Flèche haut
Flèche basbetter man than he // Kay&Melech

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 better man than he // Kay&Melech

Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 18:04 #


better man than he
kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
La soirée qui s'éternise et la fatigue qui commence à sincèrement le gagner, alors que la fin des examen a sonné le besoin d'heures supplémentaires passées en traductions diverses, la paie au mot qui n'a jamais suffi à payer le loyer, et certainement pas lui assurer le confort de tomber malade sans bourses et en plein été. La musique qui vrille les tympans mais une habitude qui s'est installée, lui qui arrive complètement à distinguer les lèvres entrouvertes à son encontre pour établir des demandes de boissons alcoolisées. Toujours le même sourire professionnel alors que les yeux ne demandent qu'à se fermer, la nuit qui n'est pourtant pas prête de se terminer. Pas suffisamment pour ne pas veiller du coin des yeux, les danseurs d'un jour, à trois grammes dans le sang qui s'exécutent sur la piste avec une grâce discutable, quoique les tentatives techniques pour certains soient pour l'ancien artiste assez prometteuses, de toute évidence une souplesse à mettre à profit dans la jeune femme qui en était à son troisième partenaire de la soirée - celle pour qui l'ashkénaze s'est senti obligé de demander les papiers d'identité, sous son regard outré. Lui qui s'est excusé plusieurs fois, expliqué la routine, qui aurait fait partie des premiers à se faire contrôler dans le bar, et en aurait été bien plus dégoûté, vu l'allure des papiers et la mention de sexe inchangée. Le Melech Naphtali comme quolibet qui a bien été rapidement remplacé, mais toujours pas de quoi donner l'envie à la République Islamique d'Iran d'adopter elle aussi un genre plus neutre, lui complètement coincé, pas envie de perdre bêtement une nationalité.

C'est dans le fond que les pupilles attentives observent un mouvement moins bien élégant, l'impression qu'un corps plus grand irait presque jusqu'à en traîner un autre au dehors de la salle, les videurs de la salle qui ne semblent pas avoir remarqué dans la situation toute sa particularité - peut-être que c'est le fait d'avoir été socialisé dans une sensibilité de genre différente qui l'a à ce point intrigué, mais les poils de ses bras se dressent et son amygdale ne retrouvera pas sa tranquillité tant qu'il n'aura pas pu lui-même se rassurer. - Toute sortie est définitive expliqué d'un ton las, l'habitude monotone de cette partie de la soirée, de la même façon qu'il aurait expliqué pour la centième fois un papier d'identité, Melech qui n'est toujours pas rassuré par l'apparent flegme de la montagne en costard noir qui lui sert de collègue pour ce métier. - Attendez! La voix déjà un peu plus aigüe qui manque de crédibilité sans pour autant perdre à ce point en charisme, le goût acre du fer dans la bouche alors que le myocarde bat la chamade, de plus en plus cette sale impression alors qu'il observe comment l'armoire à glace lui tient le bras. Le plus mince des deux qui a des airs de résignation sans trop comprendre, le tout jeune adulte qui se sent obligé d'insister sous la pluie presque battante, alors que la poigne semble se resserrer autour du bras supplicié. - Je peux savoir si tout va bien?, et alors qu'aucune réponse ne lui vient, le souvenir de la personne malmenée. Le Berlinois de tout à l'heure à peine arrivé, la proie facile pour le premier imbécile mal avisé. - Ir're der daytsh bokher fun berlin, rekht? en espérant que le principal intéressé saurait capter quelques mots dans la langue cousine de la sienne, au moins la partie de Berlin et la question sur une éventuelle précédente rencontre, il espère, alors qu'il tente de trouver autre chose, l'éclair de génie qui met encore quelques longues secondes à arriver.

- Vous avez oublié votre porte-monnaie au bar quand je vous ai servi, il va falloir que vous reveniez, moi je n'ai pas le droit de sortir dehors avec un objet trouvé. Le sourire compatissant qui est sincère mais pas visé contre leur fin de soirée improvisée, et le mensonge qu'il espérera tenir encore un petit moment, en espérant que le brun ne dépose pas plainte contre lui pour lui avoir ruiné son drôle de rencard avec son premier américain, si c'était bien le cas. Melech qui le rejoint assez rapidement en le pressant du pas à rentrer dans le bâtiment, épaule contre épaule malgré une bonne quinzaine de centimètres en moins de son côté, les synapses se connectant finalement pour lui permettre de réagir face à l'urgence avec efficacité. - Tsi ir viln tsu rufn di politsay?, Melech qui mise sur le fait que l'autre mastodonte ne comprendrait rien à la proposition d'appeler la police malgré quelques mots plus ou moins proches de l'anglais, prononcés sur le ton le plus habituel possible pour ne ne rien trop dévoiler. L'autre qui commence à montrer de clairs signes d'impatience, qui demande où est le porte-monnaie, la langue pleine de jurons et qui n'hésitera pas à faire une esclandre une fois qu'ils seront rentrés, sans doute. - Je suis vraiment presque sûr que c'était son porte-monnaie lâché plus timidement, la carrure de l'inconnu qui le rend définitivement impressionnant.
(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 20:47 #



Mayday !
Big Bad Wolf
Kay n’avait pas exactement tout comprit à la situation.

