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Invité a posté ce message Mar 16 Avr 2019 - 22:19 #


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samael + melech
after the gates of prophecies, a million light years away from me, straight for the eye of destiny, reaching the point of tears, behind the dreams of mastery. love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history
« C'est Melech Hirschel », il répond pour la énième fois à la secrétaire dans l'espoir que son prénom soit enfin remémoré, l'employée qui visiblement a du l'écrire pour la première fois dans une drôle d'écriture et sans vérifier sur le CV, alors qu'il découvre effectivement une étrange version à consonance quasiment francophone de son patronyme, lui qui se demande encore comment elle a pu réussir à y ajouter une lettre t quelque part, dissimulant poliment combien le fait l’abasourdissait. Le nom propre qui était bien plus commun dans le quartier qui avait habité l'apprentissage de la lecture dans les petites classes, sitôt après Téhéran, au point d'être croisé presque dans chaque rue, mais qui sonnait bien plus étranger pourvu qu'il en sorte, et l'habitude qui avait du mal à se faire. Le jeune adulte qui l'épelle encore dans l'espoir qu'elle capte qu'elle pouvait toujours refaire le dossier, l'éloquence encore pleine d'espoir, avant qu'elle ne capte à nouveau et se mette à l'oeuvre comme si elle était l'auteure de l'idée. Le châtain qui propose encore une fois d'apporter les modifications lui-même, mais elle qui tient à le faire toute seule, et qui cause une nouvelle tentative de lui expliquer à nouveau. « C'est vraiment pas commun », qu'elle trouve à insister alors qu'elle termine de passer les anciens noms au correcteur blanc, lui qui arrache un petit sourire timide au concerné, la crainte de vraiment perdre du temps avec ces bêtises.

Derrière lui une salle qui commence seulement à se désemplir, mais des individus toujours aussi nombreux, presque chaque chaise encore alignée contre les murs utilisée. Les conseils de Sunny bien en tête, prétendre ne pas être noyé par l'anxiété, et ne pas oublier d'avoir l'air sûr de soi-même tout en vivant actuellement le contraire. Le CV revisité encore et encore qui lui auront au moins décroché un entretien, lui qui n'a jamais eu d'expérience en la matière et qui peut tout au plus se targuer d'avoir servi des jus de fruits sur le campus de la fac comme petit gagne-pain, mais pour qui il est certainement temps de chercher des choses plus sérieuses. En théorie des connaissances qui le laisseront probablement moins sur le carreau, plusieurs langues parlées qui témoignent il l'espère d'un peu d'esprit, à défaut d'avoir vraiment l'occasion de communiquer dans celles-ci, mais des traductions dans cinq ou six langues qui seraient possibles à l'écrit pourvu qu'on lui laisse le temps de vérifier quelques accords de grammaire, et une fluidité orale au moins dans quatre de celles-ci, brevets universitaires des pays concernés dès que le fait fût possible, mais tous qui ne se bousculent pas pour valider la maîtrise.

Les minutes qui passent et finalement la sienne qui arrive enfin, Melech qui a l'impression d'avoir oublié mille choses entre temps, mais qui se doit bien d'avancer vers son avenir qui se dessine, quelque soit la décision. Cette discothèque qui est intéressante surtout pour les horaires qui ne condamneront pas définitivement ses études, les week-ends où il est effectivement bien disponible et les mercredi et vendredi où il peut toujours adapter ses révisions, le mi-temps bien plus à propos, surtout s'il veut garder le travail silencieux encore un petit moment. Le travail qui ne durera pas bien longtemps, mais qui n'est vraiment pas adapté à la mentalité d'une communauté à laquelle il tient encore trop pour pouvoir s'en isoler, juste suffisamment pour pouvoir mettre de côté l'esprit tranquille, cacher les difficultés financières à ceux qui les ignorent encore, et s'assurer un futur sans crédits. Le châtain qui s'avance de façon faussement assurée, aucun regard en arrière alors qu'il exécute plusieurs pas en avant, Johnson qui doit bien faire quinze centimètres de plus que lui sans difficultés et en impose cinquante de plus rien que par le charisme à son avis, le plus jeune qui annonce enfin d'une voix claire « Melech Naphtali Hirschel, je crois que j'étais le numéro dix-sept », et une poignée de main avant de s'installer sur la chaise laissée à disposition, en face du bureau fourni et trop bien rangé.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Mar 30 Avr 2019 - 21:52 #

