the best part of me is you / blani

Blake est la personne avec qui j'ai fait toutes mes premières fois. Mon premier baiser, mon premier amoureux, le premier homme à qui j'ai dit je t'aime - le seul d'ailleurs - et surtout le premier homme avec qui j'ai couché. Je me souviens encore très bien de cette soirée d'ailleurs. Tous les deux ultra nerveux, nous avons profités d'une soirée où ma mère et Mark étaient absents pour passer à l'acte. Ma soeur Sofia s'est occupé de garder ma demi-soeur hors de la maison et j'ai pu profiter de cette nuit seule avec Blake. Nous étions jeunes, aucun de nous n'avait une quelconque expérience et même si tout n'était pas parfait, le simple fait de faire cela avec lui, avec la personne que j'aimais le plus au monde a fait de cette première nuit quelque chose de mémorable pour moi. Il y a quelque chose en Blake qui allume une partie de moi que je n'arrive même à expliquer. Je l'aime, je le désire et je ne m'en cache pas parce qu'il n'y a aucune gêne à être attiré par un homme aussi séduisant que lui. « Laisse-nous au moins le temps de nous poser un peu avant d’épuiser mon corps. » Mon sourire ne quitte plus mes lèvres depuis ce matin. Je suis tellement heureuse de vivre cette nouvelle étape de ma vie avec lui et souvent, je pense au Sofia, au fait que j'aimerais qu'elle soit présente pour voir à quel point je suis heureuse, à quel point ma vie a tellement plus de sens depuis qu'il y est à nouveau depuis le mois de mars. « Je suis capable de me tenir un peu quand même, mais dès qu'on sera installés, je compte sur toi pour me faire l'amour dans chaque pièce de notre maison comme tu m'as promis. » Cette idée me fait presque frissonner d'avance. Ce soir je suis pourtant persuadée que nous allons tellement être épuisés après cette semaine et surtout cette journée que je vais uniquement me contenter de dormir paisiblement dans ses bras, ce qui me va aussi très bien. « Oh mais je sais bien que tu es une élève très attentive, bébé. Tu l’es bien moins quand je suis dans les parages, c’est tout. » Il marque un point et je sais que je ne vais pas pouvoir faire autrement que d'être d'accord avec lui parce qu'encore une fois, il a totalement raison. Surtout s'il tente de m'apprendre quoique ce soit dans cette tenue, c'est-à-dire, un simple boxer, laissant son torse parfaitement bien musclé à ma vue. « C'est ta faute, c'est toi qui est beaucoup trop sexy. » J'hoche la tête comme si j'approuve moi-même ce que j'affirme. Sans lui pour me déconcentrer, je sais que je suis une bonne élève, c'est même moi qui l'aidait à l'école. Passant le plus clair de mon temps avec lui à l'époque et même avant que je devienne sa petite amie, il était mon meilleur ami et après une journée d'école, j'allais chez lui ou il venait chez moi pour faire nos devoirs - ce qui est vite devenu une excuse pour passer notre temps à s'embrasser dans la chambre l'un de l'autre lorsque c'est devenu officiel entre nous. - « Cela dit j’ai rien contre l’idée de te faire le petit-déjeuner tous les matins. », « J'aime bien cette idée. J'ai beaucoup de talents, mais faire des pancakes, ce n'est clairement pas mon fort. » Ma main toujours sur sa cuisse, je le regarde dans les yeux, prenant ma tasse de café de mon autre main pour en boire une gorgée. L'effet de la caféine fait beaucoup de bien à mon corps qui, même si je refuse de l'admettre est probablement autant épuisé que celui de Blake. « Tu n’auras qu’à me dire quoi mais n’en profite pas trop, je te donnerai pas ce pouvoir tous les jours. » Ça j'en doute un peu puisque je sais qu'il ferait tout pour moi comme je ferais absolument tout pour lui, mais je me contente de lui faire une simple petite grimace pour ne pas me lancer dans tout ça. « Carrément effrayé même ! Te supporter tout le temps, je ne sais pas quelle folie m’a touché. » Le