Au départ, il avait retrouvé un de ses vieux amis. Josh était lui aussi musicien dans un groupe Metal, établit à New York. Les deux hommes avaient sympathisés au fil des ans, Heaven Sucks ayant même fait la première partie de l’autre groupe durant leur tournée américaine quelques années plus tôt. Les deux hommes avaient mangé dans un bistro, puis étaient partit faire la tournée des bars, se remémorant leurs vieux souvenirs, buvant à la mémoire de Friedrich également. Un peu trop d’ailleurs.

C’était la première fois que Kay sortait depuis le décès de son époux et il s’était quelque peu lâché, au point de finir il ne savait pas trop comment dans une boite de nuit. Il dénotait quelque peu avec les autres hommes présents mais il ne s’en souciait jamais vraiment. Son look gothique faisait parti intégrante de sa personnalité, que cela plaise ou non.

Son ami fut très vite rejoint par un petit groupe de fans visiblement. Certains d’entre eux le reconnurent également et il se plia au jeu des photos avec un sourire placardé sur ses lèvres. Il n’avait jamais réussi à se faire à l’idée d’être reconnu et prit en photos par de parfait inconnus, ce qui avait toujours été un sujet de plaisanterie au sein du groupe.

La soirée avançait et son ami se rapprochait de plus en plus d’une blondinette que Kay espérait au moins majeur. Le problème était surtout que du coup, son ami l’oubliait au profit de la demoiselle, jusqu’à purement et simplement disparaitre lorsque Kay avait eu le malheur de faire un saut aux toilettes.

Wunderbar…

Il était sur le point de partir quand il percuta de plein fouet un type qui devait bien faire 3 fois sa carrure. L’esprit quelque peu embrumé par l’alcool, il s’excusa vaguement mais le type commença à lui faire la conversation. Dans le brouhaha environnant, Kay ne comprenait pas grand-chose, et les shoots enfilés plus tôt combinés à la chaleur étouffante des lieux n’aidaient pas vraiment. Et avant même qu’il ne comprenne vraiment ce qui lui arrivait, le mec lui collait la main aux fesses avant de l’embarquer vers la sortie. Holà…

Euh oui mais non… Tenta-t-il d’expliquer mais la musique était bien trop forte et le colosse ne semblait pas réaliser que Kay, qui se sentait bien gringalet tout à coup, tentait de résister. Ou alors il ne s’en souciait pas.

Arrivés devant le videur, Kay se démenait pour se libérer dans l’étreinte de fer du colosse. Certes, il n’avait pas spécialement envie de rester mais il avait encore moins envie de repartir avec ce type qui, à la lumière du lampadaire extérieur était d’ailleurs encore moins à son goût que dans la pénombre intérieure.

C’est alors qu’une voix salvatrice se fit entendre et surprit tout le monde, y compris la montagne.

Est-ce que tout allait bien ? Non, pas exactement. Cela dit, il y avait un seul avantage à la situation. L’air frais de la nuit faisait un bien fou à Kay qui parvenait à retrouver enfin ses esprits.

Et c’est alors que le jeune inconnu se mit à parler une langue très étrange. Aux oreilles de Kay, cela sonnait comme un espèce de mélange de Néerlandais et de Suisse-allemand. Mais surtout, il avait compris l’idée générale et dans l’immédiat, c’était le plus important.

Ja… Ich glaube…

Le jeune homme lui parla alors de son porte-monnaie qu’il aurait oublié au bar. Ce qui était idiot. Kay gardait toujours son porte-monnaie attaché à son pantalon via une chaine. Il n’aurait pas pu le laisser poser quelque part. Il allait expliquer qu’il devait y avoir erreur quand le type se remit à lui parler dans sa langue bizarre et Kay, qui avait définitivement reprit assez des esprits pour être en mesure d’évaluer la situation, compris enfin où il voulait en venir. Ce gringalet était en réalité son sauveur alors que le mastodonte en costume à l’entrée ne bougeait pas. Cherchez l’erreur.

Nein, ich denke es wird in ordnung sein. Ich muss er nur säen
, répondit-il en espérant que le gars pourrait lui aussi plus ou moins le comprendre.

Et voilà que le colosse se mettait à perdre patience en prime. Kay se souvint alors des mots du videur : toutes sorties définitives. Or, le colosse était lui aussi dehors à présent.

Je vais le chercher, je reviens !

Tu parles, s’il devait rester dans la boite jusqu’à la fermeture, il le ferait ! Mais il misait sur le côté bourrin du gars, songeant qu’il finirait vite par assez énerver le videur pour qu’il le vire de là devant.

