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 le papa, le papa, le papa pingouin adore sa banquise. (jill)

Mathéis Flores
Mathéis Flores
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Age : vingt-sept ans.
Date de naissance : douze mai.
Nationalité / origines : américaine et portoricaines pour les deux.
Pays d'origine : le papa, le papa, le papa pingouin adore sa banquise. (jill) Flag-for-puerto-rico_1f1f5-1f1f7
A NY depuis : ses huit ans.
Métier / études : vendeur dans un magasin animalier, même si ça n'est qu'une couverture pour cacher son boulot d'escort.
Logement : un petit appart qu'il partage avec l'amour de sa vie : Neva.
Orientation sexuelle : hétéro, il n'a jamais été attirés par les pénis.
Statut civil : célibataire, encore bien trop marqué par la fuite de son ex.

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Mathéis Flores a posté ce message Dim 29 Juil 2018 - 17:19 #

Un seau rempli de poissons en main, je quitte la cuisine où je viens de préparer le repas des animaux que je préfère dans ce zoo et me dirige vers un lieu que je connais par cœur. L’enclos des pingouins. Trois ans que je bosses avec ces animaux et, dès la première minute, ils avaient réussi à me voler le cœur. Bien que parfois, ils sont assez agaçant à n’en faire qu’à leur tête. Mais, en même temps, je ne peux pas le leur reprocher. Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent, sauf quitter l’enclos, mais ça c’est une toute autre histoire. Enfilant des bottes, éléments indispensables pour ne pas glisser -ou du moins, l’éviter le plus possible-, je rejoins ces petits oiseaux sur la glace. Un pas sur celle-ci et ils accourent tous déjà vers moi. Je ne doute pas du fait qu’ils sont tous en admiration devant moi, mais pour le coup, le seau de poissons frais doit être bien plus intéressant. « Doucement les enfants, il y aura du poisson pour tout le monde. » Dis-je dans un léger rire alors que ça commence déjà à se bousculer pour être le premier à se faire servir. J’entame donc la distribution, faisant attention à ce que les plus gloutons n’avalent pas trop vite leur nourriture. Et puis, je finis par l’un des plus petits, celui pour qui je coupe le poisson avec mes mains pour lui donner petite bouchée par petite bouchée. Un vrai papa poule… Ou plutôt papa pingouin, je dirais. Le repas terminé, je décide de rester encore un peu avec eux pour leur tenir compagnie, me mettant accroupis pour caresser certains de ceux qui sont les plus habitués à ma présence. Forcément, je me mets à leur parler, m’adressant à eux comme si je parlais à des bébés. Rapidement, je me surprends à imiter leur démarche, m’amusant comme bien souvent en leur présence et retrouvant cette âme enfantine que je n’ai pas vraiment eue l’occasion d’avoir. Je peux me permettre d’agir comme ça ici, personne ne me verra. Enfin, c’était sans compter sur Jillian qui, lorsque je lève les yeux vers la porte donnant accès à la glace, se trouve en plein dans mon visuel. Elle se retient de rire, la chieuse, et je me relève, arborant une moue boudeuse. « T’es là depuis quand ? »

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Invité a posté ce message Lun 30 Juil 2018 - 10:33 #