connaissant, je sais qu'il se fiche complètement de moi en ce moment et sa phrase me fait même rire. « C'est vrai que je suis souvent insupportable. » Dis-je en embarquant dans sa plaisanterie. Ses mains se retrouve sur mes joues en quelques secondes et il ne quitte pas mes yeux du regard. « Je ne suis pas nerveux, je suis impatient. On aurait dû le faire des années, peut-être que ça aurait changer pas mal de choses. », « C'est vrai... mais l'important c'est qu'on s'est retrouvés même après toutes ces années. Tu trouves pas que c'est beau tout ça? » C'est surtout pour moi la preuve que nous avons toujours été fait pour être ensemble et que plus rien ne viendra nous séparer. Du moins, je l'espère. « Je suis vraiment impatiente de vivre ça avec toi bébé. »

CODAGE PAR AMATIS | @BLAKE DANVERS

« Je suis capable de me tenir un peu quand même, mais dès qu'on sera installés, je compte sur toi pour me faire l'amour dans chaque pièce de notre maison comme tu m'as promis. » Je fais une légère moue pour signifier que j’ai quelques doutes à ce sujet avant de me mettre à rire en la voyant sur le point de me frapper. Il en faut pas mal pour vexer Dani, je le sais bien, mais il est si simple de la taquiner que je ne pourrais jamais m’en passer. Elle réagit vite à chaque fois et moi je ne m’en lasse pas. De toute manière c’est elle qui me cherche avec ses caresses et ses baisers qui, elle le sait, me font toujours de l’effet. « On commencera par la piscine en fait. » Dis-je, l’un de mes sourcils haussé. Déjà parce qu’il fait de plus en plus chaud en ce moment mais également parce que j’ai bien envie de tester. Ça sera une première pour moi, pour nous deux, autant commencer par-là, non ? Enfin pour le moment j’ai un estomac à remplir et des neurones à réveiller. Pour ça rien de mieux que de prendre un bon petit-déjeuner en compagnie de ma petite amie. « C'est ta faute, c'est toi qui es beaucoup trop sexy. » Rétorque-t-elle après que j’ai assuré qu’elle ne sera pas l’élève la plus attentive avec moi comme professeur. Au moins elle ne prend pas le risque de nier tout en bloc bien que ça aurait été drôle de la voir faire. « D’habitude ça ne te gêne pas tant que ça que je sois sexy. Il me semble même que tu adores pouvoir regarder longuement ce corps. » Je désigne mon torse nu et souris comme un gamin. Oui je suis fier de moi et oui je joue le mec un peu prétentieux mais parfois ça ne fait pas de mal, encore moins lorsqu’il s’agit de l’embêter un peu. « Si tu préfères je peux tenter de faire moins d’exercices, manger plus gras et boire plus de bière ? Je prendrais du gras en un rien de temps. » On sait l’un comme l’autre que c’est impossible. Ma carrière dans la boxe ne me le permettra pas, j’ai besoin de me dépenser pour extérioriser mes démons et mon alimentation est sérieuse, sortir de ces habitudes est hors de question. « J'aime bien cette idée. J'ai beaucoup de talents, mais faire des pancakes, ce n'est clairement pas mon fort. », « Non, visiblement pas. En revanche ce bacon est parfaitement grillé. » J’espère la consoler un peu avec ça en croquant à pleines dents dans une nouvelle tranche pour ensuite dévorer un morceau de pancake. « C'est vrai que je suis souvent insupportable. » Je confirme en agitant la tête ayant la bouche pleine et étant trop bien élevé pour prendre le risque de lui répondre. « C'est vrai... mais l'important c'est qu'on s'est retrouvés même après toutes ces années. Tu trouves pas que c'est beau tout ça ? Je suis vraiment impatiente de vivre ça avec toi bébé. » Mes mains restent sur ses joues que je caresse avec tendresse. Tout aussi tendrement, je souris et vais déposer un baiser sur le coin de ses lèvres puis sur son front. « Je suis impatient aussi et heureux que tu m’aies laissé une seconde chance, je ne la méritais pas. » Je ne la mérite toujours pas mais je me passe de le lui dire. « Maintenant mange, on a du pain sur la planche ! »

