Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 18:04#
better man than he
kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
La soirée qui s'éternise et la fatigue qui commence à sincèrement le gagner, alors que la fin des examen a sonné le besoin d'heures supplémentaires passées en traductions diverses, la paie au mot qui n'a jamais suffi à payer le loyer, et certainement pas lui assurer le confort de tomber malade sans bourses et en plein été. La musique qui vrille les tympans mais une habitude qui s'est installée, lui qui arrive complètement à distinguer les lèvres entrouvertes à son encontre pour établir des demandes de boissons alcoolisées. Toujours le même sourire professionnel alors que les yeux ne demandent qu'à se fermer, la nuit qui n'est pourtant pas prête de se terminer. Pas suffisamment pour ne pas veiller du coin des yeux, les danseurs d'un jour, à trois grammes dans le sang qui s'exécutent sur la piste avec une grâce discutable, quoique les tentatives techniques pour certains soient pour l'ancien artiste assez prometteuses, de toute évidence une souplesse à mettre à profit dans la jeune femme qui en était à son troisième partenaire de la soirée - celle pour qui l'ashkénaze s'est senti obligé de demander les papiers d'identité, sous son regard outré. Lui qui s'est excusé plusieurs fois, expliqué la routine, qui aurait fait partie des premiers à se faire contrôler dans le bar, et en aurait été bien plus dégoûté, vu l'allure des papiers et la mention de sexe inchangée. Le Melech Naphtali comme quolibet qui a bien été rapidement remplacé, mais toujours pas de quoi donner l'envie à la République Islamique d'Iran d'adopter elle aussi un genre plus neutre, lui complètement coincé, pas envie de perdre bêtement une nationalité.
C'est dans le fond que les pupilles attentives observent un mouvement moins bien élégant, l'impression qu'un corps plus grand irait presque jusqu'à en traîner un autre au dehors de la salle, les videurs de la salle qui ne semblent pas avoir remarqué dans la situation toute sa particularité - peut-être que c'est le fait d'avoir été socialisé dans une sensibilité de genre différente qui l'a à ce point intrigué, mais les poils de ses bras se dressent et son amygdale ne retrouvera pas sa tranquillité tant qu'il n'aura pas pu lui-même se rassurer. - Toute sortie est définitive expliqué d'un ton las, l'habitude monotone de cette partie de la soirée, de la même façon qu'il aurait expliqué pour la centième fois un papier d'identité, Melech qui n'est toujours pas rassuré par l'apparent flegme de la montagne en costard noir qui lui sert de collègue pour ce métier. - Attendez! La voix déjà un peu plus aigüe qui manque de crédibilité sans pour autant perdre à ce point en charisme, le goût acre du fer dans la bouche alors que le myocarde bat la chamade, de plus en plus cette sale impression alors qu'il observe comment l'armoire à glace lui tient le bras. Le plus mince des deux qui a des airs de résignation sans trop comprendre, le tout jeune adulte qui se sent obligé d'insister sous la pluie presque battante, alors que la poigne semble se resserrer autour du bras supplicié. - Je peux savoir si tout va bien?, et alors qu'aucune réponse ne lui vient, le souvenir de la personne malmenée. Le Berlinois de tout à l'heure à peine arrivé, la proie facile pour le premier imbécile mal avisé. - Ir're der daytsh bokher fun berlin, rekht? en espérant que le principal intéressé saurait capter quelques mots dans la langue cousine de la sienne, au moins la partie de Berlin et la question sur une éventuelle précédente rencontre, il espère, alors qu'il tente de trouver autre chose, l'éclair de génie qui met encore quelques longues secondes à arriver.