@Melech Hirschel

Dans mon univers, il se passe tout un tas de choses, à des fréquences plus ou moins rapprochées. Par exemple, déménager du local actuel pour aller autre part est quelque chose que je ferai peut-être une fois, voire deux. Payer les factures, c'est tout les mois. Vérifier que tout se passe bien dans le club, c'est tout les soirs. Aujourd'hui, mon occupation de la journée, je la fais en général plusieurs fois par mois. Celle de passer la journée à faire des entretiens d'embauche pour l'Eden Club. J'ai beaucoup de personnel, peut-être même un peu trop. Mais je préfère assurer le coup plutôt que de me retrouver derrière le bar ou sur la piste, plateau de service à la main. C'est déjà arrivé trop de fois. L'objet des convoitises aujourd'hui est un poste en tant que barman. Peu importe le profil, peu importe l'âge, peu importe le sexe. Il me faut quelqu'un de fiable pour remplacer le looser précédent. Je n'ai pas pour habitude de critiquer mon personnel, mais là, le type en question était vraiment un manche. Même pas foutu de savoir qu'un 102, c'est un double Pastis 51. Nul en maths, nul en cocktails, ça ne valait pas le coup de le garder.

Pour éviter les désagréments, je préfère recevoir les candidats dans un lieu autre que l'Eden Club. C'est seulement si j'estime que certains ont ce qu'il faut qu'ils auront le privilège de passer les portes du paradis. J'allais voir à la chaine pas loin d'une bonne vingtaine de personnes. En général, je suis de nature plutôt direct. Cela ne sert à rien de tourner autour du pot, et si le candidat fait une erreur que je qualifie d'éliminatoire, fin de l'entretien. C'est déjà arrivé que la personne n'ait même pas le temps de s'asseoir que l'entretien était déjà fini. Je brasse des dizaines de milliers de dollars par jour, mon temps est précieux, alors ceux qui me le font perdre, ils dégagent. D'ordinaire, je vois 6 à 7 personnes à la suite, puis je prends une petite pause d'une dizaine de minutes, et je commence déjà à les trier, à établir un classement. C'est la manière la plus simple de procéder. Sinon, à partir du 14ème entretien, je ne me rappellerai même plus si le 3ème valait le coup ou non.

La session pouvait enfin commencer, et que ce fut long. Des seize premiers candidats, aucun n'avait vraiment retenu mon attention. Soit trop prétentieux, soit trop timide, soit trop ou pas assez quelque chose. Mais en tout cas, rien qui pour le moment ne m'aille. Pour l'instant, je suis sur le point d'embaucher une quadragénaire un peu vulgaire, mais qui au moins à du répondant et ne se laissera pas intimider par la clientèle. Mais franchement, si je pouvais la rappeler et lui dire que j'ai trouvé quelqu'un de mieux, ce serait le top. Puis vient le tour du suivant. Le numéro 17. Probablement un cyborg. Non, je déconne. Le candidat me dit son nom, et là c'est la douche froide. Je ne comprends absolument pas comment il s'appelle. Je le regarde un peu interloqué. Deux possibilités s'offrent à moi. Soit je le vire tout de suite, soit je prends sur moi, chose que je déteste faire, et j'essaye de le cuisiner un peu pour voir ce qu'il a dans le ventre.

- Ok, je vais t'appeler 17, ce sera le plus simple pour tout le monde. Cela ne te dérange pas, 17 ?

