«Oui, bien sûr. C’est un investissement à long terme, mais je pense sincèrement que modifier l’utilisation des produits embouteillés, ferait le plus grand bien à votre centre de villégiature.» Tu souris, repoussant la paperasse face aux nouveaux investisseurs. Vous étiez assit à la table des négociations depuis plusieurs heures déjà. Rotan, Honduras. Tu visais de nouveaux pays, surtout ceux qui étaient encore considérer comme en développement. Tu savais fort bien qu’il serait bien plus simple pour toi d’avoir des investisseurs, si tu prouvais que bien prendre soin des complexes hôtelier, pouvait profiter à toute la population. Ta chemise de lin commençait à s’imprégner de la fine couche de sueur qui recouvrait ta plastie. La chaleur et l’humidité était à leur comble. Tu jetais un regard furtif vers Ana, puis tu reposas ton regard sur tes futurs investisseurs. Après quelques heures de délibération, ils conclurent que pour le moment, l’investissement ne valait pas le coup. Tu les remercias à peine. Perdre, ne faisant point partit de ton vocabulaire. Tu traversais le complexe hôtelier d’un pas vif et brusque. Ce fut seulement une fois dans ta chambre d’hôtel que tu réussis à te calmer. Une main qui venait frotter ton visage, avant que tu ne retournes dans le couloir. Impulsif, tu avais laissé Ana se débrouiller avec les investisseurs. «Pauvre con!» Tu pris une profonde inspiration, prêt à aller la retrouver. Tu tournas le coin, avant de la voir, dossier sous le bras. «Miss Flügge! Pardon, tu sais à quel point ça me tient à cœur…» Tu attrapais le dossier qu’elle baladait sous le bras puis tu effleuras sa peau. C’était électrisant. Même si vous aviez convenu de vous tenir loin, l’un de l’autre, tu ne pouvais t’empêcher d’avoir des pensées impures lorsque tu la regardais… Lorsque ton regard se posait sur ses lèvres charnues et sa plastie plus que parfaite. Cette simple idée te donna une bouffée de chaleur. Tu raclas ta gorge, avant de venir gratter ta nuque. Tu secouas un peu la tête puis tu repris la route avec elle. Tu feuilletas les notes qu’elle avait prises, évitant ainsi son regard. Lorsque tu avais pris la décision de ce voyage d’affaire, tu avais opté pour d’autres employés, mais tu savais qu’Ana connaissait les dossiers par cœur. Tu avais eut un peu de chance, son frère avait aussi accepté de venir. Tu te stoppas net puis tu la regardas. «Et si l’on profitait du paysage? Enfin. Pour cette après-midi. Tu travailles comme une forcenée… Un peu de repos ne nous feras pas de tord. J’ai vu qu’il y avait des explorations. Ça te dit? Rejoins-moi dans 1h, le lobby. Ne t’en fais pas… Je vais demander à ton frère aussi.» Tu lui souris furtivement avant de prendre la direction de ta chambre. En faites, c’était la direction la douche froide. Tu devais calmer tes ardeurs. Tu finis par enfiler des vêtements plus adéquats puis tu allais vers le lobby. Le frère d’Ana avait décliné l’offre. La veille, il avait profité de l’open bar. Du coup, il était un peu hors service. Feuilletant les dépliants de loisir, tu optas pour une virée en catamaran, qui allait vous amenez vers un plan d’eau reclus. C’est sans réfléchir que tu sortis la carte bancaire et que tu payas l’excursion, espérant que la belle Ana ne se désiste pas. Lunettes fumées accrochées au col de ton débardeur et chapeau sur la tête, tu étais loin de ressembler à un CEO. En faites, tu ressemblais bien plus à un plaisancier. Tu sortis une bouteille d’eau réutilisable de ton sac puis tu alla la remplir, avant de la voir qui arrivait. Sourire aux lèvres, tu approchas d’elle. «Content de voir que tu