Tu me donnes ton numéro, beau gosse (andreas 01)

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18h00 arrive à grand pas, libérant une majorité des étudiants de la Julliard School pour un repos bien mérité. Leurs traits sont tirés, épuisés par tant d’exercices réalisés au cours de la journée. Devenir le meilleur nécessite un travail conséquent et Philip le sait plus que tout. Prodige dès sa plus tendre enfance, il rechigne devant aucun sacrifice pour s’assurer d’exceller dans son art afin de parvenir à son rêve. Solitaire dans l’âme, malgré cette aisance à s’entourer des meilleurs et à savourer leurs bienfaits, il préfère s’accorder des moments de détente loin de cette agitation coutumière. Ce soir, il a une idée en tête, la même qui titille ses pensées depuis plusieurs semaines. L’échec ne fait pas partie de son vocabulaire et lorsqu’il désire quelque chose, il ne rechigne devant aucun effort. C’est sans doute une de ses plus grandes vertus et un de ses plus gros défauts. Il retrouve ce café qu’il connait par cœur. Cela fait un petit moment qu’il s’y rend pour avoir sa dose nécessaire en caféine, une des nombreuses addictions de Philip. La qualité du produit est satisfaisante, mais la réelle raison de sa venue est toute autre. Elle se résume à cet homme, Andreas, cet homme au charme manifeste qu’il désire réellement gouter de ses lèvres et de son corps. Philip n’est pas du genre à lutter contre ses pulsions. Il est très libre avec sa sexualité et n’a jamais craint d’être résumé à ce détail qu’il juge insignifiant. La luxure est quelque chose de naturel, qu’importe le partenaire tant que les deux désirent la même chose. Andreas a beau résister, Philip ne se laisse pas trop duper. Il y a quelque chose dans son regard, dans son comportement qui lui permet d’entrevoir qu’il n’est pas aussi hétérosexuel qu’il cherche à le faire croire. Il pénètre dans le café et son regard cherche inévitablement la silhouette du jeune homme au regard clair. Il le retrouve en train de servir un groupe de client et son regard vient naturellement se poser sur son dos et notamment ces fesses qu’il juge particulièrement alléchantes. Il se pince la lèvre, laissant des pensées lubriques titiller le creux de son bassin sans pour autant éveiller la partie sensible de son anatomie. Andreas semble percevoir l’insistance de son regard, car il lui jette un coup d’œil. Un contact visuel qui provoque son sourire narquois, mais que le serveur fuit pour rejoindre son bar. Cela amuse Philip, qui vient naturellement s’asseoir en face de lui. « Salut beau gosse ! » Son sourire charmeur est ancré à ses lèvres et son regard se fait prédateur. L’adrénaline titille ses sens et sa curiosité coutumière est piquée à vif. « Toujours aussi canon. Ce pantalon te va à ravir. » Il murmure rien que pour lui en venant s’appuyer sur le bar. « Tu me sers un macchiato, s’il te plait ? » Il lui demande sans tourner autour du pot, juste pour avoir le plaisir de le voir se retourner et mater son beau petit cul. « Je suis content de tomber sur toi. Il aurait été dommage de te priver de ma présence. » Il le taquine, juste pour attirer son amusement ou son agacement. Cela l’importe peu, car l’une comme l’autre des réactions veut dire qu’il l’a identifié et n’est pas insensible à sa présence. C’est toujours bon à prendre.