Evidemment que ça allait le déranger. Peu importe, je ne suis pas là pour me faire un copain, mais pour trouver un collaborateur. Un employé. Un putain de barman qui sait retenir plus de 3 cocktails différents. Je sens que je suis en train de perdre patience. J'ai fait un peu plus de la moitié du chemin, mais bordel qu'est ce que je déteste faire ça. Mais soit je m'en occupe moi-même, soit l'agence du travail me refile un incapable que je vais virer au bout de 10 minutes de travail... Je ne le lui laissai pas le temps de me répondre, de toute façon il n'avait pas intérêt à broncher, il fallait enchainer.

- Alors pour faire simple, je cherche un barman ayant un minimum de mémoire, un maximum de sourire et surtout, qui ne va pas me claquer dans les doigts au bout de 3 jours. Pourquoi es-tu ici ? Tu aurais pu faire autre chose comme boulot, non ? Parce que barman, c'est pas une sinécure.
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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 13:32 #


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after the gates of prophecies, a million light years away from me, straight for the eye of destiny, reaching the point of tears, behind the dreams of mastery. love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history
Il y a quelque chose de faux chez l'interlocuteur, sans que Melech ne puisse savoir quoi exactement. Peut-être que c'est le fait d'être aussi puissant dans la vie du quartier qui tord le sourire pour qu'il soit differemment interprété, peut-être que c'est seulement la fatigue qui a décidé de tout lui compliquer, ou bien le fait qu'il soit simplement le patron que Melech n'a jamais eu jusque là. Maverick qui n'a jamais fait part de difficultés avec le sien, mais tous qui ne se ressemblent probablement pas non plus, alors rien de trop grave, quelque part. Les paroles sont exprimées sur un timbre posé, pourtant les mots choisis sont durs et l'éraflent comme un genre de crépi pas assez usé. Dix-sept. Impossible de savoir s'il s'agit d'une mauvaise blague ou pas, d'imaginer le type de réaction à avoir. L'envie de rétorquer que ce n'est jamais que sept lettres et pas forcément plus compliqué que certains noms anglophones, qu'il accepterait toutes les prononciations et qu'il peut au moins tenter, Hir, schel, comme le coquillage, pas dans ce dernier la mer à boire non plus, mais sûrement qu'il s'agit de le tester. Dix-sept qui apprendra sûrement à convenir, lui qui se fera à l'idée d'être un numéro, le choix qui n'est pas complètement illogique en soit tant qu'il permet à l'interlocuteur de se retrouver.

Le jeune homme qui rentre doucement dans la pièce, la découverte d'un tout nouvel environnement et une volonté de ne pas trop exprimer combien il est perdu et angoissé, le regard interrogateru contrôlé. Melech qui finit par s'asseoir consciencieusement, divers papiers dans le sac posé à ses côtés, quelques fois qu'il y ait quelque chose à prouver. — Dix-sept convient parfaitement, en ce qui me concerne. La voix assurée, le regard dirigé droit vers les prunelles vers le plus vieux le temps de témoigner de la confiance, pas assez pour rivaliser une domination. Une inspiration. Les questions qui sont pertinentes, l'inconnu qui semble parfaitement savoir où il va, fait un peu rassurant. Melech qui tentera de défendre son bout, en attendant. — Pour les horaires, surtout. Je suis étudiant en droit, déjà diplômé. J'ai fait mon undergraduate à l'institut du monde arabe surtout, à Columbia. Je suis traducteur en freelance, depuis deux ans maintenant, en arabe, hébreu, russe, anglais et je touche à quelques autres langues aussi, mais je suis moins spécialisé. J'aime bien traduire, mais j'ai besoin d'un salaire fixe, et avec mon diplôme actuel c'est difficile à trouver en continuant ses études, la plupart des boîtes demandent un arrêt total. L'expérience qui est atypique, certes, mais il espère que l'interlocuteur verra combien il en veut. Columbia qui est réservé aux travailleurs les plus acharnés, et les cinq années passées comme gage d'une certaine constance, peut-être, il peut espérer.

