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 (rafe), we'll make our escape in the dark of night.

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Invité a posté ce message Jeu 14 Fév 2019 - 11:45 #

you'll see the world and you'll come to learn
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That falling in love is a strange work of art.
Le saint valentin, pour beaucoup, c’était l’occasion de passer un bon moment avec l’être aimé. C’était aussi la fête qui faisait rager les célibataires dans leur coin. Asteria, elle avait toujours eu une vision de la saint-Valentin qui allait au-delà de ça. Aimer quelqu’un, ce n’était pas forcément avoir un amoureux ou une amoureuse. La saint-Valentin, c’était aussi une fête où l’on pouvait dire à son entourage qu’on l’aimait. Elle se souvenait, à l’école, plus jeune quand elle était petite, il y avait toujours eu cette période pendant laquelle on faisait confectionner des cartes aux enfants pour qu’ils les confient à ceux qu’ils aimaient. C’était souvent pour leurs parents, mais Asteria, elle avait vu sa mère les jeter avec désinvolture ces cartes, alors c’était devenu un truc entre Shea et elle, chaque année, elles avaient partagé une petite carte, un petit cadeau et ce même quand plus âgées, elle avait eu un petit-ami pour la st-Valentin.  Ce qu’elle retenait de sa propre expérience Terry, c’était qu’elle ne voulait pas la même chose pour sa fille. Ce n’était pas histoire d’avoir juste une carte ou un cadeau à offrir, c’était le fait de se savoir aimé et entouré qui comptait le plus aux yeux de la blonde. Myra, elle n’avait peut-être pas la famille idéale, pas des parents mariés qui vivaient sous le même toit. Rafe et elle, ils avaient leurs différents, mais ils aimaient tous les deux leur fille et elle voulait que celle-ci le sache en toutes les occasions possibles et ce dès ses premiers mois de vie. Il n’était jamais trop tard pour instaurer des fêtes de famille non ? Et puisqu’ils étaient tous les deux célibataires, Rafe et elle – du moins, aux dernières nouvelles Rafe l’était aussi, un détail de sa vie qu’elle n’était pas sûre de vouloir connaître pour le moment – ils pouvaient utiliser ce jour de la st-valentin pour faire quelque en famille.

Il pouvait la prendre pour une idiote s’il le voulait, mais c’était important pour elle. En plus de ça, ce serait forcément mieux que de passer cette fête seuls devant Netflix non ? Si elle n’avait pas eu cette volonté de faire cette petite soirée, ce serait probablement ce qu’elle aurait fait, elle avait un bébé d’un mois à peine, alors, qu’elle soit avec elle ou avec son père, Asteria n’avait plus envie de juste passer sa soirée en boite de nuit avec des types ou des filles qu’elle ne connaissait pas. Il fallait croire que mine de rien, devenir mère l’avait rendue un peu plus mature. Ce n’était pas une mauvaise chose. Enfin, finalement, elle était avec Rafe, en tout bien tout honneur, elle n’avait pas eu la volonté d’organiser tout ça juste pour conclure avec lui, parce que c’était la st-valentin et compagnie. Elle n’avait pensé qu’à Myra et aux traditions qu’elle voulait que sa fille puisse connaître. Après avoir rejoint Rafe, elle lui avait offert une boite de cupcake faits maisons, joliment emballée parce que même si ce n’était pas un cadeau entre deux amoureux, ça faisait toujours plaisir non ? Elle en tout cas, ça lui faisait plaisir d’offrir des cupcakes et il devait avoir l’habitude maintenant Rafe. Ensuite, ils étaient partis ensemble en direction d’un grand centre commercial de Brooklyn, là où ils trouveraient de quoi parfaire cette journée. L’avantage d’habiter Brooklyn, c’était que c’était facile de trouver tout ce dont on pouvait avoir besoin et puis cet immense centre commercial était une mine d’or, d’après Asteria. Une petite sortie en famille, ça ne faisait de mal à personne, surtout pas à Myra. Bien couverte, pour ne pas qu’elle attrape froid, il fallait bien que la petite fille découvre le monde extérieur. Pas trop longtemps, évidemment, parce qu’il fallait aussi qu’elle dorme, mais les sorties, ça faisait aussi partie des bons moyens de stimuler un bébé et les bébés, ça avait besoin d’être stimulé. C’était logique, un bébé qui restait toujours dans son berceau se développait moins bien qu’un bébé à qui on donnait de l’attention, pour le coup, elle n’avait pas besoin de sa pile de livre sur les bébés pour savoir ça Asteria. Au moins, comme elle était bien organisée Terry, elle avait fait une liste de ce qu’elle avait besoin, comme ça, ils devraient être rentrés avant qu’elle ne réclame à manger et qu’elle ait besoin de dormir. Aujourd’hui, il n’y avait pas de tempête de prévue, alors rien ne devrait se mettre en travers de leur route, logiquement. « Il faut qu’on passe par le supermarché pour acheter de quoi préparer le dîner. Le magasin pour bébé et la librairie, si on a le temps. » Pour elle, en tout cas, c’était le programme. La librairie, c’était juste pour son plaisir personnel, parce qu’elle ne résistait jamais à acheter un bon bouquin pour occuper ses soirées. Etant donné qu’elle travaillait dans une librairie, on pourrait penser qu’elle n’avait pas besoin d’aller acheter des livres ailleurs, mais si, dès qu’elle passait devant une librairie, elle ressortait avec un bouquin. « Tu as besoin de quelque chose toi ? » Tant qu’ils étaient là, autant que tout le monde y retrouve son compte. Elle avec ses bouquins, Myra qui ne ressortirait pas de la boutique pour bébé sans un énième cadeau et Rafe, peu importait ce dont il pouvait avoir besoin, s’il pouvait trouver son bonheur dans le coin, autant en profiter. Le but de cette journée, c’était que tout le monde soit content, alors autant en profiter.




