirer le tee-shirt délicatement pour ne pas lui faire mal. “Dites moi si je vous fais mal” pendant qu’elle enlevait le tee-shirt, ses mains effleurèrent la peau du policier à plusieurs occasions sans qu’elle s’en rende vraiment compte tellement elle était concentrée sur sa tâche. Quand elle eu fini, Daisy posa le tee-shirt sur la chaise à côté d’elle et pu observer les côtes d’Emil non sans remarquer son physique qui restait avantageux malgré les hématomes qui se dessinaient sur ses côtes. “Est-ce que vous pouvez me montrer où vous avez mal ?”