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aujourd'hui, tu prends ton service au café à seize heures trente. juste en sortant de tes cours. tu déposes ton sac dans la salle qui est utilisée comme vestiaire, mais qui est juste une salle quasiment vide, comportant une table et quelques chaise. tu soupires un peu, enfilant le tablier du café, venant le nouer dans ton dos tant bien que mal. t'as jamais été très doué pour ça. tu prends ton poste quelques minutes plus tard, observant les clients défiler. des jeunes, sans doute des étudiants ou des lycéens qui viennent se détendre après une journée de cours. t'aimerais bien être comme eux, parfois, à simplement poser tes fesses avec tes amis et profiter de la fin de journée. mais non. ce soir, tu travailles jusqu'à vingt heures. tu soupires un peu. la journée se passe bien, tu récoltes même quelques dollars supplémentaire, en tant que pourboire, les glissant dans la poche de ton tablier.
tu souris doucement en encaissant la commande d'un groupe, préparant tranquillement cafés et boissons plus fraîches. tu déposes le tout sur ton plateau et traverse la salle pour déposer la commande, échangeant quelques mots avec une jeune femme, riant un peu, avant de te redresser et de tourner la tête, sans savoir pourquoi dans cette direction. tu fronces un peu les sourcils, ton regard venant croiser celui de philip. tu fronces un peu les sourcils, comprenant soudainement pourquoi tu te sentais observer. tu retiens un léger soupir, te presses pour rejoindre le comptoir et te glisser derrière ce dernier. c'est un peu comme une sorte de jeu, entre vous, non ? son côté charmeur, son côté insistant. il sait ce qu'il veut. tu n'avoueras jamais - au grand jamais - qu'il te plaît bien, au fond. tout du moins, pas en étant sobre. tu te pinces brièvement les lèvres. salut beau gosse ! salut philip. tu souffles en souriant tout de même. c'est ton job de l'être. tu soutiens son regard de braise durant quelques instants. toujours aussi canon. ce pantalon te va à ravir. tu te contentes de hausser un peu les épaules. tu portes un simple jean, assez près du corps sans être totalement moulant et couper toute forme de circulation sanguine dans tes jambes. merci. tu réponds simplement en glissant tes doigts dans tes cheveux pour les éloigner de ton front. tu me sers un macchiato, s’il te plait ? bien sûr. tu souffles en encaissant, avant de te retourner pour préparer le café en question, les sourcils légèrement froncés durant quelques instants. de toute manière, il ne le voit pas, sans doute occuper à mater ton cul. je suis content de tomber sur toi. Il aurait été dommage de te priver de ma présence. tu ris un peu à ses mots, venant poser son café face au jeune homme. après tout, c'est pas comme si je faisais les mêmes horaires toutes les semaines. tu souffles, taquin, tandis que tu viens t'appuyer contre le comptoir, liant tes mains quelques instants. j'suis sûr que tu connais mes heures de travail quasiment par cœur. tu ajoutes, un sourire au coin des lèvres, tandis que tu termines par te redresser, t'étirant un peu par la même occasion.

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Comme toujours, Andreas instaure une distance physique en prenant refuge derrière le bar. Sans doute est-ce un moyen pour lui de s’assurer qu’il ne lui fera pas d’avances trop directes. L’idée ne serait pas déplaisante, mais Philip ne prendrait résolument pas le risque d’agir de cette manière sur le lieu de travail de cet homme. Il a une idée en tête, celle qui l’a mené à le rejoindre ici pour tenter de briser la glace. La détermination du musicien n’est plus à prouver. Sa manière de tout donner pour exceller dans son art et dans toutes les initiatives qu’il réalise est là pour le prouver. Il désire Andreas et il ne lâchera l’affaire qu’une fois qu’il aura pu gouter à la saveur de ses lèvres et laisser ses mains glisser sur ses fesses. Qu’importe si au final, il ne s’agira que d’une expérience pour le serveur. Il pourra lui donner la définition qu’il définit tant qu’il finit par capituler devant ses avances. Il aime les défis et il semble qu’ils jouent un jeu, qui semble les intéresser autant l’un que l’autre. Le serveur accueille sa commande, accepte son compliment sans broncher, sans laisser d’autres mots s’épandre de ses lèvres. Un homme purement hétérosexuel aurait été gêné ou aurait réagi autrement que de cette manière détachée, surtout lorsque l’homme en face de lui, lui fait du rentre dedans. Les paroles du serveur renforcent l’éclat de