- Vous avez oublié votre porte-monnaie au bar quand je vous ai servi, il va falloir que vous reveniez, moi je n'ai pas le droit de sortir dehors avec un objet trouvé. Le sourire compatissant qui est sincère mais pas visé contre leur fin de soirée improvisée, et le mensonge qu'il espérera tenir encore un petit moment, en espérant que le brun ne dépose pas plainte contre lui pour lui avoir ruiné son drôle de rencard avec son premier américain, si c'était bien le cas. Melech qui le rejoint assez rapidement en le pressant du pas à rentrer dans le bâtiment, épaule contre épaule malgré une bonne quinzaine de centimètres en moins de son côté, les synapses se connectant finalement pour lui permettre de réagir face à l'urgence avec efficacité. - Tsi ir viln tsu rufn di politsay?, Melech qui mise sur le fait que l'autre mastodonte ne comprendrait rien à la proposition d'appeler la police malgré quelques mots plus ou moins proches de l'anglais, prononcés sur le ton le plus habituel possible pour ne ne rien trop dévoiler. L'autre qui commence à montrer de clairs signes d'impatience, qui demande où est le porte-monnaie, la langue pleine de jurons et qui n'hésitera pas à faire une esclandre une fois qu'ils seront rentrés, sans doute. - Je suis vraiment presque sûr que c'était son porte-monnaie lâché plus timidement, la carrure de l'inconnu qui le rend définitivement impressionnant.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 20:47#
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Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 22:22#
better man than he
kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
De toute évidence, l'écart linguistique qui semble bien plus important que prévu, quand il avait tenté. Une certaine latence avant une certaine preuve de son efficacité, le plus mince qui semble quand même capter le principal, se mouvoir en accord avec qui avait été proposé. Le mensonge qui aurait bien des chances de marcher, malgré le premier regard incrédule, une chance de s'en tirer sans escarmouches qui nuiraient à l'expériences des fêtards et qui auraient pu lui coûter son emploi. L'inconnu qui semblait décuver plus vite que le grand gaillard, alors qu'il rentre finalement à l'intérieur du bâtiment, et la main épaisse du videur pour lui interdire de le rejoindre - sans aucun doute qu'il avait compris, finalement, vu l'allure alertée que le plus jeune avait rapidement arboré, sincèrement inquiet, et qu'il ferait son possible pour l'éloigner une fois que l'autre serait un peu plus en sécurité. La négation à laquelle il s'accroche en attendant de pouvoir déchiffrer le reste, visiblement pas de besoin d'appeler un service de secours à ce moment de la soirée, pas plus mal sachant qu'elle serait plus facile à oublier.
Le plus jeune qui continue de presser le pas contre les murs de la boîte de nuit, évitant le plus de monde et vérifiant que l'autre suivrait, avant de s'engouffrer dans une salle de repos où seulement les vibrations seraient audibles, histoire de pouvoir souffler une minute, se remettre de ses émotions, se soucier plus particulièrement de l'état de l'interlocuteur. - Bienvenue à New York une fois de plus, rassure toi il n'y a pas que des gens comme ça. Aucune connaissance de ses séjours précédents, son anglais qui est suffisamment parfait pour donner l'impression qu'il y a déjà mis les pieds plusieurs fois, même si l'accent ne reste pas tout aussi new-yorkais. - J'avais vraiment peur que tu ne comprennes rien du tout, je n'ai jamais parlé avec un allemand germanophone avant, heureusement que tu avais un minimum de souplesse niveau langues, ç'aurait été vraiment triste sinon. Le mince sourire maintenant qu'il pouvait enfin décompresser, et le Berlinois qui pouvait enfin faire de même dorénavant. - Vous prononcez tellement de sons complètement différents, c'est vraiment sympa à entendre. Et Melech qui ne sait pas vraiment quoi rajouter. Le danger qui a l'air de ne pas complètement être passé, vu les vibrations du téléphone de travail et les messages qui se suivent, sans que la situation soit gravement hors de contrôle.
- Je m'appelle Melech Hirschel, du coup. C'est un nom yiddish, il se parle encore à quelques endroits de Williamsburg, d'où je viens, même si ma première langue a été l'anglais. Tu t'appelles comment, toi? Le regard porté vers la chaîne en bas de son pantalon, les gros yeux rapidement orientés vers sa propre bêtise, heureusement que la montagne n'avait pas eu l'intelligence de trop regarder, le plan qui n'était pas passé loin de ne pas fonctionner. Tout le reste de son allure un drôle de mystère qu'il peine à élucider, quelques personnes qu'il a déjà croisé habillées de la sorte dans les transports en commun, seulement jamais de façon aussi belle et sophistiquée. Et pas l'impression que ce soit la seule raison de sa naturelle attractivité auprès des autres dans la soirée, sans pouvoir mettre clairement le doigt sur sa cause, Maverick qui en poufferait, de le savoir encore quelques fois aussi inculte - seulement les connaissances qui ont toujours été orientées dans le même univers jusque là, rien de plus, pour en faire un expert. Le téléphone qui vibre encore, le baraqué qui n'a pas encore tout à fait terminé de négocier. - Tu le connaissais de quelque part, l'autre abruti, ou alors il t'a juste visé comme ça? Je ne dis pas que tu as une part de responsabilité, hein, tu en parles si tu en as envie, sinon je comprends. Peut-être qu'il aurait l'air suffisamment queer et inoffensif pour qu'on lui accorde quelques confidences, Melech qui a eu son lot de connards un peu tout le temps, l'adolescence qui a été particulièrement charnière auprès de Mael et des autres, même si sa confiance n'en a jamais été troublée.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 23:20#
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Invité a posté ce message Mer 19 Juin 2019 - 23:44#
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kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
En soi il a l'air de venir d'une autre planète, avec son accoutrement original, son attitude étrangère sans être négative ; juste beaucoup de personnalités qui se rendent à des soirées auxquelles il n'a jamais su adhérer avant d'y être embauché, et rarement de telles premières impressions qui étaient laissées. La plupart qui auraient opté pour des vêtements classiques, et pourtant chez l'individu récemment opportunité aucune idée ressentir d'être à ce point différent, de dénoter. Un sourire quand la langue gutturale est mentionnée, l'habitude aussi de voir la sienne rarement complimentée, les anglophones de la ville qui s'émeuvaient encore de voir passer quelques ambulances ou voitures de police hébréophones ou plus proches du yiddish, qui semblaient ne pas accepter que certains des anciens migrants ne se soient toujours pas détachés de leur culture pour une conversion dont l'attente était devenue insupportable ; jusqu'à se précipiter aux lits des mourants pour les convaincre de changer, et toujours des insurgés de voir que malgré tout, les langues de sa culture prospéraient.