Sans perdre un instant, Kay retourna à l’intérieur, embarquant le type avec lui, comme l’avait fait le colosse avec lui quelques instants plus tôt en sens inverse.

Danke Schon, dit-il avec sincérité. Toutefois, il n’allait pas jusqu’à la salle, s’arrêtant dans le hall, non loin des vestiaires, observant le gars sans rien ajouter durant plusieurs longues secondes avant d’ajouter. C’est quoi ton nom ?


code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 22:22 #


better man than he
kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
De toute évidence, l'écart linguistique qui semble bien plus important que prévu, quand il avait tenté. Une certaine latence avant une certaine preuve de son efficacité, le plus mince qui semble quand même capter le principal, se mouvoir en accord avec qui avait été proposé. Le mensonge qui aurait bien des chances de marcher, malgré le premier regard incrédule, une chance de s'en tirer sans escarmouches qui nuiraient à l'expériences des fêtards et qui auraient pu lui coûter son emploi. L'inconnu qui semblait décuver plus vite que le grand gaillard, alors qu'il rentre finalement à l'intérieur du bâtiment, et la main épaisse du videur pour lui interdire de le rejoindre - sans aucun doute qu'il avait compris, finalement, vu l'allure alertée que le plus jeune avait rapidement arboré, sincèrement inquiet, et qu'il ferait son possible pour l'éloigner une fois que l'autre serait un peu plus en sécurité. La négation à laquelle il s'accroche en attendant de pouvoir déchiffrer le reste, visiblement pas de besoin d'appeler un service de secours à ce moment de la soirée, pas plus mal sachant qu'elle serait plus facile à oublier.

Le plus jeune qui continue de presser le pas contre les murs de la boîte de nuit, évitant le plus de monde et vérifiant que l'autre suivrait, avant de s'engouffrer dans une salle de repos où seulement les vibrations seraient audibles, histoire de pouvoir souffler une minute, se remettre de ses émotions, se soucier plus particulièrement de l'état de l'interlocuteur. - Bienvenue à New York une fois de plus, rassure toi il n'y a pas que des gens comme ça. Aucune connaissance de ses séjours précédents, son anglais qui est suffisamment parfait pour donner l'impression qu'il y a déjà mis les pieds plusieurs fois, même si l'accent ne reste pas tout aussi new-yorkais. - J'avais vraiment peur que tu ne comprennes rien du tout, je n'ai jamais parlé avec un allemand germanophone avant, heureusement que tu avais un minimum de souplesse niveau langues, ç'aurait été vraiment triste sinon. Le mince sourire maintenant qu'il pouvait enfin décompresser, et le Berlinois qui pouvait enfin faire de même dorénavant.  - Vous prononcez tellement de sons complètement différents, c'est vraiment sympa à entendre. Et Melech qui ne sait pas vraiment quoi rajouter. Le danger qui a l'air de ne pas complètement être passé, vu les vibrations du téléphone de travail et les messages qui se suivent, sans que la situation soit gravement hors de contrôle.

- Je m'appelle Melech Hirschel, du coup. C'est un nom yiddish, il se parle encore à quelques endroits de Williamsburg, d'où je viens, même si ma première langue a été l'anglais. Tu t'appelles comment, toi? Le regard porté vers la chaîne en bas de son pantalon, les gros yeux rapidement orientés vers sa propre bêtise, heureusement que la montagne n'avait pas eu l'intelligence de trop regarder, le plan qui n'était pas passé loin de ne pas fonctionner. Tout le reste de son allure un drôle de mystère qu'il peine à élucider, quelques personnes qu'il a déjà croisé habillées de la sorte dans les transports en commun, seulement jamais de façon aussi belle et sophistiquée. Et pas l'impression que ce soit la seule raison de sa naturelle attractivité auprès des autres dans la soirée, sans pouvoir mettre clairement le doigt sur sa cause, Maverick qui en poufferait, de le savoir encore quelques fois aussi inculte - seulement les connaissances qui ont toujours été orientées dans le même univers jusque là, rien de plus, pour en faire un expert. Le téléphone qui vibre encore, le baraqué qui n'a pas encore tout à fait terminé de négocier. - Tu le connaissais de quelque part, l'autre abruti, ou alors il t'a juste visé comme ça? Je ne dis pas que tu as une part de responsabilité, hein, tu en parles si tu en as envie, sinon je comprends. Peut-être qu'il aurait l'air suffisamment queer et inoffensif pour qu'on lui accorde quelques confidences, Melech qui a eu son lot de connards un peu tout le temps, l'adolescence qui a été particulièrement charnière auprès de Mael et des autres, même si sa confiance n'en a jamais été troublée.
(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Sam 15 Juin 2019 - 23:20 #



Mayday !
Big Bad Wolf
Kay fut surprit en voyant son sauveur se… sauver. Enfin c’était l’idée que cela pouvait donner durant une fraction de seconde puis Kay abandonna le vestiaire, qui venait de se faire prendre d’assaut par un groupe de femmes venues reprendre leurs vestes, munies de leur petits numéros – c’était bien une chose qui ne changeait dans aucun pays ça – pour suivre le gars dans ce qui semblait être les « backstages » de la boite de nuit.