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Invité a posté ce message Sam 16 Fév 2019 - 17:01 #



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@rafe hollins & @asteria drake


Depuis bien longtemps maintenant, Rafe n'accordait plus la moindre pensée pour la St Valentin. Il n'avait pas grandi avec des parents amoureux, qui avaient tout fait pour dresser cette fête en particulier sur un piédestal. Pendant la plupart de sa petite enfance, au contraire, le quatorze février avait été un jour comme tous les autres, aussi lugubre et morne que possible. Rebekah non plus, n'avait jamais été cette nostalgique de l'amour en recherche désespérée de la moindre attention, quand il avait vécu sous le même toit qu'elle – la plupart du temps, elle, elle avait travaillé ce soir-là, comme beaucoup d'autres soirs dans la semaine. Somme toute alors, la première fois que le brun avait vraiment touché à tout ça, ç'avait été avec Asteria ; à travers ces petites attentions doucereuses qu'il avait eu le privilège de partager avec elle. Ils n'avaient pourtant pas partagé plus d'une ou deux soirées de St Valentin avant que tout ne parte en vrilles, qu'ils ne se voient plus pendant dix longues années, et que le jeune homme ait l'occasion d'enterrer ces souvenirs avec son cœur, bien loin de la réalité. Et désormais, s'il sortait les quatorze février, c'était surtout pour rencontrer une aventure d'un soir, rien d'autre qu'un tête à tête éphémère qui ne mènerait à rien de sérieux : quelque-chose qu'il n'avait pas l'intention de faire cette année. Il venait tout juste de devenir père, et encore maintenant, Terry et lui luttaient toujours à balancer leurs vies, l'un avec l'autre – ils n'étaient pas en couple, ils n'étaient rien du tout, rien d'autre que deux parents qui devaient faire avec les conditions dans lesquelles ils avaient eu un enfant. De quoi remettre les pendules à l'heure, pour commencer, et bouffer une bonne partie de leur temps libre, également. Dans tout ça, Rafe n'se voyait pas sortir pour se bourrer la gueule, pour rencontrer une femme dont il n'aurait rien à faire, juste pour s'envoyer en l'air – c'était presque comme s'il avait pris dix piges de plus dans les dents, ou une bonne quantité de lassitude pour plomber sa vie. Mais quand il y réfléchissait, il s'disait que peut-être, c'n'était pas si mal que ça ; peut-être qu'au bout d'un moment, fallait arrêter de jouer au célibataire inaccessible – surtout si ça n'servait à rien de garder des sentiments vieux comme l'an vingt – et qu'il fallait... s'lancer. Le truc, c'était que s'il savait comment faire en sorte qu'une femme finisse dans son lit assez facilement, tout ce qui était sérieux, il n'savait pas comment ça marchait. Il n'savait pas comment on pouvait trouver les femmes qui avaient envie de choses vraies et concrètes. Il n'savait pas non plus comment on alimentait vraiment une relation profonde et réelle, quand on était un trentenaire. Comme quoi, il avait vraiment perdu son temps, à être pendant si longtemps accroché à Asteria, aux souvenirs de ce qu'ils avaient pu avoir, aussi désespéré cela semblait-il être. Il s'était planté, et y'avait rien de tel qu'avoir soudainement une fille pour s'en rendre compte.