C’est l’heure de la sieste pour les gros chats tous poilus, après un bon repas riche en viande. Et c’est aussi l’heure de ma pause et j’en suis bien ravie. C’est tout naturellement que je me dirige vers la zone des pingouins, secteur dans lequel travaille Anton. L’homme aux pingouins, comme j’aime l’appeler. Et quand j’arrive, je ne suis pas déçue par le spectacle. Il imite les petites bêtes, il leur parle comme à de vrais gamins, mais le plus drôle, c’est qu’il se pense seul. Je m’appuie sur la clôture. Anton finit par me remarquer, après quelques bonnes minutes, alors j’applaudis — silencieusement, pour ne pas effrayer les pingouins. Puis surtout, je rigole. Totalement moqueuse pour le coup. Assez longtemps pour avoir vu tout ton show. Tu devrais être intégré au spectacle des otaries, t’en ferais une belle. Je me retiens de rire, encore et encore, puis imite la façon dont Anton se dandinait. Un vrai pingouin. T’es un bon papa pingouin. Il manque plus qu’on te déguise et ils t’adoptent définitivement. Mais ils sont tellement mignons, à réclamer leurs poissons, et les bébés qui peinent à tenir debout. De quoi réchauffer mon cœur. T’es en pause après ? On peut aller manger un truc ? Je te préviens, je me nourris pas uniquement de poissons, moi. Et je ne sauterais pas aux jambes de mon meilleur ami pour réclamer ma part non plus. Mais, je sais bien que ce dernier va me comparer à un pingouin, ou une remarque qui s’en rapproche. À son air espiègle, je vois bien qu’il va lui aussi se moquer ouvertement de moi. Il ne se laisserait pas faire, ce n’est pas le genre d’Anton. Alors je le regarde terminer ses taches du quotidien, même si je les connais par coeur. Et j’observe le comportement des animaux vis à vis d’Anton, et on sent bien qu’il est un super soigneur. Il y met du coeur et de la passion, et je crois que c’est la clé pour se faire aimer par les habitants de l’enclos. Je souris, accoudée, le visage posé au creux de ma main. Quel beau métier on a quand même.
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Mathéis Flores a posté ce message Lun 30 Juil 2018 - 23:53 #

Dire que je pensais pouvoir me détendre tranquillement, mais non, il a fallu que je sois interrompu. Et par Jill, en plus, bien entendu. De tout le personnel lambda, de tous les gens qui s’en foutent royalement de ma danse de pingouin, il a fallu que ça soit l’une des seules personnes qui peut se moquer de moi en toute impunité. Parce que Jill, je ne peux pas lui faire la gueule plus de cinq minutes. C’est du genre impossible, comme Mario qui fait la gueule à Luigi ou Timon qui ne parle plus à Pumba. Impossible. Alors je me contente de soupirer en l’entendant rire. « Et toi, tu pourrais inaugurer un nouvel enclos pour les hyènes avec ton rire. » Dis-je en lui tirant la langue. Voilà qu’elle se met à faire le pingouin, pour m’imiter sans aucun doute. Entre nous, je fais un bien meilleur pingouin qu’elle, mais chut, il ne faut pas le lui dire. Ça lui ferait trop de peine et je ne veux pas lui faire de la peine à cette demoiselle. « Mais je suis déjà leur papa pingouin. Quand je mets le bout du poisson entre mes lèvres, ils viennent le prendre sans m’agresser. » Bon, ce n’est pas vrai, mais elle n’est pas sensé le savoir. Laissez-moi rêver d’être un bon père de famille nombreuse. Elle me questionne ensuite sur ma pause et j’approuve d’un hochement de tête, avant de déclarer à voix haute : « Je suis en pause, oui. Et oui, je veux bien manger avec toi. » Quel honneur, mesdames et messieurs ! Tout en donnant un bout de poisson à l’un des bébés, je tourne la tête vers ma meilleure amie, un air taquin s’affichant sur mon visage. « Tu devrais manger du poisson, ça rendrait tes poils brillants et soyeux. » Poils, cheveux, c’est la même chose quoi. Elle comprendra. Une bonne dizaine de minutes plus tard et je me lève, non sans avoir prodigué une dernière caresse à mes pingouins, pour rejoindre Jill. « On peut y aller, madame. » On sort de l’enclos, ma meilleure amie patientant quelques minutes pour que je puisse enlever les bottes, déposer le seau et laver mes mains, puis on quitte le territoire de ces drôles d’oiseaux. « Qu’est-ce que t’as envie de manger ? » Je la questionne tandis qu’on emprunte le sentier nous menant vers l’espace restauration. Comme bien souvent, je la laisse choisir, histoire qu’elle ne puisse pas critiquer mes goûts.
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Invité a posté ce message Mer 1 Aoû 2018 - 10:52 #