son sourire charmeur. Une lueur d’amusement vient se glisser dans ses rétines, car il comprend qu’il y a une once de malice dans les propos de son vis-à-vis. « Ce serait bien me connaitre effectivement. » Il provoque en haussant un sourcil sans le quitter du regard. Sa voix est suave lorsqu’il prononce ses mots alors qu’il vient prendre appui sur le bar pour se rapprocher de lui. « Et je sais que tu finis à 20 h, ce soir. » Il ajoute en venant lui jeter un coup d’œil appréciateur. « Je me suis dit que je pourrais t’inviter à boire un verre après ton service. » Il déclare sans le lâcher du regard. « Et je te mets au défi d’accepter. » Il ajoute en venant porter la tasse de son café jusqu’à ses lèvres. Il en boit une gorgée sans le quitter du regard, celui qu’il l’offre à ses futures conquêtes lorsqu’il veut initier le jeu de séduction. Il semble présomptueux. Il l’est assurément, mais Andreas ne semble pas être totalement réticent à l’idée d’être la proie de ses manœuvres. Est-il prêt à relever le défi d’accepter de passer une partie de sa soirée et parvenir à lui résister ? S’il est effectivement hétérosexuel, il n’a rien à craindre. Philip ne va rien faire, mais il est certain de ne pas totalement se tromper. « Je me dis qu’au fond, tu dois bien m’aimer, puisque tu ne m’ignores pas. » Il ajoute dans le même timbre de voix tandis qu’il vient se pincer les lèvres pour venir récupérer une once de crème qui s’est attardée sur ses lèvres. Il vient doucement se lécher la lèvre pour effacer toute trace. Sa manœuvre est vile indirectement, puisqu’il cherche indirectement à éveiller un instinct dans l’échine d’Andreas.

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les journées sont généralement calme. les gens qui viennent au café sont respectueux et souriant. c'est entre autres, pour ça que tu n'as pas voulu travailler dans un bar, mais, plutôt, dans un café. ça te correspond un peu plus. tu te mords l'intérieur de la joue, repère rapidement la présence du brun, avant de te réfugier derrière ton comptoir, avisant d'un coin de l’œil ton collègue, en salle. tu retiens un soupir et prépare la commande de philip. tes gestes sont devenus automatique, depuis le temps que tu travailles ici. tu viens taquiner le brun, un instant. tes horaires sont les mêmes depuis longtemps maintenant, calés sur tes heures de cours. ce serait bien me connaitre effectivement. tu te pinces les lèvres, poses les mains sur le comptoir en penchant un peu la tête sur le côté, observant philip, qui se penche un peu en ta direction. et cette proximité ne te rend pas franchement à l'aise, c'est un peu trop étrange dans ton esprit. t'es partagé, divisé, et y'a pleins de trucs que tu veux pas admettre. et je sais que tu finis à 20 h, ce soir. tu arques un sourcil, te pinçant brièvement les lèvres. je me suis dit que je pourrais t’inviter à boire un verre après ton service. et je te mets au défi d’accepter. tu l'observes un instant, assimilant ses mots. ce n'est qu'un verre, non ? sans doute pas. tu retiens un léger soupir et tu viens glisser tes mains dans tes mèches. et qui te dit que j'ai envie de sortir boire un verre avec toi ? tu souffles simplement, jetant un coup d’œil à quelques clients potentiels, arrêtés devant la devanture du café, jetant sans doute un coup d’œil à la carte. je me dis qu’au fond, tu dois bien m’aimer, puisque tu ne m’ignores pas. tu hausses vaguement les épaules à ses mots. ce ne serait pas professionnel d'ignorer un client. tu te contentes de souffler en esquissant un sourire au bord des lèvres. tu glisses tes doigts dans ta nuque et t'éloignes un peu pour prendre la commande du petit groupe, ce dernier s'étant décidé à entrer. tu leurs offre un sourire, encaisse la commande avant de préparer leurs consommations, qui sont à emporter. tu te mords l'intérieur de la joue, souriant une dernière fois quand ils s'en vont. tu reportes ton attention sur philip. tu te pinces brièvement les lèvres et retiens un léger soupir. oui, au fond, tu apprécies discuter avec lui, malgré ce côté dragueur, presque trop, d'ailleurs. sans compter, parfois, ses gestes que beaucoup jugeraient déplacés. tu aimerais le penser réellement, au fond. tu secoues faiblement la tête. donc, tu penses pouvoir me convaincre ? tu demandes en arquant un peu un sourcil, haussant les épaules. et ouai, sans doute que ton comportement peut indiquer bien des choses, mais tu as toujours été à l'aise en société et tu peux être assez charmeur. tu retiens un souffle. parfois, tu ne réfléchis pas vraiment.