Le prénom qui coince encore, Konrad qui n'est pas le premier à avoir des difficultés à l'enregistrer, le prénom qui hors du Sud de Williamsburg sonne complètement étranger, l'orthographe tellement compliquée qu'elle n'a même pas été tentée d'être oralisée par beaucoup de professeurs de son université. La nostalgie du nom mort qui était plus entendable, Malka qui plaisait plus aux anglophones persuadés de correctement le prononcer, juste trop féminin pour qu'il continue d'être employé. - C'est comme Malik, mais avec deux "e" à la place, qu'il s'excuse à moitié, l'habitude de leur trouver les moyens de s'en rappeler tout en ne doutant pas de la capacité individuelle de Kay de trouver ses propres idées. - Mon patron ne l'aime pas non plus. Il m'appelle Seventeen, du coup. La petite moue qui se dissipe rapidement alors qu'il redresse le regard azur vers l'interlocuteur improvisé, toujours pas de nouvelles de la suite des opérations à l'extérieur, savoir si oui ou non la montagne avait fini de s'agiter devant les portes. Un petit sourire quand il mentionne son apparence, Melech pour qui on ne devine pas souvent une éventuelle hétérosexualité non plus. Toujours la même apparence frêle et les traits fins qui trahissent une féminité qu'il n'a jamais caché, les ongles peints comme le dernier contrôle sur le corps abîmé sous les bistouris des médecins qui ont décidé sans lui ce qu'il deviendrait, les habits couleur pastel en rappel du maquillage timide qui s'efface en fin de soirée, pas vraiment de moyen de passer à côté - et sans doute le rappel incessant de Maverick et de toutes ses qualités qui termine de convaincre les personnes de son orientation sexuelle, bien que l'homme soit moins souvent mentionné dans l'établissement depuis le métier qu'il lui a caché. C'est Shabbat ce soir, et ça reste impossible, même devant quelqu'un d'aussi athée, d'admettre son pêché. - Y a énormément de personnes queers ici, dans ce coin de Manhattan. C'est plus un straightdar qu'il faudrait aux gens, sinon t'es facilement gay par défaut. Et lui n'a jamais su y voir quelque chose de négatif. La culture militante de sa communauté qui trouve ses racines dans la ville même, la fierté d'être à l'origine de l'insurrection contre les violences policières queer la plus efficace de toute l'époque contemporaine, marquant la première pride, et signant la fin des ghettos. Une identité gravée comme dans son adn, Melech qui en restera toujours immensément fier, qui n'a jamais raté une marche des fiertés.
Un regard à son téléphone, les yeux qui s'étonnent de quelques trois nouveaux messages, visiblement réalisés dans l'urgence vu la syntaxe approximative, le plus jeune qui se pince les lèvres, soucieux, avant de renvoyer quelques mots en retour, accueillant à nouveau de nouvelles notifications. Le ballet des doigts qui ne se tarit pas pendant une solide minute, pas de mots avant d'être convaincu des faits, l'air ennuyé quand il redresse une nouvelle fois la tête, absolument désolé. - Apparemment niveau alcool il est bien imbibé, et pas non plus très poli avec le reste de l'équipe et les clients sortants. Le regard qui coule vers le porte-manteau, alors qu'il tente d'entendre quelques bruits caractéristiques, mais le son de la musique qui est beaucoup trop fort pour se douter de quoi que ce soit. - Ils ont menacé d'appeler la police pour son esclandre, en espérant que ça le calme suffisamment. Sans doute que si ça n'avait pas été Konrad, ç'aurait été quelqu'un d'autre, finalement. Et que tout aurait pu devenir bien plus compliqué. Un soupir qui trahit une respiration en suspens depuis quelques instants, la catastrophe qui n'est pas encore complètement évitée.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Jeu 20 Juin 2019 - 12:46#
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Invité a posté ce message Ven 21 Juin 2019 - 14:50#
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kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
- Pas vraiment, non. Mais à mon embauche j'étais dix-septième sur la liste, et comme mon prénom est imprononçable pour les goyim, il a préféré gardé le numéro. Ca me va, pas t'es pas le premier à faire remarquer qu'il a l'air de ressembler à l'âge qu'on me donne ahah. Naturellement que ce n'est pas le cas ; que pour s'approcher d'une bouteille dans un pays qui a autant diabolisé les consommations alcoolisées pendant des années, il fallait montrer patte blanche, et qu'il n'avait pas dérogé à la règle de la carte d'identité. Que sans faire de prison non plus, il en aurait pour un certain montant niveau caution. Le fait qu'on le rajeunisse sans arrêt qui ne lui déplaît pas encore, lui qui n'a jamais strictement fait son âge, pas même scolairement, alors le physique qui suivra de son côté, sans repères normés puisque le corps les a à ce point rejetés. La puberté qui s'est entamée puis complètement supprimée, avant que Maverick lui laisse accès à ses doses, l'androgynie marquée dans des traits plus facilement juvéniles, sans savoir ce que la vieillesse ou la toute nouvelle puberté lui annoncerait ; seul dans son cas, qu'on lui a assené, tout en sachant quelque part que ce ne serait pas la vérité.
La fin de la soirée qui s'annonce définitivement plus calme depuis que l'incident s'est provoqué, quelque part un soulagement de ne plus subir les bruits des clients compètement alcoolisés tout en espérant que son patron ne lui en tiendrait pas rigueur, le plus jeune qui aurait de toute façon été incapable de laisser isolée une personne qui vient de se faire agresser. Et sûrement pas de se remettre au travail dans l'instant après avoir été confronté à une telle décharge d'adrénaline. L'eau qui semble faire du bien à l'ancienne victime, Melech qui finit par le rejoindre dans l'activité, le jeune qui se rend compte qu'il est au moins aussi déshydraté. Le plus vieux qui insiste encore sur sa masculinité perdue, Melech qui lève les yeux sans rien trouver à répondre, pas le plus grand spécialiste des distinctions de genres et la fragilité à cet égard qu'il a toujours un peu de mal à comprendre. Le sexe féminin sur les papiers dont il s'est forcé à s'habituer, le rappel que les rappels des autres et des institutions ne sauront rien le retirer. Maverick qui y a toujours été plus sensible, mais pour qui le constant rappel de sa condition l'avait plus souvent mis en danger, en y réfléchissant. - Il y a une personne à la fac, qui a les mêmes chaînes et les même couleurs d'habits, peut-être qu'il avait pensé à ça? Pas envie de le mettre mal à l'aise face à son apparence vestimentaire atypique, tout qui semble se comprendre dans quelque chose de beaucoup plus vaste, sans qu'il sache vraiment mettre le doigt dessus. C'est l'adolescence très cloisonnée qui l'a rendu expert dans des sujets dont tout le monde plus tard se ficherait, et ingénu devant les choses qu'il aurait du connaître depuis longtemps, Melech qui n'a plus dix-sept ans, mais qui a au moins autant de choses à apprendre qu'un jeune de cet âge.
Un sourire honnête et timidement hilare, toujours cette même douceur dans le regard quand Kay lui pose la question, la possibilité de pouvoir lui répondre quelque chose de piquant lui aussi, alors que le fait que l'altérité se soit remise si vite ne pouvait que le rassurer quant à un retour sain et sauf quand il s'en sentirait prêt. - Non, je suis étudiant, j'ai fait quatre ans de langues, puis je suis rentré à l'école de droit un peu plus loin en ville. Pas envie de mentionner le nom de l'université, le nom qui jette facilement un froid dans la conversation pourvu que la personne supporte avec difficulté de fausses confrontations qu'il n'a jamais voulu provoquer, la localisation qui reste évasive sauf quand il s'agit de se faire embaucher. - Etonnant pour quelqu'un qui a dix-sept ans, on me l'a déjà dit, et le sourire qui continue de s'étendre alors qu'il approche de ses lèvres le gobelet d'eau récupéré un peu plus tôt, avant de continuer, mais ce n'est pas gratuit et mes parents n'ont pas que ma scolarité à payer, alors de soir et jusque dans la nuit je travaille ici. On est quelques uns à être à temps partiel ici. L'attention qui se reporte sur celui qui a provoqué par sa présence la discussion probablement la plus intéressante de la soirée, Melech qui s'y penche finalement. - Et du coup, je me doute que tu ne viens pas d'Allemagne spécialement pour la pride, vu que tu ne connaissais pas le quartier, tu es en vacances ici?
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Lun 24 Juin 2019 - 18:47#