Et toi, tu pourrais inaugurer un nouvel enclos pour les hyènes avec ton rire. Tout ce que je fais, c’est de lever mon bras pour lui faire un beau doigt d’honneur, que je cache avec mon autre main. Autant faire ça en toute discrétion. Dans tous les cas, c’est la hyène qui bouffe le pingouin. Je reste plus haut que toi dans la chaîne alimentaire. Autrement dit, ne me fais pas chier Anton ou je pourrais un jour décider de te bouffer. Et c’est ensuite que je me lance dans la danse endiablée d’un pingouin, ayant suffisamment observé le garçon la fait pour le copier. C’est évident qu’il les a dans la peau, ses bébés pingouins. Tu vas te lever un matin et tu auras un bec qui aura poussé. Fais gaffe. Je ne sais pas trop si ça plait aux filles, les becs. Je grimace, une sorte de petite moue, avant de rire. Que serait Anton sans fille à ses côtés ? Oh, clairement, il serait le plus malheureux des papas pingouins. Mais en attendant, si je peux lui remonter le moral, c’est avec une pause déjeuner que l’invite à sortir de son enclos. Je l’observe terminer les dernières tâches, jusqu’à ce qu’il me conseille un repas riche en poisson soi-disant pour mes poils. Finalement tu vas manger tout seul je crois. J’ai une tête à manger tes petites sardines, là ? Bien que j’adore le poisson, mais il y a des limites. Et puis qu’est-ce qu’il a avec mes poils ? Depuis quand est-ce qu’il se transforme en conseiller capillaire ? D’ailleurs, le voilà qui arrive, qui se débarrasse de tout son attirail de soigneur. Ou de poissonnier, et rien que cette idée me fait rire. J’ai envie de manger de la viande. Avec des frites. Histoire de prendre du gras en plus, mais autant continuer sur ma lancée. Si c’est le phénomène de mode des vegans ou je ne sais quoi, ce n’est pas tellement mon genre de suivre les tendances. Moi, il me faut de la viande, et des bonnes frites. Pas de petits légumes qui ne boucheront même pas un tiers de mon estomac. D’ailleurs on s’installe rapidement au point de restauration plutôt grill, honnêtement l’un des meilleurs du parc. Nos plats sont déjà prêts, devant nous, et n’attendent plus qu’à être dévorés. Bon, j’ai raté des trucs dans ta vie ? Maintenant qu’on est tous les deux, tu peux parler. C’est parfois délicat d’avoir des moments en tête à tête dans une colocation à sept. Une conversation entamée au calme dans la cuisine, qui doit cesser lorsqu’un des colocataires débarque. Tellement l’image parfaite de l’intimité envolée quand on vit dans une grande maison surpeuplée. Alors maintenant, il n’y a qu’Anton et moi, et il peut me parler. Bon, je doute qu’il ait une histoire croustillante, mais je ne suis pas à l’abri d’une énième connerie de sa part. Ce serait même surprenant qu’il reste sérieux. Et punaise, je me lasserai jamais de ce repas ! que je lance, la bouche pleine, mais sans aucune gêne.
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Mathéis Flores a posté ce message Jeu 2 Aoû 2018 - 23:59 #

