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 I'll be there for you — flashback

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Invité a posté ce message Ven 16 Nov 2018 - 22:21 #





So no one told you life was gonna be this way. Your job's a joke, you're broke, your love life's D.O.A. It's like you're always stuck in second gear when it hasn't been your day, your week, your month, or even your year , but I'll be there for you

novembre 2017. Affalée sur le canapé de son living-room, Zara dévore ce nouveau livre sur les énergies durables. Un nouveau sujet intéressant la jeune étudiante. Elle commence à s'accommoder à sa nouvelle habitation ; une colocation. Pas sa première idée ni envie mais elle commence à apprécier cette compagnie constante. Il faut dire qu'elle est bien tombée aussi. Cela fait un peu plus de deux mois qu'elle a pris ses quartiers dans une des chambres et elle apprend finalement à connaître un peu mieux ses colocataires. Elle voit très souvent Daliah. Une superbe rousse qui est l'investigatrice même de cette collocation. Leur rencontre fortuite a finalement eu du bon. Elle cherchait une colocataire et Zara cherchait un toit ; ça n'aurait pas pu mieux tomber.

Outre cela, l'avantage d'être autant dans une maison, c'est qu'on ne remarque pas forcément l'absence de l'un ou l'autre. Ce qui arrange bien Zara. Au moins, elle ne doit pas donner d'explications pour ces nombreuses nuits où elle déloge ou rentre tard. Ni même sur cette venue soudaine de cash d'une journée à l'autre. Elle est tranquille et c'est ça qu'elle recherche. Toujours captivée par sa lecture, elle ne remarque la présence de Daliah que lorsque cette dernière pénètre dans la pièce. Sans vraiment lever les yeux vers sa colocataire, Zara se contente de la saluer, la politesse avant tout.  « Hey. » Elle lève finalement les yeux vers la jeune femme et elle remarque immédiatement que ça ne va pas. Zara referme son livre, tout en pliant le coin de sa page, histoire de ne pas la perdre et ne pas chercher pendant dix minutes la prochaine fois. Elle dépose son livre et lance un regard inquiet à Daliah. « Tout va bien Daliah? » Elle se lève de son canapé et fait un petit pas en avant. Certes, les deux colocataires ne sont pas proches mais Zara a un minimum d'empathie. Et vu l'allure de Daliah, parler ne lui ferait pas de mal.



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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 0:17 #

