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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 15:03 #

long way down
This is not what we wanted, I am lost again

La neige visible grâce à l’immense baie vitrée de mon bureau se reflète sur mon écran d’ordinateur. Voilà déjà bien une heure que j’avais congédié tout le monde pour qu’il puisse rentrer chez eux à temps. Du moins, tout ceux qui avait réussi à parvenir jusqu’ici. Mais je ne prenais aucun risque, la sécurité de mes employés a toujours plus compter que mon business. Porte du bureau ouverte, le silence régnait sur l’immense étage. J’avais encore du boulot, voilà la raison de ma présence ici. J’avais eu un appel important avec les japonais sur l’importation de quelques pièces essentielles aux prototypes. Mais, même si j’avais été fort en persuasion, ils n’avaient pas été si réceptifs que je le pensais. Et ça me frustrait beaucoup, parce qu’ils étaient les meilleurs pour cette petite pièce qui allait révolutionner mon moteur. Combinée à ma technologie, c’était la pièce maîtresse. Allais-je devoir mettre le prix nécessaire ? Autant qu’il le désire ? Je soupire en m’allongeant légèrement sur mon fauteuil. Je m’étais retourné vers la fenêtre où le blizzard avait pris possession de la ville. On distinguait à peine les bâtiments d’en face. Ça avait quelque chose de chaotique. A l’heure qu’il était, il était même question que je dorme ici, vu comment les rues semblaient impraticables. Tant pis. Ça m’arrivait souvent de toute manière. L’héron était fermé, je n’avais aucune autre obligation. Cela dit, perdue dans mes pensées, j’entendis quelqu’un taper au clavier. Ce bruit lointain mais pourtant bien là me fit froncer les sourcils. Etait-elle encore là elle-aussi ? Alors que je lui avais presque ordonné de partir avec les autres il y a plus d’une heure ? Je grogne intérieurement en me levant pour contourner mon bureau en bois massif. Je passe la porte, avance dans le couloir et constate qu’Ana est encore à son poste. « Ana, qu’est-ce que tu fais encore ici ? » Mon regard est sévère, presque trop protecteur envers elle. J’ai beau me dire que je ne dois pas l’être autant avec elle, c’est plus fort que moi. De tous les employés, c’est elle qui me perturbe le plus. Sa loyauté et sa dévotion est presque inhabituelle. Encore plus depuis qu’on a échangé ce baiser, un baiser qui n’aurait jamais du voir le jour.

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 15:32 #

un premier réveil à quatre heures. tu tournes et tu te retournes dans le lit. tu te lèves à contrecœur et tu files sous la douche. tu es sortie, tu as enfilé un pyjama avant de se glisser dans ton lit. tu t’endors sans trop de difficultés pour te réveiller une heure plus tard. aucuns bâillements. aucuns signes de fatigue. tu n’arriveras plus à dormir. tu capitules. tu rabats ta couette et tes draps. tu ouvres les volets de tout l’appartement et tu ouvres la fenêtre de ta chambre entièrement les autres en oscillo-battants. tu ouvres le frigo qui est rempli. tu as demandé à ta maman qui est rentrée il y a quelques jours si elle pouvait faire deux-trois courses puisque tu n’auras pas le temps de les faire avant lundi, à moins d’aller dans une supérette où le moindre aliment sains ou pas d'ailleurs est hors de prix. tu bois un bon litre d’eau. tu fais quarante minutes de yoga. tu fermes les fenêtres et tu fais ton lit. quarante minutes de tapis. une fois rentrée, tu te prépares un jus. pousses d’épinards, chou kale persil citron concombre bananes et eau. tu as du temps devant toi. tu poses ton verre à table. tu coupes deux kiwis. que tu prends le temps de manger. une fois que tu as terminé. tu fais la vaisselle. six heures trente. tu te brosses les dents. tu te douches. tu prends le temps de te sécher de te brosser les cheveux. tu t’habilles. tu te sèches les cheveux et tu appliques de l’huile sèche sur tes pointes. tu te brosses les dents. tu te douches. tu te sèches. tu enfiles tes sous-vêtements. tu enfiles une petite robe légère blanche estivale un pull en maille un collant plumetis et une paire de bottines noires. tu prépares une machine que tu feras tourner à ton retour. tu prends tes rouleaux de printemps et sushis, dattes medjool et bouteille d’eau. tu mets tout dans ton sac. un chignon et t’es sur le départ. tu regardes l’heure. tu te gares à proximité de l’entreprise. sur le chemin un premier stop à pressed juicery pour un jus vert puis un arrêt au starbucks pour prendre un café pour davon. tu entres, tu jongles entre les nombreux appels téléphoniques et l’écran de ton ordinateur. davon passe dans ton bureau la météo ne s’annonce pas clémente alors il congédie tout le monde. tu te prépares à partir, mais ton téléphone sonne. tu n’es pas à cinq minutes près et puis l’entreprise n’est pas censée être fermée à cette heure-ci. l’appel dure plus longtemps que les cinq minutes auxquelles tu t’addendais, mais tu n’arrives pas à rediriger son appel vers ligne de davon. résultat des courses il arrive à te tenir la jambe durant une eternité. tu raccroches tu tapes quelques notes et alors que tu t’apprête à tout éteindre une voix te fait sursauter de ton siège. visiblement il n’a pas l’air ravi, tu jettes un coup d’œil à l’heure et tu comprends rapidement la raison de son agacement. « j’allais partir, mais j’ai reçu un coup de fil important. » tu commences. il n’a pas besoin de plus de détail. « j’y vais. » tu poursuis en te levant de ton siège pour montrer ta bonne foi.