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Lorsque Philip est déterminé, il n’est pas du genre à faiblir face à la moindre adversité. Il donne le meilleur de soi-même et à cet instant, il laisse sa vanité s’exprimer. Il n’a aucun doute sur le fait qu’il est apprécié par le serveur. Le langage du corps est quelque chose qu’on ne peut feindre. Il y a toujours une signification au moindre geste qu’on réalise et il a appris à interprété les signaux envoyés. Il sent le malaise d’Andreas lorsqu’il vient empiéter sa zone de confort. Ce n’est pas du rejet, mais plutôt une tension, une confusion qu’il a du mal à identifier. Cela signifie beaucoup pour Philip, même s’il n’en laisse rien paraître. Il continue de jouer au petit con, cette facette faisant partie intégrale de sa personnalité. « Ce serait dommage de louper l’occasion de boire un coup gratuit. La vraie question est : pourquoi tu refuserais ? » Il déclare sans perdre de cette arrogance malicieuse qui lui est propre. Son regard est pénétrant, empreint de cet amusement qu’il ne feint pas. Il est sûr de lui, est persuadé qu’au fond, Andreas n’est pas aussi insensible qu’il le prétend. Si vraiment il l’insupportait, il lui aurait déjà fait une remarque ou fuirait toute conversation et pourtant, il prend le temps d’échanger avec lui. « Mais tu n’es pas obligé de lui faire la conversation. » Il poursuit, ce sourire en coin qui en dit long. Il vise juste, il en est sûr et la gestuelle du serveur va dans ce sens. Il le laisse prendre la commande du groupe qui vient d’arriver. Il répond à quelques SMS en venant lui jeter quelques coups d’œil par intermittence. Il profite de la vue qu’il lui donne, se disant au fond de lui qu’il est vraiment séduisant et qu’il croquerait bien cette bouche qui s’agite tout comme ses doigts voudraient bien s’emparer de cette paire de fesses pour en savourer la fermeté qu’il perçoit. Il range son téléphone lorsqu’il le voit revenir vers lui. Finalement, par cette action, Andreas lui prouve qu’il n’est pas totalement indifférent. Il n’avait aucune obligation de revenir vers lui. Ses propos lui arrachent un sourire franc. « Je pense que tu es déjà convaincu et que l’idée te plait bien. Promis, je serai sage. » Il déclare dans un sourire charmeur en lui faisant un clin d’œil. Il relève les mains comme pour montrer sa sincérité, bien qu’il soit évident qu’il ment comme il respire. Il compte profiter de l’opportunité pour tenter de le détendre et peut-être satisfaire ce fantasme qui l’habite à son sujet. « En plus, je connais des coins plutôt sympas en ville. Je suis sûr que tu vas apprécier ma compagnie. » Il ajoute en venant doucement prendre appui sur le bar pour se rapprocher de lui, sans le toucher pour murmurer. « Promis, je ne t’amènerai pas dans un bar gay. » Et il rit, satisfait de sa plaisanterie. Son éclat est faible, mais sincère alors qu’il relâche la pression de ses bras pour reprendre une gorgée de son café, son regard brillant d’euphorie taquine.