Alors si ça n'avait tenu qu'à lui, qu'à Asteria et cette simili-obligation qu'ils semblaient avoir de se voir si régulièrement, il l'aurait peut-être envoyée sur les roses pour cette St Valentin, quand elle lui avait proposé qu'ils la passent ensemble. Comme s'ils avaient besoin de ça, en plus du reste. Mais dans l'équation, il y avait eu Myra aussi ; Myra qui était retournée chez Asteria après une trop courte semaine passée chez lui – alors aussi grande la tentation de poser un lapin à la blonde avait été, il avait décidé de faire l'effort, quand même. Et il avait été heureux, sans l'ombre d'un doute, de retrouver sa fille, de pouvoir la prendre dans ses bras, de pouvoir la voir esquisser quelques sourires ou réactions à tout ce qui l'entourait. Oui, elle était encore petite, et pourtant, cela faisait presque un mois déjà qu'elle avait vu le jour, qu'elle avait bouleversé le monde autour d'elle – le sien à lui, en tout cas, et c'était plus fort que lui, dès qu'il en avait l'occasion, Rafe avait tout simplement envie de passer du temps avec elle. Dans tout ça, sans doute qu'il en avait un peu oublié Asteria, ouais – après tout, c'était mieux comme ça, non ? Il n'vivait plus d'espoirs ou d'attentes vis à vis d'elle, et ça voulait aussi dire qu'il n'avait plus l'intention d'rester accroché à ses rancœurs ou des sentiments trop vieux pour avoir survécu aussi longtemps. Sans conteste, alors, il se retrouva pris de court quand la blonde lui offrit une boîte de cupcakes – une énième, à croire qu'elle essayait de lui faire avoir le diabète avant l'âge de quarante ans, ou qu'elle n'avait pas spécialement d'autres idées. Lui, il n'pouvait pas critiquer grand-chose, puisqu'il ne lui avait rien cuisiné, et qu'il n'avait même pas cherché à lui faire de cadeau. A quoi bon ? Comme s'ils avaient besoin de jouer sur la moindre ambiguïté qui pourrait encore exister entre eux, d'un passé où ils s'étaient faits des cadeaux, en célébrant la St Valentin comme deux amoureux qui savaient parfaitement ce qu'ils faisaient. La culpabilité pourtant, de ne rien avoir pour Terry, le suivit pourtant jusqu'au centre commercial – le genre de lieux qu'il évitait le plus souvent possible, quand bien même il vivait à New York. C'était probablement l'endroit idéal pour perdre son gamin, déjà – heureusement, Myra était encore loin de pouvoir gambader toute seule et de se casser sans qu'ils ne remarquent, rien. Mais bon... trop de gens concentrés dans un espace restreint, c'n'était pas son truc. Au moins, il n'y avait pas de tempête prévue pour cette fois-ci, ils ne resteraient pas coincés dans cet endroit, et ils n'y passeraient pas la journée non plus, parce que Myra aurait bien assez tôt besoin de calme. Rien que pour ça, pour ne pas se retrouver cloîtré à New York dès qu'il avait Myra avec lui, Rafe avait hâte de voir sa fille grandir – de pouvoir l'emmener là où il allait quand il s'éloignait de la ville, à lui faire découvrir plein de choses beaucoup plus fun et intéressantes que les centres commerciaux ou même les rues trop agressives de cette ville qu'ils ne quittaient jamais. Distrait, alors, le brun se contentait de suivre le mouvement plus qu'autre chose, son esprit incapable de ne pas chercher quelque-chose qu'il pourrait offrir à Asteria, histoire de compenser pour les gâteaux qu'elle avait faits. Peut-être une carte, mais est-ce qu'il y en avait seulement pour décrire ce qu'ils étaient ? Des fleurs ? C'était classique, simple et peut-être que tant que c'n'était pas des roses, ça pouvait être interprété comme 'juste amical' hein ? Un livre ? Il semblait bien que Terry avait elle-même l'intention de passer par la librairie pour s'acheter ce dont elle avait envie ou besoin- et elle bossait dans ce domaine, peut-être qu'elle en avait marre des trucs comme ça. « Hm ? Uh... non j'ai pas besoin de grand-chose de spécial. » qu'il marmonna donc en guise de réponse à Asteria, essayant de sortir de ses pensées pour se concentrer sur le moment présent – peut-être bien qu'elle ne lui en voudrait pas si elle n'avait pas de cadeau de sa part, hein ? Ils n'étaient là, ensemble, qu'en valeur de parents de Myra, non ? Il avait découvert récemment, Rafe, qu'offrir quelque-chose à sa fille était beaucoup plus facile que de trouver des idées pour n'importe qui d'autre. Majoritairement parce qu'elle n'avait pas encore de quoi exprimer ses goûts, mais en plus parce que les trucs pour bébés et enfants, c'était partout et ça ne manquait pas. « Je... suis le mouvement, alors on a qu'à aller là où tu dois aller et si j'ai un truc qui me vient... » pour conclure sa phrase, il haussa les épaules. Oui, s'il avait un besoin qui lui venait soudainement, ou l'idée idéale pour faire 'St Valentin entre ex qui sont amis ou quelque-chose du genre mais qui fêtent surtout ensemble parce qu'ils viennent d'avoir un bébé' en guise de cadeau, il le dirait. Pour l'heure, il était juste là, à tourner en rond avec ses propres pensées.
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Invité a posté ce message Ven 1 Mar 2019 - 13:29 #