— C'est très loin du métier de serveur, certes. Et je l'ai seulement été sur le campus en journée, là-dessus je ne peux pas mentir. Mais mon compagnon est lui-même barman, et ça fait deux ans que j'ai appris ses termes en restant avec lui derrière ou en l'écoutant lui et ses proches parler, j'ai déjà fait quelques cocktails pour dépanner, je pense que je peux tenir plus de trois jours sans lui. La reprise de ses termes pour essayer de montrer qu'il a bien capté, Melech qui aimerait bien au moins tenir jusqu'à la fin de l'été, la précarité qu'il a déjà à vingt-deux ans suffisamment expérimenté.
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je viens de terminer mes partiels! merci de ta patience et désolé pour le temps de réponse :( conquest of spaces // samael&melech 3776309212
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Invité a posté ce message Lun 13 Mai 2019 - 22:27 #

@Melech Hirschel

Alerte, alerte, alerte. Il vient de se passer quelque chose de follement intéressant. Non pas que Seventeen (oui, c'est plus joli comme ça) soit un surnom qui lui convienne. Clairement, l'individu en face de moi est un partisan du "je m'écrase devant le boss". C'est très habile de sa part, soit très naïf. Je n'aime pas que l'on me cire les pompes. Mais son calme et sa presque innocence suffisait à lui faire réussir avec brio le premier test d'une longue série. Alors qu'il me racontait sa vie plutôt peu intéressante, ce qui est fort logique pour un étudiant, une phrase attira mon attention. Son compagnon, donc ce jeune homme est probablement gay, est barman quelque part en ville, et en plus les deux joyeux lurons ont l'air de partager beaucoup de choses sur l'activité du "compagnon". De là à faire de Seventeen un indic, il n'y a qu'un pas que je vais probablement franchir. Mais de manière subtile. J'ai déjà observé une petite partie d'innocence qui meurt d'envie de s'exprimer. C'était à moi de jouer correctement pour glaner quelques informations utiles.

- Tu parles plusieurs langues donc, c'est très positif ça. Et en plus ton cher et tendre t'as appris deux ou trois trucs sur le métier déjà. Bon, finalement cette journée ne me fait pas rencontrer que des idiots voulant juste une entrée permanente à l'Eden Club.

Je me mis à rire un peu fort. Un rire forcé, certes, mais qui avait pour objectif de mettre Seventeen à l'aise, qu'il se sente en confiance. Il faut que d'ici quelques minutes, il se dise que quand même, le patron de l'Eden Club, il est super cool. J'ai toujours attaché une grande importance à mon image. Je suis un homme qui se délecte de l'argent et du pouvoir, parfois ça énerve, et d'autres fois ça fascine. Comment le petit Samael est-il devenu aussi grand à New York ? Le travail mon gars, tout simplement. Pas de place pour les blancs, je repris la suite de l'entretien rapidement. Si il y a des temps morts dans l'échange, c'est mauvais signe.

- Pour le salaire, aucun souci, tu seras payé avec un salaire fixe selon le nombre de jours que tu travailles. J'ai déjà pris des étudiants, en général je suis un patron sympa, je calque tes horaires sur ton temps libre. Par contre il va falloir assurer, car venir bosser 3 ou 4 heures au club après une journée entière de cours, ça peut être compliqué à gérer.

Jouer la carte sympathie puis la carte exigeant sur les deux plis suivants était une de mes stratégies préférées pour arriver à mes fins. N'importe quel homme sur cette planète est sensible à la gentillesse. A la bonté. Il pourrait penser que je joue un rôle, mais je n'y crois pas. Ce jeune homme a l'air d'aimer les gens et la vie en général. A l'heure actuelle, je dois déjà être dans son top 10 des gens qu'il apprécie à New York. C'est parfait.