@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 16:20 #

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This is not what we wanted, I am lost again

Elle sursaute, ma voix autoritaire a du la lui faire peur. Probablement parce qu’elle ne s’attendait pas à me voir surgir de nulle part. Cela dit, je pensais être seul dans ses locaux depuis bien longtemps. Je suis conscient qu’elle se donne dans son boulot, mais elle aurait du m’écouter et rentrer chez elle avant que la tempête ne s’annonce. « J’allais partir, mais j’ai reçu un coup de fil important. » Sa dévotion la perdra, j’en suis certaine. Cependant, j’ai l’impression de me voir moi, à son âge, désireux de gravir les échelons de l’une des boites de Mickael sans avoir besoin à ce que mon nom le fasse pour moi. Je m’étais battu, je m’étais toujours montré performant, plus que les autres. Et ça avait payé. Je n’étais plus l’héritier de Mickael. J’étais devenu Davon Herondale. Certes, toujours son héritier, mais loin d’être le beau-fils à papa que tout le monde pensait que j’avais été. « J’y vais » dit-elle en se levant de son siège, prête à prendre son manteau. Une pulsion me poussa à réagir aussi vite : « Il est hors de question que tu prennes le volant. » Je savais qu’elle venait ici en voiture, même si elle n’en avait pas le besoin. Mais là, il était impossible de prendre la voiture simplement à cause du temps dehors. « T’as levé les yeux dehors ? » demandais-je en lui saisissant son manteau qu’elle tenait dans les bras pour le remettre exactement où il était. « Les routes sont trop dangereuses. Pourquoi tu crois que j’ai congédié les autres… ? » En un sens, elle m’agaçait. Parce qu’elle ne m’écoutait pas. Non, Ana Flügge en faisait qu’à sa tête. Aussi têtu que moi à vrai dire. « Pourquoi tu ne m’écoutes jamais ? » Oh, elle m’écoute très bien pour ce qui est du travail. C’est en parti pour ça qu’elle est encore mon assistante après toutes ses années, parce que j’estime que c’est la meilleure. Elle arrive à deviner ce dont j’ai besoin avant même que je le formule parfois. Mais lorsqu’il s’agit de sa propre vie, de ses loisirs, de son temps personnels, ou de la manière dont elle gère sa vie…c’est autre chose. Non, elle ne m’écoute pas ; Pourquoi suis-je encore presque surpris de la voir là, encore près de moi ? Mon regard dans le sien pendant une seconde cherchant quelque seconde, mes épaules se relâchent avant que j’ajoute : « Je crois qu’on est bloqué un petit moment ici. »