Tout était bien plus tranquille et seules les basses se faisaient encore clairement entendre quand ils arrivèrent à ce qui s’apparentait pour le musicien pro qu’était Kay à une loge. La salle de repos du personnel, très probablement. Jetant un coup d’œil autour de lui, Kay passa machinalement une main dans ses cheveux pour les repousser en arrière. Ils étaient humides, preuve qu’il avait vraiment fait très chaud dans la salle. Il n’avait jamais eu une belle et épaisse tignasse. Malheureusement pour lui, ses cheveux étaient plu du genre très fins et manquant cruellement d’épaisseur. Cela ne l’empêchait pas de les garder long pour autant et de les teindre en noir. Il préférait ne même pas penser à ce à quoi il devait ressembler entre la transpiration et l’abus d’alcool.

Il se mit à rire en écoutant le jeune homme qui, en pleine lumière, lui semblait plus jeune qu’il ne l’avait initialement pensé dans la pénombre.

Je connais New York, je suis déjà venu plusieurs fois, expliqua-t-il tranquillement sans cesser d’observer les lieux.

Son anglais était parfait au niveau vocabulaire et grammatical. Seule une petite pointe d’accent germanophone le trahissait.

J’ai bien failli ne rien comprendre, avoua-t-il en reposant enfin son regard vert maquillé de noir sur son interlocuteur. C’est très étrange comme langue et je n’avais pas les idées très claires. Et je crois que c’est bien la première fois que l’on me dit que l’Allemand est une langue sympa à entendre, ajouta-t-il avec un sourire amusé.

Il faisait bien meilleur dans la salle de pause que dans la fête, c’était agréable. Kay n’avait jamais été un grand fan des boites de nuits. Impossible de parler, on se faisait bousculer à tout bout de champs, chaleur terrible. Quoi que niveau chaleur, sur scène ce n’était clairement pas mieux.

Melech Hirschel, répéta-t-il avec une teinte d’humour dans la voix. Je ne me plaindrais plus jamais de m’appeler Konrad. Kay Von Kassel, rectifia-t-il en venant serrer la main du type en face de lui.

De toutes évidences, le fameux Melech ignorait qui il était et Kay ne s’en offusquait pas le moins du monde. A moins d’être gothique ou metalleux, il n’y avait pas de raison de le reconnaitre après tout. Kay avait travaillé pour des groupes plus pop/rock mais uniquement dans l’ombre, son nom étant juste noté à l’arrière des pochettes CD dans la catégorie auteur et/ou compositeur. Cette semi-célébrité lui convenait parfaitement. Il pouvait sortir de chez lui faire ses courses en toutes tranquillité tout en vivant tout de même de sa passion. De plus, il se faisait bien plus souvent reconnaitre dans son Allemagne natale qu’ailleurs.

Ayant repéré la fontaine à eau, Kay s’en approcha en quelques grandes enjambées, glissant vaguement un « je peux ? » plus pour la forme qu’autre chose avant de se servir un verre salvateur. Il vidait son verre à grandes gorgées quand Melech reprit la parole et Kay posa son regard sur lui sans cesser de boire avant que son verre ne soit vide.

Jamais vu de ma vie. Enfin, je crois. J’ai rencontré énormément de personnes alors c’est difficile à dire, je ne peux pas me souvenir de tous.

Cela lui avait souvent joué des tours. Combien de fois des fans lui étaient arrivés dessus, lui rappelant leur rencontre au hasard à la sortie d’un concert ? Kay avait beau y mettre toute la volonté du monde, il en rencontrait une 50aines par concerts de fans, en plus du reste, et ce depuis des années. Il ne pouvait vraiment pas se souvenir de tous le monde. C’était malheureux pour les fans mais de manières générales, ils étaient aussi vites rencontrés qu’oubliés.

Il doit m’avoir visé juste comme ça, dit-il en haussant des épaules avant d’ajouter en riant, Je ne pensais pas qu’il était écrit gay de manière aussi flagrante sur mon front !

Et pour cause, malgré son look Kay n’avait rien d’efféminé. Il s’exprimait d’une voix masculine tout à fait normale, ne faisaient pas de manières. Des clichés stupides que lui-même détestait mais qui étaient toujours aussi bien ancrés et que certains continuaient à véhiculer.

Ça doit être les cheveux longs et le maquillage… il m’a peut-être pris pour une fille. Laide pour le coup mais une fille quand même.