 
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Elle avait attendu un moment pour être seule. Elle avait bien vu les gros yeux de la pharmacienne en formulant sa demande. Franchement ce type de regard plein de jugement ne devrait pas être autorisé. Il est déjà assez compliqué d’outre passer son propre jugement sans que celui d’une personne totalement extérieure à votre vie ne s’en mêle. Son sac accroché sous le bras elle avait dévalé la rue pour rejoindre la petite maisonnette qu’elle habitait avec d’autres personnes venus se greffer petit à petit à elle et Zara. Elle lui était tombée dessus par hasard, ou plutôt, c’était Daliah qui lui avait mis le grappin dessus. Elle ne le regrettait pas. Elle était peu présente surtout la nuit, mais franchement contrairement aux autres, elle ne se souciait guère de ses activités nocturnes. Les autres habitants de la maisonnée semblaient fascinés par la vie secrète de Zara, persuadés qu’elle fréquentait un riche homme d’affaire ou un acteur bien trop célèbre pour être mentionné. Tant qu’elle payait son loyer tous les mois, c’est tout ce qui importait à la rouquine. En arrivant sur place, Daliah claquât la porte derrière elle alors qu’un des locataires la saluait. Elle était d’habitude surement celle qui allait le plus vers les autres, la mama du groupe. Pas aujourd’hui. Elle voulait juste un moment pour elle, loin de l’agitation et de la cohue de ses camarades. Fort heureusement ces derniers s’étaient donné le mot et avaient organisés une soirée au cinéma. Daliah avait décliné. Elle n’était pas d’humeur. Elle ferma derrière elle la porte des toilettes, s’assurant tout de même au passage qu’elle soit verrouillée. Elle se fichait bien qu’un de ses colocs la voit sur le trône, c’est ce qu’elle avait entre les mains qu’elle voulait garder de manière privé. Elle suivit les instructions a la lettre, et n’eut même pas besoin d’attendre la dite minute pour que le couperet tombe. Enceinte. Comment cela avait-il pu se produire. Elle s’infligeait à prendre cette maudite pilules tous les jours. C’était son rôle de la protéger de ce genre de choses. Maman célibataire, c’est tout ce qu’il manquait à son cv. La jeune femme prit soin de remballer le test dans sa boîte et s’afféra en direction de sa voisine, pour jeter le sac dans sa poubelle. Ses colocs bien trop curieux étaient capables de tout ! Pourvu que le mari de la dite voisine ne tombe pas sur ça au risque de faire une crise cardiaque. L’italienne regagnât sa maison s’assurant que personne ne l’est vu. Arrivé au salon elle se mit à faire les cents pas face à la cheminée, savourant les braises chaudes qui se consumaient.  « Hey. » La rouquine eut un mouvement de surprise. Elle se croyait seule mais visiblement Zara non plus n’avait pas été tenté par la soirée cinéma. La jeune femme était encore bien trop sous le choc pour vraiment lui porté attention. Son visage était livide et ses yeux divaguaient dans le vide. « Tout va bien Daliah? » L’interrogeât avec inquiétude sa coloc. Elle n’était même pas capable de prétendre que oui. A quoi bon d’ici quelques mois elle ne pourrait même plus cacher le secret de polichinelle qui grandissait en elle. « Il est positif. » Lachat’elle tout de go. « Je l’ai fait à deux reprises, mais ce putain de test reste positif ! » Sa voix grondait de colère, mais en réalité à travers tout ça transpirait son stress et sa terreur. Elle prononçait ces mots plus pour elle qu’a l’intention de Zara. Elle avait besoin d’assimiler réellement la situation.

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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 12:52 #





So no one told you life was gonna be this way. Your job's a joke, you're broke, your love life's D.O.A. It's like you're always stuck in second gear when it hasn't been your day, your week, your month, or even your year , but I'll be there for you

Daliah ne semble pas avoir remarqué la présence de Zara, il faut dire qu'elle est bien silencieusement installée. Et le reste des collocs fait un potin sans nom pour leur départ vers la salle de cinéma. Une offre alléchante que Zara a préféré décliner. Elle est fatiguée de la nuit de la veille et cette semaine, elle a décidé de se serrer la ceinture et limiter ses dépenses. De plus, passer une journée à bouquiner et à étudier ne ferait aucun mal à son cursus scolaire. Elle s'étonne parfois elle-même de sa motivation. La question de Zara envers sa colocataire est purement rhétorique. Elle voit très bien que Daliah n'est pas bien. Elle qui est de nature calme et douce fait les cent pas dans la pièce, son visage est crispé. On est loin du visage souriant qui l'habite généralement. N'étant pas très proches, Zara ne sait pas trop comment se comporter envers elle mais elle estime qu'elle peut l'approcher. Elle a l'air d'avoir besoin de parler. Et d'ailleurs, c'est ce qu'elle fait lorsque Zara l'interroge. Il est positif. Zara hausse les sourcils, ne comprenant pas trop où elle veut en venir. Il va lui falloir plus d'informations que cela. Je l’ai fait à deux reprises, mais ce putain de test reste positif ! Zara est toujours aussi perdue. Elle croise le regard de sa colocataire et elle y découvre un visage terrifié. Elle attrape doucement l'épaule de Daliah et l'invite à prendre place dans le canapé, face à elle. Elle a une petite idée de ce dont elle parle mais n'étant pas certaine, elle préfère tout de même lui demander. « Un test de grossesse? T'es enceinte? » Elle passe pas par quatre chemins Zara, c'est absolument pas son genre. Elle trouve que ça sert à rien de prendre des gants, ça fait plus perdre du temps qu'autre chose. Elle a pas vraiment besoin de réponse, le regard de détresse de Daliah en dit long. Elle se lève alors doucement et part servir un verre d'eau à sa colocataire. Elle a bien besoin de s'hydrater et surtout, de se calmer. « Daliah, faut que tu te calmes. Allez, on prend de grandes inspirations et on souffle. » Zara se permet d'attraper doucement les mains de la jeune femme et la guide dans sa respiration. Il faut vraiment qu'elle arrive à la calmer, paniquer ne l'amènera à rien. Certes, c'est plus facile à dire qu'à faire. Après tout, c'est pas Zara qui est en cloque. Elle sait pas comment elle réagirait mais elle pense qu'elle serait à bout aussi, c'est humain comme réaction. Ce qui l'étonne c'est qu'elle sait que sa colocataire se protège, de nombreuses fois elle aperçut la boite de pilule contraceptive. Ok elles sont pas à 100% fiable mais quand même, ça fait flipper. Voyant que sa technique de respiration fait effet, elle se permet de questionner un peu plus la porteuse de bébé. « Tu le sais depuis quand? » C'est important de le savoir car ça permettra de la guider dans son futur choix.