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Habituellement, Asteria, elle n’accordait pas beaucoup d’importance à la saint-valentin en tant que fête des amoureux. Plus jeune, elle avait encore eu un attachement pour le côté romantique de cette fête, mais en grandissant, elle avait eu trop de mal à se poser en couple avec quelqu’un pour avoir envie de célébrer l’amour, alors même que l’amour avait une fâcheuse tendance à lui filer entre les pattes. Elle avait essayé, mais le résultat n’avait jamais été très probant. A force de rester accrochée à son passé, elle n’était pas beaucoup allée vers l’avenir et ses histoires avaient souvent été très courtes. Elle s’était perdue dans quelques bras en espérant retrouver ce qu’elle avait pu connaître avec Rafe et maintenant qu’elle avait retrouvé Rafe, rien n’était plus comme avant. Ils n’étaient plus un couple depuis longtemps et elle n’attendait plus grand-chose de ce côté-là Terry, avec Rafe ou n’importe qui d’autre. Maintenant il y avait Myra et elle était devenue le centre de son monde. La saint-valentin alors, c’était une fête qu’il y avait moyen de détourner. Ici aux Etats-Unis, c’était une fête qui n’était pas réservée au couple, mais aussi aux familles, alors pourquoi ils n’en profiteraient pas, en famille ? C’était une idée peut-être un peu farfelue qu’elle avait eue Asteria, mais Rafe avait accepté, alors c’était déjà ça non ? A croire que Myra au moins, elle réussissait à peu près à les réunir. Après tout, il y avait plus de chance que Rafe ait accepté pour pouvoir passer un moment avec sa fille, que parce qu’il mourait d’envie de partager un moment avec elle. Elle ne se voilait pas complètement la face Terry. Ça n’avait pas d’importance, elle avait voulu qu’ils soient en famille, peu importait ce que ça voulait dire pour eux deux. Elle était certaine que pour Myra, c’était bien aussi de pouvoir passer du temps avec ses deux parents et peut-être que ça pourrait les aider eux deux.