- Ton compagnon ne voudrait pas venir travailler pour moi aussi ? Si il est barman et compétent, ce serait dommage de se priver de lui. Il travaille où, si ce n'est pas trop indiscret ?
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Invité a posté ce message Lun 27 Mai 2019 - 0:57 #


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after the gates of prophecies, a million light years away from me, straight for the eye of destiny, reaching the point of tears, behind the dreams of mastery. love dies silently, torn to the flesh as the fire bleeds, echoes of history
Les phrases qui ont visiblement vu leur effet, la magie des études qui ont réussi à décontracter l'atmosphère un minimum, juste histoire de la rendre respirable, l'emploi qui est devenu plus que nécessaire et le châtain qui ne peut pas s'offrir le luxe de chômer. De ses tentatives d'en trouver un, aucun mot prononcé à l'encontre de ses proches qu'il souhaitera garder dans l'ignorance, la honte de ne plus tenir les lois qu'on lui a inculqué, la culture religieuse qui ploie depuis des années sous le joug de la lourde économie ; plus les moyens d'étudier plutôt que de travailler au moindre jour de repos, et Melech qui ne sait sincèrement pas comment son père à pu faire, lui, pour batailler sur tous les fronts, ou s'il aura volontairement tu quelques écarts pour gagner son pain. Auprès de tous ceux qui n'en auraient rien à faire, pas une parole non plus, la crainte d'être soutenu sur un chemin qui ne lui ressemble pas - mais les avances financières qui doivent se trouver, d'une façon ou d'une autre, et le travail le plus commun qui lui salit déjà les mains - Maverick qui n'en apprendra jamais rien. Pas que l'estime qu'il aurait en sa moitié en serait impactée, juste l'impression de lui donner une façade qu'il n'aurait pas soupçonné, celle à laquelle le plus jeune n'aimerait pas se confronter. — Je viens du Sud de Williamsburg, Brooklyn, les gens y sont déjà multilingues très jeunes, du coup je n'ai pas beaucoup de mérite pour les suivantes. Les origines qui de toute façon se trahissent dans le patronyme qu'il a eu tant de mal à prononcer, le yiddish qui passe très rarement chez les américains émigrés depuis plus longtemps, malgré des avancées incroyables sur la plupart des plans ; dans la langue des aînés les mémoires de quotas qui l'auraient sûrement empêché d'accéder aux études comme il l'aurait fait, et encore avant la mémoire des pogroms ravivée dans une langue jamais éteinte, puisque certains y veilleraient. Un silence en ce qui concerne la nationalité acquise par droit du sol lors de sa naissance, le préjudice d'un pays à la réputation moins estimée qu'il ne souhaiterait pas encore porter, Melech qui préfère évoquer seulement la ville familiale et prétexter un drapeau strictement américain sur les papiers avant de justifier la double-nationalité au bout de la signature des papiers.

— En ce qui concerne mes horaires, je suis complètement disponible du jeudi au dimanche, jusqu'à la fermeture. Les autres jours, certains de mes cours terminent à vingt heures et j'ai encore des commentaires à préparer, donc ce sera plus compliqué pour moi, mais seulement pendant encore trois mois, ensuite mes examens seront terminés et je serai complètement disponible. La question d'un jour de repos qui reste en apesanteur quelques instants dans sa gorge, avant de retomber comme un sac rempli de pierres et de capturer sa trachée - Melech qui assumera l'emploi face à sa propre conscience, le temps qui n'existe plus pour les vieux débats dépassés, dans son esprit mille fois raisonnés.  Puis la question du compagnon qui revient sans poser plus de questions sur la grammaire masculine du terme, plus qu'à faire passer par la même occasion la mention de sexe complètement obsolète lors de la signature de quelques contrats, s'il en avait le droit, celui qui a définitivement attiré son attention, le regard plus vif instantanément. En réponse un sourire simple, les traits qui traduisent une sympathie partagée, rien de plus à lui promettre sur ce plan. — Malheureusement il est déjà employé depuis longtemps et a réussi à trouver un contrat avec beaucoup de stabilité, je ne pense pas qu'il changera d'avis comme ça. C'est dans Manhattan aussi, au Playground, je ne sais pas si vous connaissez. Ca semble être un très bon endroit, de ce qu'il en dit. La politesse naïve dont il sait qu'elle le perdra, l'agneau qui continue de se précipiter malgré les accidents répétés jour après jour dans la gueule du loup, l'habitude de pleurer sa déception plus tard, comme si rien n'était à prévoir dans les conséquences de ses actions. Le sourire de Johnson qui s'étend, étrangement, le nom qui semble presque évoquer chez lui un bon souvenir, de ce qu'il en interprète ; aucune connaissance réelle de ce qu'il signifie, sans se l'avouer.
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Invité a posté ce message Dim 2 Juin 2019 - 14:20 #

