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Invité a posté ce message Sam 2 Fév 2019 - 0:23 #

tu travailles plus depuis quatre jours sur un déplacement important ou plutôt sur un emploi du temps particulièrement casse-tête. résultat des courses, tu as passé l’intégralité de tes journées assise et tu n’avais pas détourné les yeux des écrans. ou plus précisément, tu n’avais pas détourné le regard de ton écran d’ordinateur. si habituellement l’heure à laquelle tu termines t’importe peu, aujourd’hui, tu aurais bien voulu pouvoir résoudre cet emploi du temps qui t’a donné du fil à retordre un petit peu plus tôt. pendant ses quatre derniers jours, quand tu parvenais à trouver une solution, des rendez-vous s’ajoutaient. aujourd’hui étrangement, tu recevais mails sur mails pour rajouter ou déplacer tels ou tels rendez-vous. tu refusais de ramener dans ton appartement du travail qui pouvait être effectué ici. parfois tu faisais des exceptions, mais la plupart du temps, tu t’y tenais. tu n'avais pas une seule seconde pour toi. tu jonglais entre téléphones et ordinateur alors tu n’as pas eu le temps de pouvoir voir le ciel s’assombrir, les lampadaires qui s'allument. petit à petit. la nuit tombe. tu soupires. tu regardes l’heure. c’est la même rengaine depuis quatre jours. mais aujourd’hui le jour était mal choisi. c’est toujours pareil. tu boucles tes journées de travail, mais jamais le samedi. ce samedi fait exception à la règle. c’est pas spécialement tombé le bon samedi. tu avais prévu de voir elijah ça fait longtemps que vous vous n’êtes plus vu. tu travailles la journée tandis que lui travaille le soir. il ne travaillait pas ce soir. tu étais censée terminer un peu plus tôt qu'en semaine. l’occasion parfaite pour que vous puissiez prendre le temps de vous revoir. alors forcément, c’est problématique. il est vingt-et-une heures passées. par chance, tu t’es rendue au boulot en métro. donc tu allais éviter les embouteillages. tu éteins la lumière. tu quittes ton bureau en essayant tant bien que mal de caser tes affaires dans ton sac. tu empruntes les escaliers. tu descends les marches deux par deux. tu atteins rapidement le hall d’entrée. tu allumes ton portable pour vérifier tes messages. tu en as. vu l’heure qu’il est ça ne t’étonne pas. tu prends le temps de répondre aux sms. précisant que tu viens de finir et que tu avais un invité ce soir et ton frigo pratiquement vide. flynn se moque légèrement. c’est bien la première fois que tu es incapable de te tenir à l'organisation de ta journée. tu as éteint les dernières lumières et tu as ouvert la porte d'entrée qui donnait sur la rue. la petite brise fraîche de soirée fait un bien fou à ton visage. tu relèves la tête de ton téléphone une fois les sms envoyés. un trajet en métro que tu rentabilises en lisant et tu arrives chez toi. une fois chez toi, tu te débarrasses de tes chaussures et de ton sac. tu t'affaires dans la cuisine parce que tu avais proposé à elijah de passer. tu ne comptes pas faire quelque chose d’élaboré vu l’heure qu’il est et vu la faible contenance de ton frigo. tu as regardé une fois. puis deux fois avant de trouver ce que tu pouvais préparer. il te fallait quelque chose de rapide, mais efficace et tu as une idée. tu connais sur le bout des doigts des ingrédients dont tu as besoin jusqu’aux étapes de préparations. tu sors des avocats, un oignon rouge, des citrons, des tomates, de l’huile d’olive, de la coriandre, du vinaigre balsamique et des crackers. tu coupes les avocats en deux et tu retires soigneusement les noyaux. tu retires à l'aide d'une cuillère la chair puis à l'aide d'une fourchette, tu écrases l'avocat jusqu'à obtenir une consistance que tu trouves à ton goût. tu cisèles l’oignon rouge que tu ajoutes à l’avocat puis tu presses le jus d’un citron vert dans l'avocat et tu mélanges à nouveau. tu coupes les tomates en dés. tu cisèle la coriandre. tu places les deux préparations dans deux coupelles apéritives. tu prends quelques secondes pour envoyer un sms à ton frère ajoutant qu’il ne devrait jamais douter de tes capacités avant de stocker les coupelles dans ton frigo. tu nettoies ton plan de travail. tu fais la