Myra était trop jeune pour comprendre ce qu’il y avait avec ses parents, mais ça viendrait un jour, alors pour son bien, mieux valait qu’ils réussissent à tisser à nouveau un petit quelque chose-chose ? Mieux valait avoir des parents qui s’entendaient bien que des parents qui ne pouvaient pas s’encadrer. Elle était venue à New-York en partie pour renouer avec Rafe, Asteria, alors peut-être que ça pouvait valoir le coup qu’elle s’accroche, même si ce n’était pas aussi facile qu’elle aurait pu le croire en embarquant dans cet avion, des mois plus tôt. Maintenant, ils avaient Myra et peut-être qu’elle n’avait pas prévu ça Asteria quand elle était revenue à New-York, si bien que ça l’avait vraiment angoissée quand elle était tombée enceinte, mais aujourd’hui, elle se disait que c’était, sans aucun doute, la plus belle chose qu’elle avait dans sa vie. Elle voulait ce qu’il y avait de mieux pour sa fille, alors elle se disait que ce n’était pas une mauvaise chose, d’essayer d’instaurer des petites traditions de famille, elle n’en avait jamais eu elle, ses parents s’en fichaient complètement. Elle voulait faire mieux que ses parents à elle et quand on y réfléchissait ça ne devait pas être si difficile que ça à faire, vu comment eux, ils avaient toujours été nuls avec elle. Ils étaient allés au centre commercial, histoire de faire quelques emplettes pour parfaire un peu cette journée. Il fallait que tout se passe comme elle l’avait prévu Asteria, ou mieux que ce qu’elle pouvait imaginer. Elle n’avait pas envie de foirer ça. Myra méritait que ce soit réussi, même si elle n’avait même pas un mois encore et qu’elle ne se rendait pas compte de grand-chose. Il n’était jamais trop tôt pour essayer de lui assurer le meilleur avenir possible. « Okay. » Qu’elle répondit à Rafe en haussant légèrement les épaules. Elle, elle était venue avec sa liste plus ou moins précise de ce dont elle avait besoin, parce qu’elle y avait beaucoup réfléchi, Rafe lui, elle l’avait sans doute pris au dépourvu avec son idée de réunion de famille pour la saint-valentin, alors elle pouvait comprendre qu’il n’ait rien besoin en particulier dans ce centre commercial. « D’accord. Peut-être bien que tu remarqueras qu’il faut absolument une nouvelle peluche à Myra, en allant dans le magasin pour bébé ? » Elle plaisantait, peut-être bien qu’il avait un self-control un peu plus important que le sien quand il était question d’acheter des nouveaux trucs pour Myra. Finalement, elle savait très bien que c’était surtout elle qui allait devoir se faire violence pour le pas dévaliser ledit magasin. Entre ça et la librairie, elle allait quand même devoir faire face à de grandes tentations Asteria. « Moi va falloir me retenir, en tout cas. » Elle ajouta, consciente qu’elle était un peu irrécupérable de ce côté-là. Entre les cadeaux qu’on lui avait faits et ce qu’elle avait acheté, Myra avait déjà plus que ce dont elle avait besoin chez elle. Cela dit, elle savait très bien que c’était le cas aussi quand elle était chez Rafe. Au moins, même s’ils avaient opté pour la garde partagée et qu’on pourrait facilement leur dire que ce n’était pas la meilleure option pour un bébé aussi jeune que Myra, Asteria elle était certaine que Myra n’était pas et ne serait jamais malheureuse avec eux deux, séparément ou ensemble, comme aujourd’hui, ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour s [/color]»assurer que leur fille ait une magnifique vie, avec tout ce dont elle pouvait avoir besoin pour être complètement heureuse et épanouie.

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Invité a posté ce message Dim 24 Mar 2019 - 15:27 #



