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Invité a posté ce message Mar 6 Aoû 2019 - 23:34 #

Phoenix
&
Abigail
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« Puisque je vous dis que sans pièce d’identité, je ne peux pas vous laisser consulter le dossier » répète pour la énième fois l’infirmière qui se tient derrière le comptoir de l’accueil. Cette réponse ne satisfait toujours pas Abigail qui, pour la deuxième fois de la semaine, se retrouve à errer dans les couloirs du lieu qu’elle déteste le plus : l’hôpital. D’un coup de poing rageur, dû à sa frustration, elle frappe la surface immaculée, faisant se renverser le pot à crayons. « Et moi je vous dis qu’on m’a volé mon portefeuille ! ». Cette fois, elle élève la voix et la quinquagénaire fronce les sourcils, sans doute impressionnée par les tatouages qu’elle a sous le nez. Une junkie en pleine crise ? Un membre de gang qui cherche des informations ? Les dessins sur sa peau laissent à penser qu’elle pourrait frapper autre chose que ce pauvre bureau des admissions. « De toute façon, seul le personnel médical peut consulter votre dossier. Mais on peut le faire transmettre au médecin de votre choix, si vous en avez besoin pour des examens ».

Là, c’est le mot de trop. Et si elle arrive plutôt bien à gérer son énervement, en temps normal, il arrive qu’elle craque. Que certains sujets soient plus sensibles que d’autres. Alors même si le médecin qu’elle a vu en début de semaine lui a conseillé de ne pas trop s’agiter, afin d’éviter toute douleur au niveau de ses côtes encore bleuies, elle en oublie ses conseils. D’un mouvement, elle balaie le meuble, envoyant voler le pot à crayons, l’agrafeuse et les dossiers qui se ont le malheur de se trouver là. Son ennemi du jour sursaute, face à cette réaction disproportionnée, et la tatouée s’appuie sur le bord du comptoir, pour se pencher alors que dans son dos, les papiers flottent encore sous le regard médusé d’autres patients. « Vous allez me refiler ce dossier, parce que sinon je vous jure que c’est vous qui devrez consulter un médecin ». L’infirmière déglutit et souffle qu’elle va voir ce qu’elle peut faire tout en décrochant le téléphone qui se trouve à côté d’elle. N’importe quel idiot aurait compris qu’elle appelait la sécurité mais Abi n’est pas assez concentrée pour s’en rendre compte. Une seule chose l’obsède, depuis cette nuit et c’est pour cela qu’elle se retrouve de bon matin à faire un scandale.

C’est sa faute, elle le sait. Parce qu’elle n’a pas été assez maline. Parce que Jackson a découvert qu’elle cachait du fric. Pas moyen de lui dire que ça venait des flics, en échange des infos qu’elle leur donnait alors il en avait conclu qu’elle le volait. Mais ça, ce n’est que la raison de l’hématome sur ses côtes. A cause de ce petit pactole découvert, il a commencé à fouiner un peu plus. Un peu plus souvent. Et la veille, alors qu’elle prenait une douche, il avait fouiné dans son sac à main. Pas d’argent, rien d’incriminant. Mais dans son portefeuille, il avait trouvé la petite image qu’elle gardait précieusement. Vestige d’une vie qu’elle aurait pu avoir, dernière trace d’amour d’un être qu’elle n’avait pas eu le temps d’aimer. L’échographie, seule et unique preuve de l’existence de son enfant, il l’avait brûlé. « Arrête de faire une fixette là-dessus » qu’il lui a hurlé. « C’est qu’une tâche, c’était même pas formé ». S’il en existe une copie, c’est bien ici. Et ce n’est pas une infirmière peu coopérative qui l’empêchera de récupérer ce qui la fait tenir.