« On commencera par la piscine en fait. » Cette idée est vraiment très tentante. Je suis prête à tout essayer avec lui, peu importe ce qu’il me demande. Il faut dire aussi que nous sommes toujours partant à essayer de nouveaux endroits et notre nouvelle piscine me semble être une parfaite place où faire l’amour. Juste le fait de parler de la piscine me donne envie d’essayer le plus rapidement possible, mais je sais que nous avons d’abord quelques petites choses à faire comme terminer de manger, finir mes boîtes et ensuite se rendre à la maison pour accueillir les déménageurs. « La piscine me semble être en effet une très bonne idée. » Mes doigts se promènent sur sa cuisse, ce qui je sais, va très probablement lui confirmer que je suis certainement la plus insatiable de nous deux. Ces temps-ci, je suis même pire, j’ai l’impression que mes hormones en demande constamment et heureusement pour moi, Blake est toujours partant et réceptif de mes avances. Je me concentre à nouveau sur mon plat, les pancakes et le bacon devant moi, je mange très tranquillement me laissant déconcentrer facilement par lui. « D’habitude ça ne te gêne pas tant que ça que je sois sexy. Il me semble même que tu adores pouvoir regarder longuement ce corps. » Encore une fois, je ne peux même pas nier ce qu’il est en train de me dire. Son corps, je pourrais passer des heures à le regarder. Si à l’époque il était déjà parfait pour moi, il l’est encore plus maintenant avec ses muscles encore plus définis. « Non, mais c’est ce corps qui me déconcentre. Je suis tout de même persuadée que je suis la meilleure élève entre nous deux. » Ça me plaît de voir qu’il est aussi confiant à propos de lui-même. Il a raison de l’être de toute façon. Blake il est sexy, séduisant, il a vraiment tout pour lui et le meilleur dans tout ça c’est qu’il est à moi. « Si tu préfères je peux tenter de faire moins d’exercices, manger plus gras et boire plus de bière ? Je prendrais du gras en un rien de temps. » Je hausse le sourcil, peu convaincu de ce qu’il avance. C’est d’abord impossible qu’il se laisse aller de la sorte, mais en plus, avec le sport qu’il exerce, il ne peut pas se permettre de prendre du gras, d’avoir une mauvaise alimentation. De toute façon, moi-même je fais attention à ce que je mange et je veux qu’il soit bien en forme pour sa nouvelle saison, je ne vais pas le laisser faire. « Tu sais que d’une manière ou d’une autre, je suis amoureuse de toi, peu importe à quoi tu ressembles, mais… pour le bien de ta carrière je préfère que tu restes en forme et que tu gagnes encore toutes tes compétitions. » Parce qu’il n’y a rien qui me rend plus fière que de le voir gagner même si je ne suis pas encore complètement d’accord avec ce sport. Je sais que je vais toujours être inquiète pour lui, ça ne disparaîtra jamais ça. « Non, visiblement pas. En revanche ce bacon est parfaitement grillé. », « Merci, mais je suis certaine que j’ai encore plus de talents que de faire parfaitement griller du bacon. » Dis-je avant de prendre une autre gorgée de café. Ses mains toujours sur mes joues qu’il caresse à l’aide de ses doigts, je m’approche de lui au même moment où il pose ses lèvres sur le coin des miennes puis sur mon front. C’est de tout ce que j’ai besoin, cette tendresse. « Je suis impatient aussi et heureux que tu m’aies laissé une seconde chance, je ne la méritais pas. », « Tu mérites toutes les chances au monde et je vais toujours te les accorder bébé. » Je souris et cette fois-ci, je pose mes lèvres sur les siennes, l’embrassant brièvement. « Maintenant mange, on a du pain sur la planche ! », « Oui chef! » Que je dis en riant, prenant quelques bouchées de mes pancakes avant de lui voler une tranche de bacon dans son assiette.