as accepté mon offre, Mlle Flügge…» Tu refermas le bouchon de ta bouteille, avant de lui tendre le dépliant de l’activité. Ta main se posa sur ta nuque, fixant l’horizon. Chaque mouvement pouvait faire briller ta musculature. Il est vrai que tu aimais bien paraitre, mais tu avais aussi en tête qu’un corps sain était mieux que tout. «Ton frère ne viendra pas… Il a trop bu hier…» Tu soupirais puis tu te mis en marche pour aller rejoindre le guide, qui avait commencer à donner des indications, le tout en espagnol. Tu te comptais chanceux d’avoir des notions…
tu aimes ton métier. vraiment. tu bosses six jours sur sept. tu pars tôt le matin. tu rentres tard le soir. mais cette négociation là. ça ne te plait pas. pire ça parvient même à t’agacer au plus haut point. pourtant tu es calme et assez tolérante. mais cette négociation qui s’éternise. cette façon qu’ils ont de tout décortiquer. c’est vraiment au-dessus de tes forces. sans compter que le temps passé dans cette salle ce n’est pas bon signe. ce n’est jamais bon signe. avec leeo, c’est toujours réglé assez rapidement. il est réglée comme du papier à musique lorsqu'il s'agit des rendez-vous avec des investisseurs. son discours est bien rodé. tu espères te tromper sur l’issue de la négociation. tu espères vraiment que l’issue se révèle positive. pour l’entreprise et aussi un peu égoïstement pour toi. parce que le temps qu’il fait est vraiment lourd et qu’à part prendre des notes, tu te sens aussi utile qu’une plante verte. leur conclusion : l’investissement ne vaut pas le coup. tu l'as senti venir cette phrase. après de très brefs remerciements, leeo prend la poudre d’escampette. tu te retrouves toute seule avec les investisseurs. tu essayes tant bien que mal d’arrondir les angles et de demander qu’ils prennent le temps d’y réfléchir encore. tu laisses un numéro de téléphone. espérant que tes paroles puissent provoquer un déclic. par forcément immédiat. mais si tes paroles parvenaient à se frayer un chemin dans quelques jours. même une fois de retour à new york. tu ne serais pas contre. vos chemins se séparent. tu fais quelques pas en direction de ta chambre et leeo revient vers toi. il s’excuse tout justifiant son départ précipité. ça lui tenait à cœur. t’en as conscience. il attrape le dossier que tu tiens sous le bras. inévitablement, vos peaux entrent en contact. ce que tu souhaites éviter. vous arrivez presque à trouver le bon équilibre. le juste milieu. la bonne voie pour progressivement retrouver une relation saine et professionnelle. vous avez fait un pas en avant et c’est le meilleur moyen de faire trois pas en arrière. vous faites un bout de chemin ensemble. dans le silence. il lit tes notes tandis toi tu te contentes de marcher en silence. il se stoppe net. « et si l’on profitait du paysage ? enfin. pour cette après-midi. tu travailles comme une forcenée… un peu de repos ne nous feras pas de tord. j’ai vu qu’il y avait des explorations. ça te dit ? rejoins-moi dans une heure, le lobby. ne t’en fais pas… je vais demander à ton frère aussi. » qu’il te dit. tu le regardes perplexe. leeo qui propose de ne pas travailler. lui qui ne s’arrête jamais une seule seconde. ce n’est clairement pas dans ses habitudes. c'est certainement le contrecoup de cet échec. il te demande ton avis, mais tu as plus l’impression qu’il s’agit d’une question rhétorique puisque t’es payée pour être ici. il précise qu’il demandera à ton frère. tu hausses simplement les épaules en guise de réponse. il regagne sa chambre. « à tout à l’heure. » tu regagnes la tienne. tu te douches. tu enfiles un maillot de bain