Je rêve ou elle vient de me faire un doigt d’honneur ? Cette jeune fille est d’une vulgarité choquante, du genre à laisser sans voix. Le pire, c’est qu’elle essaie de le faire avec discrétion, juste pour me faire passer pour un menteur lorsque je conterais aux autres à quel point elle n’est pas une gentille fille toute sage. « Peut-être oui. Mais moi, je reste plus mignon que toi. Les gens ont plus confiance et ont moins peur. » Ce n’est pas faux, les pingouins sont bien plus mignons que les hyènes. Un fait qu’elle ne pourra pas nier. Donc, par définition, je suis plus mignon qu’elle. Sa réflexion sur un bec qui va me pousser à la place de la bouche me fait rire. Je commence à imaginer un humain avec un bec et je dois dire que c’est assez étrange comme concept. Mais plutôt intéressant à la fois. « Sauf qu’un bec, ça fait un truc long, gros et dur en plus pour… Combler les trous. » Je me trouve bien poli aujourd’hui, dis donc. Je ne veux pas choquer mes petits pingouins tous saints qui nous écoutent, quel père serais-je sinon ? En parlant de ces derniers, je termine avec la distribution du repas, profitant d’avoir du poisson entre les mains pour lui parler du bien fait de cet animal sur les poils. Ce qu’elle me rétorque ensuite me fait rire. « T’aimes pas les sardines ? Je peux te trouver du thon, si tu préfères. On doit avoir ça en stock dans les frigos. » Je dissimule du mieux que possible mon sourire qui se veut taquin, désireux de me la jouer mec sérieux lorsque j’évoque la possibilité d’aller lui chercher un autre poisson. Néanmoins, la jeune femme ne semble pas de cet avis puisque, lorsque j’ai enfin retiré ma combinaison, elle me fait part de son envie de viande et de frites. Je ne peux qu’être en accord avec ce qu’elle veut. « Très bonne idée. » Eh oui, désolé mes petits pingouins, mais papa aime bien plus la viande que le poisson. On se dirige donc vers le meilleur des restaurants du parc, et on commande à manger. Se trouvant servit rapidement, mes yeux s’illuminent à la simple vue de mon assiette. Un bon steak et des frites, il n’y a rien de mieux au monde. Ma meilleure amie me questionne juste avant de goûter son plat et de commenter ce dernier, la bouche pleine. Je manque de m’étouffer avec une frite, ne pouvant me retenir de rire. « Parfois, j’oublie à quel point t’es classe comme fille. » Que je lui dis, un brin moqueur. Puis je réfléchis à ce que je pourrais lui raconter de nouveaux et rien ne me vient. Enfin, je pourrais parler de Naleya et de ce petit jeu auquel je la provoque dès la moindre occasion, mais non. Ce n’est pas bien intéressant, pas encore en tout cas. Il y aurait aussi ma maladie, sachant que j’ai eu un rendez-vous chez mon médecin il n’y a pas si longtemps, mais ça non plus, je ne veux pas l’aborder maintenant. « Sinon, il se passe pas grand-chose dans ma vie, tu sais ? Boulot, métro, dodo. La routine quoi. Et toi ? » J'hausse les épaules, piquant un bout de viande et le fourrant dans ma bouche.
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Invité a posté ce message Lun 13 Aoû 2018 - 10:28 #

Je balaie presque du revers de la main toutes les petites remarques d’Anton. Trop habituée à ce qu’il me taquine là où d’autres se vexeraient. Trop habituée à l’entendre balancer des paroles qui sonnent vraiment bizarre. En conclusion, j’ai simplement envie de dire que c’est Anton. Qu’il est comme ça, et que personne ne le changera — et heureusement. C’est devant un bon plat d’amoureux de viande  que l’on reprend des forces, parce que croyez le ou non, notre journée n’est pas terminée. Je dévore même un peu trop mon plat, dans l’optique de bien sûr le savourer tant qu’il est chaud. Et aussi parce que j’ai faim, si bien que je parle la bouche pleine. Mes yeux qui se plissent face à mon meilleur ami qui se moque, qui relève ma classe internationale. T’es pas un rencard, ça va. Tu voulais que je vienne en robe et tout aussi ? Et je mange cinq frites en même temps, qui logent comme par magie dans ma bouche. Bon, parler la bouche pleine, ce n’est pas le truc le plus magnifique, mais ce n’est qu’Anton. Et puis même devant un rencard, je suis foutue de me comporter ainsi. À quoi bon changer rien que pour plaire à l’autre ? Ça, ça ne me ressemble pas. Anton qui me raconte sa vie, du moins rien de plus que ce que je sais. Je fais une petite moue, mon dos qui prend appui contre le dossier de la chaise. Tu pourrais faire des efforts et trouver un truc intéressant . Je nous sers deux verres d’eau, attrape le mien et le bois d’un coup. La routine. C’est chiant de vivre ensemble quand même, on a rien à se dire.  Ce qui est vrai, en partie. À part que j’ai trouvé des caleçons avec des motifs trop mignons dans mes fringues. Genre petits canards et tout ça. Je les ai reposé sur la table mais j’ai pas vu qui les a pris. J’ai décidé d’enquêter.   J’ai peut-être tendance à rendre les petits événements du quotidien un peu trop importants. Mais c’est aussi pour s’amuser, d’une façon ou d’une autre. Et puis pour pouvoir me moquer du propriétaire de ces caleçons. Ma curiosité me joue encore des tours. Leroy ne met pas ça. Et toi, je crois pas non plus. Alors la liste des suspects diminue.
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Mathéis Flores a posté ce message Mer 15 Aoû 2018 - 19:52 #

