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Invité a posté ce message Jeu 21 Mar 2019 - 18:36 #

“i need your help.” & Tu es épuisée. Ta garde a été longue et éprouvante. Tu n'en peux plus. C'est à peine si tu sens tes jambes. Comme très souvent, tu n'as pas arrêté de courir pour secourir le plus de personnes possibles, sans oublier les aléas du quotidien du métier d'ambulancier qui consiste à courir partout en permanence dans tout New York. Tu as gagné ton appartement à 15h, il faisait beau dehors... le début du printemps, tu adores cette période. Aussitôt tu as poussé la porte de chez toi, la baby-sitter te saute au cou avec ce grand sourire qu'elle a toujours sur son visage. Tu te tentes à un sourire mais l'épuisement gagne sur toi. Elle te fait un petit résumé de sa journée avec Fallon, ton adorable bébé, ta petite bouille d'amour comme tu aimes la surnommer : la journée s'est bien passée bien que cette petite demoiselle commence à avoir son caractère... elle doit certainement tenir ça de toi, toi et ton sale caractère. Tu es contente de savoir ça, ça te donne l'impression de lui avoir transmis quelque chose, bien que ça soit un sacré défaut.

Malgré ta fatigue, tu as pris sur toi et tu as voulu faire plaisir à ta fille et l'emmener se promener un peu, qu'elle sorte de l'appartement pour voir les feuilles sur les arbres pousser à Central Park. Cet endroit, tu l'aimes plus tout. Tu y as toujours passé le plus clair de ton temps, enfant, adolescente et adulte. Vous avez passé près de deux heures dans le parc, vous avez trainées, vous vous êtes baladées un peu partout, tu lui as raconté l'histoire de Central Park, tu sentais qu'elle t'écoutait, elle te faisait des grands sourires et rigolait. Un vrai petit ange, cette enfant, un rayon de soleil qui te rend heureuse, heureuse comme tu l'as rarement été dans ta vie.

C'est bon, dans ta tête, ta soirée est faite : tu fais à manger, tu nourris et fais dormir ta petite et tu t'endors devant une émission des plus ridicules avec des gens ridicules aux propos ridicules... Cependant, ta petite Fallon, elle n'a pas les mêmes plans en tête. Vous rentrez et aussitôt tu lui retires son manteau, aussitôt elle se met à pleurer. Des larmes qui coulent à flot. Des pleurs incessants. Des pleurs que tu as essayé de calmer par tous les moyens avec des stratagèmes tout droit sorties de Etre Parent Pour Les Nuls. Rien. Rien ne marche avec ton bébé qui préfère, de toute évidence, pleurer toutes les larmes de son tout petit corps. Tu pensais d'ailleurs pas qu'un si petit être pouvait autant pleurer, hallucinant pour toi.

La soirée est longue... Très longue. Tu as essayé de lui donner à manger, en vain, elle pleure tant qu'elle ne peut pas manger. Tu es en panique. Panique total. Ça t'inquiète qu'elle pleure autant et qu'elle ne puisse pas manger à cause de ça. Tu as tout essayé, les mêmes techniques que tu essaies depuis des heures et des heures. Tu as tenté de l'endormir malgré tout. Rien. Au bout de vingt minutes, elle pleurait toujours. Tu ne pouvais pas la laisser dans son berceau dans l'espoir qu'elle se calme. Tu n'y arrives pas. Tu regardes l'heure, 23h22... Tu as l'impression que cette galère dure depuis un siècle.

Tu n'es pas de ce genre à reconnaître quand tu as besoin d'aide, tu as une sacré fierté. Toutefois, cette fois-ci, il s'agissait de ta fille, de ton bébé, de la personne que tu aimes le plus dans ce monde et la personne que tu te dois de protéger envers et contre tous. Fierté ou pas : tu as besoin d'aide, tu ne peux pas le nier même si tu préférais. Tu t'empresses de l'habiller chaudement, de, toi, enfilée un petit quelque chose sur le dos, de gagner ta voiture pour quitter tin quartier et te rendre chez la seule personne que tu penses suffisamment de confiance pour t'aider : ton grand-frère. Entre vous, ça a toujours été une relation chien-chat, constamment en train de vous chercher pour rire, un amour vache entre frangins. Tu ne le diras jamais mais tu l'aimes ton grand-frère et c'est le seul que tu penses digne de t'aider. Après tout, le sens parental, ça doit être son truc. Bien plus que le tien. À tes yeux, à ce moment précis, tu as l'impression d'être une aussi bonne mère que celle que tu as eu : un supplice pour toi et sans oublier que tu viens de rentrer d'une longue garde de 24h... Tu n'en peux plus, tu as besoin d'une pause, de vraiment te reposer et pas juste faire une micro-sieste entre deux appels pour une urgence.

Au bout d'une dizaine minutes, tu te retrouves avec ta fille, toujours en pleurs, dans tes bras, à toquer chez ton frère, l'air désespéré sur ton visage avec des cernes immenses pour accompagner ta tête de cadavre. Il ouvre la porte, tu souffles tant tu es soulagée. Tu berces ta fille, toujours dans l'espoir qu'elle se calme en offrant un sourire à ton frère. "J'adore ta nouvelle coupe ! Ça te va très bien." Tu tentais de rendre ton arrivée soudaine chez Jonas le peu intéressé possible, qu'il pense que tu es venue ici pour avoir de ses nouvelles mais qui demande des nouvelles de son frère à minuit moins vingt ? Tu décides de te montrer honnête et en même temps ton sourire s'en va. "Je suis une aussi mauvaise mère que maman... si ce n'est pire. Je suis au bord du gouffre. J'ai besoin de ton aide, Jo'."

@Jonas Heldens. need your help ft. jonas  690147451

 
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Invité a posté ce message Dim 31 Mar 2019 - 15:56 #

Sometimes it becomes really hard to fight.
All The songs sound older everyday -- @hailey heldens
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You're not lost yet I'm still trying to find The one i had in my arms.

Les journées étaient longues quand on travaillait à l’hôpital et Jonas avait l’impression d’avoir parcouru les couloirs du bâtiment en long en large et en travers tellement de fois dans la journée, que la distance qu’il avait parcouru au cours de la journée se comptait en kilomètres. Il avait passé de longues heures au bloc aussi, à sauver des vies, puisque c’était ce en quoi consistait son boulot et son boulot, il n’était clairement pas de tout repos. Il savait qu’il n’était pas au bout de ses peines, parce qu’il allait falloir aller chercher sa fille à l’école ou à la garderie, selon l’heure à laquelle il terminerait sa garde et une fois à la maison, il allait devoir s’occuper des devoirs de Louise, du repas du soir, des animaux qu’il ne fallait pas oublier et puis il y aurait l’heure du bain aussi, même si Louise commençait à être assez grande pour se laver toute seule, laisser un enfant seul dans la baignoire comportait toujours une part de risque, alors il restait attentif, passant  à côté de la salle de bain régulièrement, aussi bien pour s’assurer que tout allait bien que pour rappeler à sa fille que même si c’était marrant de jouer dans l’eau, le bain, c’était avant tout pour se laver. Après il fallait toujours qu’il vienne l’aider pour le rinçage, sinon ça pouvait vite se transformer en crise parce qu’elle avait du savon dans les yeux. Entre ça et le démêlage de cheveux, ça pouvait prendre du temps. Après, il fallait encore manger et une heure, deux, grand max, plus tard ce serait l’heure d’aller se coucher et là enfin, il serait tranquille. Être père, c’était sans aucun doute sa plus grande fierté, mais il devait bien admettre que devoir tout gérer seul, c’était un million de fois plus compliqué que lorsqu’il y avait eu sa femme à ses côtés.

Comme prévu, une fois qu’il eut enfin quitté le bloc, ce fut la course. Il avait eu l’espoir d’arriver à l’école avant l’heure de la garderie, mais un autre patient était arrivé aux urgences et il était le seul titulaire dans le coin, alors il était resté, encore un peu, qu’il s’était dit et le peu, s’était allongé suffisamment pour qu’il arrive tout juste avant la fermeture de la garderie et qu’à partir de là, ce soit la grande course, pour que sa fille n’aille pas se coucher trop tard. Il ne s’en était pas trop mal sorti, à vingt-et-une heure, elle était endormie, après un long moment passé à la lecture, qu’elle était fière de pouvoir faire plus ou moins toute seule, maintenant qu’elle apprenait à lire à l’école. Une fois Louise endormie, il s’occupa de la maison, la vaisselle, un coup de balais et tout ce qui allait avec parce qu’il fallait bien gérer ça aussi, même si après une journée passée à l’hôpital, il n’avait pas franchement que ça à faire. Finalement, après son petit coup de ménage, il s’était laissé tomber sur le canapé, en se disant qu’il irait prendre sa douche d’ici une petite demi-heure et finalement, les heures s’étaient enchainées sans qu’il ne bouge du canapé, si bien qu’il commençait à piquer du nez quand il entendit frapper à la porte. Il se redressa du canapé, jeta un coup d’œil à son téléphone pour regarder l’heure. Il était tard, pas loin de minuit. Qui est-ce qui pouvait bien frapper à sa porte à une heure pareille. Une fois debout, il s’étira, bailla un coup avant d’aller ouvrir la porte de la maison pour tomber nez-à-nez avec sa sœur cadette, sa fille dans les bras, qui semblait décidée à bien pourrir la vie de sa mère. « Merci. Mais j’ai pas changé de coupe. » Il fronça les sourcils, un peu septique avant de passer la main contre ses cheveux pour s’assurer qu’il n’ait pas trop la coupe du gars qui avait été sur le point de s’endormir sur con canapé. Ça faisait des années qu’il avait renoncé aux cheveux longs, c’était plus facile à gérer comme ça, d’après lui. Enfin, clairement, elle n’était pas là pour lui parler de ses cheveux, parce qu’il n’était pas loin de minuit et que ce n’était pas une heure à laquelle on frappait chez ses frangins pour avoir une longue discussion sur les cheveux. « Ne raconte pas de bêtises. » Elle n’était pas une mauvaise mère parce qu’elle galérait à calmer sa fille. Sinon, des mauvais parents, il y en avait vraiment beaucoup. « Entre. » Il se poussa de devant la porte pour qu’elle puisse rentrer, il n’allait pas la laisser sur le seuil de la porte complètement affolée comme ça. « Tu sais, les bébés et les enfants en général, c’est des éponges, si tu stress, elle va stresser aussi. » Et du coup, elle allait se mettre à pleurer et à stresser encore plus sa mère et ça pouvait vite devenir un cercle vicieux. Souvent, on se demandait pourquoi les enfants étaient particulièrement chiants quand les parents n’étaient pas au top, Jonas, il se disait que c’était probablement parce qu’ils ressentaient le malaise de leurs parents et comme ils n’étaient pas encore en mesure de faire preuve de compassion, ils se contentaient de ressentir l’angoisse de leurs parents. « Sinon, c’est peut-être les dents qui poussent. » Ça c’était inévitable et y avait pas vraiment de solution miracle pour empêcher la douleur, les pauvres petits bouts devaient quand même souffrir pas mal à ce moment là de leur croissance. « Ça fait combien de temps que tu n’as pas dormi toi ? » Evidemment que si elle était épuisée, ça n’aidait pas et ça se voyait sur son visage, qu’elle était fatiguée, il avait l’impression de se retrouver en face des internes qui faisaient des gardes interminables pour que les titulaires comme lui, puissent rentrer se reposer, la hiérarchie avait du bon parfois.

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