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« La piscine me semble être en effet une très bonne idée. » Il n’y a rien d’étonnant dans sa réponse, absolument rien. C’est une preuve supplémentaire pour appuyer le fait que je la connais par cœur. Rien de difficile avec ces années que nous avons derrière nous. Elle a été mon amie et ma meilleure amie avant de devenir ma petite amie et même si plusieurs années nous ont séparé, au fond nous sommes restés les mêmes. Evidemment, il y a quelques différences mais rien qui pourrait m’amener à avoir face à moi une inconnue. En tout cas, ça me fait sourire, autant que ses doigts que je sens se promener sur ma cuisse. L’intérieur de ma joue mordue, je tente comme je peux de ravaler le début d’envie que je sens me dévorer les entrailles. Il suffit d’une toute petite étincelle pour allumer le feu qui brûle en moi pour elle. Seulement, nous avons de quoi faire aujourd’hui et il ne faut surtout pas que je me laisse distraire par cette charmante et tentatrice demoiselle. « Non, mais c’est ce corps qui me déconcentre. Je suis tout de même persuadée que je suis la meilleure élève entre nous deux. » Assure-t-elle comme pour éviter que son ego prenne un trop gros coup. Je hausse les épaules, sourire moqueur au coin des lèvres. « On ne le saura sans doute jamais. » Que je m’amuse à rétorquer pour la chercher un peu plus. C’est une certitude. Dani a toujours été meilleure élève que moi. L’école, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Je ne m’y sentais pas à ma place et hyperactif comme je l’étais, être cloué sur une chaise quasiment toute la journée me rendait fou. Mon esprit partait partout du moment que ça me permettait de m’échapper de ma prison. Sans la jeune femme pour m’aider à faire mes devoirs je crois que j’aurais lamentablement échoué à la fin du lycée. Je lui dois donc beaucoup de choses et j’imagine ne jamais pouvoir la remercier comme il se doit ce qui explique que je m’estime chanceux qu’elle m’ait accordé une seconde chance. « Tu sais que d’une manière ou d’une autre, je suis amoureuse de toi, peu importe à quoi tu ressembles, mais… pour le bien de ta carrière je préfère que tu restes en forme et que tu gagnes encore toutes tes compétitions. », « Et toi tu sais que je ne pourrais pas gagner tous les ans ? » Je lui demande après avoir terminé mon assiette. « Il va y avoir des combats difficiles, certains où je risque d’être blessé, pas sérieusement mais quand même. T’es certaine de pouvoir l’accepter ? » Incapable de garder mon inquiétude pour moi, il me faut l’entendre dire. Autrefois elle n’a pas su l’accepter et je n’ai pas envie que maintenant elle se force pour moi. Je ne la laisserai pas tomber mais je peux m’arranger pour qu’elle en voit le moins possible durant les saisons de combats. « Merci, mais je suis certaine que j’ai encore plus de talents que de faire parfaitement griller du bacon. » J’ai ce petit sourire espiègle qui apparait et laisse deviner que mes pensées n’ont rien de sages. « Oh oui, il y en a certains que j’aime tout particulièrement. » Volontairement, je tais le fond de ma pensée. Elle sait très bien où je veux en venir et nous jouons déjà pas mal avec le feu depuis quelques minutes. « Tu mérites toutes les chances au monde et je vais toujours te les accorder bébé. » Je la remercie d’un sourire et l’oblige à manger. Une fois nos estomacs bien remplis, la caféine dans mes veines, les affaires débarrassées, lavées et prêtes à être rangées dans leurs cartons, je me tourne face à Dani. « Profite donc de ta journée pour me donner tes ordres. Par quoi je commence votre majesté ? »