Après un moment quasi en tête-à-tête avec des oiseaux de mer, on se retrouve à présent quasi en tête-à-tête avec des animaux terrestres. Enfin… Pour être plus correct, avec des morceaux de viande provenant de ces animaux-là, le tout entourés de tranches de pain, de fromage, de salade et de tomates. Constitution parfaite d’un bon burger. Mets culinaire dans lequel ma meilleure amie croque à pleines dents, parlant ensuite la bouche pleine. Elle me fait rire et je ne manque pas cette occasion pour la charrier un peu. Comme pour me montrer à quel point elle est élégante, elle fourre cinq frites dans sa bouche, en même temps. Je ris, sans me contenir une seule seconde. Qu’est-ce qu’elle peut être idiote parfois. Retrouvant mon calme quelques minutes plus tard, je croque dans une frite, savourant tranquillement ma bouchée. « Parce que tu mets des robes toi ? C’est pas seulement une légende le fait que Jillian Dunn soit une fille ? » Je lui pose alors cette question avec un faux air étonné. Ce n’est qu’une boutade de plus entre nous. Je sais qu’elle est une fille, bien que je n’en aie jamais eu une réelle preuve -chose que je ne demande en aucun cas d’ailleurs-, mais j’aime bien l’embêter sur le fait qu’elle porte souvent des pantalons et non des robes. Lui racontant ensuite ce qu’il se passe, ou pas, dans ma vie, je prends mon hamburger et en mange un bout, tandis qu’elle m’explique la découverte qu’elle a faite récemment dans ses vêtements. Un sourire prend place sur mon visage. La voilà repartie dans ses enquêtes impossibles. « L’inspectrice Jill a trouvé une énigme à sa taille à ce que je vois. Je vais t’aider à trouver le coupable. » Parce qu’elle est comme ça, Jill. Un rien devient une enquête très importante pour elle et elle ne s’arrête que lorsque le coupable est trouvé. L’aider est ainsi totalement logique. « Effectivement, je mets pas de caleçon avec des petits canards. Tu m’aurais dit des pingouins, ça aurait été plausible. Tu peux donc officiellement m’enlever de la liste des suspects. » Et encore, même avec des motifs de pingouins, je ne suis pas sûr que j’en aurais un. Je suis plus du genre motif batman ou autre super-héros, comme les gosses. « Mais dis moi… Comment tu sais qu’il est pas à Leroy ? Tu fouilles son tiroir à caleçon régulièrement pour savoir qu’il en a pas avec ces motifs-là ? » Que je finis par lui demander avec amusement. Non pas que je doute du fait qu’il ne soit pas à Leroy, mais j’aimerais bien savoir comment elle, elle peut en être aussi convaincu. Et puis, bon, ça m’amuse de voir à quel point je l’embête avec mes insinuations -qui sont assez nombreuses- sur sa relation platonique ou non avec notre meilleur ami.
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Invité a posté ce message Jeu 23 Aoû 2018 - 12:15 #