Elle se passe une main sur le visage, pousse un soupir alors qu’elle enfonce son visage dans ses paumes, les coudes posés sur le comptoir. « Ecoutez, j’veux juste récupérer une éc… ». Mais alors que le calme est revenu dans son esprit, elle aperçoit, plus loin dans le couloir, les molosses de la sécurité. Et son sang ne fait qu’un tour alors qu’elle repose les yeux sur la traitesse. « Espèce de sale… ». On lui saisit les bras avant qu’elle finisse son insulte et elle se dégage en levant les mains, en signe d’innocence. « C’est bon, je m’en vais ». Elle récupère son sac à main, lance un dernier regard meurtrier à l’immonde bonne femme avant d’être escortée jusqu’à la sortie. Une fois dehors, elle se tourne pour adresser son majeur aux agents de la sécurité qui restent pas bien loin de l’entrée pour vérifier qu’elle ne tente rien. Elle se contente de s’allumer une cigarette, agrémentée d’un petit quelque chose pour se détendre alors qu’elle imagine cent mille façons de récupérer ce qui lui appartient. C’est là qu’elle voit une charmante tête blonde en blouse blanche, qui s’apprête à entrer. Elle jette sa cigarette à peine consumer et s’élance pour la saisir par le bras. « Hey, Phoenix ».
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Invité a posté ce message Mer 7 Aoû 2019 - 22:31 #


    Il était grand temps que je me trouve un endroit où vivre, un appartement, ou du moins, j’aurai plus espéré une colocation, même à mon âge oui. Je n’étais pas une jeune femme dans le genre à vivre isolé des autres. Pour ça aussi que j’aimais mon métier, être aux contacts des gens me plaisaient. Même si travailler auprès de certaines mères n’était pas la chose la plus simple. Seulement, j’avais beau éplucher les annonces pour des logements, ce n’était pas trop ça. Bien que j’aie un bon dossier grâce à une bonne situation, tout ce que je visitais ne me plaisait pas.
    Alors je venais, une fois de plus, passé ma matinée à faire des recherches. Arrivera bien un moment où je trouverais. Je préférais pour l’instant rester à l’hôtel. Adviendra que pourra.
    Je me préparais pour aller à l’hôpital et prendre mon service. Cette journée devrait être un peu plus calme. Nous n’avions pas eu beaucoup d’entrée durant la nuit, ça allait être beaucoup de conseil et de soutien aux mamans et des petites consultations de nouveau-nés. Je venais de sortir du métro pour me diriger vers l’entrée de l’hôpital. J’entendais du bruit, des gens qui criaient, mais je n’y prêtais pas plus attention que cela. Nous étions à new York, et c’était monnaie courante ici que les gens s’énervent facilement. J’allais rentrée dans le bâtiment quand je sentais qu’on me tenait vers le bras. Je me stoppais pour regarder la personne, sans geste brusque pour y reconnaître un visage que je connaissais. Abigail. Une jeune femme au passé touchant, et une histoire bien à elle. Je ne sympathisais pas avec les patients en règle générale. Là c’était différent. « Abigail, qu’est-ce que tu fais ici ? Tout va bien ? » J’apercevais au loin la sécurité s’avancer vers moi, et je faisais un signe de main que tout allait bien. Il restait à l’intérieur mais tout en étant à l’affut du moindre geste. « C’est après toi qu’ils en ont ? » J’avais déjà eu affaire au caractère volcanique de la brunette au début que je l’avais eu dans mon service. Il fallait juste savoir lui parler, et la canaliser. J’étais une des seules à avoir réussi cela dans cet hôpital.
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Invité a posté ce message Mer 7 Aoû 2019 - 23:44 #