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Invité a posté ce message Sam 17 Nov 2018 - 17:57 #

 
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Une seule question la taraudait inlassablement. Comment allait-elle annoncer ça à Elias. Il venait de rompre avec elle et pas de la plus délicate des manières. Recevoir un sms de rupture la veille de la signature du bail d’un bien commun après des années de relation, pas sûr qu’il veuille se savoir papa dans les mois à venir… Sa propre situation familiale était compliquée. Son père dépendait encore beaucoup d’elle pour s’occuper de Matteo, et concilier son frère et un bébé n’était pas possible. C’était une excuse qu’elle s’enfonçait adroitement dans le crâne pour se dédouaner de penser à ne pas garder cet enfant. Après tout il était arrivé là alors que personne ne voulait de lui. Pourtant avec tout ce qu’elle avait vécu, c’était une chance auquel elle ne croyait pas avoir droit un jour. Le destin semblait bien moqueur envers elle. Etait-ce un signe pour la pousser à prendre contact avec son ex, essayé de lui faire changer d’avis ? Elias était un enfant lui-même… Il était probable qu’il tourne de l’œil face à la première couche à changer… Ce n’était pas une éventualité que de lui imposer ça, il lui en voudrait plus tard et ils finiraient par se détester. Elle ne voulait pas faire vivre ça à un enfant. « Un test de grossesse? T'es enceinte? » La voix de Zara la tirât de ses pensées, lui rappelant que celle-ci était toujours dans la pièce. Elle avait envie de crier. Ce n’était pas dans ses habitudes, en toutes circonstances Daliah était plutôt calme et douce, mais quand l’italienne était dans cet état rien ne pouvait l’arrêter. « Non le test de maths que j’ai passé la semaine dernière. » Ironnisât’elle avec une grimace feinte. « Bien sur le test de grossesse ! » Suis Zara enfin ! Voilà ce qu’elle avait envie de lui jeter au visage. A quoi bon, qui pouvait ’elle. Les iris  azures de la jeune femme vinrent s'ancrer aux siennes, et la douceur qui s'en dégageait suffit à faire redescendre la rousse immédiatement. « Pardon je n'ai pas à m'en prendre à toi de ma propre vie merdique. » Elle dérivait complètement, la coupable n’était pas Zara, et il était bien trop facile de se défouler sur elle. Cette dernière ne semblât pas lui en tenir rigueur puisqu’elle revint avec un verre à la main qu’elle tendit a l’attention de Dali. Elle était bien trop chanceuse que celle-ci ne lui jette pas au visage ! « Daliah, faut que tu te calmes. Allez, on prend de grandes inspirations et on souffle. » Bon gré mal gré la jeune femme se laissât guider par l’étudiante. Peu à peu les battements de son cœur semblèrent s’apaiser.  Un maigre sourire vint éclairer le visage de Daliah. « J’ai l’impression d’être sur la table d’accouchement avec tes exercices respiratoires. » Il était difficile d’en rire mais elle en avait besoin. Lâcher prise ne serait qu’une seconde sur quelque chose qu’elle ne contrôlait de toute façons absolument pas.  « Tu le sais depuis quand? »  Lui demandât Zara de but en blanc. Elle ne passait pas par quatre chemins, mais c’était préférable. L’italienne n’aurait pas supporté qu’on s’apitoie sur son sort. Comment tout ça avait commencé ? De la manière la plus classique qu’il soit. La rouquine s’était rendue compte qu’elle avait un retard, c’était déjà arrivé plusieurs fois à cause de ses problèmes nutritionnels dus au sport. Elle ne s’était pas alarmée. Elle avait laissé passer le temps mais rien ne venait. Elle avait donc passé un premier test : positif. Ce devait être une erreur, il était défectueux. Elle avait attendue qu’une autre semaine passe mais rien n’avait changé entre temps. « Depuis une semaine environ. » Les symptômes s’étaient vite manifestés. Nausée, les odeurs de cigarette de ses colocs devenaient invivables. Elle serrât un peu plus fort la main de Zara dans la sienne. « Je ne suis pas prête à avoir ce bébé. » Lui confiât ’elle les larmes pas loin. Rien ne l’avait préparé à ça. Et elle ne s’en sentait ni digne ni capable.