Ou alors le gars savait qui il était et, par conséquent, était au courant pour sa sexualité. Il fallait dire que Kay n’en avait jamais fait un secret, loin de là. Il avait même été de notoriété parfaitement publique que Friedrich, le chanteur et co-fondateur du groupe, et lui s’étaient mariés dès la légalisation du mariage gay en Allemagne.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Mer 19 Juin 2019 - 23:44 #


better man than he
kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
En soi il a l'air de venir d'une autre planète, avec son accoutrement original, son attitude étrangère sans être négative ; juste beaucoup de personnalités qui se rendent à des soirées auxquelles il n'a jamais su adhérer avant d'y être embauché, et rarement de telles premières impressions qui étaient laissées. La plupart qui auraient opté pour des vêtements classiques, et pourtant chez l'individu récemment opportunité aucune idée ressentir d'être à ce point différent, de dénoter. Un sourire quand la langue gutturale est mentionnée, l'habitude aussi de voir la sienne rarement complimentée, les anglophones de la ville qui s'émeuvaient encore de voir passer quelques ambulances ou voitures de police hébréophones ou plus proches du yiddish, qui semblaient ne pas accepter que certains des anciens migrants ne se soient toujours pas détachés de leur culture pour une conversion dont l'attente était devenue insupportable ; jusqu'à se précipiter aux lits des mourants pour les convaincre de changer, et toujours des insurgés de voir que malgré tout, les langues de sa culture prospéraient.

Le prénom qui coince encore, Konrad qui n'est pas le premier à avoir des difficultés à l'enregistrer, le prénom qui hors du Sud de Williamsburg sonne complètement étranger, l'orthographe tellement compliquée qu'elle n'a même pas été tentée d'être oralisée par beaucoup de professeurs de son université. La nostalgie du nom mort qui était plus entendable, Malka qui plaisait plus aux anglophones persuadés de correctement le prononcer, juste trop féminin pour qu'il continue d'être employé. - C'est comme Malik, mais avec deux "e" à la place, qu'il s'excuse à moitié, l'habitude de leur trouver les moyens de s'en rappeler tout en ne doutant pas de la capacité individuelle de Kay de trouver ses propres idées. - Mon patron ne l'aime pas non plus. Il m'appelle Seventeen, du coup. La petite moue qui se dissipe rapidement alors qu'il redresse le regard azur vers l'interlocuteur improvisé, toujours pas de nouvelles de la suite des opérations à l'extérieur, savoir si oui ou non la montagne avait fini de s'agiter devant les portes. Un petit sourire quand il mentionne son apparence, Melech pour qui on ne devine pas souvent une éventuelle hétérosexualité non plus. Toujours la même apparence frêle et les traits fins qui trahissent une féminité qu'il n'a jamais caché, les ongles peints comme le dernier contrôle sur le corps abîmé sous les bistouris des médecins qui ont décidé sans lui ce qu'il deviendrait, les habits couleur pastel en rappel du maquillage timide qui s'efface en fin de soirée, pas vraiment de moyen de passer à côté - et sans doute le rappel incessant de Maverick et de toutes ses qualités qui termine de convaincre les personnes de son orientation sexuelle, bien que l'homme soit moins souvent mentionné dans l'établissement depuis le métier qu'il lui a caché. C'est Shabbat ce soir, et ça reste impossible, même devant quelqu'un d'aussi athée, d'admettre son pêché. - Y a énormément de personnes queers ici, dans ce coin de Manhattan. C'est plus un straightdar qu'il faudrait aux gens, sinon t'es facilement gay par défaut. Et lui n'a jamais su y voir quelque chose de négatif. La culture militante de sa communauté qui trouve ses racines dans la ville même, la fierté d'être à l'origine de l'insurrection contre les violences policières queer la plus efficace de toute l'époque contemporaine, marquant la première pride, et signant la fin des ghettos. Une identité gravée comme dans son adn, Melech qui en restera toujours immensément fier, qui n'a jamais raté une marche des fiertés.

Un regard à son téléphone, les yeux qui s'étonnent de quelques trois nouveaux messages, visiblement réalisés dans l'urgence vu la syntaxe approximative, le plus jeune qui se pince les lèvres, soucieux, avant de renvoyer quelques mots en retour, accueillant à nouveau de nouvelles notifications. Le ballet des doigts qui ne se tarit pas pendant une solide minute, pas de mots avant d'être convaincu des faits, l'air ennuyé quand il redresse une nouvelle fois la tête, absolument désolé. - Apparemment niveau alcool il est bien imbibé, et pas non plus très poli avec le reste de l'équipe et les clients sortants. Le regard qui coule vers le porte-manteau, alors qu'il tente d'entendre quelques bruits caractéristiques, mais le son de la musique qui est beaucoup trop fort pour se douter de quoi que ce soit. - Ils ont menacé d'appeler la police pour son esclandre, en espérant que ça le calme suffisamment. Sans doute que si ça n'avait pas été Konrad, ç'aurait été quelqu'un d'autre, finalement. Et que tout aurait pu devenir bien plus compliqué. Un soupir qui trahit une respiration en suspens depuis quelques instants, la catastrophe qui n'est pas encore complètement évitée.
(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Jeu 20 Juin 2019 - 12:46 #



