C'est sans savoir où est-ce que je suis et avec un mal de crâne pas possible que je me réveille aujourd'hui, complètement avachie dans un sofa plutôt confortable. Je regarde tout autour de moi en me redressant essayant de reconnaître les lieux en vain. Après avoir attraper mon téléphone pour savoir l'heure qu'il est, je me lève en fouillant toutes les pièces à la recherche d'Oriana car s'il y a bien un truc dont je me souviens c'est que l'on a fêter son anniversaire hier, ses vingt-quatre ans plus précisément. Je pense qu'il n'est pas très utile de vous dire que c'était super vu l'état dans lequel je suis actuellement. Je m'approche doucement de la porte de sa chambre en poussant légèrement la porte. Oria ! .. Oria ! Ne recevant aucune réponse de sa part, je m'avance jusque devant son lit et l'a secoue faiblement afin qu'elle se réveille. Allez .. debout ! m'exclamais-je avec une toute petite voix et une énorme gueule de bois. Je ne prends pas encore conscience que je suis chez elle et surtout TOUTE SEULE avec elle car si c'était le cas je serais bien plus joyeuse que ça malgré cette migraine qui me défonce. En l'a voyant bouger un petit peu, je fais demi-tour en traînant mes pieds afin de revenir au salon. Je me rappelle de quelques trucs mais je ne me souviens pas de tout ce qu'il s'est passé hier, je compte sur Oriana pour m'éclaircir un peu plus là dessus mais avant cela il va falloir que je lui demande s'il elle a quelque chose pour ce foutu mal de crâne là.
Elle met un peu de temps à me rejoindre mais elle finit par montrer le bout de son nez. je sais pas toi mais j'ai l'impression que ma tête va explosée.. j'en peux plus ! On se déplace littéralement comme deux zombies, je n'ai pas la force de faire quoi que ce soit dans cet état.
Oria ! .. Oria ! Je n’arrivais pas à savoir si c’était un rêve ou la réalité. J’avais beaucoup de mal à ouvrir les yeux. Ma tête tournait et si j’émerge hors de mon sommeil la journée va être douloureuse. Pourtant quelqu’un est bien en train de m’appeler et m’invite à me lever. Même si j’ai une sacrée gueule de bois, je me rappelle bien vivre seule et je me demande qui peut bien être dans en train d’essayer de me réveiller. Après de nombreuses secondes d’hésitation, mes yeux s’ouvrent et la pénombre de ma chambre me fait du bien, seul la lumière du jour passe au travers des rideaux. La journée semble plutôt belle. La froideur de la lampe artificielle aurait eu des conséquences désastreuses et m’aurait mise de bien mauvaise humeur. Je tente tant bien que mal de sortir mes jambes du lit et elles ont bien du mal à me supporter. Je marche telle une vieille dame, alors qu’une seule année de plus s’affiche pour moi. Mes souvenirs se mélangent et j’ai du mal à me rappeler de tout ce qui s’est passé la veille au soir. Je me rappelle juste avoir fêté mes vingt-quatre ans mais je pense avoir trop abusé des boissons alcoolisées. Je m’étais jurée de ne plus boire autant mais mes résolutions furent de courtes durées. C’est difficile de renoncer quand on s’amuse. Pourtant les lendemains ne sont jamais plaisants. J’arrive dans le salon et je trouve mon amie Andreia. C’est donc elle qui m’a réveillée. D’ailleurs je ne sais même pas l’heure qu’il est. En la voyant je commence à me rappeler quelques détails de la soirée. Certains me semblent réels d’autres issus de mon imagination. Je suis incapable de réfléchir correctement, il me faudrait sans doute la journée. « T’es pas la seule rassure-toi, la mienne aussi va exploser. » Je me glisse vers la cuisine pour sortir deux verres que je remplis d’eau. D’une autre armoire, je sors deux médicaments pour le mal de tête. Je doute que ça agisse suffisamment pour nous mais qui ne tente rien n’a rien. Habituellement, je ne suis capable de rien tant que je n’ai pas bu mon café, je me tourne vers la machine tout en parlant à mon amie. « Un café ? » On aurait tout le loisir de parler de cette soirée après. Un élément me perturbe surtout depuis que j’ai vu son visage ce matin. J’ignore si cela s’est réellement passé ou si j’ai rêvé mais il va falloir que je remette mes idées en place. « Tu te rappelles de comment on est rentrées ? » Autant commencer par savoir si elle se rappelle de quelque chose.
