KARA x Nous sommes faits pour vivre ensemble, nous avons besoin les uns des autres.

Ta journée n’a pas encore commencé, ton réveil ne fait que sonner et personne ne l’arrête. Enfaite tu n’as aucune envie de bouger de ton lit, tu es tellement bien dans ce lit sous deux couettes, la tête enfouie dans tes oreillers. Finalement au bout de dix bonnes minutes, tu décides enfin de te lever, ronchonnant au passage par ce réveil obligé et un peu trop tôt. Tu avais pris de très mauvaises habitudes durant tes vacances, il était temps que tu te remettes dans le droit chemin pour tes études. En seulement quelques secondes, le réveil fut éteint et toi tu prenais directement la direction de la douche. Tu avais bien besoin de ça pour te réveiller, car clairement ton esprit était resté dans ton lit. Tu avais l’impression d’être à l’ouest, loin d’ici, pourtant non, tu étais bel et bien ici et tu commençais les cours dans quarante minutes. Encore une bonne journée de merde, tu avais regardé rapidement la veille ce que tu avais comme cours et bien évidemment, c’était les matières que tu détestais. Tu n’avais pas le choix, tu avais prévenu comme quoi tu revenais aujourd’hui, c’était ainsi et pas autrement. Tu avais déjà tant loupé de cours, tu ne pouvais plus te permettre d’être absent pour un rien. Une bonne demi-heure plus tard, tu sortais enfin de la salle de bain, totalement prêt. Il ne te manquait plus que quelques affaires et tu quittas ton appartement pour monter dans ta magnifique Maserati Levante en direction de l’école. La journée fut longue, tu avais lutté plus d’une fois pour ne pas t’endormir pendant les cours. Par chance, le dernier professeur n’était pas présent, tu avais pu quitter plus tôt les cours et profiter un peu de cette fin de journée pour te rendre au bar avec des amis. Tu reprends un peu tes mauvaises habitudes, clopes, joints et alcool. Il était temps que tu rentres pour bosser tes cours et surtout ranger ton appartement. C’était le bordel, le néant comme si un vague de vacanciers avait squatté pendant des mois. Tu avais donc repris le chemin de ta maison, alors que tu n’aurais jamais pris le volant vu ton état. Tu garas rapidement ta voiture avant de monter dans ton appartement et commencer à ranger. Heureusement pour toi, la femme de ménage était passée ce matin et avait fait le plus gros. Les pensées ailleurs, tu nettoyais encore et encore jusqu’à ce que ton téléphone sonna. C’était Kara, cela faisait un moment que tu n’avais pas trop entendu parlé de la jeune femme et pourtant, elle t’était très précieuse ces derniers moments.

Tu réfléchis beaucoup en ce moment et tu as du mal à faire le point sur ta vie, pourtant il le faudrait. Les mois passent si vite, les années également et tu n’as toujours rien envisagé pour la suite. Toi, qui auparavant voulais apparemment devenir un grand chef d’entreprise, ce n’était plus forcément le cas maintenant. Depuis quelques semaines, quelque chose te trottait dans la tête, tu voulais partir, loin d’ici. Bien évidemment, avec une personne ça serait formidable, mais tu ne pouvais pas contraindre quelqu’un de quitter subitement sa vie du jour au lendemain pour t’accompagner. Alors en rentrant chez toi, après avoir nettoyé un peu ton appartement, tu déposas ton ordinateur sur la table basse, prêt à regarder tes futures aventures. Tu ne comptais pas partir sans avoir un minimum de renseignement sur la ville et ses alentours. Car si tu partais, c’était principalement pour le tourisme, mais aussi découvrir les cultures des différents pays. Tu ne voulais pas te poser dans un hôtel cinq-étoiles, alors qu’en bas, des pauvres gens trimaient à longueur de journée au boulot pour gagner une misère. Alors que tu pensais pouvoir faire ça tranquillement en lançant un film et te faisant cuire un peu de viande, mais ton téléphone sonna rapidement. Tu n’avais pas eu le temps de décrocher que l’appel se coupa, tu eu juste le temps de voir le nom de la personne qui essayait de te joindre. Sans hésiter une seule seconde, tu lanças ta messagerie pour pouvoir savoir ce qu’elle voulait. Tu ne pouvais pas la laisser sans nouvelles, et surtout si elle avait besoin de toi. Haut-parleur enclenché, tu étais assis tranquillement dans ton canapé, lançant en même temps ton ordinateur. Une page se lança, une page sur l’Égypte, les dernières recherches que tu avais faites il y a quelques jours. Une invitation pour se rejoindre dans un café, elle n’avait pas tort, cela faisait un bon moment que tu ne l’avais pas vu. Tu n’allais pas hésiter une seconde, c’est avec plaisir de la retrouver, elle te manquait un peu… Sans plus tarder, tu envoyas rapidement un message « Salut chérie, je suis chez moi, je me prépare et je te rejoins de suite. Bisouuus. » tu refermas ton ordinateur et ta télévision. Un peu de parfum, déodorant, un coup de main dans tes cheveux et tu enfilas ta veste, pris tes papiers avant de quitter ton appartement.

Cette jeune femme comptait énormément à tes yeux, elle avait été là quand tu avais le plus besoin d’elle. Elle avait été présente durant ton coma, elle t’avait cherché jusqu’à Hawaï pour te retrouver. Et elle était là, tu la voyais régulièrement sauf ces derniers moments ou tu avais été un peu obligé de te mettre à l’écart. Pour elle, tu serais capable de ton arrêter, la preuve, tu avais mis un terme à ta soirée tranquille et décontractée. Tu roulais tranquillement, tu n’avais pas envie de te faire arrêter que ça soit pour l’alcool vu que tu avais bu quelques verres avant, et ni même pour vitesse, tu tenais à ton permis et surtout à ton argent. Une fois arrivé au lieu, tu pris place dans un parking avec caméra, tu ne voulais pas retrouver ta voiture totalement rayée. Tu n’avais pas envie de refaire la carrosserie chaque semaine, ça commençait à te coûter un bras. Tu marchais dans la rue tranquillement, le temps de te fumer une petite clope avant d’arriver devant le café en question. Elle n’était pas dehors, certainement déjà à l’intérieur ou au contraire, en retard. Tu pris le temps de finir ta clope pour ensuite rentrer dans le café et balayer la pièce du regard. Ton regard se posa sur une jeune femme contre la fenêtre, c’était elle, tu n’allais pas la confondre avec une autre. Tu la connaissais tellement bien, que tu pouvais la reconnaitre entre mille personnes. Tu te dirigeas vers elle, pour s’asseoir d’un seul coup en face d’elle. « Hello Princesse. » un léger sourire sur tes lèvres, comme quoi, rien que de la voir te redonnais le sourire.