Mayday !
Big Bad Wolf
Bien que l’alcool soit encore présent dans son système, Kay avait plutôt bien dégrisé. L’air extérieur et les péripéties avaient aidé à ce qu’il retrouve ses esprits. Et étrangement, il était clairement s’excellente humeur pour quelqu’un qui avait faillit se faire embarquer de force par un type de 2 fois son gabarit. Merci les restes d’alcool justement qui aidaient beaucoup à relativiser l’incident. Pour une première vraie sortie depuis le décès de Rich, il faisait fort et ne pouvait s’empêcher de penser que – de peu importe où il soit – son défunt époux devait bien se foutre de lui à l’heure actuelle. C’était le genre d’histoire que Friedrich prenait toujours un malin plaisir à lui rappeler durant des semaines pour l’emmerder. Après tout, même après 10 ans, il aimait toujours autant raconter comment est-ce qu’il l’avait sauvé des griffes d’un rendez-vous amoureux totalement foireux dans une soirée batcave de Berlin. C’était d’ailleurs ainsi qu’ils s’étaient rencontrés, lui le gamin de bonne famille devant cacher aux siens son homosexualité et son look gothique et lui, plus âgé, l’ayant poussé à quitter ce rôle de fils à papa pour enfin devenir lui-même. Celui qu’il était toujours resté depuis. Rien que pour cela, Kay serait éternellement reconnaissant envers Friedrich.

Seventeen ?, répéta-t-il avec une petite teinte de moquerie, dans le sens sympathique du terme. Le surnom l’amusait et cela se voyait à son sourire rieur. Parce que tu ressembles plus à un ado qu’à un barman ?

La question n’était pas méchante. Là encore, il s’agissait juste d’une boutade. Il fallait dire que Melech n’avait pas exactement la tête de l’emploi. Si Kay n’avait pas su que la loi américaine interdisait aux moins de 21 de servir de l’alcool, il se serait vraiment demandé s’il était majeur ou non. Le type faisait vraiment très jeune et Kay mettait cela sr le compte de son côté assez androgyne. Il avait un très beau visage avec des très fins, généralement plus associés aux femmes, ce qui faisait clairement de lui un très beau jeune homme.

Et donc ainsi son pote l’avait emmené dans le quartier Queer de Manhattan ? L’idée fit sourire Kay qui comprit tout de suite la manigance qui se cachait derrière cela. Il le lui pairait l’enfoiré !

D’accord, je vois le genre, dit-il avec un petit rire, limite vexé d’être aussi facilement tombé dans le guet-apens de son ami. D’autant que Kay n’était pas vraiment un habitué de ce genre d’endroit. A dire vrai, il n’avait même jamais mit les pieds dans une pride parade. Non pas parce qu’il ne s’assumait pas, bien au contraire, c’était juste qu’il n’en n’avait jamais ressenti le besoin ni le désir. Quand un jour, un journaliste le lui avait fait remarquer – sur le ton de la remontrance d’ailleurs – il avait avoué que ce n’était pas par honte ou égoïsme mais juste parce qu’il regrettait que les LGBT+ doivent en arriver à avoir une marche de fierté. Kay n’en voulait pas des gay pride, tout ce qu’il voulait, c’était simplement qu’ils soient considérés comme n’importe quel autre individu et non pas qu’ils se démarquent justement des autres de la sorte. Mais cela ne l’empêchait pas de comprendre ceux qui ressentaient le besoin de participer à ce genre de manifestations pour autant. De leur côté, Rich et Kay n’avaient jamais caché leur relation, s’affichant sans honte devant leur public et le groupe en lui-même avait été reconnu pour afficher clairement son soutien au mouvement.

Je préfère encore ça à avoir été confondu avec une femme, même dans la pénombre, ajouta-t-il non sans humour.

Voyant Melech s’activer sur son téléphone, Kay le laissa faire tout en se prenant un nouveau verre d’eau. Cette soirée finissait de manière vraiment étrange finalement mais ce n’était pas dérangeant en soi. A new York, vit comme les New Yorkais non ? En tout cas, il n’était pas prêt d’oublier sa première sortie en tant que résidant de cette ville, c’était sûr.

Tout en écoutant les informations de Melech, Kay arquait un sourcil, un léger sourire étirant juste un côté de ses lèvres percées.

Mais quel homme aaaaaaaaaaadorable ! J’aurai peut-être dû lui laisser une chance finalement ! Je regrette presque… ou pas, termina-t-il avec une grimace qui en disait long sur son avis sur ce genre de bourrin alcoolisé.