@Melech Hirschel

Seventeen, tu es engagé. Il ne le sait pas encore, mais il va l'être. Et cette journée bien chiante va pouvoir se terminer. Les raisons de son embauche sont assez simples. Il a une belle gueule, il parle plusieurs langues, il a la naïveté suffisante pour que j'en fasse ce que je veux, et, le plus important, son mec est employé au Playground, mon plus redoutable concurrent. L'avoir dans mon équipe, c'est aussi avoir un oeil là bas. Et malgré les bonnes relations que j'entretiens avec le patron, Lukas Foster, il est toujours bon d'avoir de petits oiseaux qui viennent vous gazouiller aux oreilles toutes sortes de choses. Oui, n'importe quel moyen est bon pour assurer sa place en haut de la pyramide de la réussite. Et de mon trône, je dois m'assurer que ceux souhaitant me ravir la place échouent. Si il n'y a qu'une seule première place, c'est qu'il y a une raison.

Son emploi du temps me permettait de l'embaucher trois soirs, ce qui n'est pas négligeable. D'autant plus que la fin de semaine est toujours plus chargée que le début. Il n'aurait aucun mal à faire les rotations avec d'autres barmans sur ces plages horaires. De toute façon, même si le club ouvre très tôt, aux alentours des 18 heures, l'affluence est à son pic vers les 2 ou 3 heures du matin. Alors qu'il m'expliquait deux ou trois petites choses sur sa provenances et ses études, je le fixai, me demandant si sa naïveté me jouera des tours un jour. Une expression dit qu'heureux sont les simples d'esprit. Je ne dirais pas que Seventeen est quelqu'un de simple. Mais plutôt que son innocence peut le mener à des situation inconfortables. Comment pourrais-je avois la certitude qu'à 21 heures il sera au club pour bosser et pas encore en cours, à aider ses camarades qui l'ont supplié de leur venir en secours ? Je peux me montrer tolérent, mais ma patience a des limites qu'il ne vaut mieux pas franchir.

- Bon, tout cela me semble pas mal du tout. Vous êtes plutôt bel homme, vous semblez motivé et prêt à tout donner. Si vous êtes pris, vous aurez accès à un casier où déposer vos affaires. Dans ma grande bonté, je fournis les cadenas. Une autre règle importante, vérifiez le tampon sur les poignets des gens au moment de leur commande. Certains bénéficient de tarifs préférentiels si il prennent une entrée premium. Mais bon, en général, ils le montrent à tout le club alors vous aurez aucun mal à le voir.

Je continuais à lui expliquer quelques petits détails. Il était important de donner les informations maintenant. Je pars du principe que lorsque les choses sont dites, elles doivent être enregistrées immédiatement. Je n'ai pas le temps pour recommencer encore et encore les mêmes discours. Les consignes durèrent quelques minutes supplémentaires. Puis, au moment ou j'allais sortir mon stylo pour prendre en note quelques banalités administratives, la douche froide. Il avait disparu. Un super stylo à cinquante euros, noir avec des petites feuilles plaquées or dessus. Vu que j'ai demandé au chômeur précédent de me noter son numéro étant donné qu'il ne parlait pas très bien anglais, il a du partir avec le fumier. Tant pis, je vais noter sur mon portable. Je prends son nom, toujours imprononçable, son numéro de téléphone, ses horaires. Et je crois que tout est bon.