Complètement consciente de l'effet qu'une simple main posée sur sa cuisse peut lui procurer, je souris, fière de moi en pensant au fait que je n'ai absolument aucune idée de comment je vais faire pour le laisser partir lors de ses voyages pour le boulot ou même lors de ses matchs à l'extérieur auquel je ne pourrais pas toujours assister puisque même si c'est moi qui fait mon horaire à l'hôtel, c'est aussi moi qui le gère et je dois donc, par conséquent, être présente pour prendre des décisions et veiller à ce que tout se passe comme je le veux. Je préfère pour le moment me concentrer sur ce petit jeu qui est bien présent entre nous depuis ce matin même si je sais aussi très bien qu'il est impossible pour nous de céder. Pas avant ce soir en tout cas et je compte bien en profiter pleinement de notre maison une fois que cette journée sera terminée. « On ne le saura sans doute jamais. » Je sais très bien qu'il tente par tous les moyens de m'énerver, mais ça ne fonctionne pas du tout. Au contraire, je reste calme justement pour ne pas lui donner raison puisque là-dessus, je suis certaine que nous sommes tous d'accord qu'encore une fois, j'ai raison sur toute la ligne à ce sujet. « Parle pour toi, je connais déjà la réponse moi. » Que je dis en lui faisant une grimace, digne d'une véritable gamine, mais ça m'amuse et ça le fait rire lui aussi visiblement. Rapidement, le sujet devient un peu plus sérieux lorsqu'il mentionne ses compétitions ce qui, je l'admets, me font encore très peur même si je n'ose pas lui avouer par peur qu'il tente encore une nouvelle fois de me protéger et qu'il m'abandonne. « Et toi tu sais que je ne pourrais pas gagner tous les ans ? Il va y avoir des combats difficiles, certains où je risque d'être blessé, pas sérieusement mais quand même. T'es certaine de pouvoir l'accepter ? » Je souffle un coup sans trop savoir quoi répondre à ce qu'il me dit. D'un côté, je sais assurément que je vais pouvoir tout accepter pour lui, mais je sais aussi que la personne protectrice que je suis, va peut-être réagir un peu trop fortement s'il lui arrive un incident sur le ring. J'espère sincèrement qu'il ne lui arrivera rien de toute façon, parce que blessure grave ou pas, il s'agît tout de même de mon petit copain que j'aime plus que tout et je ne supporte pas de le voir souffrir. Je pourrais même devenir agressive, mais avant d'en reparler avec lui, je préférais surtout ne pas du tout y penser. « Je ne vais jamais apprécier de te voir blesser. La dernière chose que je veux c'est de te voir souffrir, mais je vais apprendre à m'habituer à tes combats. C'est une partie de ta vie et comme je compte faire partie de ta vie pour encore bien longtemps, je vais l'accepter quoiqu'il arrive. » Peu importe le compromis, je vais tout faire pour cet homme puisque je refuse de le laisser partir à nouveau. Je sais que j'aurais dû me battre d'avantage pour lui à l'époque, mais je n'avais pas la force de le faire. Trop jeune, peu expérimentée dans ce genre de choses, mais surtout trop blessée par son choix que je n'ai osé rien faire. « Oh oui, il y en a certains que j'aime tout particulièrement. » Il me cherche et ça fonctionne très bien puisque ses mots provoquent une tonne de sensations en moi. Bon, c'est moi qui l'ai cherché la première alors j'imagine que je mérite toute cette bonne guerre entre nous même si je sais aussi que je dois manger puisqu'il m'ordonne de le faire. « Dis-moi quoi et peut-être que tu seras gâté ce soir... » Que je dis simplement en déposant un baiser sur sa joue. Puisque je suis aussi curieuse de savoir de quels talents il est question. Une fois l'estomac bien rempli, Blake m'aide à ranger le tout pour finalement fermer la dernière boîte de la cuisine. « Profite donc de ta journée pour me donner tes ordres. Par quoi je commence votre majesté ? », « Majesté? Je vais peut-être m'y faire à ce nouveau surnom. » Un sourire aux lèvres, je passe mes bras autour de lui et incline ma tête vers l'arrière afin de pouvoir le regarder dans les yeux. « Il reste des choses à mettre dans des boîtes dans ma chambre et dans la penderie. » C'est tout ce qui reste et à deux, ce sera bien plus rapide. Il ne reste plus qu'à m'habiller, finir les boîtes et après, direction la nouvelle maison où je vais pouvoir tout montrer mon travail à Blake. « Et les ordres, je retiens que j'ai vraiment toute la journée pour t'en donner... alors, embrasse-moi et on monte tout de suite pour finir tout rapidement. » J'essaie d'être autoritaire, mais ce n'est pas un franc succès.