Phoenix
&
Abigail
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On dit souvent que les mères sont pourvus d’une force incroyable. On ne comptait plus les fois où certaines avaient été vu se jetant devant le danger, soulevant une voiture ou courant dans les flammes dans le but de protéger leur progéniture. Cette force était-elle proportionnelle au lien entretenu avec l’enfant ? Ca expliquait sûrement pourquoi celles qui pouvaient serrer leurs petits dans leurs bras étaient capables d’autant de chose alors qu’Abigail était stoppée par une simple porte. Ne lui restait pour seul espoir que cette sage-femme qui, quelques mois auparavant, avait été l’oreille attentive dont elle avait eu besoin. Seule et unique personne, à part Jackson, de ce secret qu’elle cachait à tout le monde. Oxlen, Ulysse, Bianca et tous les autres. Peut-être parce qu’elle était la seule avec qui elle avait pu s’imaginer un jour que ses rêves puissent devenir réalité. Qu’elle puisse un jour ne plus être la femme égoïste qu’elle avait toujours été, mais qu’elle puisse enfin faire passer le bonheur d’un autre être humain avant le sien. Et malgré tout, elle n’avait pas réussi.

Il faut donc bien qu’elle s’accroche à quelque chose, pour puiser en elle de la force. Et elle la trouve dans cette échographie maintenant disparue, qu’elle doit récupérer à tout prix. Phoenix la reconnait et elle lui lâche enfin le bras, même si ses doigts tremblent. Peur, panique, angoisse. Tant d’émotions négatives qu’elle veut noyer dans un verre ou dans un nuage de fumée toxique. Elle lui demande si ça va et la brune secoue la tête, se passe une main sur le visage. Ses gestes sont saccadés, on dirait presque une junkie en crise de manque tant elle n’arrive pas à mettre ses idées en place face à la situation. Elle tourne le regard vers les agents de sécurité qui la scrutent et elle sent une bouffée de rage lui serrer la gorge alors elle préfère détourner les yeux, pour pas risquer de se retrouver au poste. « Ils veulent pas que j’vois mon dossier » explique-t-elle avant de soupirer. « Il faut que je le vois j’ai… J’ai plus l’écho. Il me la faut, j’en ai besoin ». Son ton est semblable à une supplique alors qu’elle pose les yeux sur la sage-femme, qui est la seule carte qu’elle puisse encore jouer. « J’ai besoin de le voir ».

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Invité a posté ce message Mer 14 Aoû 2019 - 21:56 #


    J’étais dehors avec Abigail que je retrouvais dans un état second. J’avais l’impression de la revoir comme au premier jour quand elle était arrivée dans le service, perdue dans la décision qu’elle devait prendre face à son bébé. Au départ agressive, il s’était passé un truc avec elle que je ne saurais expliquer. Et c’était ce petit truc qui avait fait qu’on était arrivée, avec elle, à prendre une décision, mais aussi à lier un lien que je n’avais pas avec les autres patients. Je la voyais regarder les agents de sécurité, le regard noir. Je posais une main délicatement sur mon bras pour la ramener à moi. Je savais malgré sa colère qu’elle ne me ferait aucun mal d’où ce geste. Avec les autres patients, je faisais surtout à la parole, jamais de gestes sans connaître au préalable leur réaction. Elle m’expliquait alors pourquoi elle était là. Elle voulait voir son dossier. Je pensais au départ que ce n’était juste que ça, mais je continuais de la regarder. Abigail connaissait son dossier, et il n’y avait jamais eu le moindre souci, alors pourquoi vouloir le voir ? La jeune brune me disait alors la suite de son explication. Et je comprenais enfin, elle avait perdu l’échographie. Le son de sa voix me déchirait le cœur, notre lien d’amitié avait clairement pris le dessus sur le côté patient-soignant que je devais normalement garder. « Vient avec moi Abi, on va aller dans mon bureau. » De dehors, je ne pouvais absolument rien faire, il fallait qu’on rentre, et qu’elle vienne avec moi. « Ne dit rien en passant devant la sécurité s’il te plait, je ne pourrais plus rien faire sinon. » Je me devais de lui dire car je ne pourrais pas la sauver une seconde fois. Et elle n’aurait plus la possibilité de revenir dans cet hôpital. Je passais une main dans son dos pour la conduire vers l’intérieur du bâtiment, priant pour que la brune ne dise rien. Passant devant la secrétaire qui tentait de m’interpellait, je lui coupais la parole. « C’est ma patient, je m’en occupe. » Nous nous n’étions pas arrêter et on continuait jusque dans l’ascenseur pour enfin arriver devant mon bureau. « On sera plus tranquille ici, installe-toi. » J’avais ouvert la porte de mon bureau. Je prenais le temps de mettre mes affaires au porte-manteau et d’enfiler ma blouse. Je prenais le téléphone pour appeler la secrétaire qui s’occupait de notre service. « Ailee, tu pourrais me ramener le dossier de la patiente Jeffords Abigail, merci. » Je raccrochais, il ne me restait plus qu’à attendre l’arrivée de son dossier. Beaucoup de choses étaient informatisées, mais les échographies étaient déjà imprimées dedans. « Dit moi tout, commet tu vas ? Et ne me mets pas, je suis ton médecin et amie, je le verrai directement. » lui dis-je avec un sourire pour la mettre en confiance. Si elle se mettait dans cet état à la perte de l’échographie, c’était que la perte de ce bébé n’était pas encore cicatrisée… loin de là même.
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Invité a posté ce message Ven 23 Aoû 2019 - 22:56 #

Phoenix
&
Abigail
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Les gens ne sont pas aussi pourris qu’elle l’a toujours pensé. Et elle commence à s’en rendre compte, maintenant qu’elle est décidée à voir le monde sous un autre angle. Il y a, comme dans tout bon conte de fée, les bons et les mauvais. Ceux qui font les bons choix et ceux qui se laissent guider par leur égoïsme. Elle a toujours été de la seconde catégorie, petit animal égocentrique qui n’a jamais vu plus loin que le bout de son nez. Et quand le monde tourne autour de sa petite personne, on se met bien vite à croire que tout le monde est comme nous. Et on ne fait plus confiance, parce qu’on sait ce qu’on est capable de faire et, à fortiori, ce dont les autres sont capables. Mais il y a les exceptions. Ceux dont on voudrait se méfier mais qui n’ont tellement rien à se reprocher qu’on est forcé de voir que le bon peut exister. C’est de ces gens là que fait parti Phoenix. Les gentils. Les héros. Ceux que l’on voudrait que nos enfants soient. Ceux que l’on voudrait être. Ils sont ceux qui nous poussent à nous surpasser, à faire des efforts. Et, avec le temps, Abigail espère passer du bon côté de la barrière. Pour aider autant qu’on a pu l’aider, quand elle en avait le plus besoin.

Les contacts physiques, elle les haïssait. Ils se comptaient sur les doigts d’une main, ceux qui pouvaient poser la main sur elle sans qu’elle ne réagisse de manière violente. Alors, quand la blonde avait posé sa main sur son bras, elle n’avait rien fait, avait simplement tenté de calmer sa respiration. Elle la suit, comme son ombre, jette un regard meurtrier à la sécurité, mais n’ouvre pas la bouche pour ne pas désobéir à celle qui possède sa relique, la chose pour laquelle elle serait prête à tuer. La secrétaire ouvre la bouche, se fait remettre à sa place et une fois dans le bureau, elle peut respirer. Elle se laisse tomber dans une chaise, sans demander la permission, et s’accoude au bureau, glisse une main dans sa nuque raide. Elle a demandé son dossier et la tatouée la regarde, ose un petit sourire. « Merci ». Ca, c’est rare, qu’elle remercie. Mais c’est comme si Phoenix lui offre un bout de paradis. Ses mains se posent sur le bureau et quand on lui demande comment elle va, elle ouvre la bouche pour mentir. Mais la blonde la connait, un peu trop bien alors Abigail garde le silence, en s’enfonçant au fond de sa chaise. Elle hausse une épaule, reste un moment silencieuse avant de s’ouvrir, légèrement. « C’est juste… Tu vas trouver ça stupide mais j’aurai du accoucher, ces jours-ci. Si j’l’avais gardé. Et j’peux pas arrêter d’y penser, tout le temps ». Elle fait la moue, elle fronce les sourcils puis se referme, comme une huître. « Mais c’est mieux comme ça, j’suis pas à la hauteur ».


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