Je penche ma tête sur le côté lorsqu’Anton prétend avoir des doutes sur mon genre. Mon premier réflexe est de baisser les yeux sur mes seins, qui je l’avoue, ne sont pas très volumineux. Bon ok, j’ai pas des obus mais j’ai bien un appareil génital féminin. Tu peux aller demander à mes exs. Chose qu’il ne fera pas, mais je tiens tout de même à me justifier. Je devrais être las de toutes les conneries débitées par mon meilleur ami, mais ça m’amuse toujours autant. Tout comme cette enquête qui me tient quand même en haleine. Une histoire de caleçon à motifs canard, première fois que je vois un sous-vêtement de ce genre dans la coloc. Je peux apparemment compter sur Anton, ce qui me fait rire. Je savais que tu m’aiderais. J’apprécie, Watson. Autant me prendre pour Sherlock, pour une fois qu’une enquête de ce genre se passe sous notre propre toit. J’en ai aussi fait des déductions, quant à qui porterait ce genre de caleçon. Anton et Leroy, naturellement mis hors de cause. Parce que tu mets quand même des caleçons à motifs ? Je glisse la fourchette entre mes dents, puis mâche tranquillement, bouche fermée. Bien sûr, Anton s’inquiète plus pour le fait que je sois au courant de ce que porte Leroy. Je fais un peu la lessive à la maison, hein. Et puis bon, je le connais le garçon, Anton. Toujours à faire des insinuations, lui, et comme si je fouillais le tiroir à caleçons du métis. Tu voulais entendre que je m’amuse à grimper au grenier pour aller sniffer ses caleçons, c’est ça ?Et là, c’est moi qui me moque d’Anton. Je sais qu’il est capable de répondre par une réponse positive, parce que c’est tout son genre. Les trucs étranges, il adore. Mais non, ce n’est pas ça. Sachant que je participe activement à la vie de la coloc –et c’est écrit dans le règlement de toute façon, je sais forcément qui porte quoi. Comme les sous-vêtements de Naleya, par exemple. Difficile d’avoir un peu d’intimité à ce niveau-là quand il faut mettre la main à la pâte. Mais moi, je m’en fous, c’est juste que le caleçon à petits canards était trop mignon. Je t’offrirai un beau caleçon du même genre à Noël. C’est une bonne idée cadeau, je trouve. Et comme ça, une occasion de plus pour charrier le garçon, une fois de plus.
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Mathéis Flores a posté ce message Jeu 30 Aoû 2018 - 22:57 #

Je grimace en entendant la proposition de ma meilleure amie. Vu à quel point elle me connaît, je suis persuadé qu'elle sait que je vais refuser cette option-là. Même avec la plus grande envie de l'embêter -comme celle que j'ai actuellement-, je ne pourrais pas continuer sur ce sujet. « Non merci, j’ai pas envie. » Si c'est pour tomber sur un ex qui me contera leurs ébats au pieu -ou ailleurs-, je préfère bien m'en passer. Ça serait une vision d'horreur. Alors oui, Jill est une jolie femme, mais je ne peux pas l'imaginer nue. C'est comme un membre de ma famille, comme un petit mec avec son comportement de chauffeur routier parfois même. C'est la sœur que je n'ai jamais eue. C'est impossible pour moi d'avoir de telles pensées à son égard. C'est une histoire d’enquête sur un caleçon avec des motifs qui me sauve, Jill bien déterminée à trouver le propriétaire de ce caleçon. « De rien, Sherlock ! Va falloir qu'on fasse une enquête plus approfondis ? Genre fouillé dans des tiroirs et tout ? » Non parce que fouiller dans des tiroirs de sous-vêtements, ça m’intéresse moyennement, sauf s'il s'agit des tiroirs de Naleya. Là, je pourrais passer des heures à observer la moindre petite culotte. « Enfin… Même si par déduction, on sait déjà à qui il appartient ce fameux caleçon. » Que j'ajoute dans un léger rire. Bah oui, on est 3 garçons dans la colocation, il n'appartient ni à Leroy, ni à moi. Il ne faut pas être devin pour capter que le propriétaire de ce sous-vêtement n'est autre que Gabriel. « J'ai un caleçon Bob l'éponge, mais tu dois le savoir, fouine comme t'es. » Une taquinerie, encore et toujours, bien que ça ne soit pas faux. Elle a dû le voir passer plus d'une fois, ce fameux caleçon à l'effigie d'une éponge vivant dans un ananas au fond de la mer -avec un escargot qui fait miaou, mais n’allons pas sur ce sujet-. Son interrogation pour se foutre de ma gueule me fait rire. « Oui. » Réponse accompagnée d’un hochement de tête. « Je sais pas pourquoi, mais je t'imagine toujours en train de renifler les caleçons de Leroy pour savoir s'il a pas fait de conneries. » Si ça se trouve, elle le fait vraiment, mais elle ne le dira pas à voix haute par peur du jugement. Personnellement, je ne le ferais pas. Chacun ses activités favorites, au fond. Elle me charrie en me parlant de caleçon en cadeau et, au lieu de lui dire d’aller se faire foutre, je déclare : « Ok, mais je veux un caleçon avec des diamants incrustés en guise de motifs. »
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Invité a posté ce message Sam 1 Sep 2018 - 14:00 #