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« Parle pour toi, je connais déjà la réponse moi. » Mon rire s’élève dans la cuisine. Je ne cherche pas à le retenir. Je parviens à mes fins si facilement avec Dani que je ne peux que réagir de cette façon. Certes, elle semble tout ce qu’il y a de plus calme mais cette réponse me fait comprendre que j’ai réussi à toucher là où je voulais. C’est sans parler de la grimace qui vient ponctuer sa phrase et qui m’attendri. Penché vers elle, je dépose un baiser sur sa joue pour me faire pardonner d’être aussi joueur ce matin. Cela dit, il va falloir qu’elle s’y habitue maintenant que nous allons vivre ensemble. J’adore particulièrement emmerder mon entourage, un trait que je partage avec Kate même si je préfère mourir que l’admettre à qui que ce soit. Je suis un chieur et pour jouer mon rôle à la perfection j’aime taquiner les gens que j’aime. En revanche, je suis très sérieux dès qu’il est question de ma saison à venir et des combats. Il arrive parfois que les coups soient violents et que je ressorte avec des ecchymoses, parfois pire lorsque l’adversaire est pris de frénésie. Je veux être certain que Dani sait à quoi s’attendre à défaut de l’accepter pleinement. « Je ne vais jamais apprécier de te voir blesser. La dernière chose que je veux c'est de te voir souffrir, mais je vais apprendre à m'habituer à tes combats. C'est une partie de ta vie et comme je compte faire partie de ta vie pour encore bien longtemps, je vais l'accepter quoiqu'il arrive. » Mon regard ne quitte pas le sien et mes doigts continuent de caresser ses joues chaudes. Ma tête s’agite de bas en haut à mesure qu’elle parle afin de lui faire comprendre que j’accepte ce qu’elle me dit. « D’accord. » Commencé-je en relâchant enfin son visage pour m’enfoncer contre le dossier de ma chaise. « Je ne peux pas te promettre de rester en état mais tu peux être certaine que je me relèverai toujours. Je ne compte pas t’abandonner cette fois. Si un jour je dois partir pour une raison ou une autre, il faut que tu gardes en tête que je reviendrais toujours, tu peux me le promettre ? » La vie est faite de tant d’imprévues que je ne peux pas être certain d’être tout le temps dans les parages. Mais peu importe ce que l’avenir nous réserve, je sais que je reviendrais toujours vers elle. C’est inéluctable. « Dis-moi quoi et peut-être que tu seras gâté ce soir... » Je ris une énième fois et arque un sourcil. « C’est peut-être moi qui vais te gâter, qu’est-ce que t’en sais ? » Prenant soin de ne pas répondre à sa question, notre table débarrassée et le tout nettoyé, je suis fin prêt à me lancer dans les derniers cartons que nous avons à faire avant de quitter cette maison pour rejoindre la nôtre. « Majesté ? Je vais peut-être m'y faire à ce nouveau surnom. Il reste des choses à mettre dans des boîtes dans ma chambre et dans la penderie. Et les ordres, je retiens que j'ai vraiment toute la journée pour t'en donner... alors, embrasse-moi et on monte tout de suite pour finir tout rapidement. » J’acquiesce à chaque information qu’elle me donne et lui offre un large sourire avant de l’embrasser. J’y mets tant d’ardeur que je pourrais presque finir par avoir envie de la posséder dans cette cuisine avant de me mettre au travail. Mais je finis par reculer. « C’est parti chef, je m’occupe de ta chambre, je te laisse ta penderie, j’ai peur de perdre mon courage face à tous tes vêtements. » J’ai du mal à comprendre l’intérêt d’en avoir autant mais si ça lui fait plaisir qui suis-je pour la juger ?