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ce serait dommage de louper l’occasion de boire un coup gratuit. la vraie question est : pourquoi tu refuserais ? tu hausses vaguement les épaules. t'as pas franchement envie de lui répondre. tu te pinces les lèvres, glisses tes doigts dans tes cheveux. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir à ses mots. mais tu n’es pas obligé de lui faire la conversation. tu secoues la tête de gauche à droite en riant un peu. ce serait malpoli que de ne pas répondre à quelqu'un, non ? tu demandes esquissant un petit sourire. tu ne sais même pas trop, au fond, à quoi tu peux bien jouer avec le brun. tu t'éloignes un peu pour aller servir de nouveaux clients. tu retiens un petit soupir et glisses tes doigts dans tes cheveux avant de préparer leurs consommations. tu reviens ensuite vers philip, sans trop savoir pourquoi, en réalité. tu te pinces les lèvres en retenant un léger soupir. je pense que tu es déjà convaincu et que l’idée te plait bien. promis, je serai sage. tu lèves les yeux au ciel face à son sourire charmeur et son clin d’œil, et tu te contentes de hausser les épaules. tu ne sais pas pourquoi il s'acharne de la sorte à essayer de ... te séduire ? tu n'en sais même trop rien. mais ses regards, son ton parfois charmeur ne masque rien de ses intentions. en plus, je connais des coins plutôt sympas en ville. je suis sûr que tu vas apprécier ma compagnie. promis, je ne t’amènerai pas dans un bar gay. tu te redresses un peu quand il se penche une nouvelle fois sur toi. tu n'es pas fana des contacts physique rapprochés, pas en étant sobre tout du moins. tu soupires un peu, après tout, il te laissera peut-être tranquille si tu acceptes de boire un verre avec lui. très bien. tu cèdes en te pinçant brièvement les lèvres. je t'attendrais à la fin de mon service. tu ajoutes avant de t'éloigner un peu pour continuer de travailler, allant débarrasser une table et la nettoyer.
tu retiens un petit soupir en terminant de ranger, près à fermer le café, comme tu le fais quelques fois dans la semaine. tu récupères tes affaires et les clés, que le propriétaire t'as confié après plusieurs mois à travailler pour lui. tu abaisses le store métallique, avant de glisser tes doigts dans les cheveux. tu es censé retrouver philip. tu ne sais pas du tout comment cette soirée va se passer, tu appréhendes un peu, sans doute. mais bon, il ne s'agit que d'un verre, n'est-ce pas ? tu te mords l'intérieur de la joue. l'alcool te débride bien trop, et tu ne comptes pas boire à outrance. clairement pas ce soir.