Je viens délicatement poser ma main droite sur mon front tout en fermant les yeux pendant quelques secondes, mon regard se tourne vers la cuisine ouverte dans laquelle se trouve Oriana. Je reste confortablement installée dans le canapé pendant plusieurs longues minutes avant de finalement me lever pour l'a rejoindre et prendre ce verre d'eau ainsi que le cachet pour ce foutu mal de crâne. Je le bois cul-sec avant de secouer doucement ma tête pour répondre que non je ne souhaite pas prendre de café.. pas tout de suite du moins. Non merci. Je m'adosse au plan de travail et y dépose mes mains tout en ne lâchant pas Oriana du regard. Je ne me souviens pas de tout mais un moment précis reste et restera gravé dans ma mémoire jusqu'à la fin de ma vie je pense. J'aurais voulu que ce soit dans un autre contexte que celui d'hier mais bon le baiser que nous avons échanger n'en était pas désagréable, loin de là même. C'était le meilleur moment de la soirée, aucun doute là dessus. Absolument pas mais une chose est sûre, ce n'était pas l'une d'entres nous au volant sinon je pense qu'on ne serait pas là. dis-je en pouffant de rire. Il va falloir que je prenne une douche et Oriana aussi d'ailleurs parce qu'on empeste l'alcool, c'est infâme. Un problème vient alors se poser, je n'ai pas d'affaire de rechange puisque je ne suis pas chez moi et je ne pensais pas une seule seconde que je ferais ma nuit chez Oriana.
Je me traîne difficilement. Un véritable zombie comme ceux qu’on voit dans les films ou séries actuelles. Ma tête me fait de plus en plus mal. J’ai l’impression qu’un bon nombre d’ouvriers s’affairent à l’intérieur en utilisant toutes sortes d’outils plus bruyant les uns que les autres. J’avais qu’une envie, me replonger dans mon lit et dormir. Mais ce n’est pas mon genre de rester une journée entière dans les bras de Morphée. Je veux profiter un maximum de mon temps car la vie est trop précieuse que pour la perdre sans avoir eu le temps de faire tout ce qu’on peut faire. J’irai sans doute dormir très tôt pour récupérer un peu. J’avale rapidement le médicament pour le mal de tête en espérant qu’il fasse vite l’effet souhaité. Andreia refuse poliment ma proposition pour un café et dans un sourire je m’empresse de préparer le mien. Grâce à la technologie, il ne faut pas longtemps pour qu’une boisson chaude et fumeuse prenne possession de ma tasse. Alors que je déguste mon café, je tente de remettre toutes mes idées en place. C’est difficile de réfléchir quand on a mal à la tête. Je me rappelle bien du début de soirée, avant que l’alcool ne coule à flot mais après c’est le brouillard. Je ne sais même pas comment on est rentrées, ni même l’heure qu’il était. « Je n’ose même pas imaginer où on serait en cet instant. » Répondis-je en grimaçant. A force de voir des vidéos sur l’abus d’alcool et la conduite, je fais toujours très attention. « Au fait tu sais quelle heure il est ? » Mon téléphone devait sans doute trainer quelque part, batterie à plat et je n’ai pas de montre sur moi. Il serait temps que j’investisse dans une horloge. Pour commencer la journée, une douche ne serait pas de refus. Peut-être qu’après on pourrait tenter de mélanger nos souvenirs pour reconstituer la soirée. J’ai l’impression d’avoir rêvé de certains détails, comme celui qu’Andreia m’ait embrassée. D’ailleurs dès que je la regarde, je suis un peu mal à l’aise, ne sachant si tout ça s’est réellement passé. Dans le fond si c’est réel, c’était sans doute sous l’influence de l’alcool et une façon à elle de m’offrir un cadeau pour mon anniversaire. On en parlera plus tard. « Je ne sais pas ce que tu as de prévu pour aujourd’hui, mais pour commencer, tu peux aller prendre une douche. Je peux te prêter des vêtements, tu seras mieux qu’avec tes affaires d’hier. Après on pourra peut-être discuter et refaire la soirée d'hier. Enfin, si j'arrive à me souvenir de tout. »
Il est très probable que si j'avais pris le volant cette nuit, je serais actuellement à l'hôpital ou même juste plus de ce monde. Je me décolle du plan de travail et avance lentement vers les fenêtres, j'y tire les rideaux de la même manière pour m'apercevoir que le beau temps n'est plus au rendez-vous et il va sûrement flotter dans très peu de temps vu la teinte du ciel. Une grimace apparaît quelques secondes sur mon visage puis ma tête se tourne vers Oriana, je ne loupe pas un mot de ce qu'elle raconte et heureusement pour elle, j'ai la réponse à sa question ayant directement pris mon téléphone après m'être levé pour également connaître l'heure qu'il est. Il va être une heure et demi. dis-je en reniflant un peu l'odeur que je dégage qui est tout simplement immonde, une bonne douche c'est tout ce dont nous avons besoin pour le moment, rien d'autre. Plus les minutes passent, plus je commence à me rendre compte que je suis chez la fille qui fait battre mon cœur. Je sais qu'elle n'est pas de ce bord là et c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne lui ai jamais avouer mes sentiments. Je ne me rappelle pas avoir prévu quoi que ce soit aujourd'hui puis le temps n'est pas vraiment propice à une quelconque sortie, je peux d'ailleurs le prendre comme excuse pour rester avec elle. Si elle le veut bien, évidemment. Le baiser que l'on à échanger hier était bien plus qu'un cadeau pour moi, c'était un pas vers elle et même si je n'étais pas vraiment consciente de tout ce que je faisais à cet instant, je peux vous assurer qu'il était voulu. Je crois que même un rat d'égout sent meilleur que ça. dis-je en riant bêtement tout en allant dans la chambre d'Oriana pour y prendre des affaires. Elle a vraiment un sacré goût vestimentaire, il n'y a rien à dire. J'attrape un débardeur blanc ainsi qu'un jean et file rapidement sous la douche. J'y passe quelques longues minutes et je n'ai pas la moindre envie d'en sortir tellement j'y suis bien mais comme on dit toutes bonnes choses ont une fin alors je fini par sortir. Je ne quitte pas la pièce de suite, je sèche mes cheveux et mon corps avant pour pouvoir enfiler les vêtements propres que j'ai pris juste avant.