J'aime ce côté joueur qu'il a. Je l'ai toujours aimé d'ailleurs même lorsque nous étions plus jeunes et qu'il aimait me taquiner. Je sais que je vais probablement avoir droit à ça tous les jours maintenant et juste à y penser, mon sourire grandit. Je suis amoureuse de tous les aspects de cet homme et de toute façon, j'aime bien embarquer dans son jeu la plupart du temps. C'est bien souvent lui qui gagne, beaucoup trop fort à ce jeu et surtout parce que je suis totalement plus faible que lui à tous les niveaux, mais ça ne me dérange pas et lui encore moi puisqu'il apprécie gagner. Il résiste bien plus que moi à n'importe quelle tentation et je sais très bien que ce n'est pas parce qu'il ne me trouve pas attirante, au contraire, je crois qu'il aime seulement donner tout ce qu'il a pour me faire céder en premier et ça fonctionne presque tout le temps. Bon le fait que je sois insatiable et trop faible à son charme n'aide pas du tout ma cause et il le sait trop bien. Les mains de Blake toujours sur mes joues, je me lance dans mon petit monologue sur un sujet bien plus sérieux et il m'écoute attentivement alors que je lui donne mon avis sur ses combats. Il est évident que je n'ai pas envie qu'il lui arrive quoique ce soit, mais je sais qu'avec le métier qu'il a, c'est aussi impossible de me promettre qu'il ne lui arrivera rien. Juste par le passé, il m'arrivait souvent de le soigner quand il a commencé la boxe et ça me faisait beaucoup plus peur que maintenant. Évidemment, je n'ai toujours pas envie qu'il lui arrive du mal, mais je sais aussi qu'il a du talent et qu'il peut en battre plusieurs. Certainement pas sans blessure par contre. Juste de voir le sang sur son visage aux combats que j'ai vu ne m'a pas plu, mais c'est une partie de sa vie et je dois l'accepter du mieux que je peux. « D’accord. Je ne peux pas te promettre de rester en état mais tu peux être certaine que je me relèverai toujours. Je ne compte pas t'abandonner cette fois. Si un jour je dois partir pour une raison ou une autre, il faut que tu gardes en tête que je reviendrais toujours, tu peux me le promettre ? » Ses mains se retirent de mon visage et je l'écoute attentivement, ne quittant pas ses yeux du regard. Quelque part, ce qu'il me dit me touche vraiment. Il me promet de toujours me revenir peu importe ce qui lui arrive et je le vois comme une promesse que je vais toujours être sienne et qu'il sera toujours mien. « Je te promets que je ne vais jamais oublier cette promesse Blake. » Comment oublier ces magnifiques paroles? Je ne pense pas pouvoir le faire un jour, pas alors que je sais qu'il le pense sincèrement. Terminant de manger et de tout nettoyer, je suis prête à m'attaquer à ces dernières boîtes et je réalise que bientôt les déménageurs seront là et que je dois accélérer à la vitesse supérieure. « C'est peut-être moi qui vais te gâter, qu'est-ce que t'en sais ? », « Hmm, ça me semble plus qu'intéressant, mais j'aimerais bien savoir quels sont mes talents quand même.. par curiosité tu sais.. » Je souris en battant des cils, tentant de gagner mon point cette fois-ci. Peut-être qu'en le regardant avec mon sourire charmeur je peux y arriver. Après lui avoir finalement donner les directives sur ce qu'il reste à faire, son baiser