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Invité a posté ce message Mer 6 Mar 2019 - 17:29 #

it’s my fault
i should have known
what we mean to each other


plus elle y pensait, plus cette histoire lui semblait triviale. c’était juste comme ça, pour rire un peu. c’est ce qu’elias lui avait dit et elle aurait dû s’esclaffer avec lui. elle aurait dû prétendre être amusée et afficher un sourire postiche. mais comment aurait-elle pu ? roxanne ne savait pas faire semblant. elle était incapable de masquer la déception qui avait assombri ses traits ou la sensation d’avoir été la victime d’une mauvaise blague. tous le savaient pourtant : si tout le monde rigolait, on se devait de faire pareil. qu’on soit le sujet de la plaisanterie ou pas n’importait que très peu. l’hilarité était péremptoire. on ne voudrait surtout pas être celle qui casse l’ambiance. mais c’était trop tard pour les rétrospections. il ne faisait pas particulièrement chaud à new york en cette période de l’année, mais peu importe à quel point les températures chutaient, rien n’était aussi glacial que l’était de la relation entre elias et roxanne. à plusieurs reprises, elle avait pensé décrocher son téléphone et mettre ce malentendu derrière eux. après tout, ça n’avait rien d’un scandale de classe internationale. ce n’était qu’un baiser. ce n’était qu’un crush. ce n’était rien du tout. et même si elle le savait, roxanne se sentait stupide. on lui avait promis un gâteau et on lui avait servi un plat de cailloux. la pilule avait du mal à passer. à bien y réfléchir, elle était bien plus en colère contre elle-même qu’elle ne l’était envers elias. elle s’en voulait d’attacher autant importance à un baiser. elle s’en voulait de s’être bâti autant d’espoir sur une action aussi anodine mais surtout, elle s’en voulait de s’être énervée de la sorte et d’avoir laissé la situation flétrir. maintenant, elle se sentait déjà trop loin pour simplement pouvoir revenir sur ses pas, la queue entre les jambes. pour ce qui était des grands éclats et des sorties dramatiques, elle savait faire ; mais pour le contrôle des dommages après coup, il n’y avait plus personne. et pire que tout, elle craignait de perdre elias pour de bon. roxanne a soupiré d’un air préoccupé. elle s’est affalée sur son canapé et a allumé la télé. son dvd d’amélie poulain tournait encore depuis qu’elle l’avait regardé il y a quelques semaines. il n’y a que très peu de choses qu’elle avait emmené avec elle depuis la france et le fabuleux destin d’amélie poulain en faisait partie. il n’y avait rien de mieux qu’un film qu’on connait par cœur dans sa langue maternelle pour se remonter le moral. les américains l’agaçaient. elle voulait un tête à tête entre français : juste elle et amélie. evidemment, c’était sans compter sur la personne qui frappa à sa porte, à peine le film commencé. ennuyée, roxanne s’est levée pour aller ouvrir. elle s’attendait à voir dick s’étant encore attiré des emmerdes, mais au lieu de ceux de son ami, elle se retrouva face à face avec son problème à elle. elias se tenant dans l’encadrure. « qu’est-ce que tu veux ? » pas de bonjour, pas de politesse. elle lui presque aussitôt tourné le dos pour retourner s’assoir sur le canapé. la porte grande ouverte, il pouvait entrer s’il le voulait. c’était sa façon à elle de l’inviter à l’intérieur sans avoir à lui dire. « le film est en français. il n’y pas de sous-titres. » a-t-elle dit en s’asseyant en tailleur. son ton n’était pas agressif, mais il n’avait rien de sympathique. elle détournait déjà la conversation parce qu’elle savait de quoi il avait vouloir lui parler. du moins, elle pouvait le deviner. s’il était vrai qu’elle n’avait pas envie que ce malaise dure plus longtemps, elle ne pouvait s’empêcher de prendre chaque chose bien trop à cœur.
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Invité a posté ce message Dim 17 Mar 2019 - 19:58 #

Les phrases se chamboulaient dans mon esprit. Des mots s'y agglutinaient sans trouver la porte de sortie, des insultes, des excuses, des mensonges mais pas de vérité. Parce que je la connaissais pas. Je savais pas pourquoi je t'avais embrassé ce soir là Roxanne. Je me disais que c'était pour rigoler, que c'était une action sans aucun sens mais peut-être que je t'avais trouvé attirante ? Tu dirais quoi si je te balançais ça ? Si c'était ma seule excuse face à mon crime ? Mes lèvres coupables avaient effleurés les tiennes, s'y étaient collés sans vraiment de but avec comme cause l'alcool. On disait d'ailleurs que cette liqueur faisait ressortir le pire en l'homme. Peut-être que c'était vrai. Peut-être que c'était qu'un mensonge destiné à expliquer les comportements odieux qui suivaient. En fait, j'aurais dû boire là. Parce que ma main se levait, restait figé devant ta porte, puis se ravisait et retombait dans le vide, complètement molle. Découragée. Alourdie par le poids de la culpabilité qui pesait aussi sur mon cœur. Tu voyais ce que tu provoquais chez moi Roxanne ? Non. Parce que tu t'en fichais. Parce que j'étais le seul heureux quand il arrivait un truc bien à l'autre. L'égoïsme je connaissais pas. C'était là que tu me complétais. Toi, tu t'en foutais des conséquences, tant que tes désirs devenaient réalité. Et tu répondais avec insolence à ceux qui t'injuriaient. Dans ces moments là, je t'aidais à poser les mines sur lesquelles nos ennemis marcheraient, accablés par le poids de nos réparties, aveuglés par notre sourire venimeux. A deux, on pourrait signer la fin du monde. Mais, seul, j'étais quoi sans toi? Juste un mec qui osait pas frapper à une porte, qui était obligé de compter jusqu'à trois avant que sa main ne s'écrase dessus, bruyamment. « Je veux rien ». Mensonge. Mais vaut mieux ça que m'énerver face à ton manque de réaction. Les émotions, tu les cachais. Et moi je me révélais à toi, dans l'embrasure de ta porte. J'étais prêt à tout déballer. Mais toi tu te barrais à l'intérieur, sans me laisser le temps de continuer. Sourire en coin, tu voulais la jouer comme ça ? Ok, jouons. « J'm'en fous » que je balance en m'asseyant à côté de toi. « Toute manière il a l'air nul ». Surtout parce que je le connaissais pas et que la tête de l'actrice me disait rien. Pas mon type. « Y a pas d'actions je suppose ? Tout comme à cette soirée, tu sais celle où je t'ai embrassé ? Il se passait rien non plus donc fallait la pimenter, t'es pas d'accord ? » Allez dis que t'es ok, souris et on en parle plus. Je prenais un air détaché au cas où t'essayerais de lire en moi, le genre qui balance les pires vacheries en haussant les épaules. Le genre qu'on supporte pas.
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Invité a posté ce message Ven 22 Mar 2019 - 1:38 #