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 17:23 #

tout t’indique qu’il est contrarié et ça se confirme lorsqu'il dit qu'il est hors de question pour toi de prendre le volant. tu n’as même le temps d’ouvrir la bouche pour dire que tu ne risquais pas grand chose qu’il te demande si tu avais levé le nez de ton poste de travail tout en reprenant ta veste. tu détournes le regard. effectivement, c’était un peu plus inquiétant que ce que tu avais imaginé, mais tu ne penses pas pour autant que tu risquerais vraiment quelque chose si tu rentres dans ton appartement il te signale que les routes sont trop dangereuses. te demandant de façon purement rhétorique pourquoi tu pensais qu’il avait congédié tout le monde. « je prendrai le métro alors. » tu ne prends pas la peine de répondre à sa question. tu sais qu’il a fait ça pour une bonne raison et t’es forcée de constater qu’il qu’encore une fois, il a eu raison. pourquoi tu ne l’écoutes jamais ? tu te pinces les lèvres. t’en avais pas l’impression, mais peut-être que tu ne t’en rendais pas compte. « je vous écoute. c’est juste que » tu commences. « je ne voulais laisser le téléphone sonner dans le vide et je pensais juste en avoir pour cinq minutes. » pas une de plus. il ne dit plus rien pendant quelques secondes. il ne bouge pas d'un poil. il se contente de te regarder silencieusement. il a l'air de se détendre. il prend la parole, mais ce qu’il dit ne te rassure pas. vous deux bloqués ici. tu deviens livide. tu secoues la tête. « non ça, c’est impossible. » non ça n’est pas envisageable. ce n’est pas possible encore moins lorsque sans même y réfléchir vraiment, tu trouves déjà deux bonnes raisons de prendre tes jambes à ton cou. « il faut que j’y aille ... il faut vraiment que je rentre ... j’ai des choses à faire. » tu bafouilles. tu te détestes intérieurement. tu n'avais pas réfléchis un peu plus aux conséquences. tu regrettes de ne pas l’avoir écouté lorsqu'il t'a demandé de partir ou de ne pas avoir écourté la conversation téléphonique.

@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 22:23 #

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« Je prendrai le métro alors » Mon visage reste impassible, mais au fond de moi, elle a le don de me rendre fou. Prendre le métro par ce temps-ci…encore faut-il qu’ils soient vraiment en fonction. Les autorités répétaient sans cesse aujourd’hui de réduire les déplacements pour plus de sécurité. Et elle, tout ce qu’elle veut faire c’est partir d’ici ? Non, c’est clairement dangereux. « Je vous écoute, c’est juste que…je ne voulais pas laisser le téléphone sonner dans le vide, et je pensais juste en avoir pour cinq minutes. » D’ordinaire, je reste calme et indéchiffrable. Mais là, c’est trop pour moi. Je pince l’arrêt de mon nez une seconde, avant d’ajouter : « Ana, je sais très bien que t’es dévouée à ce boulot, mais là, c’est trop. Un appel, ça se reporte. » C’est malin. Maintenant, elle était là avec moi. Comme deux cons qui avaient pendant une seconde oublier ce qui se passait dehors. Passer la nuit seul dans ce bâtiment n’était pas un problème. Passer la nuit ou du moins plusieurs heures ici avec elle, tout seul…là, c’était une autre affaire. Une issue que je n’avais clairement pas envie d’affronter. Pas maintenant. « Non ça, c’est impossible.. » Son visage se décompose littéralement. Visiblement, elle aussi n’en a pas l’envie. Mon égo en prends soudain un coup, et je me demande pourquoi je réagis comme ça. « Il faut que j’y aille…Il faut vraiment que je rentre…j’ai des choses à faire » Mains dans les poches de mon costumes, je secoue la tête en regardant une énième fois les baies vitrées qui ne nous laissaient très peu apercevoir la skyline de New York habituelle. « Je ne crois pas que ce soit possible, Ana. Je te laisserai pas affronter cette tempête juste parce que tu as…des choses à faire. » Faut être inconscient pour sortir par ce déluge. Sans doute encore plus de nous laisser tous les deux seuls, mais ça, je me le chassai de la tête rapidement. Elle semble hésité à me répondre, mais avant que je ne lui laisse le temps, j’ajoute : « Vu que c’est acté, tu peux me sortir le détail du budget des derniers mois et me les apporter ? » J’acquiesce de la tête avant de tourner des talons et de retourner droit à mon bureau, prendre une bouffée d’air frais. Ces heures vont être longues. Très longues.