C'est sans savoir où est-ce que je suis et avec un mal de crâne pas possible que je me réveille aujourd'hui, complètement avachie dans un sofa plutôt confortable. Je regarde tout autour de moi en me redressant essayant de reconnaître les lieux en vain. Après avoir attraper mon téléphone pour savoir l'heure qu'il est, je me lève en fouillant toutes les pièces à la recherche d'Oriana car s'il y a bien un truc dont je me souviens c'est que l'on a fêter son anniversaire hier, ses vingt-quatre ans plus précisément. Je pense qu'il n'est pas très utile de vous dire que c'était super vu l'état dans lequel je suis actuellement. Je m'approche doucement de la porte de sa chambre en poussant légèrement la porte. Oria ! .. Oria ! Ne recevant aucune réponse de sa part, je m'avance jusque devant son lit et l'a secoue faiblement afin qu'elle se réveille. Allez .. debout ! m'exclamais-je avec une toute petite voix et une énorme gueule de bois. Je ne prends pas encore conscience que je suis chez elle et surtout TOUTE SEULE avec elle car si c'était le cas je serais bien plus joyeuse que ça malgré cette migraine qui me défonce. En l'a voyant bouger un petit peu, je fais demi-tour en traînant mes pieds afin de revenir au salon. Je me rappelle de quelques trucs mais je ne me souviens pas de tout ce qu'il s'est passé hier, je compte sur Oriana pour m'éclaircir un peu plus là dessus mais avant cela il va falloir que je lui demande s'il elle a quelque chose pour ce foutu mal de crâne là.
Oria ! .. Oria ! Je n’arrivais pas à savoir si c’était un rêve ou la réalité. J’avais beaucoup de mal à ouvrir les yeux. Ma tête tournait et si j’émerge hors de mon sommeil la journée va être douloureuse. Pourtant quelqu’un est bien en train de m’appeler et m’invite à me lever. Même si j’ai une sacrée gueule de bois, je me rappelle bien vivre seule et je me demande qui peut bien être dans en train d’essayer de me réveiller. Après de nombreuses secondes d’hésitation, mes yeux s’ouvrent et la pénombre de ma chambre me fait du bien, seul la lumière du jour passe au travers des rideaux. La journée semble plutôt belle. La froideur de la lampe artificielle aurait eu des conséquences désastreuses et m’aurait mise de bien mauvaise humeur. Je tente tant bien que mal de sortir mes jambes du lit et elles ont bien du mal à me supporter. Je marche telle une vieille dame, alors qu’une seule année de plus s’affiche pour moi. Mes souvenirs se mélangent et j’ai du mal à me rappeler de tout ce qui s’est passé la veille au soir. Je me rappelle juste avoir fêté mes vingt-quatre ans mais je pense avoir trop abusé des boissons alcoolisées. Je m’étais jurée de ne plus boire autant mais mes résolutions furent de courtes durées. C’est difficile de renoncer quand on s’amuse. Pourtant les lendemains ne sont jamais plaisants. J’arrive dans le salon et je trouve mon amie Andreia. C’est donc elle qui m’a réveillée. D’ailleurs je ne sais même pas l’heure qu’il est. En la voyant je commence à me rappeler quelques détails de la soirée. Certains me semblent réels d’autres issus de mon imagination. Je suis incapable de réfléchir correctement, il me faudrait sans doute la journée. « T’es pas la seule rassure-toi, la mienne aussi va exploser. » Je me glisse vers la cuisine pour sortir deux verres que je remplis d’eau. D’une autre armoire, je sors deux médicaments pour le mal de tête. Je doute que ça agisse suffisamment pour nous mais qui ne tente rien n’a rien. Habituellement, je ne suis capable de rien tant que je n’ai pas bu mon café, je me tourne vers la machine tout en parlant à mon amie. « Un café ? » On aurait tout le loisir de parler de cette soirée après. Un élément me perturbe surtout depuis que j’ai vu son visage ce matin. J’ignore si cela s’est réellement passé ou si j’ai rêvé mais il va falloir que je remette mes idées en place. « Tu te rappelles de comment on est rentrées ? » Autant commencer par savoir si elle se rappelle de quelque chose. 