priant pour ne pas en avoir besoin. parce que si tu en avais besoin. lui en aura aussi besoin et étant donné votre passif ce n’est pas une bonne idée. tu fouilles ta valise. de fond en comble. tu parviens à faire tes valises en moins d'une heure. tu n'oublies jamais rien. avec sa proposition, il t'a prise de court. tu ne peux pas décemment le rejoindre dans une tenue que tu avais prévu pour sortir toute seule. un caraco, un short fluide en lin, des socquettes et des converses. cheveux relevés en un chignon et lunette de soleil sur le nez. tu enfiles une casquette. tu ne sais pas vraiment ce que leeo a prévu. tu prépares un sac avec le strict minimum. te répétant inlassablement le même message. il est marié et tu crois vraiment au mariage tes parents sont la preuve que le mariage n’est pas une mascarade loin de là. même s’il est marié avec la femme la plus détestable au monde. tu reconnais que ton avis complètement subjectif. ton frère la trouve agréable. ce n’est pas la jalousie qui parle. si ça s’apprend, tu risques de te mettre ton frère à dos. si ça s'apprends, il se mettra aussi ton frère à dos. si ça s'apprend, tu risques de briser son mariage. tu ne sais pas laquelle de ces conséquences est la pire. en énumérant ces résultats, il est certain que tu as bien fait de mettre un terme à cette histoire. tu serais bien incapable de vivre avec ça sur la conscience déjà qu'un seul et unique baiser parvient à te mettre dans tous tes états. tu n'oses imaginer si ça avait été plus loin. ton sac est prêt. tu regarde l'heure. tu le rejoins même avec quelques minutes d'avance. il s’approche de toi avec un sourire. il te fait savoir qu’il n’était pas certain que tu viennes. « quand je dis quelque chose je m'y tiens. » tu tiens bon de rajouter. leeo te tend un dépliant. en un bref coup d’œil, tu comprends sommairement ce qui t’attends. tu te pinces les lèvres. c’est clairement pas le genre d’excursion à laquelle tu avais pensé et ce qui t’embête encore plus c’est que ce n'est clairement pas le genre d’excursion qui t’aidera à garder une certaine distance avec lui. mais parce qu'il y a toujours un mais. la bonne nouvelle, c’est que vous étiez tous les deux d’accords pour garder une relation strictement professionnelle. détail qui a toute son importance. tu ranges le dépliant et tes lunettes dans ton sac et alors que t’apprêtes à lui demander où est flynn. leeo te devance. tu essayes de ne rien laisser paraitre, mais tu n'es vraiment pas sereine. c’est bien la première fois que ça lui arrive et clairement cela ne t’arrange pas qu'il choisisse spécifiquement ce jour-ci. mais tu n’as pas le temps de cogiter là-dessus davantage puisque le guide est déjà là. leeo va à sa rencontre. tu le suis. quelques minutes de marche et vous arrivez au point de départ. tu défais tes lacets. retirer tes baskets et tes socquettes. que tu glisses dans ton sac. « je m'étais plus préparée pour une une randonnée, mais le catamaran ça me convient aussi très bien ... » tu commences. « c'est juste une question d’habitude. » tu conclus. c'est le type d'activité qu'en générale tu faisais en vacances avec tes parents et même quand tu pars sans eux tu cherches à en faire au moins une voire deux. il avait l'air tellement à l'aise et toi tu es à chaque fois impressionnée. lui ne l’est pas ou en tout cas ne semble jamais l’être. en six ans tu n’as toujours pas pris l’habitude et tu n’en prendras certainement jamais l’habitude. parce que tu refuses d'un jour ne pas t'émerveiller devant tant de jolis choses et surtout tu n'oublies pas que du jour au lendemain tout ça peut prendre fin.
