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 lexa&solal - trop beau

Solal Devereaux
Solal Devereaux
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Solal Devereaux a posté ce message Jeu 7 Fév 2019 - 20:29 #

Notre histoire n‘aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse...

Mon premier réflexe, c'est de me dire que c'est une putain de blague. S'il y a bien un truc que je déteste dans ce pays, c'est l'hiver. L'hiver en France à côté ? De la merde. Si on compare la neige à Paris et celle à New-York... c'est même drôle... drôle de désespoir en ce qui me concerne. Ils ont annoncé une tempête mais pour ce soir. Je devrais pourtant le savoir qu'il ne faut pas se fier à la météo mais en même temps, ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. J'avais déjà convenu avec Braeden que je n'irai pas bosser ce soir. De toute façon je serai pas le seul, je pense même que l'Output restera fermé. Oui mais voilà, je devais quand même sortir en fin d'après-midi. J'ai beau avoir du mal avec l'hiver, même pour des tonnes de neige je peux survivre. J'avais pas le choix de toute façon. La neige est partout. Dehors, j'ai pensé à mon pays où tout le monde panique dès qu'il y a cinq centimètres qui tombent. Néanmoins, quand je suis redescendu dans le métro pour rentrer  à l'appart, j'ai soupiré de soulagement. Tout ce blanc et cette ambiance feutrée au bout d'un moment... et tous ces flocons qui vous tombent dans le cou. Après tout ça, je pensais que le plus compliqué était passé. Il ne restait plus qu'à rentrer à l'appartement, prendre une bonne douche chaude pour se réchauffer et passer le reste de la nuit en survêtement et en sweat. Plus que le trajet retour en métro. Métro qui est pas mal rempli, malgré le contexte. Tout le monde ne peut pas s'arrêter de vivre et les gens ici sont habitués. J'entends les gens discuter d'Andrea, se dire que quand même ça commence à souffler fort. Normalement, c'était pas supposé aller plus loin. Juste patienter pendant que le métro foncé à vive allure vers mon arrêt. Mais non, bien sûr que non. Premier choc. Je tourne la tête et mes yeux ne peuvent louper une chevelure rousse que je connais bien. Elle appartient à une fille qui est assise à quelques mètres de moi, une fille que je connais tout aussi bien. Je me suis tellement pas attendu à la voir que ça m'a fait un putain de choc. Sur le moment, je me demandais si elle m'avait vu ou pas et quelques minutes plus tard ou juste quelques secondes, je sais pas trop. Mais le temps que je me demande quoi faire... tout s'est éteint. Digne d'une scène de film. Des gens ont crié et tout le monde a essayé de s'accrocher alors que le métro freine un grand coup. Je m'accroche à la barre alors qu'une fille s'accroche à moi. Je manque de me cogner dans quelqu'un. L'instant dure à la fois une fraction de seconde et une éternité. Soudain, tout s'arrête. On ne bouge plus. Les gens se calment un peu mais les premières angoisses dues à l'espace clos ne vont sûrement pas tarder. Une très faible lumière venant des tunnels vient éclairer la pénombre qui règne dans la voiture où nous sommes. Je soupire, relève les yeux vers la chevelure rousse. J'ai envie d'aller la voir mais... c'est compliqué. Tant pis. Sur un coup de tête, je me lève. Les gens se demandent si tout le monde va bien alors que je m'occupe d'aller voir Lexa. « Tu vas bien ? » ai-je demandé en arrivant près d'elle.
@Lexa Venizélos j'espère que ça t'ira I love you
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Invité a posté ce message Dim 10 Fév 2019 - 21:45 #


Notre histoire n‘aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse ❀
@Solal Devereaux  

Peu friande des transports en commun, prônant les déplacements en taxi, Lexa n'aime pas la sensation du métro. Elle se sent confinée, à l'étroit et ne cesse de se demander si l'une des personnes présentes ne souhaiterait pas sa mort en réalité. Foutaises, elle en a conscience. D'un autre côté si elle s'acharne à vouloir prendre les transports en commun et plus particulièrement, le métro c'est pour ne pas être seule. Depuis l'accident, elle a peur de tout, tout le temps et met à point d'honneur à l'ignorance des gens qui l'entourent, même l'homme galant lui ayant laissé la place pour s'assoir.. Apeurée, telle un agneau. La rouquine est assise, tête plongée dans un livre sur la mythologie grecque, elle doit le lire pour les cours. Fervente admiratrice de la Grèce, c'est surtout parce qu'elle est de cette nationalité et qu'elle en est fière. Ayant eu vent de la tempête, elle espérait simplement ne pas devoir la subir et être chez elle avant qu'elle ne pointe son nez. Les lumières s'éteignent sans que personne ne puisse le présager, elle ferme d'un coup sec son livre, se lève tandis que les autres hurlent comme s'il y avait eu un mort. Elle aimerait leur dire de se taire mais elle ne fait rien et se contente de regarder autour d'elle. Tandis que le choc de l'arrêt brusque a mis la rame dans une angoisse, Lexa lève les yeux au ciel, passe une main dans ses cheveux, s'apprête à se poser sur le siège à nouveau mais Solal est là face à elle. Habituellement, elle l'aurait envoyé sur les roses, mais elle reste juste plantée là, espérant que ça soit une erreur. Leur relation passionnelle, lui revient. Leurs disputes sans philtre lui font face. Et leur rupture lui brise le coeur, à nouveau. Elle a tout aimé chez lui, leurs moments complices et de surcroît l'érotisme dont ils pouvaient faire preuve parfois. Le pincement qu'elle a au fond de son coeur s'accroit, elle aurait aimé retourner dans le passé pour qu'ils puissent continuer de roucouler en paix, sans qu'il ait eu besoin de fouiner. « Je vais bien, merci. » dit-elle d'un ton froid et distant au bel Apollon, sachant qu'il n'a jamais partagé les mêmes sentiments qu'elle, tout ceci n'étant qu'une façade.  « Et toi ? » polie et bien élevée, elle lui retourne la question, même si ça lui fait un mal de chien. « Je ne m'attendais pas à te revoir un jour. » Parce qu'elle fait tout pour l'éviter à chaque fois.