Ce ne serait pas une enquête si elle n’est que superficielle. Je ne fais jamais les choses à moitié, tu le sais. Alors oui, si il faut trouver des dessous similaires au caleçon suspect, j’y mettrai tout mon cœur. Et il y aura de quoi m’occuper comme ça, lorsqu’ils mettent tous un peu trop de temps à rentrer et que j’ai ainsi du temps à tuer. Mais aussi avec la petite peur que l’un d’entre eux rentre d’une minute à l’autre, mais … adrénaline, vous savez. Mon meilleur ami a cependant raison en évoquant le fait qu’il n’y a aucun doute sur le détenteur de ce caleçon. Techniquement. Logiquement. On sait jamais. Il faut qu’on soit surs de nous. Et même si cette enquête est une pure connerie, je compte y mettre tout mon cœur. C’est ce que je fais toujours, me donner à fond. Bien sûr que je sais que t’as un caleçon Bob l’éponge. D’ailleurs, d’une manière générale, tu devrais te racheter des caleçons, parce que certains ont des trous ou sont à deux doigts de craquer. Je dis ça pour toi et ton machin, pour éviter la catastrophe. J’imagine un Leroy avec une charmante compagnie, qui se retrouve un caleçon mais ses attributs à l’air à cause d’un caleçon trop usé. Ce serait assez drôle, mais pas tellement crédible pour Anton. D’une manière que j’ignore, le sujet a tourné sur moi en train de sniffer les caleçons de Leroy. Le grand métis face à moi me fait plisser les yeux, et même secouer la tête en suivant. Il fait ce qu’il veut, t’es dégueu quand même parfois ! Et je rigole de bon cœur, même si ça n’a jamais été mon cas. Et ce n’est pas demain que je me mettrai à cette drôle d’occupation. Un caleçon Swarovski, ça te va ? C’est qu’il a des goûts de luxe, cet Anton. Je vais bien sûr dans son sens, si je peux le faire rêver un peu. Il sait bien qu’avec moi, il a les cadeaux qu’il a, ceux qui me traversent l’esprit. Ce sont souvent des conneries, mais je lui ai déjà offert de beaux vêtements et autres objets de valeur. Je ne passe pas non plus tout mon temps à le taquiner. Je continue bien sûr de manger, ne voulant pas que mon plat refroidisse. Alors rapidement, mon assiette se vide, jusqu’à finalement ne plus rien contenir. C’était délicieux, et un grand verre d’eau pour finir en beauté. Je laisse mon dos s’appuyer contre le dos de la chaise, mes mains sur mon ventre. Je vais rouler moi, avec tout ce que j’ai mangé.
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