stayin' up for a thousand nights ✧ ° . kiara

La douleur lancinante de ses muscles atteignait son paroxysme alors que l'australienne s'atteler a reproduire inlassablement le même enchaînement de mouvements. Sa cousine Amelia avait accepter de la prendre sous son aile et lui inculquer quelques pas de danses pour une campagne publicitaire qu'elle avait signée récemment. Elle y promouvait des tenues de sport et devait par conséquent se mouvoir parfaitement dans les dites fringues pour en prouver l'élasticité et le confort. Elle ne s'était pas préparer a ce qu'Amy soit aussi intransigeante mais l'actrice avait le gout du challenge et être poussé dans ses retranchements lui apportait une certaine forme de satisfaction, sentiment de devoir accompli.  Après avoir effectuer sa dernière routine elle se laissât tomber au sol massivement, s'accaparant de sa bouteille d'eau alors salvatrice. « Pause, j'en peux plus. » Plus qu'une supplication, c'était un ordre adressé a sa cousine. Son front ruisselait mais elle pouvait se targuer d'être prête. Elle n'aurait que quelques jours pour peaufiner le tout en revenant d'Australie. De plus cela lui permettait de garder une certaine constance, son rôle requérant des qualités physiques dont elle s'était imprégné après de longues heures a lambiner dans les salles de sport. « Je te libère pour aujourd'hui, bon travail Ki. » Sages paroles sur lesquelles elle ne voulait pas donner l'occasion a l’américaine de changer d'avis. Rassemblant ses affaires, et après un dernier salut a sa cousine, la jeune femme prit la direction de sa maisonnée qu'elle partageait entre autre avec sa meilleure amie. Une bien pire épreuve l'attendait sur place. Jules se targuait de ne pas avoir dormi de la nuit pour la préparer au mieux. Kiara n'avait pas saisi les enjeux que représentait cette soirée pour son amie. Excessive en tous domaine, la débridée jeune femme avait une fâcheuse tendance a l'amplification et la dramaturgie. A peine eut'elle le temps de se faufiler sous la douche, que son amie lui bondit dessus, lui laissant entendre que  le temps n'était pas aux ablutions. La brune se séchât a la hâte, regagnant sa chambre ou était disséminé sur son lit plusieurs étoffes. Elles les parcourut du regard, identifiant certaines comme des pièces qu'elle avait ramené du tournage, rare privilège qu'elle s'était accordé. La garde robe de son personnage n'était pas des plus fournies, se composant essentiellement de pantalons lui permettant souplesse et fonctionnalité. Néanmoins quelques scènes de gala ou rendez vous galant était au programme la dispensant d'accéder a une gamme plus vaste de tenues. Son choix se portât sur une robe de dentelle noire, sophistiquée sans être affété. Le regard solennel que lui portât Jules marquait toute son approbation quand a son choix. La coiffure n'étant pas son domaine de prédilection, elle laissât les doigts de sa meilleure amie opéré leur magie tandis qu'elle s’apprêtait au maquillage. « Tu es ravissante. » glissât cérémonieusement son amie tout en l'étudiant. Ses opales attendries telle une mère devant sa progéniture. Sans lui laisser le temps de contempler plus longuement son reflet dans le miroir, elle la précipitât dans le couloir avant de lui administrer une claque sur les fesses. « Il est là a toi de jouer ! » L'australienne la dévisageât intriguée, spéculant sur ce que cette dernière avait pu tramer dans leur dos. N'ayant guère plus le temps d'éluder la question puisque Raphaël s'avançait déjà dans l'allée, elle partit a sa rencontre. « Salut Kiara. » laissât'il échapper a son attention. Un sourire chancelant s'insinuât sur les lippes de la demoiselle. Une