c'est parfait merci I love you
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Solal Devereaux a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 15:32 #

Le métro pour moi, c'est comme une seconde nature. Le métro et le RER bien sûr. Les gens disent qu'à Paris, les vrais parisiens ne prennent que le métro et que ce sont les banlieusards qui prennent le RER. C'est pas si faux, j'en suis la preuve. En tout cas, en arrivant à New-York, je n'ai pas été dépaysé. Les transports en commun ne sont pas réputés pour être fiables, que ce soit ici ou à Paris, et pourtant, j'apprécie le quotidien qui s'installe quand on se déplace de cette façon. Cependant, avec la tempête de neige qui se prépare, l'atmosphère dans le métro est différente de d'habitude. Il y a une espèce d'urgence à l'idée d'arriver à l'endroit voulu. Sauf que voilà, tout ne se passe pas comme prévu. Sur le coup, je ne comprends pas ce qui se passe, dans un premier temps à quel point le monde du métro est petit. Quand je reconnais Lexa, pas très loin, premier moment de stupeur. Il y a un moment que l'on ne s'est pas vus et ça fait un moment que je n'ai pas pensé à elle. Seulement, le temps que je réalise totalement que mon ex petite-amie est à quelques mètres de moi... tout s'éteint et tout se bloque. Les gens valsent en avant et crient. Tout se passe en quelques secondes. Le métro ne bouge plus. Je demande à mes voisins si tout va bien. Tout le monde se remet doucement de ce qui vient de se passer. Malgré le passif lourd qu'il y a entre Lexa et moi, je jette un coup dans sa direction et me décide, sur un coup de tête à aller la voir. Pour être honnête, je sais pas comment trop l'expliquer. Elle me regarde avec de grands yeux quand elle me voit et entend ma question. Elle aussi ne s'attendait pas à me voir en se levant ce matin. « Je vais bien, merci. »  répond Lexa. Sa voix est sèche, comme un coup. La seconde d'après, je me dis que ça me surprend pas. On s'est pas quittés en bon terme et surtout... surtout, je la connais suffisamment pour ne pas être totalement offensé dès le premier coup donné. Je la regarde et reste planté là. « Et toi ? » J'ai plus l'impression qu'elle me pose la question par principe que par intérêt sincère. Elle serait sûrement contente si elle n'avait plus jamais de nouvelles de moi. « Oui, ça va, merci. » ai-je simplement répondu. « Je ne m'attendais pas à te revoir un jour. »   finit-elle par dire simplement. J'ai du mal à retenir un espèce de rictus. « Faut dire que t'es assez douée pour éviter les gens et les sortir de ta vie. » ai-je répondu d'un ton simple mais sans vraiment réfléchir. J'aurais peut-être pu éviter de sortir une telle phrase si rapidement. J'ai vraiment essayé de... je sais pas, de faire en sorte que les choses ne s'abiment pas ainsi. Je me mordille l'intérieur de la joue, détourne le regard et en profite pour aider une dame à se relever. Je regarde autour de nous et essaie de penser à une phrase qui pourrait désamorcer cette tension entre nous. « Je pense qu'ils ont largement sous-estimé l'heure d'arrivée de cette foutue tempête... » ai-je dit morose à l'idée de me retrouver coincer dans le métro.
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Invité a posté ce message Mar 19 Fév 2019 - 22:18 #