Et sinon, tu bosses ici à plein temps ?, demanda-t-il histoire de faire la conversation.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Ven 21 Juin 2019 - 14:50 #


better man than he
kay + melech
this is a happy end 'cause you don't understand, everything you have done, why is everything so wrong? this is a happy end, come and give me your hand, i'll take you far away. i'm a new soul, I came to this strange world, hoping I could learn a bit 'bout how to give and take, but since I came here, felt the joy and the fear, finding myself making every possible mistake
- Pas vraiment, non. Mais à mon embauche j'étais dix-septième sur la liste, et comme mon prénom est imprononçable pour les goyim, il a préféré gardé le numéro. Ca me va, pas t'es pas le premier à faire remarquer qu'il a l'air de ressembler à l'âge qu'on me donne ahah. Naturellement que ce n'est pas le cas ; que pour s'approcher d'une bouteille dans un pays qui a autant diabolisé les consommations alcoolisées pendant des années, il fallait montrer patte blanche, et qu'il n'avait pas dérogé à la règle de la carte d'identité. Que sans faire de prison non plus, il en aurait pour un certain montant niveau caution. Le fait qu'on le rajeunisse sans arrêt qui ne lui déplaît pas encore, lui qui n'a jamais strictement fait son âge, pas même scolairement, alors le physique qui suivra de son côté, sans repères normés puisque le corps les a à ce point rejetés. La puberté qui s'est entamée puis complètement supprimée, avant que Maverick lui laisse accès à ses doses, l'androgynie marquée dans des traits plus facilement juvéniles, sans savoir ce que la vieillesse ou la toute nouvelle puberté lui annoncerait ; seul dans son cas, qu'on lui a assené, tout en sachant quelque part que ce ne serait pas la vérité.

La fin de la soirée qui s'annonce définitivement plus calme depuis que l'incident s'est provoqué, quelque part un soulagement de ne plus subir les bruits des clients compètement alcoolisés tout en espérant que son patron ne lui en tiendrait pas rigueur, le plus jeune qui aurait de toute façon été incapable de laisser isolée une personne qui vient de se faire agresser. Et sûrement pas de se remettre au travail dans l'instant après avoir été confronté à une telle décharge d'adrénaline. L'eau qui semble faire du bien à l'ancienne victime, Melech qui finit par le rejoindre dans l'activité, le jeune qui se rend compte qu'il est au moins aussi déshydraté. Le plus vieux qui insiste encore sur sa masculinité perdue, Melech qui lève les yeux sans rien trouver à répondre, pas le plus grand spécialiste des distinctions de genres et la fragilité à cet égard qu'il a toujours un peu de mal à comprendre. Le sexe féminin sur les papiers dont il s'est forcé à s'habituer, le rappel que les rappels des autres et des institutions ne sauront rien le retirer. Maverick qui y a toujours été plus sensible, mais pour qui le constant rappel de sa condition l'avait plus souvent mis en danger, en y réfléchissant. - Il y a une personne à la fac, qui a les mêmes chaînes et les même couleurs d'habits, peut-être qu'il avait pensé à ça? Pas envie de le mettre mal à l'aise face à son apparence vestimentaire atypique, tout qui semble se comprendre dans quelque chose de beaucoup plus vaste, sans qu'il sache vraiment mettre le doigt dessus. C'est l'adolescence très cloisonnée qui l'a rendu expert dans des sujets dont tout le monde plus tard se ficherait, et ingénu devant les choses qu'il aurait du connaître depuis longtemps, Melech qui n'a plus dix-sept ans, mais qui a au moins autant de choses à apprendre qu'un jeune de cet âge.

Un sourire honnête et timidement hilare, toujours cette même douceur dans le regard quand Kay lui pose la question, la possibilité de pouvoir lui répondre quelque chose de piquant lui aussi, alors que le fait que l'altérité se soit remise si vite ne pouvait que le rassurer quant à un retour sain et sauf quand il s'en sentirait prêt. - Non, je suis étudiant, j'ai fait quatre ans de langues, puis je suis rentré à l'école de droit un peu plus loin en ville. Pas envie de mentionner le nom de l'université, le nom qui jette facilement un froid dans la conversation pourvu que la personne supporte avec difficulté de fausses confrontations qu'il n'a jamais voulu provoquer, la localisation qui reste évasive sauf quand il s'agit de se faire embaucher. - Etonnant pour quelqu'un qui a dix-sept ans, on me l'a déjà dit, et le sourire qui continue de s'étendre alors qu'il approche de ses lèvres le gobelet d'eau récupéré un peu plus tôt, avant de continuer, mais ce n'est pas gratuit et mes parents n'ont pas que ma scolarité à payer, alors de soir et jusque dans la nuit je travaille ici. On est quelques uns à être à temps partiel ici. L'attention qui se reporte sur celui qui a provoqué par sa présence la discussion probablement la plus intéressante de la soirée, Melech qui s'y penche finalement. - Et du coup, je me doute que tu ne viens pas d'Allemagne spécialement pour la pride, vu que tu ne connaissais pas le quartier, tu es en vacances ici?
(c) princessecapricieuse
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