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Philip est légèrement lourd à cet instant. Il ne compte pas le nier, mais il sait reconnaitre lorsqu’un homme n’est réellement pas intéressé à un qui résiste pour il ne sait quelle raison. Il n’est pas dupe et il sent bien que cette facette affichée par le serveur n’est qu’une façade pour masquer quelque chose. Cela attise sa curiosité et lui donne envie de pousser les choses plus loin en tâchant de satisfaire une envie qui s’est logée en lui depuis leur rencontre. Il compte bien le faire céder, mais il prend conscience qu’il est trop sur ses gardes, quand bien même il ne le rejette pas totalement. Ce qui veut dire qu’il l’apprécie, malgré les excuses qu’il se donne. Une réalité qui s’accentue lorsqu’après un combat cornélien, il finit par accepter sa proposition. Aucune chaleur n’est présente dans sa réponse, mais c’est une grande victoire en somme. Philip sait la savourer et se promet de ne pas la jeter en l’air. Son visage s’illumine à sa réponse. « Tu vois, ce n’est pas bien compliqué d’accepter ? » Il taquine en lâchant un petit rire amusé. « Pas de soucis, je reviens te chercher à 20h. » Il déclare dans une voix amusée alors qu’il vient attraper son mug. « Je te laisse travailler tranquille. Profite-en. » Il lâche en faisant un clin d’œil alors qu’il s’engage vers la sortie. « A toute beau gosse ! » Il lui fait un geste de la main alors qu’il s’extirpe du café avec un sourire glorieux. Il profite de ce temps disponible pour retourner à l’école, continuer à travailler sur un morceau. Il met une alarme pour éviter d’oublier l’heure de rendez-vous, car Philip est le genre d’homme qui peut aisément se laisser totalement absorber par son art, sans voir le temps défiler. D’ailleurs, c’est le son de l’alarme réglée qui le rappelle à l’ordre. Il décide de ranger ses affaires, les mettant en vrac dans son sac bandoulière qu’il met autour de son cou. Par coup de chance, il tombe sur Shayanne, sa meilleure amie. Il échange rapidement avec elle, lui confie son sac pour qu’elle le dépose dans son appartement en rentrant chez elle. La providence veut qu’ils habitent le même coin, ce qui leur facilite parfois grandement la vie. En conséquence, il n’a plus que les éléments indispensables pour une survie en ville, ce qui le déleste de nombreuses choses encombrantes. Il finit par l’abandonner, après un dernier bisou avant de retourner au café où Andreas l’attend. « Super, tu ne t’es pas défilé. » Il déclare en venant se rapprocher de lui. Plus de bar entre eux, Philip peut aisément s’immiscer dans sa zone de confort, mais il n’en fait rien. « Je connais un bar plutôt pas mal par là. Tu me suis ? » Il l’invite à le suivre, ce sourire charmeur et angélique toujours ancré sur ses lèvres. « Ça va, cela n’a pas été trop dur. Tu as pu survivre sans ton casse couille favori dans les parages ? » Il le taquine. Philip a parfois un comportement déroutant. Il semble osciller entre homme et gamin, comme s’il ne parvenait pas clairement à définir la limite entre les deux. Il cherche surtout à cet instant à le détendre et il espère que cette petite balade va y parvenir. « A part serveur, tu fais quoi dans la vie ? » Il ajoute simplement pour tenter de percer le mystère qui entoure le serveur. Il engage donc la conversation, puisque de toute évidence, les réponses l’intéressent également.

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tu ne sais pas trop quoi penser de cette situation. est-ce que c'est vraiment une bonne idée d'accepter la proposition du brun ? et, au fond, pourquoi pas ? tu retiens un petit soupir et te mords l'intérieur de la joue, tes doigts glissant brièvement dans tes cheveux, tandis que tu termines par accepter sa proposition. tu vois, ce n’est pas bien compliqué d’accepter ? tu esquisses un petit sourire et te contentes de hausser les épaules. pas de soucis, je reviens te chercher à 20h. je te laisse travailler tranquille. profite-en. un petit rire s'échappe de tes lèvres malgré toi. tu te mords l'intérieur de la joue et l'observes s'éloigner, avant de te détourner, entendant simplement la voix du brun résonner et la porte se refermer. un nouveau soupir s'échappe de tes lèvres. tu sais pas dans quoi tu t'es embarqué.