je veux rien. c’est qu’il lui a dit, l’air nonchalant et ça l’a tout de suite énervée. elle avait la colère facile, roxanne. fallait vraiment éviter de la faire chier. elle a été tentée d’immédiatement lui claque la porte au nez, mais elle s’est retenue. elle savait la tête qu’il faisait quand il mentait. évidemment qu’il voulait quelque chose. personne ne s’infligeait la mauvaise humeur de château-jolly sans une idée derrière la tête. elias était peut-être insolent, mais même lui n’était pas téméraire. il s’est assis à son tour sur le canapé. ses lèvres porteuses d’un pêché déjà, ont osé blasphémer en dénigrant amélie poulain. roxanne l’a dévisagé d’un air étrange. est-ce qu’il avait envie de la mettre en rogne? si c’était le cas, il s’y prenait bien. d’habitude, c’était elle qui se retrouvait dans la position du bourreau, à pousser tous les boutons de l’autre pour les faire éclater. se retrouver de l’autre côté de la manœuvre n’avait rien d’agréable. « ce film a été nominé treize fois aux césars et cinq fois aux oscars. c’est un classique. ça n’a rien de nul. » elle a parlé sans conviction. cette conversation l’ennuyait déjà. pourtant toujours la première pour défendre becs et ongles son cinéma français – sauf les films de danny boon, fallait quand même pas déconner – elle se sentait lasse de commencer une discussion qui n’intéressait de toute façon personne. elle n’avait mis ce dvd que pour se distraire, ne parlait de lui que pour éviter le véritable sujet qui trônait dans la pièce comme une ombre. amélie méritait sans doute mieux que de n’être un bruit de fond au milieu du capharnaüm à venir. et il arrivait vite. elias n’a pas attendu bien longtemps avant de pointer du doigt l’éléphant dans le salon. l’expression qu’il affichait donnait à roxanne des envies de meurtre. elle l’a fixé pendant un long moment. son silence n’était en rien synonyme de calme. au contraire. elle se taisait pour laisser son agacement grandir et muter en quelque chose d’incontrôlable. « je vais le répéter encore une fois. qu’est-ce que tu me veux, elias? » elle s’est exprimé d’un ton placide, ce qu’elle ne faisait que lorsqu’elle atteignait son maximum d’irascibilité. elle a cherché dans ses yeux une réponse à sa question. elle n’avait pas envie de rire avec lui aujourd’hui. ce n’était pas drôle pour elle. c’était le genre de choses qu’elle ne contrôlait pas. borderline prenait en otage les moments anodins de sa vie et les transformait en combat avec tous ceux à qui elle tenait. ce baiser, ça comptait pour elle. tout comptait pour elle. c’était à la fois une qualité et son plus grand fléau. et ça l’insupportait de le voir en rire comme s’il était agi d’une bonne blague entre copains. « si t’es venu pour te moquer de moi, tu peux repartir tout de suite. j’entendrai tout aussi bien tes sarcasmes de l’autre côté de la porte. » elle ne lui a pas souri. même pas pour de faux, même pas pour le railler un peu. ses yeux qui lui avaient apporté tant de réconfort auparavant avaient des allures de traitre à présent. elle a détourné le regard, perdu dans l’espace entre ses prunelles et l’écran de la télé. le film toujours en marche ne faisait pas de bruit. aucun qui ne vaille la peine d’être entendu. en fait, à y tendre l’oreille, l’appartement et même l’immeuble tout entier semblait silencieux. new york retenait sa respiration ou alors c’était roxanne qui ne chassait plus l’air de ses poumons. elle ne savait plus. « je suis pas d’humeur pour supporter tes conneries alors ne m’oblige pas à te mettre dehors. » ça n’a pas sonné comme une menace, plutôt comme un aveu. dans une position soudain vulnérable, elle a ramené ses genoux contre sa poitrine et y a posé son menton. c’était comme s’abriter dans une carapace. une barrière faite de son corps en guise de barbelé autour de son cœur. « c’était pas une blague pour moi. » la phrase a à peine quitté sa bouche, elle l’a prononcé du bout des lèvres, à demi-mot. les yeux toujours perdus dans le vide, elle se refusait à regarder elias. elle n’avait nullement envie d’augmenter son humiliation.
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