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Si la St Valentin pouvait facilement être jugée comme une fête pour tout le monde, le fait était que pour Asteria et Rafe, ensemble, elle pouvait avoir une signification tout à fait différente. Ils n'étaient pas juste des amis – étaient-ils seulement ça ? - qui se riaient d'une célébration si importante aux autres, et qui avaient eu l'intention d'oublier leur célibat, l'un avec l'autre, sans arrière-pensée. La St Valentin, ç'avait un passif pour eux : le rôle propre à tous les amoureux qui voulaient dédier du temps à la personne aimée, et qui se disaient que c'était l'occasion de mettre les petits plats dans les grands. Dix ans plus tard, le brun se souvenait toujours de ce que la St Valentin avait pu signifier pour eux-deux – cette façon d'oublier les potentiels jugements des autres, de s'noyer dans la population new-yorkaise où personne ne les regarderait de travers, parce que personne ne saurait qu'il était trop vieux pour elle, que sa famille à elle le détestait, que tant d'histoires planaient au-dessus de leurs têtes, à chaque fois qu'ils étaient ensemble. Rafe, il avait volontiers oublié les Drake quand il s'était retrouvé en compagnie de la blonde, à une époque ; maintenant, elle était juste comme eux- affiliée à eux, que ce soit volontaire ou non, que ce soit facile ou difficile de faire de tels mélanges dans son crâne. Asteria était partie avec ses parents, et s'il était facile d'argumenter qu'elle n'avait pas eu le choix, elle était restée, là-bas, en Australie, pendant dix longues années, sans donner le moindre signe de vie. Sans lui donner le moindre signe de vie : d'autres y avaient eu droit, eux. Au moins comme ça, Rafe avait pu savoir que son ex-petite-amie à laquelle il était resté accroché trop longtemps, était encore vivante, qu'elle tournait la page très facilement et qu'elle avait sa belle vie à l'autre bout du globe, dans laquelle elle n'avait pas tenu à l'inclure lui, de quelque façon que ce soit. Pas même avec la politesse basique de quelques mots envoyés dans sa direction- ne serait-ce qu'un adieu, s'il fallait aller jusque-là. Mais il n'avait eu droit à rien : rien d'autre que le silence, et une Terry débarquant à nouveau dans sa vie après une décennie de silence, avec des attentes qu'il n'semblait pas pouvoir rencontrer. Qu'il n'semblait pas vouloir rencontrer. Après tout, pourquoi est-ce qu'ils devraient prétendre être amis, hein ? Ils avaient tous les deux, dix ans de pan de vie durant lequel ils n'avaient pas été dans l'existence de l'autre, dix ans durant lesquels ils avaient tracé leur propre chemin, sans s'parler, sans s'inquiéter d'l'état de l'autre. Leurs familles, leurs origines, leurs visions des choses, ils n'avaient rien en commun, non ? Le Hollins, il n'se souvenait que trop bien de ce que les Drake pensaient des autres : que ce soit lui avec sa peau mate, ou n'importe qui d'autre d'un tant soit peu 'inférieur' à eux et à leurs standards. Il n'avait pas envie de creuser plus profondément dans son rapport avec Asteria pour découvrir que dix ans avec sa famille, n'avaient fait que la transformer en une copie de gens qu'il exécrait tout particulièrement et qui n'avaient fait que chercher à le torpiller.

