Cigarette à la bouche, Kaleb scrutait l'horizon en attendant le début de la soirée qui s'annonçait fort sympathique. Une petite foule était déjà présente dans le coin, la plupart entassée au pied de la scène encore déserte pour le moment, un véritable troupeau délimité par les barrières, prêt à se laisser porter par le son des grosses enceintes lorsque ces dernières se mettront à répendre la musique, comme elles savent si bien le faire, dans ce parc qui fait office de salle de concert en plein air le temps d'une soirée. Concert d'un groupe que Kaleb ne connait que très peu, juste de nom. Groupe déjà signé sous un autre label, mais ça ne coute rien de trainer dans le coin, quitte à récolter quelques numéros qui pourraient s'avérer utile pour son propre label. Véritable patron dévoué à la réussite de sa petite entreprise, un peu trop même, si on écoute les plaisanteries de ses employés lorsqu'il reste scotché à son téléphone jusqu'à pas d'heure pour régler les quelques détails et problèmes en rapport avec le label. Il faut le comprendre aussi, c'est son premier projet concret, et surtout un projet dans lequel son père ne met pas son nez. Une réussite personnelle qu'il compte bien agrandir et faire fructifier.
Il fait un bref arrêt à la buvette, histoire de se prendre une petite bière, pour finalement venir s'adosser contre une barrière, à quelques pas de la scène, se frayant prudemment un chemin à travers la foule sans renverser son gobelet. Il espère ne pas être déçu de la performance de ce soir, même si ce n'est que vendredi soir et qu'il aura bien le temps de se changer les idées si la soirée s'avère être une perte de temps. Il tue son attente en détaillant les gens du regard, s'habituant encore à un mode de vie assez différent de Chicago, mine de rien. Le son d'une guitare le tire de ses pensées, annonçant officiellement le début des festivités, lorsque le chanteur du groupe vient prendre la parole dans le micro au centre de la scène, saluant fièrement le public présent. Kaleb redresse immédiatement le regard, prêt à se laisser porter par la musique comme le bon nombre de personnes présentes autour de lui. Malgré ses quelques appréhensions, il se surprend très vite à hocher la tête en rythme, apportant de temps en temps son gobelet à ses lèvres pour prendre une bonne gorgée.
Let the music take you away Katamï & Kaleb La nuit est tombée aussi brusquement qu'une avalanche sur le quartier de Williamsburg au sein de la gigantesque ville de New-York. Pour cause, Katamï n'a pas du tout vu l'heure passée et a hallucinée en voyant que l'heure a défilée à la vitesse de la lumière en apercevant qu'il est presque 21h à l'aide de son téléphone portable. La jeune femme n'a pas sentie les kilomètres s'accumulaient dans ses jambes et c'est comme-ci qu'elle avait simplement franchie le pas de sa porte: A force de marcher comme une Marathonienne, Katamï finira par passée la nuit à la belle étoile en se perdant dans ce labyrinthe urbain. Néanmoins, même si la Japonaise a posée bagages à New York il y a quelques jours seulement, elle se souvient du nom de la rue où elle a logée et également des différents trajets pour se rendre à différents points à New York. Aujourd'hui c'est bien la première fois que la Japonaise a pris le temps de visiter un peu New York, enfin en quelques sortes : Elle a plus passé son nez sur son téléphone à regarder les news au Japon qu'à profiter de ce que la ville Américaine avait à offrir: Dans un sens, la jeune chanteuse n'a clairement pas envie de visiter la ville puisque ça ne m'intéresse guère et elle a bien d'autres chats à fouetter. Comme le futur de sa carrière et de son groupe, si elle a mis pieds à New York c'est pas pour faire du tourisme mais pour faire avancer son groupe : Band-Maid est déjà au sommet de son art au Japon et la prochaine marche pour le groupe c'est simplement de rêver plus grand: Une marche internationale.
Il y a comme un bourdement qui arrive jusqu'aux oreilles de Katamï mais l'attire comme un aimant. La brunette reconnaîtrait ce genre de bourdelent à des kilomètres sans aucune hésitation sur l'origine de ce détail: car ce son même léger, est inscrit dans sa chaire et son âme. Katamï n'est pas loin du parc et il lui suffit de passer une ou deux rues pour apercevoir ce qui se trame au sein de ce parc a réputation d'être toujours actif même le soir. Un concert en plein air a été organisé ici même afin de passer la soirée en musique, ou l'estrade de la scène a été installée sur le terrain de football Américain Un concert libre puisqu'on peut aller voir le concert gratuitement et quand bon nous semble. Ce concert tombe à pique pour la jeune femme et il faudra attendre encore quelques heures pour que Katamï rentre dans son confort Japonais dans son grand appartement. Le bruit des bouts arrondis des baguettes qui fracasse les toms et les cymbales ainsi que les pédales qui résonnent comme un gong d'appel à travers tout une région. La caresse de la gratte sur les longues cordes métalliques à faire frissonner chaque chaires: C'est qu'a reconnue Katamï à deux pattée de bâtiments, ce son lui caresse les oreilles d'une telle douceur qui rien d'autres pourraient lui donner autant de satisfaction. Une soirée en musique il n'y a rien de mieux pour faire passé une bonne soirée à la jeune Japonaise puisqu'elle respire que pour la musique. Katamï contourne une barrière afin de rejoindre l'attroupement qui assiste au concert de ce jeune groupe Américain. Elle passe devant la buvette sans y jetée un seul regard puisqu'elle a déjà les yeux braqués sur la scène où le groupe est en pleine interprétation d'un de leur morceau. Katamï reste un peu à bonne distance de la foule et ne tient pas à se faufilée au milieu de personnes qui puent et à se faire bousculée juste pour prétexte de mieux voir le groupe et la scène : Tant qu'elle entends la musique c'est le principal.