vaisselle. tu essuies et tu ranges. tu vas te doucher rapidement. tu enfiles en hâte de la lingerie et tes chaussettes. tu enfiles un short et un t-shirt. tu regardes l’heure sur ton portable ici, tu n’as pas une seule horloge. tu es bien dans les temps. tu prends même le temps de faire un brin de rangement. un petit coup d’aspirateur partout. tu te sèches les cheveux. tu t’allonges sur ton lit, tu scrutes les quatre murs blancs, chaque infime détail de ta chambre. le bruit de l'interphone résonne. tu lui indiques que c’est au deuxième étage à droit et tu lui ouvres la porte de l’immeuble. tu lui ouvres la porte avant qu’il n’ait eu le temps de sonner ou de toquer. tu le laisses rentrer. « tu vas bien ? »
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Invité a posté ce message Sam 2 Fév 2019 - 5:22 #

Pour toi les journées de congés ressemblaient plutôt à de longues et pénibles heures qui défilent sur une horloge grand-père, tu détestais ces jours où tu ne savais que faire de tes dix doigts. Depuis ton arriver en terre américaine, tu ne faisais que travailler. Travailler pour te permettre de survivre en ces terre qui n’était pas tienne. Travailler pour te permettre d’oublier un peu les cicatrices qui ne se voient pas et qui ne se verront jamais. Tu n’étais pas fait pour te tourner les pouces, surtout pas pour penser pendant des heures à tout ce qui t’es arrivé et même ce qui ne t’es pas arrivé. Juste sentir la peur te répugne maintenant. N’empêche que tu avais profité de cette journée de repos pour faire tout le contraire, tu t’étais levé relativement tôt pour aller faire ton jogging. Tu aimais courir pendant de longues minutes, sentir l’air fouetter ton visage, le froid emplir tes poumons jusqu’à ce que ça te coupe le souffle tout simplement. La douleur qui lacère tes jambes meurtries par le surplus d’effort te faisais le plus grand bien. Tu aimais souffrir, imposer à ton corps cette douleur, mais une douleur que tu as décidé de vivre toi-même. Une fois au bout de tes efforts acharnés, tu sautas dans une douche brulante comme à ton habitude. Comme si ça pouvait effacer les traces que la vie a laissée sur ton corps ou pour tenter de donner un répit aux démons dans ta tête. Comme si l’eau bouillante les faisaient sentir chez eux, en enfer. Tu avais tout bonnement arrêté l’eau au bout de 20 minutes, ta peau rougit par la chaleur. Serviette autour de la taille tu avais opté pour un jus d’orange et un bol de fruit frais avant de débuter le ménage de ton petit 3 pièces et demie. Époussetage, lavage, repassage tu avais fais le tour au peigne fin. Tu avais cette manie d’être trop pointilleux, minutieux. Essayais-tu de nettoyer ton âme en frottant ainsi les planchers de ton petit logis? Si tu avais pu avaler de l’eau de javel à même le goulons que pour nettoyer ton intérieur, mais heureusement tu trouvais le tour d’aimer la vie. Tu la prenais comme elle venait, même lorsqu’elle n’était pas très clémente avec toi. Tu avais hâte à ce soir, tu voyais Ana. Cette blondinette que tu avais connu à Sydney, ta ville natale il y à quelques années déjà. Elle y était venue en vacances avec sa famille et par hasard vous vous étiez mis à potiner. Ça avait coulé de source, comme si vous vous étiez toujours connus. Vous aviez toujours gardé contact avec des lettres puis finalement par des textos. C’était donc tout à fait normal que lors de ton arrivé en sol américain, elle fut ta bouée. Ton secours et même ton repère. Tu avais patienté toute la journée en attendant le moment d’aller la rejoindre. Avec vos horaires qui ne concordent pas, elle de jour, toi de soir c’était assez difficile de vous voir. Mais tu aimais lorsque vous trouviez un trou dans vos vies de fou pour vous voir. C’était donc tel un bambin que tu grimpes les marches quatre à quatre après avoir sonné, pour te retrouver devant Ana la porte déjà ouverte. Tu lui souris et hausse les épaules « Aussi bien qu’un mec qui s’est fait faucher par un bulldozer. » Que tu dis à la voler, entrant dans l’appartement pour la prendre dans tes bras « Et toi petite fleur, comment tu vas? » que tu lances, la faisant tourner avant de la redéposer sur la terre ferme.
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 0:54 #

tu le questionnes et au vu de sa réponse, tu te pinces les lèvres. « à ce point ? » tu le connait depuis des années, vous n'aviez jamais rompu contact. tu es au courant d’une bonne partie de son passée alors forcément, tu n’es pas vraiment rassurée par sa réponse. il te prend dans ses bras. tes pieds décollent du sol. tu gagnes sept bons centimètres que tu reperds dans la foulée. il te questionne à son tour. « je vais bien merci. » tu n’hésites pas une seule seconde. tu réponds instantanément parce que même si ça avait été la pire semaine que tu as passé depuis que tu travailles là-bas : tu aimais toujours ton boulot. alors oui tu as terminé tard ce soir alors que tu avais prévu de faire des tas de choses avant l’arrivée d’elijah, mais jamais tu ne te permettrais de dire que ça n’allait pas. tu as toujours tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, alors tu relativises. tu as un travail qui te permet de vivre dans cet appartement, de payer toutes tes factures, de partir chaque années en vacances et de te nourrir. t’es consciente que c’est le poste rêvé et puis ce ce soir, tu vois elijah alors tout va bien depuis que tu as quitté ton bureau, tu considères que cette semaine n’est plus qu’un affreux cauchemar. t’avais quand même réussi à préparer un petit quelque chose fait maison, et même si vous allez certainement finir par commander sur une application proposant un service de livraison de plat. tu estimes avoir de la chance et ne pas être à plaindre loin de là parce que t’allais pouvoir te reposer demain et tu seras à nouveau opérationnelle lundi. « installe-toi fais comme chez-toi. » tu l’invites à te suivre dans le salon. pendant qu’il s’installe. toi tu te diriges dans la cuisine. « tu veux boire ... » tu commences, mais tu te stoppes. en constatant qu’à part de l’eau, tu ne peux rien lui proposer à boire. avoir ton frère sous le même toi avait quand même des avantages. lorsqu'il était présent le choix de boissons était bien moins limité. là tu avais de l’eau et c’est tout. alors qu'habituellement tu avais toujours de l'eau ainsi qu'un ou deux jus pressés à froid juste en cas de rush ou de panne de réveil. mais ils t'ont bien dépanné cette semaine. un jus et au lit quand tu ne trouvais même pas la force de réchauffer ou de manger tout simplement. « de l’eau ça te va ? » tu prends une bouteille d’eau. tu la poses sur le plan de travail. tu sors une assiettes disperses les crackers et poses les deux coupelles apéritives dessus. une fois tout en main et tu retournes dans le salon. « changement de programme, on va commander directement ça sera plus simple. » que tu lui dis en posant le tout sur la table basse. tu déverrouilles ton portable et le lui tends afin qu’il puisse commander. pendant que toi tu retournes dans la cuisine chercher deux verres. d’habitude, tu aurais proposé d’aller manger dehors, mais la semaine bien chargée et les températures hivernales ont raisons de toi. une fois les verres posés, tu t’installes à côté de lui sur le canapé. « je crois être en mesure de pouvoir prétendre au titre de la pire hôtesse du monde. » pour être honnête tu aurais certainement décommandé si ça avait été quelqu’un d’autre qu’elijah ou jillian. tu le laisses finir sa commande et il te rend ton téléphone. plus le choix est vaste plus tu te montres indécise. alors tu te diriges sur les enseignes que tu connais et tu optes pour un jus vert et des sushis au riz de choux-fleurs et avocats. tu valides la commande et vous vous installez à table. « tu as beaucoup de boulots en ce moment ? » tu sais qu'il jongle entre trois boulots et tu l'admires vraiment pour ça. tu n'hésites pas à le recommander lorsque l'occasion se présente. tu n'hésites pas une seule seconde pas uniquement parce que vous êtes amis, mais aussi parce qu'il est vraiment doué.
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 2:59 #

« Tu le sais, moi et le positivisme, nous ne sommes pas très proche. J’exagère peut-être un peu, j’aimerais mieux me faire frapper par un bulldozer. » Tu t’esclaffes avant de lui demander comment elle allait. Tu aimais mieux parler d’elle, quand bien même elle te connaissait assez bien et par connaître tu entendais qu’elle connaissait ta passée lugubre. « De l’eau c’est parfait. » Tu avais une sainte horreur de l’alcool, peu importe la forme ou le goût qu’elle avait. Tu préférais de loin tes milkshakes, tes smoothies, les jus pressés à froid d’Ana et l’eau. D’accord, le café et les boissons énergisantes étaient ton dada et probablement ta kryptonite. Tu t’affales dans le canapé et prend volontiers la bouteille qu’elle te tend. Tu hausses les épaules sagement, comme quoi commander de la bouffe ne te dérangeait guère. « Pasta, tu m’connais. » que tu lances à la blondinette avec un clin d’œil moqueur. En deux temps trois mouvements, tu te commande des pâtes au pesto et au tofu avant de redonner le portable à sa propriétaire. « Merde, laisses-moi te dire que tu n’es pas la pire. Pourquoi crois-tu que je ne t’invite pas chez moi… » En terme de mauvais hôte, tu devais avoir la palme d’or. Tu n’étais pas l’as de recevoir, tu n’aimais pas trop avoir des gens chez toi. Ils déplacent les choses, salissent les objets et tu ne savais JAMAIS quoi cuisiner. Tu n’étais pas fort sur la cuisine, alors que sur le ménage si. Tu allais souvent chercher des plats pour emporter, de la nourriture déjà cuisiner quoi. Tu avais bien quelques trucs dans ton frigo, des fruits, des légumes en grande quantité, du lait sans lactose pour le café. Des trucs végan et peu de gens aimaient vraiment ça. Tu ne le criais pas sur tous les toits non plus, eh! « 5 soirs sur 7 comme barman, encore et toujours. En général 2 soirs je performe comme musicien encore. En ce moment j’ai un contrat photo et je ne sais pas du tout où je vais trouver le temps de le faire… » Tu étais toujours bouqué et SURbouqué. « Je t’avoue que ce soir et le seul soir où je peux me permettre de ne rien faire et encore, mon patron était déçu que je ne joue pas ce soir. J’aurais dû en profiter pour travailler le projet photo, mais je suis si crever si tu savais… » Oh qu’elle devait s’en douter. Tu en étais même à oublier de répondre à tes sms, à tes courriels. Elle y était pour quelque chose, elle te dénichait des contrats de fou sans que tu ne lui demande. Elle répète sans cesse comme tu as du talent, alors qu’elle ne réalise pas que c’est tout ce que tu as et donc, tu n’as pas le choix de performer. « Et toi petite fleur, ton boulot? » Tu l’avais toujours appelé ainsi, parce qu’elle avait été comme une fleur pour toi à votre rencontre. Une beauté magnifique qui te donne envie d’admirer sans arrêt. Fragile, elle refusait de le montrer et affrontait les tempêtes sans broncher, alors que d’une main on pouvait la briser. Mais elle refusait, se tenant droite même lorsque le vent la faisait valser de tout côté. Tu l’admirais ta petite fleur. Tu n’avais jamais trouvé la fleur qui lui convenait, peut-être les jonquilles, signe de paix? Des roses blanches, signe de douceur? Des coquelicots, signe de souvenir? « Un homme qui fait battre ton cœur, peut-être? À part moi, bien sûr… » Tes lèvres forment un sourire narquois. Vous aviez beau être amis maintenant, tu te souviens parfaitement de la fois où tu avais fait des avances à la belle blonde. Parce que pour toi, le sexe est malheureusement, quelque chose qui prend énormément de place. Tu ne te considères pas comme un macho ou un trou duc, mais disons que tu ne t’attache pas outre mesure. Tu ne savais tout simplement pas aimer, comme peux-tu ressentir quelque chose dont tu ne connais strictement rien? Quoiqu’il en soit, tu te souviens de ce soir-là. Le soleil se couchait sur la plage, la chaleur était agréable, légère. Ses cheveux en vagues qui cascadaient au rythme de ses pas d’un blond parfait. Ses petites lèvres en forme de cœur qui lançait des sourires en guise de bonjour aux marchands. D’une main tu avais entouré sa cuisse avant de lui sourire et la sonnette te sors de ton souvenir « Ah! La nourriture est arrivée! »
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 14:32 #

tu voyais le verre à moitié plein tandis qu’elijah le voyait à moitié vide. il n’avait pas eu le chance de grandir dans un famille comme la tienne alors c’était compréhensible. tu ne rajoutes rien. une fois dans la cuisine t’es forcée de constater que tu n’avais pas grand chose à lui proposer heureusement, il n’était pas difficile. tu reviens une première fois dans ton salon puis tu retournes chercher des verres. tu lui proposes de commander t’es pas certaine qu’une dizaine de crackers lui suffisent. des pâtes, tu t’y attendais. alors que tu pensais passer pour la pire hôtesse du monde il te contredit. « on va mettre ça sur le dos de nos boulots respectifs beaucoup trop prenants. » il n’y a pas de raisons. tu le questionnes sur ses boulots, à dire vrai, tu ne sais pas comment il fait pour tenir le coup. ça se confirme lorsqu’il prend la parole. « tu carbures à quoi exactement ? parce que je suis drôlement intéressée par le nom du produit. » tu lui adresses un sourire amusé. « je t’avoue que ce soir et le seul soir où je peux me permettre de ne rien faire et encore, mon patron était déçu que je ne joue pas ce soir. j’aurais dû en profiter pour travailler le projet photo, mais je suis si crevé si tu savais… » qu’il te dit malheureusement t’es bien consciente de la difficulté de vivre à new york. le coût de la vie et les loyers sont exorbitants. il n’a pas le choix comme tu n’as pas le choix. vous n’avez pas le choix et concrètement en australie le coût de vie était bien supérieur à new york et puis ce n’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude. tu as toujours été indépendante tu ne veux pas être tributaire de personne, pas même de tes parents sur le plan matériel alors tu avais enchainé les petits boulots en australie et depuis ton arrivée à new york tu as commencé à travailler à temps partiel en contrat à durée indéterminé et une fois ton diplôme obtenu tu avais été engagée à temps complet toujours en contrat à durée indéterminé. il te questionne sur ton boulot. « rien de spécial, la routine. je gère et planifie les journées de quelqu’un d’autre et entre temps soit je cours partout soit je passe une dizaine d'heures devant mon ordinateur et cela six jours par semaine. » et puis il te pose la question fatidique. celle que tu redoutes. la question sur ta vie sentimentale avec un sourire qui en dit long. tu sais pertinemment à quoi il fait référence. « je n’aime pas avoir à choisir le côté droit ou gauche du lit et je passe beaucoup trop mon boulot pour supporter qu’on veuille diriger ma vie en dehors. » t’avais beau être douce, mais tu aimais avoir une certaine liberté. ça avait été facile avec sam puisque vous habitiez loin et qu’il ne te reprochait jamais rien même s’il était passé au second plan en semaine lorsque tu travaillais. en même temps, tu faisais toujours le déplacement en australie lorsque tu prenais des vacances alors tu as été aussi très compréhensive de ton côté. peut-être même un peu trop compréhensive et arrangeante aussi. mais ça, c’est une autre histoire. ça sonne. tu ouvres au livreur lui indiquant l'étage et la direction, tu récupères la commande lui laissant un bon pourboire. tu fermes la porte derrière lui. tu poses tout sur la table. « bon appétit. »
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 20:17 #

« Tu vois, moi je trouve toujours le temps d’avoir des relations…peut-être même trop.. » que tu lui dis, sans grand émotions dans la voix. La commande arrive, elle règle le tout et tu la regardes faussement offusquer « Bon appétit, mais je vais te payer mon repas. » paroles lancés alors que tu sors une liasse de billet de ta poche de pantalon. Tu lui tends un 20$ et tu t’assieds en face d’elle, prenant un bouché de tes pâtes. « Sushi, tu n’as pas vraiment changé toi non plus! » Tu rigoles légèrement, reprenant le fil de tes souvenirs. Quelque chose te tracasse, même si vous vous voyiez le plus souvent que vos emplois du temps vous le permettent, vous n’aviez jamais vraiment reparlé de ce soir-là. « Ana, t’sais le dernier soir sur la plage? On n’en a jamais reparlé…je… » Tu t’arrêtes prestement, secouant la tête de gauche à droite « Oublie ça, je sais pas pourquoi je reviens sur cette vieille histoire ». Le problème est que tu ne te souvenais plus de la façon dont la soirée c’était terminé. C’était à un moment où tu te cherchais considérablement, tu avais même essayé une petite pilule, de la MDMA. La seule et unique fois où tu as consommé. Tu te souvenais de lui avoir encerclé la cuisse de ta main et d’avoir tenter de l’embrasser, ensuite c’est flou. Un espace de brouillard épais et ça t’avais travaillé depuis que tu étais arrivé à New-York, il y à trois ans. Tu te trouvais chanceux d’avoir eu une amie pour t’aider à poser pied, pour t’enraciner dans un pays qui ne t’étais foutrement pas familier. Mais de voir son visage t’as vraiment rassuré. Une nouvelle bouchée de pâte calme un peu le gargouillement de ton estomac, que tu avais affamés au court de cet après-midi de ménage.
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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 17:53 #

« bon appétit, mais je vais te payer mon repas. » tu n’essayes même pas de refuser, sachant d'office que c’est peine perdue et tu sais que sur ce point, tu passerais certainement pour une hypocrite étant donné que depuis que davon t'emmène aussi lors de voyages long-courriers, tu avais longtemps refusé et si aujourd'hui, tu acceptais, tu persistais à vouloir payer quelque chose. le plus souvent, tu payais ta chambre et quelques repas à l'extérieur. tu avais ta fierté. fierté, mal placée certes, mais fierté quand même. c'était ça où tu ne partais pas du tout et davon le savait pertinemment. il te passe un billet de vingt dollars. « je suis certaine que ça ne coûtait même pas autant. » tu vérifies sur ton portable et effectivement, c’est moins cher. « et puis je peux bien payer ton repas pour une fois non ? » il est forcé de constater que t’es fidèle à tes goûts culinaires. « on ne change pas une équipe qui gagne. » t’aurais pu t’aventurer dans d’autres plats, mais tu aurais pris beaucoup plus de temps pour choisir. et puis il revient sur l’incident de la plage. tu t’éclaircis la voix. « si ça peut te rassurer il ne s’est rien passé. » il avait tenté, mais tu ne l’avais pas laissé faire. « et tu n’as pas été insistant. » sinon il ne serait pas chez toi et seul avec toi en ce moment. « je t’ai raccompagné. je me suis assurée que tu sois bien endormie, j’ai fermé derrière moi, j’ai glissé la clef sous la porte et je me suis éclipsée. »
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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 18:19 #

« Si je te laisse payer, je devrai t’offrir une sortie à mon tour. Deal? » Tu ne voulais pas t’obstiner avec la belle, tu savais que c’était pas méchant et qu’elle savait que tu avais les moyens de te nourrir. Alors, tu tentes de ranger ton égo. Tu souffle d’aise quand elle te rassure qu’il ne se soit rien passé ce soir-là. « Putain…c’que tu m’rassures Ana. J’ai complétement zappé la fin de soirée. Je me souviens de rien. J’ai eu peur d’avoir…tu vois? » D’avoir été comme ton père. Déjà que tu avais consommé de la drogue, seule fois où tu en a pris d’ailleurs. Tu avais peur de devenir violant par moment. Tu avais cette rage qui bouillait en toi parfois et tu te faisais peur, vraiment peur. Comme si cette partie de toi que tu tente de camoufler n’attendais que le moment propice pour sortir de toi et se déverser sur le monde qui t’entoure. « Bon, dis-moi, t’as une nouvelle croustillante à me dire? Il ne se passe rien dans ma vie de palpitant ces temps-ci haha. Métro boulot dodo. » Ta vie était ce qu’il y a de plus emmerdante. Entre tes emplois, les corps chauds dans tes draps bleu océan, ce n’était pas ce qu’on pouvait considérer comme palpitant. Tu comptais un peu sur ta tendre amie pour pimenter cette discussion, étant très réserver depuis ta tendre enfance.
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Invité a posté ce message Mar 5 Fév 2019 - 17:10 #

« deal. » bon par contre vous aviez devoir concorder vos emplois du temps respectifs avant. tu ne sais pas s’il a vraiment envie de savoir ce qu’il s’est passé ce soir-là, mais tu le rassures parce qu’il ne s’est rien passé de grave. toi tu aurais préféré savoir plutôt que de rester dans le flou. il a l’air rassuré, mais aussi d’avoir eu peur de s’être mal comportée avec toi. « oui je vois. »tu savais te défendre donc quand bien même il aurait totalement dérapé, tu aurais réussi à limiter les dégats. il te questionne. tu hausses les épaules. « métro boulot dodo ou parfois voiture boulot dodo, mais rien d’autre. j’ai personne en ce moment. » tu n’as personne et tu n’as le temps pour personne d’ailleurs. tu considères que si ça doit te tomber dessus ça te tombera dessus même si tu bosses au minimum cinquante heures par semaine. « si tu as besoin d’informations croustillantes, tu ne t’adresses pas à la bonne personne. » ta vie sentimentale est au point mort depuis que tu as rompu avec sam ou presque. « tu as certainement plus d’informations croustillantes à me raconter. » non pas que tu sois aussi curieuse que ça et puisse avoir envie de savoir, mais c’est lui qui enchaine les relations et pas toi.
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Invité a posté ce message Mar 5 Fév 2019 - 18:54 #

« Yeah right. J’avoue que tu es beaucoup plus sage que moi de ce côté-là. » Tu rigoles, ratant de peu de t’étouffer avec une bouchée de pâte. La plupart de tes conquêtes, tu ne t’en souvenais pas vraiment. Tu étais toujours à jeun, là n’est pas la question. Plutôt, tu étais du genre à pas demander leurs prénoms. « Je t’avoue qu’en ce moment c’est tranquille. Mais tu m’connais, je rencontre toujours un tas de gens à des moments loufoques. » Mais tu avais bien quelque chose à lui dire « J’ai reçu un appel d’un docteur. Je n’sais pas comment il a eu mon numéro, quoiqu’il n’est pas privé… » tu t’accoudes, laissant ta fourchette dans l’assiette « Ma mère à un cancer du foie. J’suis pas étonné, elle boit comme un trou et se drogue. Elle ne se nourrit pas ou presque. Du moins, quand j’suis partie y’a trois ans c’était comme ça depuis déjà 5 ans. » Tu ne sais pas ce que ça te faisais. Tu n’étais pas triste, mais pas heureux non plus. Neutre serait le mot juste. Tu ne détestais pas ta mère, en tout cas, pas vraiment. Mais tu n’étais pas aux bords des larmes de savoir qu’elle allait bientôt mourir. «Elle voudrait que j’y aille, mais je ne peux pas. Je ne veux pas. J’irai probablement juste quand elle sera morte. Prendre ses cendres. C’est la seule chose qu’elle mérite je crois. De pas pourrir seule là-bas. » Du regard, tu cherches approbation auprès de ta tendre amie. Faisais-tu la bonne chose? Étais-tu un monstre pour cette raison? « Tu crois que j’suis un mauvais fils? » Tu n’savais pas vraiment ce que tu voulais faire ou même ce que tu devais ressentir. Quand bien même ils t’avaient pourri la vie, ta mère t’avais donné la vie. Vie de merde, mais vie tout de même.
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