S'il devait s'estimer hypocrite, alors, Rafe, ce serait surtout pour avoir accepté l'invitation de Terry. Pour y aller à reculons comme ça, toujours prudent, toujours précautionneux vis à vis de la blonde : dans sa tête, y'avait encore la théorie qu'elle pourrait s'évaporer à tout moment, embarquer dans un avion direction l'Australie sur un coup de tête. Après tout, il n'comptait pas tant que ça pour elle, et d'après ses dires, elle n'était revenue à New York qu'avec l'objectif de réussir dans l'édition. Chose qu'elle n'accomplissait pas, ici – alors combien de temps allait passer avant qu'elle n'se dise qu'elle ferait mieux d'aller voir ailleurs, parce que de toute manière, rien n'l'avait jamais retenue ici et rien n'la retenait ici, aujourd'hui encore ? La seule personne qui comptait dans tout ça, c'était Myra, alors – c'était plus simple de voir les choses comme ça, de se concentrer sur elle, un p'tit bout de bébé qui n'avait pas demandé à atterrir dans une situation pareille. Rafe, il savait au moins qu'il était prêt à s'accrocher à sa fille, quitte à remuer ciel et terre si Asteria devait juger un beau matin, qu'elle avait mieux à faire ailleurs, à l'autre bout du monde encore. Et quand il n'était pas avec sa fille, elle lui manquait terriblement, comme si on lui arrachait quelque-chose d'l'intérieur, subitement, sans crier gare : un sentiment auquel il se ferait, peut-être, avec le temps, la pratique, les fois où Asteria et lui se retrouveraient pour échanger la garde de leur fille. Pour l'instant, il en était à saisir toutes les chances qu'il avait, de passer du temps avec Myra. Quitte même à faire des choix idiots, et à s'retrouver là avec Asteria. « Entre les achats et les cadeaux des autres, j'pense que j'vais finir par la perdre au milieu des peluches, ou qu'elle va s'noyer là-dedans si j'fais pas attention. Alors-... » pour mieux illustrer ses paroles, Rafe haussa les épaules avant d'esquisser un sourire. Il pouvait avancer cet argument autant qu'il voulait, histoire de s'la jouer précautionneux et économe, y'avait de fortes chances qu'il ait plus d'idées et d'envies pour Myra aujourd'hui, que pour lui. Pourtant, ni Asteria ni lui, n'étaient les parents les plus riches qui soient : et peu à peu, déjà, Rafe s'rendait compte du budget dédié à l'éducation d'un enfant. Ils venaient tout juste de mettre Myra dans une crèche, et largement, le pire était encore à venir : école, lycée, Université, permis de conduire- sans compter les habits, l'alimentation, les soins médicaux. Une liste qui responsabiliserait n'importe qui, sans doute et qui f'rait bien tourner la tête. Mais sur ce point, il semblait bien que Rafe et Asteria s'accordaient – sans se l'être dits – sur l'fait de n'pas y penser. Pas maintenant. « Alors, qu'est-ce que t'as prévu pour ce soir ? J'veux dire... j'fais pas des cupcakes à toutes les occasions, mais j'm'y connais en cuisine, un peu. J'peux au moins aider pour ta liste. » histoire de n'pas se sentir complètement inutile- peut-être qu'à s'prendre au jeu du shopping, il se viderait la tête aussi, et les choses pourraient devenir plus faciles. Ils étaient dans un centre commercial, avec plein de distractions différentes, qui pourraient faire s'envoler les heures. De quoi leur faciliter la tâche à tous les deux, hein ?
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Invité a posté ce message Jeu 11 Avr 2019 - 18:47 #

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That falling in love is a strange work of art.
C’était difficile de savoir ce qu’ils étaient Rafe et elle. C’était une question qu’elle se posait souvent Asteria. Ils avaient été ensemble, des années plus tôt, avant que la vie ne les sépare et que le contact soit rompu, plus parce que ses parents l’avaient décidé que parce que c’était un choix qu’elle avait fait. Sans doute qu’elle aurait dû le stalker sur internet beaucoup plus tôt et lui envoyer un message, mais il y avait eu un moment dans sa vie, où elle avait cru qu’il se fichait complètement d’elle et qu’il était grand temps qu’elle aille de l’avant. Concrètement, en dix ans, elle était allée plus en arrière qu’en avant, puisqu’elle était revenue à New-York et que l’une des premières choses qu’elle avait faite en revenant el ville, ça avait été retrouvé Rafe. A une époque pourtant elle aurait facilement pu se dire qu’elle avait tourné la page, qu’elle était passé à autre chose, après tout elle avait eu du monde dans sa vie. Quand on y regardait de plus près, elle avait eu des aventures, des histoires très courtes, mais rien qui puisse se comparer à ce qu’elle avait connu avec Rafe. Elle était devenue cette fille fêtarde qui rentrait souvent accompagnée de ses soirées, loin de la fille sage qu’elle avait été à l’époque où elle avait rencontré Rafe. New-York, l’avait de nouveau assagie, ou peut-être que c’était la grossesse qui avait fait ça, elle n’en savait rien, mais Rafe était la dernière personne avec qui elle avait eu une aventure et clairement, depuis qu’elle était devenue maman, elle n’avait pas que ça à faire d’aller trainer dans les bars. Dans le fond, elle n’oubliait pas Rafe, de toute façon, même si elle n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient tous les deux et que dans le fond, leur histoire semblait sans espoir.