nervosité notoire la gagnait soudainement. Il s'était apprêter, interpellant la jeune femme. Lui qui aimait a revendiquer un style bien particulier, qu'avait dû faire Jules pour obtenir ses bonnes grâces. « Tu es très élégant. » Constatât l'australienne tout en se mouvant dans sa direction. Des reflets de leur premier rendez vous émanait, pointe de nostalgie qu'elle tentât bien vite de dissiper. « Nouvelle robe? » Constatation venant un peu plus piquer avec amertume Kiara. Mélancolique de l'attention qu'il lui portait. « Très observateur. » Se contentât'elle de répondre appuyé par un sourire en coin. Elle adoptât le silence quand a sa provenance, son travail ayant été l'objet de trop fréquentes querelles entre eux. Mais celui ci vint la prendre de court. « Félicitations pour ton tournage. » La congratulât'il tout en opérant sur sa boîte a gant, délivrant pleine vue sur une bouteille de whisky dont la maturité laisser deviner une coquette somme. La belle n'était pas particulièrement attaché aux biens de valeurs, mais elle savait apprécier et reconnaître le geste de Raphaël. Elle se munit de la bouteille la scrutant sous tous ses aspects. Jules avait dû lui promettre monts et merveilles pour le transformer en cavalier modèle. Laissant planer malgré elle un silence hasardeux, la jeune femme s'extirpât de sa contemplation. « Et bien merci beaucoup, on pourra fêter ton diplôme en même temps. » Il y'a encore quelques mois de cela, sortit de son contexte, cette même phrase aurait eu une toute autre valeur, bien plus âpre et amère. La brune avait rangé ses rancœurs de côté. Elle même avait commis des écarts qu'elle regrettait, et bien qu'il n'avait pas entaché, tout du moins pas encore, sa relation avec le jeune homme, elle comprenait mieux sa situation. Sans pour autant être capable de tourner la page et pardonner. Raph prit la route en direction de la maison de leur tante. Elle n'y avait été que quelques fois mais l'endroit était aussi divin que paradisiaque et d'après Jules des travaux y avait été effectué, rendant la maison plus luxuriante encore. « Comme tu t’es décidée à fêter comme il se doit la fin de ton tournage, c’est Ju qui te ramène ou tu restes là bas? » Elle réalisât a cet instant qu'elle avait jusque là éluder cette question, bien trop focaliser sur tous les à côté. Ses valises étaient restés a la maison, ne lui permettant pas de passer la nuit sur les lieux. Son avion décollait tôt le lendemain, et elle ne pouvait se permettre de le manquer. Sans doute devrait'elle écourter la soirée plus tôt que prévue, a la grande déception de Jul' mais elle ne souhait pas l'en priver après tout elle était l'hôtesse. « J'ai eu la merveilleuse idée de choisir le vol qui décolle a 6h alors je ne vais guère avoir le choix que de partit plus tôt, je demanderais a quelqu'un de la coloc de passer me prendre. » Ezio ou Brook devraient sacrifier leur soirée pour jouer les amis dévoués puisqu'elle évitait soigneusement Loris depuis leur dernière incartade. « Et je tiens vraiment à la photo, demain, dans l’avion. » Evidemment quand il s'agissait de l'humilier, il ne perdait pas le fil. Les lunettes noires seraient surement de rigueur car en plus de célébrer son tournage, la demoiselle comptait bien oublier les imminentes retrouvailles avec sa mère. Qu'elle aimait par dessus tout, mais bien trop étouffante pour sa fille. « Tu tiens vraiment a te régaler de mes mésaventures. Sache qu'a ce petit jeu j'ai des photos très intéressantes de toi. » Vivre avec la petite sœur avait un certain avantage, elle collectionnait les photos désastreuses de son frangin, quoi que sur ce terrain, elle doutait que Raph n'ai aucune gêne.

Mutique, l'australienne se laissait doucereusement bercer par ses désillusions. Un an a se persuader qu'elle avait fait le deuil de leur relation, et la moindre attention de sa part la faisait sombrer a nouveau. L'idée même de cette soirée aurait du la prémunir de franchir le seuil de cette voiture. Plan machiavélique de la benjamine Thompson, pour qui ce défilé au travers des rues New Yorkaise était surement significatif de romance et de réunion. L'entrain qu'elle avait mis a les préparer l'un l'autre, bien trop enjouée avait eu raison d'elle, glissant inconsciemment dans l'idée d'une possible réconciliation. Le conciliabule qui s'était tenu quelque jours plus tôt a son appartement, esquissait les premières ébauches de retrouvailles dans lesquelles elle s'était empressé de plonger, négligeant un brin trop facilement les écarts du brun. Comme si de simples excuses lancées a la sauvette, a demi mot pouvaient tout effacer sous le simple prétexte que le jeune homme n'était pas capable d'offrir plus. Elle n'avait pas réellement envisagé qu'il soit dans la même optique qu'elle, sa vie de célibataire invétéré paraissait tout a fait lui convenir, leur histoire semblant marquer une simple erreur de parcours. Elle disséquait sans vergogne la bouteille du regard, faisant abstraction de sa présence. Elle s'engouffrait dans la brèche, cédant du terrain, glissant de manière anodine des félicitations quand a son diplôme dûment acquis. Occasion manquée par le passé face au manque de considération de l'un envers l'autre. Regret qu'elle cumulait depuis prés d'une année. Si cette soirée devait marquer la réminiscence de leur relation, le nom de Loris tintait de manière omniprésente dans son esprit. Elle ne voulait pas baser leur entente récente sur un nouveau mensonge. Ou tout du moins sur des non dits. L'occasion parfaite ne se présenterait jamais et elle voguait au gré du hasard quand a la façon opportune de lui dire. S'attardant copieusement sur dés échanges banals du quotidien. « Je croyais que cette année ne se terminerait jamais. » Elle inclinât sa tête répondant par la positive. A croire que la réalité les avait éloignés de leurs rêves, s'accompagnant de bien plus d’inconvénients qu'envisagés. « Ne m'en parle pas. » Renchérit la jeune femme. Contrairement a lui elle n'avait jamais douté de ses capacités dans le domaine, bien que son implication pouvait parfois laissé a désirer, elle le savait tout a fait capable d'évoluer dans le milieu. Encore fallait t'il savoir lui en donner les moyens. « Pas si glorieux alors le monde de la chirurgie ? » S'en serait une bien triste conclusion que leur désillusion affecte ceux pourquoi ils s'étaient tant donnés. Mais dans le monde du travail la brunette avait assimiler la dure leçon que rien n’était jamais acquis. Les lumières de la ville défilées par le hublot de sa fenêtre la laissant songeuse quand a leurs venues respectives a New York et ce qu'il en avait découlé. Emportée par les discussions insouciantes avec Raphaël, elle savourait cette légèreté retrouvé entre eux. Triste présage d'un avenir plus sombre et qui se ternit a l'évocation du nom de colocataire de Kiara. « Je crois que Loris est de repos ce week end. Si tu lui offres une bière ou deux en retour, y’a moyen de le convaincre. »  Son regard se plongeât un peu plus dans les abîmes du paysage, traits du visage raidis. Sans même le savoir, il opérait une torture lente sur l'actrice qui ne décochait plus un mot. Paralysée entre la franchise et l'hypocrisie. « Loris et moi on  ne se parle plus pour le moment. » Elle préférait taire les réelles raisons, après tout leurs histoires de colocations ne regardait qu'eux. Elle pourrait prétexter une banale dispute autour d'un bol qu'il aurait oublier sur la table, mais  jouer au plus demeuré avec Raph n'était pas un jeu dans lequel elle souhaitait se lancer. Il ne serait pas dupe longtemps. Tout son être lui criait d'avouer une bonne fois pour toute ce qui la turlupinait réellement, mais les mots vinrent a mourir sur ses lippes rester fermées. Elle restait impérieuse, séante cherchant a se confondre dans l'obscurité du panorama. Les plaisanteries anodines du jeune homme ne suffisaient plus a la rassasier se fondant dans son anxiété. « Quelles photos? Je ne savais pas que tu avais gardé des souvenirs de moi. » Elle continuait pourtant tant bien que mal d'afficher un sourire de circonstance. Elle avait un carton entier ou demeurait sagement les vestiges de ce qu'ils avaient partagés. Maintes et maintes fois elle s'était persuadé de le donner a Jules pour les rendre a leur propriétaire sans jamais y parvenir. Mais il n'aurait pas la réjouissance d'en savoir plus a ce sujet. « Moi non Jules oui. » Elucubrât'elle laissant planer le mystère. « Je crois que ma préférée est celle de ton déguisement Maya l'abeille. » Il était bien trop capable d'assumer les vestiges de ses erreurs d'adultes, en revanche celle de son enfance était surement plus problématique a ses yeux, provoquant un ricanement satisfait chez la jeune femme.

Le ton était désinvolte, conversation frivole qui virevoltait au gré du trajet. Retrouver une proximité aussi aisément paraissait présomptueux. Tant de disputes avaient animés leur relation, la clef résidait peut être dans le simple fait de n'être que des amis. Idée aussi incongrue qu'évidente. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne elle avait désirée être avec lui pour finalement mieux se perdre dans cette relation. L'aboutissement de leur projet personnel avait eu aussi son rôle a jouer, côtoyer un quotidien beaucoup moins flatteur que ce qu'il n'en paraissait de l’extérieur semblait être un point d'accroche commun. « Ouais... ça va. Ça a pas été simple de trouver ma place disons. » Concédât l'australien a demi mot. Constatation qui l'aurait réjouie quelques mois en arrière, aujourd'hui elle aurait pu partager son discours mot pour mot a son propre égard. Le tempérament insouciant du jeune homme n'y était surement pas étranger. Ses bons côtés n'étaient pas toujours les plus évidents a percevoir, et creuser sa carapace demandait une patience d'ange que beaucoup n'avait pas. Dans un autre contexte, leur rencontre aurait pu prendre une toute autre tournure, mais grandir avec lui lui avait appris a voir les fêlures qui l'avait mené a se protéger de la sorte. Une allusion désuète sur son charmant caractère pour désamorcer les choses naquit au creux de ses lèvres, mais cela avait un gout de déjà vu. Accompagné d'un sourire désarmant, elle avait pu calmer nombre de situations grâce a cette méthode, mais cela appartenait au passé d'un Raphaël et d'une Kiara qui n'étaient plus. Elle se contentât d'opiner du chef discrètement. « J'imagine. Si tu as un résidant comme Benton ça ne doit pas être facile, enfin je crois que tu ne regardais pas cette série. Bref. » Elle occultât tant bien que mal le sujet par un silence avorté. Toute cette soirée lui semblait absurde. La précocité des événements la malmenait. Elle ne savait plus sur quel pied danser. Etre amicale trop vite, ou camper sur ses positions ce qui n'aurait plus tant de sens. Son attitude s'en ressentait, passant du trop enjoué a se morfondre dans un silence contraint. Et il n'était certainement pas la personne la plus diplomate pour l'accompagner au travers de ses doutes. L'évocation du nom de Loris n'était pas pour faciliter le déroulé de la soirée. Elle avait volontairement occulté le nom du jeune homme depuis quelques jours. L'un comme l'autre semblait trouver des combines pour ne plus avoir a se croiser a la colocation, ceux qui semblait avoir un peu plus attiser les suspicions de Jules. Elle tannait sans cesse sa colocataire pour en savoir plus. Usuellement, les jeunes gens se réunissaient une fois par semaine, selon les gardes de l'américain, autour d'une soirée jeux de société ou netflix. Coutume qui depuis quelques semaines, s'était perdu au grand damn de Juliette. Celle ci avait tant bien que mal chercher a jouer les médiatrices mais en vain. Kiara la soupçonnait de connaître les vraies raisons de ce détachement mais de jouer l'autruche a ce sujet. Elle lui en était d'ailleurs reconnaissante, ni jugement ni conseil, voila ce dont elle avait besoin. Une certaine rancœur l'animait, furieuse que le jeune homme ne l'ai pas repoussé. Elle n'était certes pas justifié, mais l'aidait a mieux vivre sa culpabilité. Rejeter les tords sur lui, rendait la faute plus vivable. Raphaël toujours enclin a tourner chaque situation a la dérision, prit le soin de la réconforter dans l'idée que tout finirait par rentrer dans l'ordre. Apathie qu'elle ne méritait pas. Certes ils étaient séparés, et au vu de cet élément, elle n'avait aucun compte a lui rendre, et pourtant une partie d'elle lui appartiendrait toujours, et venait jouer les troubles fêtes. « La colocation, qu’est ce que tu veux, c’est pas simple tous les jours. Ça ira vite mieux. » Ses prunelles vinrent une nouvelle fois se perdre dans la contemplation des paysages, a défaut de porter son attention sur Raph. Ses mots résonnaient comme une punition a son oreille. « Si tu le dit. » Jettât'elle sans lui accorder un regard. Elle agissait comme une ado en désaccord avec l'autorité parentale. Elle se répugnait, cette attitude peste égocentrique était loin d'être dans ses habitudes. Elle était pourtant bien incapable de prétendre que tout allait bien entre eux et mentir impunément au visage de celui qui avait partagé sa vie. « C’est bon, il te pardonnera, ne t’en fais pas. » Furibonde elle déviât son regard pour venir ajuster son regard happant les prunelles magnétiques du jeune homme. « Pardon, mais de quel droit tu supputes que ce soit a lui de me pardonner quoi que ce soit ? » Elle reconnaissant bien là la fratrie qui unissait les deux jeunes hommes. La faute lui incombait, après tout au moment des faits Kiara et Raph ne s'adressaient même plus la parole, tandis que lui continuaient de prétendre être le meilleur des amis. Elle partageait quelques tords mais que Raph la charge de toute responsabilité sans même savoir l’agaçait. Irritabilité lattante, irradiant de l'auto flagellation qu'elle s'infligeait. Évoquer le nom de Jules était synonyme de plus de légèreté. La jeune femme était une bouffée d’oxygène pour Kiara qui puisait dans son sourire constant. Elle avait toujours le mot pour vous faire rire, ou la photo en l’occurrence. L'australienne n'aurait su dire a quel occasion celle ci avait resurgit des décombres, mais elle s'en félicitait. Ce portrait de Raph, le dard en avant était on ne peut plus hilarant, et a la fois représentatif d'une époque ou tout semblait plus facile. Le divorce des Thompson n'avait pas alors créer de scission entre les enfants, qui semblaient aller allègre. « Premièrement, j’étais la plus belle des abeilles. » Un rire cristallin résonnât dans l'habitacle de l'automobile. Elle ne pouvait décemment pas le contredire a ce sujet. « Et ensuite si jamais tu oses utiliser cette photo que ma mère m’a forcé à faire, ça va mal se passer et pour toi, et pour Jules. » Sous couvert de sa mère, beaucoup de choses que Raph n'assumait plus, lui avait été imputé. Elle ne doutait pas un seul instant ce de ce qu'il serait capable de faire pour se venger. En plus d'être créatif, il n'avait aucunes limites ce qui le rendait soit un parfait allié, soit le pire des adversaires. « C'est ta sœur qui m'a mise cette photo entre les mains, si elle devait un jour malencontreusement être rendue publique c'est a elle que tu devras t'adresser, elle en est l'unique détentrice. » Glissât'elle innocemment. Elle jetait sa meilleure amie dans la gueule du loup sans trop de scrupules. Avec tout ce qu'elle lui avait fait subir cette année, entre l'avoir couverte après qu'elle est écrasée le chat de la voisine ou l'avoir forcée a un rencard avec un inconnu qui lui avait volé son sac après le repas, elle pouvait accepter de subir les représailles de son frère a sa place. Après tout, elle savait mieux que personne y riposter après toutes ces années a grandir sous le même toit, elle avait plus d'entrainement que quiconque.