- Inutile de faire durer le suspense plus longtemps. Vous êtes engagé. De mémoire, vous devriez commencer vendredi prochain, de minuit à cinq heures. Si vous avez l'audace de demander plus d'heures de travail, aucun problème, nous verrons ce qu'on peut faire.

J'aimais ces moments ou j'avais l'impression de sauver quelqu'un de sa vie triste. Peu importe les raisons qui poussent ce jeune homme à vouloir travailler pour moi, il allait pouvoir rentrer chez lui, heureux d'avoir un peu de baume au coeur. Ne me remercie pas Seventeen.
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Invité a posté ce message Lun 10 Juin 2019 - 13:17 #


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Le sourire qui continue de s'étendre sur les lèvres de son supposé supérieur, pour peu que la conversation prenne la tournure qu'elle semblait avoir, quelque chose d'infiniment charismatique, Melech qui ne doute pas qu'il pourrait tout faire accepter avec des airs aussi importants, le genre d'homme à toujours arriver à ses fins, à ne jamais se faire contrarier ; juste un regard et puis tout qui est réglé. La taille qui joue en sa faveur, aussi, en plus d'une espèce de grandeur étrange, l'aura qui appelle à se taire et à écouter, plus par crainte que par adoration, cependant toujours aussi efficace. Trop tard pour s'en inquiéter maintenant que tout à l'air réglé, l'habitant de Brooklyn qui semble avoir fait bonne impression, décision prise enfin exprimée que de l'embaucher. Un soupir rassuré timidement dissimulé lors de l'apprentissage de la nouvelle, Melech qui aura donc de quoi vivre plus confortablement les prochains mois, au moins.

Les instructions qui ont rapidement été suivies par la nouvelle de l'embauche, puis celle des détails sur la nature du travail demandé, le Hirschel qui tique à l'entente du vendredi, pas trop de choix pour lui que de casser le chabbat tant qu'il continuerait les études, ou que les semaines ne faisaient pas treize jours, histoire de pouvoir s'offrir une cessation de toutes ses activités rien qu'une journée. Melech qui n'aura qu'à le cacher à son entourage, pas supposé de prendre son téléphone pendant ces heures ni de devoir donner des nouvelles en soi, la tache pas si compliquée qu'il apprendra à exécuter - et pas question de le révéler à Maverick, non plus. Pas que l'aîné s'en fustigerait, plus athée et laïc que Nietzche en personne, juste une question d'avoir l'air toujours le même à ses yeux, de ne pas affronter ce genre de questions sur son rapport à la religion, de se sentir soi-même sali dans son regard. Et encore moins qu'il eût connaissance de telles difficultés financières, connaissant la bonté du jeune homme.

— J'ai suffisamment d'énergie pour travailler après les cours, pour ça il n'y a aucun souci. Je serai aussi plus disponible dans la période de juin, si jamais, j'aurais fini mes examen. Aucun doute que ceux-ci se solderaient dans un passage sans trop d'encombres vers l'année supérieure, et dans le pire des cas deux années d'avance qui n'ont jamais été rattrapées par des difficultés académiques et qui pourraient lui garantir un droit moral de redoubler. Puis alors qu'il entend la mention du contrat arriver, Melech qui doit se décider à clarifier certains points, l'espoir de ne pas perdre chez le futur employeur toute envie de l'embaucher. La gorge sèche, quelques palpitations un peu plus rapides, avant d'ancrer son regard à nouveau, regagner la face ; Maverick qui lui a dit que tout serait plus simple s'il ne donnait pas l'air de s'en excuser. — D'accord pour les horaires. Par rapport au contrat, je crois que la dame de l'accueil m'a enregistré au nom de monsieur, et ça ne pose aucun problème, en revanche pour le gouvernement, si vous souhaitez me déclarer, il y a eu une petite malfaçon administrative et c'est la case sexe féminin qui a été cochée. Une tentative de ne pas trop s'arrêter sur son regard, les paroles qui en soit sont justes, aussi très superficielles ; la malfaçon qui sonne loin des mutilations, l'erreur qui ne résonne pas comme les médecins convaincus dès la naissance de prendre les bonnes décisions. — Légalement vous pouvez mettre la civilité que vous voulez, mais changer la mention est assez compliqué encore, je ne suis pas passé en procès, sans trop s'attarder, le juriste qui connaîtrait très bien la procédure s'il n'avait qu'une seule nationalité, et de l'autre côté la République Islamique qui aura accueilli sa première inspiration qui s'avère déjà plus dure sur les conditions, celles qu'il n'a aucune chance de remplir en restant en couple avec Maverick, qui aura étouffé toute volonté de précipitamment la changer. — C'est le seul souci, sinon tout est ok soufflé d'une voix déjà moins assurée, le plus jeune qui n'a jamais raté une occasion de s'excuser à mi-voix même sans avoir rien fait en soi.
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Invité a posté ce message Lun 24 Juin 2019 - 13:35 #