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Invité a posté ce message Lun 19 Nov 2018 - 19:45#
Il est vrai que tu ne pensais pas pouvoir tomber sous le charme d’une autre femme aussi rapidement. Ta femme et Ana étaient aux antipodes. Si tu voyais, en celle que tu avais épousée, tout le bonheur matériel du monde, tu voyais en Ana la beauté des sentiments. Tu adorais la voir s’émerveiller sur des futilités. Tu savais, au plus profond de toi, que tout ceci était inhumain, impossible. Comment pouvais-tu aimer une autre femme que celle à qui tu avais promis l’éternité. Bref, après cette sortie remarquée de la réunion, tu avais compris à quel point tu prenais ton travail trop à cœur. Bien entendu, tu tenais à ce que tout ce passe merveilleusement bien. Alors que tu allais les retrouver, tu croisais Ana. Tu compris donc que la réunion était bel et bien terminée. Tu soupirais profondément avant de changer de capte, proposant à la belle une activité nautique. Délai imposé, tu avais prit la peine de te changer, enfilant une tenue plus décontractée avant d’aller dans le lobby, achetant une excursion. Ce que tu ne mentionnas pas, c’était que vous alliez être seul à bord du bateau. Tu déglutis en la voyant arrivé. Elle était encore plus belle lorsqu’elle n’était pas dans les habits imposés par le travail. Bien qu’elle fût aussi belle dans une jupe et un chemisier, tu la préférais à son naturel. Sourire Colgate plaqué aux lèvres, tu lui mentionnas que son frère ne serait pas là. Mensonge. Tu n’avais tout simplement pas invité son frangin… Ok, tu n’aurais pas dû. Tu savais bien que Flynn finirait par vendre la mèche et tu savais aussi que vous aviez une entente. Qu’une relation professionnelle… Mais tu n’y arrivais pas. Tu ne faisais que penser à la douceur de sa peau, lorsque tes lèvres la couvraient de baiser. Tu secouais la tête avant de venir poser une main sur sa chute de rein, alors que vous marchiez avec le guide, jusqu’à la voiture qui vous emmènerais au bord de l’eau. Tu la fis monter en premier, puis tu suivis. Tu échangeais quelques mots avec le chauffeur avant de regarder Ana. «Ça doit te surprendre… Que je prenne du temps de repos… À vrai dire, c’est bien une des premières fois qu’une négociation me rends aussi nerveux et désagréable.» Tu passais une main sur ton visage avant de replacer ton chapeau. Tu étiras les bras, jouant un peu des muscles, les laissant se promener sous ta peau tatoué puis tu souris, avant de pointer quelques trucs dans la végétation à Ana. Tu ne pouvais t’empêcher de sourire lorsque tu la voyais s’émerveiller. Après une quinzaine de minutes à bord de la jeep, celle-ci s’arrêta sur le bord de la plage puis tu souris, venant tendre ta main à Ana pour qu’elle puisse débarquer, sans tomber. Tu savais que tu devais tenir tes distances avec la belle blonde, mais tu avais bien de la difficulté. L’envie de caresser sa peau de pêche, de replonger tes doigts dans sa chevelure doré… Non, tu devais te contrôler. Tu retiras tes tongues puis tu marchas sur le sable, suivant le guide avant de monter à bord du catamaran. Le soleil qui frappait sur ta peau, l’envie de retirer ton débardeur… Tu viens même à te demander à quel point tu devais garder une barrière professionnelle avec elle. Tu posais ton sac, puis tu entrepris de retirer ton débardeur, le rangeant soigneusement dans ton sac. «En faites, la température est idéale! Tu ne trouves pas?» Tu éclaircis ta gorge avant de t’avancer sur l’avant du bateau. Tu plaçais tes mans afin de former une visière puis tu souris. La vue était splendide. Magnifique même. Tu sursautas presque lorsque tu entendis le bouchon d’une bouteille de champagne poppé. Tu haussas un sourcil puis tu t’approchas. «para recién casados.» Tu secouais la tête nerveusement, puis tu expliquas au capitaine de bateau que vous étiez que des collègues de travail et non des amants… Quoique ce n’est pas l’envie qui te manquait. Tu pris tout de même la coupe et tu en tendis une à la belle demoiselle. «Trinquons… À moi qui prends du temps de repos et à toi qui… Hum… Endure mon caractère de merde chaque jour de ta vie…» Vos verres s’entrechoquèrent, alors que tu prenais une gorgée, puis que tu te posas sur le filet du catamaran, profitant de la chaleur.
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Invité a posté ce message Lun 19 Nov 2018 - 20:58#
une fois sur le catamaran, il te questionne. si ça t’a surpris ? évidemment, mais tu n’es pas là pour juger, mais pour travailler. « je suis mal placée pour vous juger ... » très mal placée pour être franche. tu commences. « et je ne me le permettrais jamais de le faire. » il revient sur le rendez-vous avec les investisseurs. l’échec ce n’est jamais agréable « j’avais remarqué pour la nervosité. » tu travaillais avec lui depuis tellement de temps que forcément ses mimiques qui échappent totalement aux investisseurs ou aux personnes qui le côtoient rarement à toi elles ne t’ont jamais échappés. même si jusqu’à présent la totalité de ses rendez-vous se concluait par une signature, tu avais assisté à des échanges téléphonique qui n’étaient pas spécialement à son goût. « et pour le désagréable, je ne trouve vraiment pas. » il n’est pas parti en claquant la porte sans dire un mot. « ce n'est la faute de personne. ils n’étaient pas prêt … ce n’était simplement pas pour aujourd’hui. » tu commences. « mais ça ne les a pas laissé indifférents. » tu l’as constaté après son départ précipité. alors tu as bon espoir pour qu’ils rappellent une fois de retour à new york. « je vous assure. » leeo te demande si la température est idéale. après avoir retiré son haut. tu détournes le regard. la température est peut-être bonne pour lui, mais toi, tu meurs de chaud. tu as chaud pas tant à cause de la chaleur, mais à cause de l’humidité. mais il est inconcevable pour toi de retirer tes habits. ce que tu ne peux pas faire devant des investisseurs, tu ne peux pas le faire devant leeo. tu espères que l’air iodé t’apportera un peu de fraicheur. « oui c’est parfait. » tu rétorques tandis que le bruit sec d’un bouchon qui saute se fait entendre. « para recién casados. » tu espères avoir mal entendu. même si ton niveau basique en espagnol t’a permis de comprendre ce qu’il pensait. tu aurais préféré n’avoir aucune connaissance parce que maintenant t’es clairement mal à l’aise et lui aussi ce qui a le don de te rendre encore plus mal à l’aise et le fait qu’il se tente de se justifier a fini par te faire monter le rouge aux joues. tu as l’impression que le mot coupable est marqué sur ton front. c’est tout ce que tu souhaites éviter. leeo prend quand même les coupes. une pour lui et une pour toi. « trinquons… à moi qui prends du temps de repos et à toi qui… hum… endure mon caractère de merde chaque jour de ta vie… » vous trinquez. « dans ce cas à vous, alors parce que moi, je n’ai pas à me plaindre. » leeo avait son caractère, c'est indéniable, mais rien qui ne te semblait insurmontable ou qui rendait tes journées horribles et rien qui ne t’épuisait. pour preuve, tu ne carburais pas au café. il boit une gorgée. toi t’es pas sûre que ce soit une bonne idée. l’association te parait mauvaise. t'es même sûre que l'association est mauvaise. déjà rien que lui et toi ensemble dans un bureau à new york sans bulles parvenait à mettre un coup de canif dans le contrat. tu n’oses pas imaginer avec de l’alcool et de la distance en plus. parce qu’à new york, tu étais son assistante. à rotan, tu pouvais être n’importe qui d’autre pour lui. et ça … enfin cette idée. tu devais te l’enlever de la tête. ça fait des semaines que tu te mens. ressentir de telles choses pour un homme marié ça ne t’es jamais arrivée, mais il a débarqué et il a pris de la place, beaucoup sans que tu ne saches vraiment comment. plus de place que sam avec qui tu as été pendant tellement d’années. peut-être que c’est à force de passer toutes tes journées du moins six journées par semaine avec lui pendant toutes ses années a fait que l’inévitable s’est produit. tu bois une petite gorgée juste pour ne pas qu’il ait l’impression de boire seul avant de poser la coupe. leeo s’installe et toi, tu fouilles dans ton sac à la recherche du fascicule. tu seras bien obligée de t’asseoir à un moment, mais tu fais n’importe quoi pour retarder l’échéance. tu ferais n'importe quoi pour retarder un maximum l'échéance.