la fin de ton service arrive bien trop rapidement à ton goût, et tu récupères ton sac de cours dans un léger soupir, le glissant sur une épaule, fermant le café avant d'attendre l'arrivé du brun. tu retiens un léger soupir, jettes un coup d’œil à ton téléphone, avant de voir philip arriver au loin. super, tu ne t’es pas défilé. tu te mords l'intérieur de la joue. je tiens toujours parole. tu réponds en souriant un peu, te mordant l'intérieur de la joue tandis que tu te pinces brièvement les lèvres. je connais un bar plutôt pas mal par là. tu me suis ? ça va, cela n’a pas été trop dur. tu as pu survivre sans ton casse couille favori dans les parages ? tu le suis et tu ris un pu à ses mots, te mordant l'intérieur de la joue. ça a été oui, plutôt calme par rapport au début de l'après-midi, je me demande pourquoi. tu souffles en riant un peu, réajustant ton sac sur ton épaule, tandis que ce dernier glisse un peu. tu te pinces les lèvres. à part serveur, tu fais quoi dans la vie ? tu tournes la tête vers philip, tout en continuant de marcher à ses côtés. tu viens glisser tes doigts dans ta nuque. j'étudie en sciences de l'éducation. tu souffles avec un sourire. et du coup, faut bien que je paye mon loyer, donc j'fais plusieurs heures après les cours, en soirée. et le week-end, de temps en temps. tu jettes un coup d’œil autour de vous, t’arrêtant devant l'immeuble dans lequel tu habites. d'ailleurs, j'suis en coloc dans un appart sympa. tu m'attends le temps que je monte poser mes cours ? j'en ai pour deux minutes. tu souffles avec un léger sourire, tirant ton trousseau de clé de la porte pour pouvoir entrer, montant rapidement pour déposer tes affaires dans ta chambre. tu annonces au passage à tes colocs que tu repars pour la soirée, et tu fais une halte par la salle de bain pour un coup de déo, avant de rejoindre le brun au bas de l'immeuble, délesté de tes affaires. je suis prêt. on peut y aller. tu annonces en souriant doucement.

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« Je tâcherai de m’en souvenir. » Il déclare dans un rire franc alors qu’il ponctue ses propos par un clin d’œil amical. Il ne cherche pas à le taquiner plus, l’invite à le suivre dans les rues du quartier pour retrouver le bar où il compte qu’ils passent une partie de la soirée. Il se fait moins séducteur, plus amical, mais il pense que c’est nécessaire pour tenter de détendre le serveur. Il le sent terriblement tendu et ce n’est pas ce qu’il recherche. Ce qu’il parvient à faire légèrement grâce à une boutade envers lui-même. « Si tu trouves la réponse, tu me le diras ? » Il questionne avec ce regard malicieux incrusté dans ses rétines. Il a très bien compris le sous-entendu, mais il s’n’en formalise pas, il fait comme s’il ne l’avait entendu. Il essaye de le questionner sur sa vie, histoire d’en savoir plus sur lui, car Andreas le rend curieux. Ce qui semble surprend son compagnon de soirée puisqu’il vient plonger son regard dans le sien. Il le semble terriblement nerveux, ayant des tocs qui l’amusent un peu. « Science de l’éducation… » Il répète pour tenter de réfléchir à la signification de ces mots. « Tu désires devenir professeur ou un truc du genre ? » Il questionne simplement, réellement intéressé par la réponse. « Cela ne doit pas être simple de coïncider les deux. Je suppose que tes parents ne peuvent pas t’aider ? » Il questionne. Philip a conscience qu’il fait partie d’une classe aisée de la population. Il n’a pas à se formaliser pour l’argent, parce que ses parents sont riches, mais qu’avec sa carrière de pianiste, il a déjà assez d’argent pour vivre décemment. D’ailleurs, ce qu’il fait en habitant seul depuis ses dix-huit ans. Ils semblent arriver devant l’immeuble d’Andreas. Il lui demande de l’attendre, ce que Philip fait sans broncher. « OK, a toute de suite. » Il déclare en venant attraper son téléphone pour échanger quelques SMS avec des amis. On l’invite à rejoindre un groupe d’amis, mais il refuse, déterminé à séduire le jeune homme qui se fait désirer à cet instant. Un sourire amusé s’immisce sur ses lèvres. Il risque de se prendre le râteau du siècle, mais il compte bien tenter sa chance. Qui ne tente rien, n’a rien. Il range son téléphone lorsqu’il le voit apparaître dans son champ de vision. « Super ! » Il déclare alors qu’il reprenne la route. « T’es originaire de New York ? » Il questionne pour faire la conversation, mais surtout intéressé par les questions. Puisqu’Andreas n’est pas curieux, il le fait pour deux et l’oblige à parler bien plus qu’il ne lui a parlé au cours des dernières semaines. Ce qui est assez amusant pour le pianiste, mais il ne s’en plaint pas.