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@Solal Devereaux  

Contrairement à la plupart des personnes Lexa déteste le métro, et si elle a décidé de le prendre c'est simplement parce qu'elle ne supporte pas d'être seule. Depuis un moment maintenant, elle n'aime pas la solitude trop de peur d'avoir à affronter de nouveaux démons, de se retrouver face à son agresseur. Parfois elle en rêve la nuit, bien souvent en sueurs et elle sait que la journée ne sera pas des meilleures. La rouquine est plongée dans le livre tout le long du trajet, ne levant pas les yeux. Elle n'apprécie pas la foule, elle s'est bien souvent dit qu'elle pusse être atteinte d'agoraphobie au vue du peu d'intérêt qu'elle peut porter envers les gens, mais aussi le fait qu'elle ne puisse pas rester bien longtemps dans un métro. La panne tombe donc très mal pour elle, son coeur bat la chamade mais elle ne veut rien laisser paraître, ne prenant même pas la peine de laisser une place à la dame âgée qui n'est pas bien, nulle envie de se retrouver debout à côté de toutes ses personnes qui ne doivent pas sentir extrêmement bons. La seule personne qu'elle ne souhaite pas voir c'est Solal, et pourtant il se trouve devant elle. Elle pense qu'il est tout aussi surpris qu'elle, certainement d'avoir osé venir lui parler étant donné le nombre de fois où elle l'a envoyé sur les roses. L'étudiante lui répond plus par politesse que par envie, elle est certaine qu'il le remarque mais elle ne préfère ne pas relever. Elle hausse des épaules en guise de réponse. Elle lance sa remarque attendant l'effet boomerang. Elle arque un sourcil, se mordant l'intérieure de la joue, elle veut éviter le conflit et pourtant lui ne se gêne pour lancer les hostilités. « Ouais, mais au moins ils ont été dans ma vie. » Elle dit cela parce qu'elle a toujours su qu'il ne l'aimait comme elle elle pouvait le faire. La rouquine a souffert, une histoire passionnelle qui l'a détruite. Elle a su se reconstruire, elle n'avait pas vraiment le choix au final. Le métro est coincé et ne redémarre pas. Elle n'aime pas ça Lexa et ne souhaite qu'une chose sortir de se gouffre. Solal lui adresse de nouveau la parole, ses yeux noisettes dans les siens, elle tente de ne pas prêter attention aux battements de son coeur. « Oui, à croire que le destin voulait que l'on se parle de nouveau. » La Vénizélos dit cela bien qu'elle ne croit absolument pas au destin. « C'est bien la première fois que je monte dans ce machin en plus. Je dois porter malheur. » Elle est habituée au luxe.
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Solal Devereaux a posté ce message Sam 23 Fév 2019 - 18:15 #

Lexa et moi on échange les politesses. La situation est presque risible quand on connaît notre passé commun. Pourquoi je suis venu leur parler alors ? Bonne question. Peut-être parce que malheureusement,je suis une personne qui en a quelque chose à faire. Ça serait tellement mieux d'être le genre de personne qui s'en fout. De quoi exactement ? De tout. Mais non, si je me souviens bien, Lexa n'aime pas les transports en commun. Quand je me suis approché d'elle après la panne, j'ai vu dans son regard qu'elle aurait tout donné pour ne pas être ici. C'est devenu encore pire quand ses yeux sont tombés sur moi. Et nous voilà à échanger les politesses, à nous demander tous les deux pourquoi je suis venu la voir. Les politesses ne durent pas longtemps car elle enchaîne avec une phrase qui me soule. Elle pensait ne plus me revoir ? Je me demande bien pourquoi. « Ouais, mais au moins ils ont été dans ma vie. » lance Lexa. Je hausse un sourcil et serre les dents. « Si tu le dis. » ai-je simplement répondu. Je me retiens de dire plus car ce n'est pas le moment de faire une scène en public, surtout dans une telle situation. Ou peut-être que si ? Comme ça, elle ne pourra pas m'éviter. Les gens s'agitent autour de nous, prennent des nouvelles de gens qu'ils ne connaissent pas, d'autres prennent leur mal en patience. Ils se sont vraiment plantés pour prévoir l'arrivée de cette tempête, et nous voilà coincés ici. « Oui, à croire que le destin voulait que l'on se parle de nouveau. » poursuit Lexa. Je reviens sur terre, hausse un sourcil et aussi les épaules. Se parler de nouveau... c'est vrai que MES dernières tentatives ont eu tendance à se fracasser contre un mur. « Depuis quand tu crois au destin ? » ai-je fait en penchant légèrement la tête sur le côté, plutôt sceptique. « C'est bien la première fois que je monte dans ce machin en plus. Je dois porter malheur » Sur le coup, je suis étonné qu'on continue à parler. C'est tellement tendu entre nous que je suis limite étonné d'entendre la réponse sortir naturellement de ma bouche : « C'est sûrement ça. Faut dire que t'es un peu la dernière personne que je m'attendais à croiser dans le métro. Drôle de coïncidence. » ai-je fait sans pouvoir m'empêcher de faire un sourire en coin. Il n'y a pas vraiment d'animosité dans ces mots-là. Je regarde autour de nous. Le métro est toujours immobile. « J'imagine qu'après ça tu ne prendras plus jamais le métro. »
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