@Melech Hirschel

Jusque là, tout se déroulait à merveille. Ce Seventeen était un bon gars, sa motivation et son élocution jouait clairement en sa faveur. Il allait être une très bonne acquisition pour le personnel de l'Eden Club. Puis, au détour de la conversation, il en vient à me parler d'un petit "souci administratif" concernant son identité. En réalité, ce n'est pas l'état américain qui s'est trompé. C'est Dieu. Et ça, c'est pas très sympa de sa part. Quoique finalement, à bien le regarder, j'aurais pu me douter que sous son air efféminé se cache une vraie femme de naissance. Je dis bien "de naissance", car vu sa façon d'agir, il est clairement un homme. Efféminé, avec le mauvais sexe, mais homme quand même. De toute façon, cela ne faisait aucune différence pour moi. Même si ça sera la première fois que j'embauche quelqu'un "comme lui", à partir du moment où il me démontre qu'il est compétent, j'en ai strictement rien à faire que ce soit officiellement une femme. Devant son intention d'aborder le sujet, une petite blague pour dédramatiser devrait fonctionner.

- Ce n'est pas un problème Seventeen. Juste vous irez vous changer dans le vestiaire des femmes... Je plaisante ! Peu importe votre identité officielle, la seule chose qui m'intéresse est que désormais vous fassiez partie de l'équipe. Je compte sur vous.

Oui, je suis le genre de patron qui aime être proche de ses collaborateurs et qui n'hésite pas à échanger avec eux, les mettre en confiance. On appelle ça du management paternaliste a ce qu'il parait. C'est une de mes serveuses qui m'a appris cela. Dans ma tête, le scénario était déjà établi. Le gentil patron qui embauche cette personne à qui la vie n'a pas fait de cadeau, et qui se porte en tant que sauveur de l'opprimé. En réalité, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'avait pu vivre Seventeen, mais mon imagination a voulu faire le reste. Alors que si ça se trouve, tout s'est toujours bien passé pour lui. Mais peu importe, il est le meilleur candidat aujourd'hui, c'est tout à fait normal de ne pas m'arrêter à ce genre de détails. Tant qu'il ne va pas jusqu'à me raconter comment se passe sa transformation physique et psychologique, ça me va. Il ne restait plus qu'à conclure.

- Je crois qu'on a fait le tour. Si vous n'avez pas d'autres questions, vous pouvez y aller. Je vous recontacterai dans la semaine pour vous dire précisément la date à laquelle vous commencez.

Je commençais à ranger touts les affaires éparpillées sur la table. De toute façon, la journée est terminée, je viens de trouver ma nouvelle recrue. Les autres iront chercher du travail ailleurs. Je fis un signe à la secréataire de l'entrée pour lui préciser d'appeler les postulants restants pour leur dire que le poste n'est plus à pourvoir. Puis, une fois tout ce petit bazar rangé, je me lève en tendant ma main à ce nouveau collaborateur.

- Bienvenue dans la famille, Seventeen.
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