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tu as toujours tenu parole. tu te mords l'intérieur de la joue et tes doigts glissent dans tes cheveux. je tâcherai de m’en souvenir. tu ris un peu, secouant la tête de gauche à droite. tu sais que tu le regretteras, un jour ou l'autre. tu te pinces les lèvres, observant le brun un instant, tandis que vous marchez tranquillement dans le quartier. il fait encore grand jour, et la chaleur est toujours aussi pesante qu'elle l'a été toute la journée. si tu trouves la réponse, tu me le diras ? tu hoches la tête avec un petit sourire sur les lèvres. il a de l'auto dérision, au moins. tu te pinces brièvement les lèvres, tu sais pas trop quoi dire ou autre. pourtant, d'habitude, tu ne manques pas de sujets de conversation et tu es plutôt du genre sociable. mais étonnement, pas ce soir. tu tournes la tête vers philip quand il vient te demander si tu fais autre chose, en plus d'être serveur. science de l’éducation… tu hoches la tête. tu désires devenir professeur ou un truc du genre ? tu te pinces les lèvres. je sais pas trop encore mais, ouai ... sans doute. tu souffles en haussant un peu les épaules. cela ne doit pas être simple de coïncider les deux. je suppose que tes parents ne peuvent pas t’aider ? tu te tends quand il parle de tes parents. mais tu ne peux pas vraiment lui en vouloir, il ne peut pas savoir. tu te pinces les lèvres et soupires un peu à ses mots, secouant la tête de gauche à droite. non. tu souffles faiblement en glissant tes doigts sur ton visage. c'est ... je les aient perdus quand j'avais treize ans. tu expliques doucement. tu frottes doucement ton visage. tu pouvais pas savoir, c'est pas grave. tu souffles pour essayer de faire en sorte qu'il ne s'en veuille pas trop. c'est toujours un peu laborieux pour toi d'en parler, même après tant d'années, alors quand vous passez devant l'immeuble ou tu habites, tu saisies l'opportunité pour t'éclipser quelques minutes. ok, à toute de suite. tu esquisses un petit sourire et tu entres dans la cage d'escalier pour monter à l'étage. tu soupires un peu, cherchant ton trousseau de longues secondes avant de les extirper de ton sac, glissant la clé de l'appartement dans le cylindre de la serrure. tu entres ensuite dans l'appartement, passant premièrement dans ta chambre. tu soupires un peu en ouvrant la fenêtre, tu aurais du faire un brin de ménage ce soir, mais ça attendra demain, sans doute. tu rejoins ensuite philip quand tout est bon pour toi.
tu lui annonces que c'est ok pour toi. super ! tu souris doucement et vous reprenez la route. tu te contentes de suivre le brun, ne sachant pas totalement ou vous vous rendez, même si tu t'en doutes un peu. dans un bar. forcément. t’es originaire de new york ? los angeles. je suis ici depuis huit ans, avec ma sœur. tu souffles avec un petit sourire, haussant un peu les épaules en te pinçant les lèvres. tu glisses tes doigts dans tes cheveux, retenant un petit soupir tandis que tu te dis qu'il serait peut-être temps de participer à la discussion. et toi ? tu viens de new york ou t'es plutôt du genre à vadrouiller ? tu demandes en souriant un peu, penchant la tête sur le côté. tu te mords l'intérieur de la joue. nah, t'as plus la tête d'un gamin qui aime new york. tu ris un peu en glissant tes doigts dans tes mèches. tu te mords l'intérieur de la joue et te pinces les lèvres. tu te détends peu à peu. pourquoi est-ce que ça se passerait mal, après tout ?

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