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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 15:36 #





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L'après-midi a pris un sacré tournant.Voilà que Zara, elle qui était occupée à lire paisiblement, se retrouve à gérer une Daliah complètement paniquée et qui plus est, enceinte. Elle en devient d'ailleurs virulente dans ses paroles mais Zara ne lui en tient pas rigueur, elle se doute qu'elle serait dans un pareil état voire pire dans un cas similaire. Non le test de maths que j’ai passé la semaine dernière. Bien sur le test de grossesse ! Outch ça pique, Daliah ne l'épargne pas. Zara reste calme, ça ne sert à rien de s'énerver, ça ne fera qu'aggraver les choses. Elle n'a d'ailleurs même pas le temps d'ouvrir la bouche, que Daliah s'empresse de s'excuser. Pardon je n'ai pas à m'en prendre à toi de ma propre vie merdique. Zara hoche doucement la tête, elle comprend parfaitement que sa colocataire est destabilisée mais elle apprécie son excuse, au moins, elle garde un minimum les pieds sur terre. Zara s'affaire désormais à calmer la jeune femme. On peut dire qu'elle est assez douée dans ce domaine, les grandes inspirations et expirations lui ont été apprises lorsqu'elle faisait des crises de panique en se réveillant de cauchemars. Ces derniers étaient souvent remplis d'image de sa soeur dans le cyclone Pam. Un pendant de sa vie que Zara a mis de côté, préférant de pas trop penser à sa défunte jumelle tant la douleur est encore vive, même presque quatre ans plus tard. J’ai l’impression d’être sur la table d’accouchement avec tes exercices respiratoires. Zara ne peut retenir le rire qui s'échappe de sa bouche. Daliah n'a pas tort, disons qu'elle la prépare à l'avance? N'empêche, technique de préparation à l'accouchement ou pas, ça calme instantanément Daliah. Zara est même contente de voir qu'elle arrive à blaguer, c'est signe qu'elle est plus en paix en elle. Alors, l'étudiante en profite pour lui demander depuis quand elle est au courant, parce que c'est information non négligeable. Depuis une semaine environ. Zara se pince la lèvre, ok c'est une bonne nouvelle. Ca veut dire que Daliah n'est pas au pied du mur et elle peut réfléchir posément à la situation ; garder ou pas ce bambin. Zara ne dit rien mais lorsque Daliah lui serre plus fort la main en murmurant qu'elle n'est pas prête à avoir ce bébé, une vague de tristesse l'envahit. Elle voit les larmes prendre de plus en plus de place dans les yeux de la jeune femme et elle ne veut pas que cela finisse en torrent de pleurs. La détresse de sa colocataire la désempare et dans un élan d'empathie, elle attrape Daliah et la serre contre elle dans un câlin qui ne ressemble absolument pas à Zara. Les mots ne serviront à rien, peut-être que ce câlin non plus mais c'est sa façon à elle de montrer à la jeune femme qu'elle compatit et que dans un sens, elle est là pour elle. « Allez, calme-toi. T'as encore tout le temps de prendre une décision à ce sujet là. » Oui parce qu'il faut qu'elle y réfléchisse, faut pas se précipiter dans une décision prise sur le coup de la panique, ça n'a jamais été efficace ni recommandé. Zara continue l'interrogatoire, ce n'est pas de la curiosité malsaine mais elle veut en savoir plus sur cette histoire. « Tu sais qui est le père? » Elle espère que Daliah ne s'offusquera pas de cette question. Elle ne veut en aucun cas l'insulter, elle sait que sa colocataire fréquente quelqu'un mais cela ne veut pas pour autant dire qu'il est le géniteur.