better man than he // Kay&Melech Empty






Invité a posté ce message Lun 24 Juin 2019 - 18:47 #



Mayday !
Big Bad Wolf
La signification du surnom de son sauveur était plutôt inhabituelle et Kay trouvait cela franchement cool ! Lui-même n’avait jamais spécialement eut de surnom. En effet, Kay était un diminutif de son prénom et était vraiment devenu son nom usuel au fil du temps. En fait, Kay venait carrément de ses propres parents qui ont vite commencé à l’appeler ainsi au lieu de Konrad. Sauf quand il faisait une connerie ou que son père le présentait fièrement à ses amis politiciens. Konrad Von Kassel… Au lancement d’Heaven Sucks, les autres membres du groupe avaient tenté de le persuader de reprendre son vrai nom comme nom de scène mais il avait toujours trouvé ce nom un brin pompeux. Et au fil du temps, son nom de scène s’était raccourcit pour devenir celui de Kay Von K. même si son véritable patronyme n’était de très loin pas un secret pour ses fans. Alors, les autres avaient juste prit l’habitude de l’appeler ainsi quand ils voulaient l’emmerder. Mais il n’avait jamais eu de surnom à proprement parlé.

Décidément, ce Melech ne cessait de l’étonner et Kay arqua un sourcil en l’écoutant parler de son condisciple de fac.

Gothique tu veux dire ? Pas étonnant, il y en a toujours un ou une ! C’est notre plan pour conquérir discrètement le monde sur le long terme. S’abattra alors sur terre un règne de ténèbres où les fabriquants de crème solaire seront Rois !

D’accord, pour qu’il en arrive à sortir des conneries pareilles à un parfait inconnu, c’était que malgré tout, il restait encore passablement d’alcool dans son système. Mais peu importait dans le fond. Cela faisait du bien de déconner un peu, surtout après les épreuves des derniers mois. Et puis, cela prouvait que le fameux Melech lui était sympathique. Dans le cas contraire, Kay se renfermait généralement comme une huître, donnant raison au parfait cliché du goth sauvage dans son coin.

Etudes de Droit ? ça ne rigolait plus là. Bizarrement, Kay avait du mal à imaginer cette tête bouclée munie de grands yeux plaidant dans un tribunal. Mais il était encore jeune. Après tout, lui-même avait pas mal changé physiquement avec le temps.

Columbia ?, demanda-t-il tout naturellement. Melech avait une tête à étudier à l’Ivy League et Columbia était la plus près d’ici. Je voulais venir y étudier quand j’étais plus jeune mais…

Kay haussa les épaules de dépit en prenant une longue respiration avant de reprendre.

Parfois, les projets changent très vite !

Et bon, étudier dans une université Américaine hors de prix sans bourse quand vos parents viennent de vous mettre à la porte… Pas évident. Les Von Kassel avaient les moyens de payer, et ils étaient tout disposé à le faire en plus. Mais ça, c’était avant. Quoi qu’il en soit, Kay n’avait aucun regret malgré tout. Bien au contraire !

Je saurais chez qui venir quand j’aurai besoin d’un avocat dans quelques années. A moins que tu ne veuilles devenir Juge. Dans ce cas, rappel toi qu’en 2019, tu m’avais trouvé sympathique !

Avec un clin d’œil complice, Kay prit la direction d’un des fauteuils et s’y installa finalement, croisant ses jambes interminables gainées dans le pantalon moulant en cuir et les bottes New Rocks montantes, toutes de cuir et de métal aux semelles compensées.

Je ne suis jamais allé à une Pride en fait, expliqua-t-il tranquillement. Et je ne suis pas en vacances non. En fait, je viens tout juste d’emménager. J’avais besoin de changer radicalement d’air et j’ai toujours bien aimé New York quand on venait y jouer. Alors je me suis dit, pourquoi pas ? Je ne laisse plus rien derrière moi en Allemagne de toutes manières, expliqua-t-il en perdant son sourire, tête rejetée en arrière pour être appuyée contre le dossier, son regard toutefois toujours posé sur Melech. Il n’y a plus rien pour moi en Allemagne mais j’ai fait la promesse de continuer de vivre ma vie à 200% alors c’est ce que je fais. Enfin… à 150% là pour le moment. J’avoue que je n’étais pas motivé à pousser le côté YOLO jusqu’à suivre ce type, dit-il avec une pointe d’humour.

De toutes manières, Kay ne se sentait pas encore prêt même pour un coup d’un soir pour l’instant.

code by bat'phanie
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

better man than he // Kay&Melech Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
better man than he // Kay&Melech
Revenir en haut 


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: