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 The day is gone

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Invité a posté ce message Mar 13 Aoû 2019 - 18:55 #



the day is gone
Oxlen & Abigail

Run away, I'll just run away like a child from all them to you. And now I see my most constant mistake is i don't know what I love 'till its gone. But its too late to go back and I can see the darkness through the cracks. Daylight fading, I curse the breaking. The day is gone.

Les lumières stroboscopiques éclairent la pâle peau de ses jambes, qu’elle croise avant de pivoter sur le tabouret sur lequel elle s’est installée il y a de ça une bonne heure déjà. Alors que la plupart des jeunes se déhanchent sur la piste de danse, au rythme des musiques qui sont plus semblables à un agencement de bruit qu’à une vraie mélodie, elle fait tourner le petit parasol que le serveur a planté dans son cocktail hors de prix. Elle n’est pas accompagnée, chose plutôt rare pour une femme dans une boîte de nuit mais elle n’est pas ici pour se prendre une cuite ou embrasser un inconnu dans les toilettes. Jackson la croit au Playground mais ça fait déjà quelques temps qu’elle évite de mettre les pieds là-bas. Depuis que Lukas se doute de quelque chose –ou plutôt depuis qu’il a deviné son véritable rôle- il n’aime pas la voir traîner dans le coin. Il ne lui fait pas peur mais une rumeur est si vite répandue qu’elle préfère ne pas jouer avec lui, pour éviter que New-York tout entier ne soit au courant du double-jeu qu’elle mène depuis des mois. C’est pour ça qu’elle se retrouve au Up & Down, une boîte de Manhattan. Cocktails trop chers, musiques pas à son goût, elle en regrette presque le Playground auquel elle est bien plus habituée. Mais, ici, ça mord toujours autant que là-bas.

Elle n’a pas vraiment compté les jeunes qui l’avaient approchée, toujours plus nombreux. Il avait suffi d’un petit sachet vendu dans la file d’attente pour que le bouche à oreille ne fasse son travail et que les groupes de fêtards approchent tour à tour la tatouée, en vue d’améliorer leur soirée avec un peu de bonheur en sachet. Ce soir, le but est de faire du chiffre. C’est la mission que lui a confié Jackson. Epuiser le stock en vue d’un changement de fournisseur, depuis que le dernier s’est fait choper par les stups. Hors de question de ne pas écouler une marchandise qu’il a payé, il faut bien rembourser l’investissement. Et si c’est trop dangereux de vendre ça dans la rue, maintenant que ces sachets avec un smiley imprimé dessus son bien connu de la police, c’est elle qui s’y colle. On peut dire qu’elle ne risque pas grand-chose, puisqu’elle a l’aval de la police pour continuer son petit trafic en échange des informations. Mais Jackson, il ne le sait pas, qu’elle ne risque rien. Et il l’envoie quand même. Alors, quand on lui tend quelques billets, elle en fourre toujours un ou deux dans sa poche, pour se venger. Une petite compensation financière qu’elle s’octroie, pour avancer la date de son départ.

C’est peu après son arrivée qu’elle l’a vu. Et même si elle est là pour bosser, ses yeux finissent toujours par le chercher dans la foule. Ils ne se sont pas parlés, depuis qu’elle a quitté le salon comme une folle. Et même si elle a toujours ce tatouage incomplet sur la cuisse, brillant de crème, elle se dit presque que ce serait mieux qu’elle le termine jamais. Mieux pour lui, du moins. Elle a enlevé sa veste, l’a posé sur ses genoux par-dessus son sac à main, qui contient la marchandise. Elle pivote sur le tabouret pour rechercher à nouveau son spectacle : le beau Oxlen. Elle l’a vu boire, elle l’a vu danser. Le problème, c’est que pour ces activités, il n’est pas seul. Il a sans doute suivi son conseil, s’amuser avec une autre. Mais même si elle le voulait, ça l’agace. Ca la fait grincer des dents quand elle le voit rire, quand elle voit ses mains autour d’elle. Ca la fait pester dans son coin, boire son verre un peu plus vite pour faire passer le goût amer de la jalousie. Elle veut se lever, aller récupérer cet homme qui aurait pu lui appartenir mais elle ne fait rien, puisqu’un type s’approche et s’accoude au bar, à côté d’elle. Il se penche, parle à son oreille pour plus de discrétion et couvrir de la musique. « T’as quoi à me proposer ? ». « Ca dépend ce que tu veux ». Il demande un peu de poudre, et elle glisse la main dans son sac pour en sortir une dose, lui faisant voir discrètement la marchandise avant d’annoncer le prix. C’est là qu’il lui a pris le poignet, pour tenter de lui prendre ce qu’elle avait dans les mains de force. Elle lui donne un coup de talon dans le tibia, il grogne alors que le sachet tombe au sol puis tente de lui prendre le sac.


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Invité a posté ce message Jeu 15 Aoû 2019 - 5:42 #

Les mains sur ton torse, elle rit et boit son verre avant de te prendre par la main et t’emmener sur la piste de danse. Tu souris, tu te laisses emporter, tu la connais depuis seulement quelques jours cette blonde et tu la trouves attirante, seulement, tu n’as pas réellement le cœur à t’engager, tu as du mal à oublier... Tu as du mal à oublier le visage de Abi qui flotte toujours dans ton esprit depuis l’autre jour dans ton salon, c’est pire. Cependant, tu sais que tu dois passer à autre chose, la brune te la clairement dit et à disparu de la map, ne t’a même pas redonné de nouvelle pour son tatouage... Bref tu as gaffé, t’as cru que tu pourrais peut-être l’avoir pour toi, mais t’as eu tort, elle est retournée voir son prince des ténèbres et tu n’as pas cherché à l’en empêcher, troublé, tu l’as laissé filer.

Tu ris, tes mains se pose sur les hanches de la blonde, ta bouche à son oreille, tu lui murmures certaine chose et elle rigole en se pendant à ton cou. Son corps, il se colle au tien, se déhanche contre toi, elle se fait sensuelle et puis toi tu laisses tes mains d’homme glisser sur son corps en laissant ton nez frôle son oreille. – Tu ne veux pas qu’on se trouve un petit coin tranquille ? prononce-t-elle avec un verre de trop dans le corps sans doute. Elle passe ses mains sous son T-shirt, caresse légèrement ta peau et tu frissonnes. Tu n’as pas aperçu la belle tatouée assise au bar qui t’observe, tu n’aurais sans doute pas autant de plaisir en là voyant ou sachant qu’elle est ici... seule.

C’est après quelques minutes que tu commences à avoir soif, tu te penches vers l’oreille de la belle blonde et lui demande si elle souhaite quelque chose et elle choisit un rhum coke. – Jte revient avec ça ma belle. Tu tournes les talons et te diriges vers le bar. Tu attends, le service est un peu lent, ton bras accoudé au comptoir, tu observes autour de toi avec se regard détacher de toutes ses filles qui t’observe, ce soir t'es pas pour elles, mais pour la blonde sur la piste qui t’envoie la main. Un demi-sourire aux lèvres, tu détournes les yeux pour regarder à ta droite et tu frôles tout à coup la crise cardiaque en la voyant elle, Abi. Tu plisses les yeux en la voyant avec un autre homme, tu ne sais pas ce qu’ils fabriquent tous les deux, mais tu vois Abi lui montrer de quoi. C’est un peu louche, elle le fait avec tellement de discrétion que tu suspectes un petit quelque chose. Il agrippe soudain sa sacoche et l’agresse un peu, Abi se défend et lui fait un mal de chien. Tu ne vois pas le barman ou quelqu’un l’aider, aussitôt, tu t’approches doucement d’eux et poses ton bras autour des épaules de Abi.. – Hey ça va ? Y'a un problème vieux ? Prononces-tu en levant tes yeux sur l’homme agressif ? Tu n'as pas vu le sachet à tes pieds... Tu devrais peut-être baisser les yeux.
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Invité a posté ce message Jeu 15 Aoû 2019 - 19:07 #



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Oxlen & Abigail

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Il tire sur le sac qui contient non seulement une partie de ses recettes –quelques billets étant mis de côté dans son décolleté pour son usage personnel- mais également le reste de la drogue. S’il arrive à lui prendre, c’est Jackson qu’elle devra affronter et aujourd’hui, elle n’en a pas envie. Vraiment pas. Elle plante ses ongles dans son avant-bras, véritable tigresse qui veut protéger son butin. Ils doivent être discrets, pour ne pas trop attirer l’attention, surtout avec le sachet de poudre blanche qui git à leurs pieds. C’est là qu’elle sent un bras se glisser sur ses épaules, l’envelopper de façon protectrice. Elle n’a pas besoin de lever les yeux, elle a reconnu sa voix mais également les tatouages sur la main qui pend à son épaule. Le type s’arrête et lâche le sac, son regard passant de l’un à l’autre. Sans doute le prend-t-il pour un autre dealer, peut-être même le fournisseur. Et si le client est assez téméraire pour s’en prendre à une pauvre fille, il se remet en question face à un homme. Il n’est pas rare que certains se promènent avec des couteaux ou pire, des armes à feu. Il lève les mains, en signe de soumission et fait un ou deux pas à reculons, bousculant une jeune fille qui lui renverse son verre dessus. Il ne demande pas son reste, prend ses jambes à son cou, espérant sans doute qu’on ne la suive pas. « C’est ça, casse-toi », grogne la tatouée en se massant un peu le poignet, douloureux. Elle ne se plaint pas, elle a l’habitude et puis, ce type n’a même pas osé mettre la même force que son petit-ami. Hors de danger, elle veut se blottir un peu plus dans les bras de celui qui est venu à son secours. Mais si elle n’a pas vu Oxlen approcher, elle l’a très bien vu avec cette fille. C’est égoïste, de vouloir un homme auquel on refuse de se donner. C’est moche, de lui en vouloir d’essayer d’être heureux. Pourtant, une petite voix lui chuchote à l’oreille qu’il avait l’air vraiment proche de la blonde. Une inconnue pour elle, une petite-amie pour lui ? Si c’est la colère qui l’anime face à celui qui est parti, il ne reste plus que la jalousie maintenant qu’elle est avec le tatoueur. Une jalousie qui se mêle à la haine alors elle bouge brutalement l’épaule, pour qu’il la lâche alors qu’elle se lève. Elle s’accroupit pour ramasser le sachet qui a glissé sous le tabouret et le fourre dans son sac, avant de lâcher avec la plus grosse mauvaise foi « J’avais pas besoin de toi ». Son ton est tranchant, sec. Elle devrait le remercier mais quand elle se redresse, elle aperçoit la fameuse fille qui fond la foule pour les rejoindre. Et alors qu’elle s’approche, la brune grogne, entre ses lèvres écarlates. « Qu’est ce qu’elle veut, elle ? ». De la possessivité. C’est ça, le problème. Elle veut quelque chose qu’elle ne peut avoir alors elle voudrait que personne ne l’ai, jamais. Même si, elle le sait, elle aurait pu dire oui. Elle aurait pu être cette fille qui est si proche du beau tatoueur. Mais c’est dangereux et elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.


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Invité a posté ce message Sam 17 Aoû 2019 - 0:51 #



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Tu as laissé la p'tite blonde sur la piste pour aller vous chercher un verre, plus tu bois, plus tu as de chance d'oublier Abi en réalité, parce qu'elle hante ta tête comme ça ne se peut pas, ça frôle la folie et tu t'en veux d'avoir parlé ce jour-là au salon, tu regrettes parce que... Tu l'as perdu sans doute et tu l'as mis dans une situation délicate. Jackson, tu le détestes... Encore plus à ce jour depuis que, tu sais qu'il bat Abi et que tu ne peux rien faire. Bref, tu chasses tout ça de ton esprit en allant vers le bar, t'as besoin de te saouler un peu pour noyer ton angoisse de la savoir dans les bras de s'fou furieux. Le service est lent, tu t'impatientes un peu en regardant autour de toi. C'est à ce moment que tu la vois, ta brune, tu es surpris sur le coup de la voir en réalité, mais pas plus que la scène qui suit. Tu plisses les yeux en voyant les deux échanger quelques regards, sa main dans sa sacoche... Enfin, tout va tellement vite que tu n'as même pas le temps de voir ce qu'elle laisse tomber, qu'elle lui donne un coup et qu'elle lui plante les griffes dans le bras. Tu secoues la tête en fronçant les sourcils et décides de mettre ton grain de sel, tu vas à sa rescousse.

Un bras se pose sur l'épaule de la belle tatouée, t'affronte alors l'homme devant vous sans difficulté. Tu n'es pas très gêné, puis s'il faut que tu frappes, tu vas le faire... Tu vas lui faire ravaler sa bière directement pour l'étouffer s'il le faut. Abi te connaît, tu es intense lorsque ça en vient à la bagarre, t'hésite pas à frapper. L'homme fait de grand yeux et vous observes, il semble troublé, tu arques les sourcils en le voyant lever les mains et reculer de deux pas en guise de drapeau blanc. Pour tout dire, tu trouves presque dommage de ne pas avoir pu lui donner la volée de sa vie, ça t'aurais défouler sans doute... Mais bon, tu le laisses reculer et disparaître. « C’est ça, casse-toi » Tu arques un sourcil et le voit foutre le camp assez rapidement. Tu es un peu fier de ton coup, mais tu restes surpris lorsque la tatouer se dégage de toi en te donnant un brusque coup d'épaule, tu clignes de yeux, tu ne comprends pas trop son attitude, toi qui viens de l'aider à se débarrasser de l'autre type. Elle se lève rapidement pour ramasser de quoi sur le sol, tu vois à peine ce que s'est, un sachet, mais tu ne sais pas trop de quoi... Tu vas pour lui parler un peu plus sérieusement, mais elle te surprend une nouvelle fois la belle avec son caractère, « J’avais pas besoin de toi » son ton est franc, elle est froide. Tu fronces les sourcils, « Un homme t'attaque et t'avais pas besoin d'aide ? Abi, j'peux comprendre que tu veux pas me voir, mais franchement tu... » Tu n'as pas le temps de finir ta phrase lorsque tu vois la fureur dans ses yeux, l'histoire, c'est qu'elle regarde derrière toi, tu te retournes avec un air interrogateur et tu vois la blonde, « Qu’est ce qu’elle veut, elle ? » Tu pinces les lèvres, te rapproches d'Abi pour la rassurer un peu, - Abi, écoute... Mais encore une fois, tu es coupé dans ton élan lorsque la blonde te saute presque au cou. Tu sens une perd de mains se fondre sur toi, une bouche venir te chuchoter des mots doux à l'oreille et des dents qui mordillent ton lobe, - Alors mon beau, on la prend cette chambre ? Tu souris bêtement en arquant un sourcil alors que tes yeux sont plongés dans ceux d'Abi, - Hum, attend j'pense qu'on devrait s'arrê... La blonde qui est probablement jalouse aussi, ne te laisse pas finir et t'embrasse, tu hausses les sourcils... Parce que là ? Oui, tu es dans la merde...


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Invité a posté ce message Dim 18 Aoû 2019 - 0:31 #



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Oxlen & Abigail

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La musique électronique se calme, laisse place à un morceau des années 80 qui fait hurler la foule. Le bruit, les lumières, on prive Abigail de ses deux sens les plus importants alors que la rivale est toute proche. Elle jette juste un regard à Oxlen. Un regard haineux, comme si elle est prête à lui sauter à la gorge d’une seconde à l’autre. C’était donc une mauvaise idée d’abandonner le Playground pour cette boîte de nuit et elle peut jurer qu’elle ne remettra plus les pieds ici. De peur de les croiser, peut-être. La blonde s’approche, trop près à son goût, du tatoueur. La mélodie est bien trop bruyante pour qu’elle puisse entendre ce qu’elle est entrain de lui dire mais le simple fait de voir sa bouche près de son oreille, ça la fait grincer des dents. Elle se mord l’intérieur de la joue, se détourne vers le comptoir où elle récupère son verre, avec la ferme intention de le terminer et de partir d’ici. Tant pis pour ce qu’il reste dans son sac à main, elle pourra toujours passer dans une autre boite avant la fermeture. Peut-être même s’en fumer un petit, histoire de faire redescendre la pression. Elle lève le poignet, pour jeter un œil à sa montre. Une brève seconde durant laquelle elle ne fait pas attention. Mais lorsque ses yeux reviennent à l’objet de son désir, l’inconnue a franchi une limite de plus.

Les comédies romantiques à l’eau de rose voudraient qu’elle hurle, qu’elle fonde en larmes avant qu’il ne la rattrape sous la pluie. Mais cela fait bien longtemps qu’Abigail a abandonné l’idée du prince charmant. L’idée de trouver quelqu’un qui puisse vraiment lui correspondre. Alors, au lieu de se conformer au cliché, elle reste stoïque en fixant ce baiser qui lui donne la nausée. Une moue dé dégoût déforme sa bouche et elle fait passer le nœud dans sa gorge en finissant son verre d’une traite. Le gobelet en plastique atterrit sur le comptoir où elle l’a récupéré quelques secondes plus tôt et elle pose son sac sur le tabouret, le temps de remettre sa veste en cuir. Inutile de traîner dans les parages plus longtemps. Elle passe la lanière du sac sur son épaule au moment où la blonde le lâche enfin. La fille se tourne un peu vers elle, avec un sourire victorieux mais la brune ne réagit même pas. Elle se met en route, vers la sortie, et en passant près d’Oxlen, elle fait exprès de le bousculer avec son épaule, pour montrer son mécontentement.

Il faut fondre la foule, qui hurle les paroles d’une chanson populaire de The Clash –Should I stay or should I go. Le rythme guide ses pas et finalement, au milieu des dizaines d’inconnus qui lui bouchent l’accès à la sortie, une pensée étrange lui traverse l’esprit. Il est bien rare qu’elle pense à Jackson, quand il n’est pas dans le coin. Et pourtant, alors qu’elle serre la lanière de son sac, enfonçant ses ongles dans la paume de sa main pour contenir la colère, elle a comme une illumination. Comme un éclair de compréhension. Parce qu’en fuyant comme ça, c’est juste leur donner raison. Et si son petit-ami lui a bien appris une chose, c’est que quand quelque chose nous plait pas, on ne fuit pas. On attaque. Elle n’est partie que depuis une poignée de secondes et déjà, un léger sourire la prend alors qu’elle rebrousse chemin pour retourner vers le bar. Elle bouscule quelques personnes, dans la précipitation et alors qu’elle s’approche à nouveau des tourtereaux, elle pose son sac sur le comptoir, pour avoir les mains libres. Oxlen l’a toujours pris comme une petite chose fragile, une fille bien élevée avec un style bien à elle. Parce qu’il ne sait pas où elle traîne, en dehors du salon. Il ne sait pas qu’elle a du apprendre à se défendre. Et elle a assez pris de raclée pour savoir qu’il faut toujours frapper en premier, et fort. Jackson a été un bon exemple là-dessus. Elle arrive à leur hauteur, ses talons hauts claquent sur le sol, de quoi contrer sa petite taille. La surprise est la meilleure des forces. Alors elle laisse à peine une seconde à la blonde, le temps qu’elle tourne la tête vers elle, avant d’abattre son poing sur sa pommette, de toutes ses forces. De quoi la faire tomber au sol. La tatouée secoue la main, parce qu’elle s’est fait mal en frappant et quelques fêtards, attablés au bar, se sont tournés vers les trois protagonistes, surpris. Abi récupère son sac à main et fait quelques pas à reculons en regardant le tatoueur. « Vas te faire foutre » crie-t-elle pour couvrir le bruit de la guitare électrique avant de tourner les talons pour la dernière fois.



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Invité a posté ce message Dim 18 Aoû 2019 - 23:49 #

Abi te fusille du regard, tu ne comprends pas trop sa réaction en ce moment, mais tu comprends vite que c’est la petite blonde qui t’accompagne qui la met dans cet état. Tu devrais la rassurer, parce que tu es tout aussi surpris qu’elle en ce moment. Cependant, la blonde vient mettre son grain de sel dans vos affaires et empire la situation... Tu clignes des yeux lorsqu’elle t’embrasse et te demande si vous allez à l’hôtel prendre cette chambre. Toi tu veux lui dire que vous vous en arrêtez là, mais... trop tard, le mal se fait de lui-même. Tu souris bêtement, parce que tu n’es pas trop certain de comprendre les deux demoiselles. Bref, tu es mal à l’aise et tu restes planté là comme un con. Tu vois le regard de Abi, cet air dégoûté qui cache en réalité une profonde tristesse, mais tu ne voulais pas la blesser... Tu la vois qui prend son verre et le boit d’un trait, tu repousses un peu la blonde qui se colle à toi et qui t’empêche de retenir Abi comme tu le voudrais si bien. La brune prend ses affaires, elle est prête à partir, - Abi, attend... prononces-tu essayant de l’arrêter, mais elle passe prêt de toi et te bouscule avec son épaule pour te montrer son mécontentement. Tu es sur les nerfs, la blonde observe Abi partir avec un sourire aux lèvres et vient posé ses doigts sur ton torse, - Allez, mon beau, on y va ? Tu soupires et détournes les yeux décourager et à bout de nerfs, - Non... J’suis Erin mais, j’ai pas la tête à ça ce... Elle fronce des sourcils, t’observe et insiste en se collant à toi. - Mais voyons, qu’est c’qui te prend ? Tu détournes la tête vers elle, baisse ton regard bleu sur elle, mais tu n’as pas le temps de répondre que Abi revient vers vous. Tu la vois qui s’approche de vous d’un pas décidé, ses talons qui claquent... Ce n’est pas réellement le temps de lui dire qu’elle est belle, une parfaite déesse dans sa colère, c’est à ce que tu penses en l’observant. La blonde se retourne en voyant tes yeux observer derrière elle, mais elle n’a pas le temps de dire quoi que ce soit, la brune la frappe au visage si violemment qu’elle en tombe au sol. Tu sursautes, tu ne t’attendais pas à ça du tout... Ton regard est figé sur Abi qui prend son sac à main, « Vas te faire foutre » tu arques un sourcil, - Merde Abi attend... tu passes une main dans des cheveux et la pose sur ta nuque d’un air décourager lorsqu’elle part en furie. -Merde... murmures-tu avant de te pencher vers la blonde pour la remettre sur pied. Tu observes si elle va bien, mais la laisse aux bons soins d’un des agents pour l’examiner avant de soupirer et de prendre foutre le camp... Tu n’as rien compris à cette putain d’histoire et quand même bien que tu voudrais savoir, Abi à disparu sans même que tu puisses t’expliquer avec elle. Tu es perplexe ce soir et c’est chez vous en tombant sur ton lit que tu passes une partie de la nuit à observer ton foutu plafond de chambre après avoir pris ton mur comme punching bag.

@Abigail Jeffords
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