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Invité a posté ce message Dim 9 Déc 2018 - 13:17 #

 
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Daliah avait toujours eu une vie réglé comme du papier à musique. Lorsqu’elle était jeune la gymnastique occupait tout son temps. Ses heures d’entrainement était toujours les mêmes, elle suivait un régime alimentaire précis et rien n’était laissé au hasard. En grandissant rien n’avait vraiment changé. Elle donnait des cours de danse et gym a des enfants, elle allait au travail, rentrait à la coloc et voilà. Elias était venu chambouler le programme parfait de sa vie. Avec sa fraîcheur et son coté imprévisible il avait apporté à Daliah un peu plus de spontanéité, mais une grossesse n’était définitivement pas prévue au programme. A vrai dire elle n’était même pas sure que son corps la supporte avec tous les régimes auxquelles elle s’était soumis plus jeune, la conduisant à une période d’anorexie sévère. Certains y auraient vu là un miracle de noël à l’approche des fêtes, elle n’y voyait qu’une complication supplémentaire dans sa relation avec Elias. Elle aurait souhaité garder tout ça pour elle le temps de l’assimiler mais Zara s’était trouvé là au mauvais moment au mauvais endroit. Ou peut-être pas mais pour l’heure Daliah n’avait pas vraiment envisagé l’éventualité de se confier à ce sujet auprès de sa coloc dont elle ne savait finalement pas grand-chose. Elle était discrète, ne faisait pas trop de bruit et jusqu’alors se mêlait de ses affaires et c’est tout ce que la rousse attendait d’elle, seulement voilà, elle était désormais dans la confidence et seule gardienne de son secret. Même si cette dernière n’avait surement rien demandé de tout ça elle se montrait présente et rassurante envers sa colocataire. Sa voix apaisante faisait redescendre doucement la tension qui animait l’italienne. « Allez, calme-toi. T'as encore tout le temps de prendre une décision à ce sujet-là. » Tentât de la rassurer une énième fois la brunette. Si seulement c’était vrai … Seulement Daliah avait tellement reculé l’échéance de passer ce test de grossesse que la date limite pour un avortement approchait à grand pas précipitant forcément la décision de celle-ci d’un côté ou de l’autre. « Pas vraiment, il ne me reste que quelques jours… » Avouât Daliah a mi mot. Elle qui avait toujours le contrôle sur chaque détails même infimes de sa vie. Comment cela avait ’il put lui arriver… Sa main s’abattit sur son front de frustration. « C’est pas vrai … » Grognât ’elle oscillant entre un sentiment de colère et de peur. « Tu sais qui est le père? » Avait ’elle vraiment posé cette question ? Un rire narquois vint agiter nerveusement la rousse pendant quelques instants avant de répondre le plus sérieusement du monde. « Le voisin, tu sais l‘autre jour quand je suis allé lui demander de faire moins de bruit, ou peut être quand on s’est croisé en sortant les poubelles ... » Chandler Bing sort de ce corps ! Le sarcasme elle le maîtrisait à la perfection quand elle se sentait attaquer ou comme moyen de défense. Il est vrai qu’elle ne parlait que très peu de sa vie personnelle mais elle avait évoqué sa récente rupture auprès de Zara lorsque celle-ci avait emménagé avec elle. Les prunelles azures de sa coloc ne la quittait pas, la fixant le plus sérieusement au monde. « C’est Elias, mon ex. » Elle ajoutât. « Ça ne peut être que lui. » Elle n’avait personne à convaincre ni à justifier de sa vie amoureuse mais il en allait de son honneur. Elle n’avait eu que très peu de relation jusqu’ici et c’était la première fois qu’elle s’engageait complètement en couple, et le contre coup en était d’autant plus difficile.
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