que je lui ai ordonné de me donner me donne encore plus envie de lui et je sais qu'il a bien fait exprès. S'éloignant de moi, je le regarde pinçant mes lèvres ensemble. « C'est parti chef, je m'occupe de ta chambre, je te laisse ta penderie, j'ai peur de perdre mon courage face à tous tes vêtements. » J'hoche la tête en riant en l'entendant, prétextant d'être offusqué par ce qu'il me dit même si c'est loin d'être le cas. « Alors premièrement, il y a déjà plus que la moitié de la penderie qui est dans les boîtes et deuxièmement, c'est tant pis pour toi, il reste seulement les vêtements que t'aime le plus à ranger.. » Je parle évidemment de la lingerie, les maillots de bain et tout ce qui le rend complètement fou. Quoique bon, il préfère lorsque je suis nue, je le sais très bien. De toute façon, il ne reste pas beaucoup d'éléments à ranger non plus dans ma chambre. Seulement quelques boîtes de souvenirs à sortir de sous le lit, les draps et quelques objets de décorations.

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« Je te promets que je ne vais jamais oublier cette promesse Blake. » J’approuve d’un mouvement de la tête. Je ferais en sorte de la tenir de mon côté, de ne jamais plus l’abandonner même si je suis persuadé qu’il y aura toujours quelque chose pour nous barrer le chemin. Parce que j’attire les problèmes comme un aimant. Un aimant à emmerdes. Malgré ça, je sais aussi que je ferais tout pour elle, tout pour la rendre heureuse et m’assurer qu’elle est en sécurité. Je ne supporterais pas que la moindre chose lui arrive, que ça soit par ma faute ou non. Plutôt colérique et impulsif, si quelqu’un lui fait du mal je pourrais partir au quart de tour, voir si rouge que rien ne pourra m’empêcher de laisser ma rage s’exprimer. « Hmm, ça me semble plus qu'intéressant, mais j'aimerais bien savoir quels sont mes talents quand même... par curiosité tu sais... » Cette curiosité, je l’aime beaucoup. Je ne réponds pas pour autant, m’empresse plutôt de finir de ranger la vaisselle dans les cartons pour que la cuisine ne soit plus un endroit auquel penser. Je m’approche de Dani, dépose un baiser sur sa joue et remonte à son oreille. « J’aime énormément ta langue, bébé. Elle sait faire des choses merveilleuses. » Je plaque un nouveau baiser sur sa joue et commence à quitter la cuisine pour rejoindre sa chambre, la brune sur mes talons. « Alors premièrement, il y a déjà plus que la moitié de la penderie qui est dans les boîtes et deuxièmement, c'est tant pis pour toi, il reste seulement les vêtements que t'aime le plus à ranger… » Mon rire résonne dans l’escalier que je grimpe et la laisse passer devant moi une fois devant la porte de sa chambre. « Je pourrais les ranger à la maison ou te demander d’en porter quelques-uns mais je préfère largement quand tu en as sur toi et que je peux les retirer. » Ce qu’elle sait. Ma main finit par lui donner une petite tape sur ses fesses pour la faire avancer plus rapidement. « Au travail, maintenant ! » Parce que moi aussi je peux donner quelques ordres et à force de trainer les déménageurs vont débarquer ma petite amie à moitié nue – et moi aussi – ce qui ne me plait pas. Et puis nous avons une longue journée devant nous qui nous attend, autant en finir au plus vite.