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 23:17 #

la raison pour laquelle tu n’as pas pu partir comme il te l’a demandé, n’a pas vraiment l’air de le détendre bien au contraire. « c’était important sinon j’aurai reporté. » passer quelques heures enfermée ici ce n’était pas gérable pour toi. c’est bien au-dessus de tes forces. durant la journée, tu dois jouer à ana a fait une bêtise et elle regrette amèrement. alors qu’en réalité, ce n’est pas vraiment le cas. évidemment, tu regrettes, mais uniquement les conditions dans lesquelles ça s’est produit. si tu avais songé à changer de service, tu te rends compte aujourd’hui que tu en es bien incapable. ne pas le voir te rend complétement cinglée. même si tu as limité vos contacts. tu aimes le sentir proche de toi. sentir parfois son odeur si singulière. mais tenir plusieurs heures seule avec lui voire même la nuit t’es pas certaine d’être une assez bonne comédienne pour ça ni d’être suffisamment forte mentalement pour ne pas craquer. alors tous les prétextes sont bons pour échapper à ce qui pourrait se passer, mais il n’a pas l’air du même avis. il ne te laisse pas le temps de le contredire qu’il te donne du travail. il disparaît. tu fais ce qu’il te demande. tu regardes les alertes sur ton téléphone portable et apparemment, tu n’as pas d’autres choix que de rester ici. il avait raison vous êtes bien bloqués ici. tu n’as aucun moyen d’y échapper. toi ça ne t’arrange pas. mais alors pas du tout, tu récupères les feuilles. tu respires un grand coup pour te donner du courage. tu essayes de te persuader que tout se passera bien. tu toques à la porte, tu poses délicatement les photocopies sur le bureau. « voilà. » il prend les feuilles entre ses mains et il te regarde comme jamais personne ne t’avais regardé. ça te trouble vraiment alors tu replaces des mèches rebelles derrière tes oreilles pour donner le change. pour essayer de rester concentrée. tu t’assois espérant que ça puisse te donner une certaine contenance, mais ce n’est pas facile, parce que davon est là. davon est là devant toi. davon est juste en face de toi. davon est si proche de toi. davon a cette expression dans son regard qui a le don te faire complétement fondre. davon sent si bon et surtout davon est loin de te laisser indifférente. tu n’arrêtes pas de penser à ce que vous aviez fait. ton ventre semble se retourner de l’intérieur à chaque fois que tu revivais cette scène mentalement. voilà. tu as perdu à nouveau tous tes moyens. une nouvelle fois. tu sais que tout vous oppose. vous deux, vous êtes opposées par absolument tout, mais il y a cette alchimie. cette fichue alchimie qui fait qu’il t'attire comme un aimant et qui fait que t’es incapable d’agir normalement. t’es incapable de te raisonner. si tu reconnais que tu t’es éprise de lui. ta raison l’emportera toujours sur tes sentiments. il ne dit rien. tu te mordilles la lèvre inférieure. « tout est bon ? » tu pries intérieurement pour qu'il te dise oui et qu'il te demande de regagner ton bureau juste après.

@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 22:20 #

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« C’était important sinon j’aurai reporté. » me dit-elle assurément. Plus important que sa propre sécurité ? Je ne crois pas. Mais je pense que c’est un combat perdu d’avance, quoi que je dise, elle finira par me dire que j’aurais tord de penser comme ça. Qui est le boss de qui déjà ? Je me bataille avec elle le temps de lui faire comprendre que c’est dangereux de sortir du bâtiment maintenant. Il est trop tard. Nous allons devoir passer les prochaines heures ensembles, qu’on le veuille ou non. Mais j’ai besoin de m’éloigner un peu pour évaluer la situation. Réfléchir. Me calmer. Elle n’a pas idée à quel point elle me défie. Et ça a le don de m’agacer, et de m’exciter. Seul dans le bureau, le silence m’enveloppe. J’expulse l’air de mes poumons en songeant pourquoi elle me fait autant d’effet. Ce n’est qu’une gamine. Certes en qui j’ai une confiance presque aveugle. Mais je ne devrais pas avoir ce genre de pensée. C’est mon assistante, bordel ! « Tu déconnes, Davon » Si d’ordinaire, je laisse parler mes pulsions, mes désirs sexuels en premier, avec Ana je ne le fais pas. Ca bousillerait tout. Ca l’a bousillerait, elle. L’Australienne est bien trop pur pour ça. Pour approcher le diable que je suis au fond de moi. Contournant le bureau, je m’assoie une seconde, la tête dans mes mains avant qu’elle ne tape sur la porte. Son corps parfait passe la porte et me dépose les copies sur mon bureau. « Voilà. » Elle me regarde de ses yeux de biches, et mon cerveau vrille littéralement. Je repense à ce baiser que nous avions échangé dans ce bureau même il y a quelques jours. Je me remémore de mes lèvres sur les siennes, de ma langue s’insinuant dans sa bouche, vient jouer avec la sienne. Mes mains avaient osé explorer les contours de ses formes, me laissant deviner ce qu’il y avait enfin sous ses vêtements toujours impeccables. Son parfum m’avait enivré, m’avait emmené à des kilomètres d’ici et alors que mon corps se pressait contre le sien, désireux d’aller plus vite, plus loin, j’avais quelque part réussi à retrouver ma raison. Il m’avait fallu des heures pour me remettre de ce baiser. Non plutôt des jours, parce qu’à chaque fois que je la voyais dans les couloirs, entrer dans mon bureau, ou que j’entendais sa simple voix, j’y repensais indéniablement. La seule pulsion de recommencer me hantait, et je devais lutter pour ne pas y céder. Bordel, Ana ! « Tout est bon ? » Sa voix me ramena à la réalité comme une grosse claque en pleine gueule. Ressaisis-toi Davon ! Je cligne des yeux et les amène loin de cette tentation. Je les feuillette une à une, rapidement, perturbé par ces pensées qui ont déclenché une érection. Je finis par ajouter en m’éclaircissant la voix : « Oui. Merci. » Je fais mine de m’y replonger, trop perturbé pour répondre. Mon silence et mon attitude à ne plus la calculer à raison d’elle ; elle sort de mon bureau.

***

30 minutes. 30 putain de minute qu’elle est sorti, et je n’arrive toujours pas à me concentrer. Elle est là, à l’autre bout toute seule, et je suis comme un con à faire mine de travailler. Alors que c’est loin d’être le cas. J’ai totalement décroché et je vois les chiffres défilés sans que je n’y pige rien. Je grogne : « Putain… » Mes jambes m’ordonnent à me relever et à traverser mon bureau à grande enjambée. Lorsque j’arrive de nouveau à son niveau, elle n’a pas bougé, s’attèle sur des dossiers importants. « Tu as faim ? » demandais-je en la faisant sursauter, une deuxième fois.

@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Lun 4 Fév 2019 - 23:35 #


tout est bon, mais il ne te demande pas de partir. tu jettes un coup d’œil furtif à ta montre. vingt-et-une heures cinquante.t’attends quelques minutes dans le doute. davon ne dit rien. tu captes une bouffée de son parfum si singulier et puis là tu sais ce que tu dois faire. tu te décides enfin à sortir s’il avait encore besoin de toi, il te l’aurait dit et il savait très bien où te chercher s'il avait la moindre question.

***

tu poses toujours un million de questions parce que tu ne pouvais pas t’empêcher de réfléchir au pourquoi du comment. la dernière fois que tu avais arrêté de réfléchir. tu l’as embrassé et tu étais à deux doigts de coucher avec ton patron. maintenant t'es bloquée ici et tous les moyens sont bons pour ne pas que tu puisses trouver des réponses aux questions que tu te poses. alors tu jongles entre les dossiers. trois d'un coup. essayant de rassurer ta maman entre deux pages. tu es bien tentée de la rassurer en lui disant être rentrée, mais vu qu’elle n’était jamais tranquille quand tu es en déplacement elle avait une application qui parvenait à te géolocaliser donc elle ne mettrait certainement pas longtemps à te démasquer. de toute façon tu n'aimais pas mentir. tu lui dis que tu l’appelleras un peu plus tard, mais que t’es certainement plus en sécurité en étant ici que dans ton appartement et puis -comme d’habitude- elle te reproche de rentrer aussi tard du travail -et là tu te dis que tu as bien fait d'omettre le fait que tu planches encore sur des dossiers- et de ne pas aller la voir plus souvent. tu y allais autant que possible, mais ce n’était jamais assez pour elle. tout ta maman en somme. tu ne sais plus combien de dossiers, tu as traité après avoir quitté son bureau. tout ce que tu sais, c’est que tu commences sérieusement à fatiguer et que tu redoubles de vigilance. tu sors un étui de ton sac et tu enfiles tes lunettes avant d’attraper une migraine carabinée en général quand tu les mets, tu tires vraiment au bout de dernières tes forces ce qui n’arrive jamais ici parce que tu sais que c’est le meilleur moyen de commettre des erreurs et des erreurs, tu détestes en faire encore plus quand ça peut impacter d’autres personnes. tu te remets au travail. t’es rapidement de nouveau absorbée par l’écran. et pour la deuxième fois t’es interrompue et vraiment surprise. il te demande si tu as faim. tu enlèves tes lunettes. tu n’as pas eu le temps de prendre une pause ce midi. tu as picoré entre deux tâches. chose à laquelle tu prêtes peu d’attention. tu as toujours eu un appétit d’oiseau. il t’arrive souvent et régulièrement de sauter des gros repas et de seulement picorer à droite et à gauche tout au long de la journée.  tu ne t'es toujours pas adaptée aux trois gros repas, alors que pendant seize ans, tu avais plusieurs repas logiquement moins conséquents dans la même journée. mais ce soir, tu as vraiment faim sans trop savoir pourquoi. peut-être le stress, le temps ou la situation dans laquelle tu te retrouves. cependant t’es du genre à planifier tout et quand tu avais une idée en tête tu ne l’avais pas ailleurs même si cet appel avait contrarié tes plans. tu n’avais pas prévu de manger tout de suite en rentrant, mais tu n’étais pas dans la capacité de faire ce que tu souhaitais et peut-être que manger allait t’aider à gagner un peu en énergie. « oui. » tu ranges tes lunettes dans ton étui, tu fais un peu d'ordre sur ton bureau et tu te lèves de ton siège. « ici ? » tu as faim. si en temps normal tu n'aimes pas manger dans ton bureau, t'es conscientes que tu n’arriveras pas à te contrôler en passant autant de temps seule avec lui si vous ne mangiez pas dans ton bureau.

@Davon Herondale
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Invité a posté ce message Mer 6 Fév 2019 - 17:14 #

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Pourquoi diable n’arrivais-je pas à rester loin d’elle ? A garder mes ardeurs dans ma poche, comme d’habitude ? A chasser ses pensées impures à chaque fois que nos regards se croisent ? C’est stupide. On dirait un petit puceau devant la nana la plus populaire du lycée. Pathétique. J’avais passé ça depuis bien des années, pourtant. Je réagissais peut-être comme ça, parce qu’elle était mon assistante. Le fantasme du patron et de l’assistante… ? Ça pouvait expliquer, non ? J’espérais sincèrement que ce ne soit que ça. Parce qu’à la seconde où elle me regarde avec ces lunettes, j’ai l’impression que ma queue va déjà exploser. Elle les enlève par réflexe. Non…non, remet-les. Je disjoncte. Sa réponse tarde à arriver, et me laisse penser à bien des choses en si peu de temps. « Oui » finit-elle par se lever de son siège. « Ici ? » Mains dans les poches, j’hausse subitement les épaules en tentant de garder mon sang froid.  « On a pas trop le choix. Essayons de voir s’il y a quelque chose à manger à la cafeteria » L’immeuble était tellement grand que j’avais installé une grande cafeteria au 5e étage, où les employés pouvaient prendre une digne pause. Je m’élance le premier à travers l’étage pour rejoindre les ascenseurs. J’appuie sur le bouton, en tentant de trouver comment briser le silence. « L’appel… ? C’était à quel sujet ? » Demandais-je finalement, curieux de savoir ce qui l’avait retenu ici. Elle gérait bien plus que mon emploi du temps ou de la paperasse. Je me déchargeais souvent sur elle de tâches que je ne pouvais pas réaliser. Pourtant, j’avais beaucoup de monde sous mes ordres, mais les tâches les plus délicates, c’était à elle que je les lui confiais. Une confiance aveugle, ouai. Le bruit de l’ascenseur retentit, nous indiquant que les portes allaient s’ouvrir. On s’y engouffre alors que j’appuie sur le bon étage. « Heureusement qu’on n’a pas subi de coupure de courant » Je parlais peut-être un peu vite et me mordit la lèvre en songeant que si ça arrivait à la seconde, je me maudirais. Je me maudirais jusqu’à la fin des temps. Parce que je savais pertinemment que j’allais perdre patience dans un endroit restreint comme celui-ci seul avec elle. Mais les portes s’ouvrirent alors sur l’immense espace quelques secondes plus tard, m’enlevant un poids sur le cœur. C’était assez étrange de voir cet étage vide, d’ordinaire, c’est blindé de personnel. Le silence règne actuellement, rendant l’immeuble austère et déprimant. Je m’approche du comptoir, passe de l’autre côté, et finit par fouiller le frigo et les placards. « Nous avons des mini sandwich, des jus de fruits, quelques muffins, et des fruits frais. Tu veux quoi ? » demandais-je finalement en posant mon regard sur elle.
@Ana Flügge    - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mer 6 Fév 2019 - 19:22 #

t’es tentée de dire que tu n’as pas faim, mais tu ne sais pas mentir. et à quoi bon mentir puisque tu seras amenée à te retrouver seule avec lui dans les prochains mois et autant que ça se passe bien ici avant que vous vous retrouviez à l’étranger. alors t’acceptes espérant que ce soupçon de courage pourra faire en sorte que tu puisses retrouver une relation strictement professionnelle. tu essayes de te rassurer comme tu peux en te persuadant que désormais tout est limpide entre vous et sans ambiguïté. tu le questionnes sur l’endroit. peut-être que tu aurais dû être plus précise et éviter de lui donner un signal contradictoire en te levant de ton siège. il hausse simplement les épaules. « on a pas trop le choix. essayons de voir s’il y a quelque chose à manger à la cafeteria. » tu le suis. le trajet jusqu’à l’ascenseur se fait dans silence. davon se décide à prendre la parole en même temps qu’il appuye sur le bouton d’appel. « l’expert-comptable pour son rapport de fin de mission. » il lui répètera tout, mais il avait quand même réussi à te tenir la jambe durant une bonne heure alors qu’il utilisait tellement de sigles que tu n’avais compris que cinquante pourcents des informations qu’il t’avait transmises. « il ne me voulait pas moi, mais il va vous envoyer un mail avec les détails. il veut aussi un rendez-vous, avec vous, impossible de le diriger vers quelqu'un d'autre. il est très volubile. » ce qui n’est techniquement ne devrait pas être un problème, mais vu son emploi du temps t’es pas certaine de pouvoir dégager une heure de son temps. tu te pinces les lèvres « je pense qu’il voulait vous parler d’autres choses alors je pense que le rendez-vous empiétera probablement sur votre temps personnel. » tu conclus. tu préfères le prévenir, même si tu ne sais même pas s'il pourra le recevoir, mais tu es persuadée qu’il y a anguille sous roche t’es persuadée qu’il a envie d’obtenir un contrat plus régulier. les portes d’ouvrent et vous vous engouffrez dans l’ascenseur. « heureusement qu’on n’a pas subi de coupure de courant. » tu n’y avais pas pensé, mais tu pries pour que ça n’arrive pas. tu te contentes d’hocher la tête avec un sourire. parce que votre dernière entrevue te revient par flashs. tu essayes de chasser ses images, ses flashs qui te perturbent tant. de les empêcher de te brouiller la vue, mais c’est difficile. tu n’arrives pas à t’empêcher de revoir le corps de davon contre le tien. tu sens encore ses mains sur ton corps. tu sens encore ses lèvres sur le tiennes. tu sens encore ses lèvres le long de ton cou. le silence encore une fois. tu sors ton portable pour essayer de faire passer un peu plus vite ce trajet. tu ne le déverrouilles pas te contentant de le tenir comme une bouée de sauvetage. les portes s’ouvrent. t’as l’impression de découvrir les lieux. tu travailles ici depuis sept ans, mais tu es seulement venue ici une fois. lorsque tu as fais la visite guidée. parce que tu ne partais jamais sans emporter à manger de ton appartement et surtout que tu n’avais pas le temps de monter prendre une pause pour manger et redescendre. un réel gain de temps. il fouille. « nous avons des mini sandwich, des jus de fruits, quelques muffins, et des fruits frais. tu veux quoi ? » t’avais l’impression d’être une enfant dans un magasin de jouet même, tu avais tes habitudes, tu mangeais uniquement ce que tu cuisinais, même si la composition était irréprochable. habitudes que tu contrariais déjà bien assez quand tu te trouves loin de chez-toi. une liste longue comme le bras de tes habitudes alimentaires. petite, tu n’as jamais connu les placards pleins de biscuits ou yaourts et tu fais pareil chez toi. tout ça peut paraître strict, mais tu as toujours été élevée comme ça ta maman jugeant qu’il était primordial d’avoir de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge alors forcément quand il te proposait d’autres choses. t’es tentée, c'est humain. tu t'approches. qui dit circonstances exceptionnelles dit repas exceptionnel alors tu regardes et tout à l'air extrêmement bons. « un sandwich et des fruits ça ira. » tu lui dis.

@Davon Herondale
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