Elle aurait pu profiter de la saint-valentin pour se remettre en selle, trouver un charmant jeune homme ou une charmante jeune femme avec qui passer la soirée, quoi qu’elle avait Myra, mais elle aurait pu se dire qu’elle pouvait toujours laisser Myra avec Rafe et partir à la conquête de l’amour, parce que c’était la soirée idéale. Mais elle n’était pas ce genre de personne, de toute évidence Asteria. Déjà, elle n’avait pas envie de sacrifier l’une de ses soirées avec sa fille, ou un ou une inconnue qui de toute façon, la larguerait sans doute en un rien de temps en apprenant qu’elle avait une fille. En plus de ça, c’était avec Rafe qu’elle avait décidé de passer la journée et sans doute une partie de la soirée. Ça en disait long sur ce qu’elle ressentait dans le fond, ce même si elle était dans un genre de déni. La saint-valentin, ça pouvait très bien devenir familial non ? Et Rafe, Myra et elle, ils formaient une famille. Peut-être pas la famille idéale, mais une famille quand même. Il fallait bien entretenir ça, au moins pour Myra. Aussi un peu pour elle-même sans doute, même si elle se cachait systématiquement derrière les besoins de Myra. Il y avait peut-être encore quelque-chose qu’ils pouvaient reconstruire tous les deux. Ils pouvaient au moins essayer. « C’est vrai, je peux comprendre ça. » Elle lâcha un léger rire, elle aussi, elle avait déjà tout un tas de trucs pour Myra chez elle et au bout d’un moment, ce serait mieux d’éviter d’en rajouter encore et encore. C’était plus facile à dire qu’à faire cela-dit. Elle craquait facilement Asteria. Elle n’avait pourtant pas le compte en banque de ses parents – ou celui qu’elle avait eu quand elle avait été en Australie avec eux – avec il fallait qu’elle soit raisonnable. Elle n’était que libraire et non pas l’auteur à succès qu’elle rêvait d’être. Peut-être que ça viendrait quand même un jour, mais en attendait, il fallait qu’elle fasse attention à ses fins de mois, manquerait plus qu’elle se retrouve incapable de payer le loyer et donc foutue à la rue par son propriétaire. La vie était loin d’être facile, mais bon, elle travaillait dans une librairie assez réputée et il y avait encore assez d’amoureux des livres et des vraies librairies qui préféraient venir chez eux plutôt que de commander sur Amazon, alors elle gagnait logiquement assez bien sa vie pour ne pas être continuellement dans le rouge. Le tout, c’était quand même de résister aux achats impulsifs et souvent inutiles. Aucun livre qu’elle achetait ne faisait partie de ce genre d’achats, d’après elle, en revanche, les babioles qu’elle achetait à sa fille, peut-être que parfois, Myra pouvait s’en passer – souvent même – vu son âge, elle n’en avait pas grand-chose à faire après tout. Mais résister, ce n’était pas toujours évident. Peut-être bien qu’avec Rafe à ses côtés elle aurait moins de mal. Au moins, il la recadrait en lui parlant du repas, c’était un bon début. Le repas, c’était forcément plus important que les jouets inutiles pour Myra. « Premièrement, si tout le monde faisait des cupcakes à toutes les occasions, le monde serait plus beau. » Ou tout le monde serait obèse, mais ce n’était pas la question. Les cupcakes, c’était beau, mignon, en plus d’être bons, alors ça réchauffait le cœur non ? En tout cas, ça réchauffait toujours celui d’Asteria, à croire qu’elle ferait mieux d’ouvrir une pâtisserie au lieu de lutter pour faire publier ses bouquins. « Ensuite, je pensais faire un chili, c’est pas très long à faire et c’est bon. » Pas très traditionnel de New-York non plus, mais s’il fallait se cantonner au plats New-Yorkais, ce serait compliqué. « Mais s’il y a autre chose qui te fais envie. » Elle haussa les épaules, elle n’était pas arrêtée sur le plat, Asteria, elle avait juste réfléchi à quelque chose de rapide et facile qui ne se serait pas un plat de pâtes, parce que c’était bizarre quand même de recevoir des gens et de servir des pâtes, d’après elle. Ou des burgers et pourtant c’était très américain tout ça. Peut-être qu’elle aurait dû opter pour un plat traditionnel d’Australie, mais bon, les australiens n’étaient pas non plus des champions de ce côté-là.

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