(CLYLA) I will be there at your side to remind you how I still love you

Lola est épuisée, il faut dire que les nuits sans lui sont compliqués et puis surtout, elle a l’impression que toutes les merdes possibles lui sont tombés sur le dos alors que c’est vendredi. Assise derrière son bureau elle soupire et passe une main dans ses cheveux qu’elle finit par regrouper en un chignon rapide pour caler un crayon dedans dans le but de faire tenir tout ça. Alors que sa gentille collègue se rapproche, Lola lève la tête de l’écran « Tu veux un café ? » La blonde secoue la tête de droite à gauche, exprimant son refus. Elle ne peut plus boire de café sans avoir envie de vomir après, elle a apprit la leçon lors des premiers matins qu’elle avait passé seule dans son appartement. Seule. Voilà ce qu’elle est, voilà comment elle se sent. L’alliance qui trône à son doigt lui rappelle qu’elle n’est pas seule. Et pourtant. Mais elle se lève tout de même en verrouillant son écran pour aller prendre un thé avec la rousse qui se tient à ses côtés. « Ça va toi ? » Lui demande t-elle et Lola hausse les épaules « Oui ça va, ça pousse la-dedans, puis Clyde doit venir ce week-end, alors les galères du vendredi me paraissent insurmontables et relou mais ça va, je pourrais profiter d’un week-end de repos si je finis tout en temps et en heure. » Et au même moment où elle prononce le prénom de son mari, son téléphone vibre et le sourire se fane, il ne peut pas venir. Encore un week-end où ils ne se verront pas. Ce n’était pas prévu comme ça, ils devaient se voir tout les week-ends, mais la semaine dernière c’est elle qui a annulé. La semaine dernière elle avait beaucoup trop de boulot à rattraper pour pouvoir se permettre de s’envoler direction la Caroline du Nord. Ou sinon, elle aurait passé son week-end sur son ordinateur à traiter les mails et le dossier en retard qu’elle avait et ce n’était pas ce qu’elle voulait, elle voulait profiter de son mari comme il se doit. Comme deux âmes qui se retrouvent après un long moment loin l’un de l’autre. Elle a besoin de lui Lola et ce soir, il ne sera pas là. Elle qui avait hâte de rentrer dans son appartement, ce n’était plus le cas. Elle soupire Lola et fait comme si de rien n’était, accepte la tasse de thé fumante que lui tend Anna et elle reste dans ses pensées le temps de leur pause avant de retourner au travail.

Seize heures. Elle éteint tout, récupère son téléphone et son macbook air qu’elle glisse dans son sac avant de tout éteindre, et de se lever pour aller saluer les différents employés. Lola a réussi à se faire une petite place ici, mais toujours avec gentillesse et bienveillance, elle n’a pas envie de passer pour la connasse de service, chose qu’elle n’est pas. Elle descend alors avec l’ascenseur, prenant son badge pour badger sa sortie et elle se dirige jusque l’extérieur pour aller se chercher un smoothie à emporter et un muffin au chocolat, chose dont elle avait rêvé depuis ce matin et puis, direction le métro pour rentrer chez elle, les écouteurs vissés aux oreilles. Des fois, Lola se sent en décalage avec cette ville qui est bien trop rapide pour elle, les gens ne prennent pas le temps de s’arrêter, les gens courent tout le temps. Elle en a encore une fois la confirmation avec l’homme d’affaires pressé qui vient de la dépasser dans le métro pour se jeter dedans. Alors que Lola, elle a toujours le temps, ou du moins, elle prend le temps. Elle prend le temps de souffler, de respirer, de vivre sans se stresser. Mais elle a le coeur lourd quand elle s’installe dans le métro, elle a le coeur lourd quand elle sort de la bouche de métro et qu’elle marche jusque chez elle. Elle a envie de pleurer Lola, mais elle n’a pas envie d’attirer l’attention, après tout, elle n’est qu’une femme parmi tant d’autres, après tout, il y a pire qu’elle ailleurs. Et puis, elle met ça sur le compte des hormones, elle pleure pour rien en ce moment Lola, et elle sait que ce sera pire plus tard. Clyde ne répond pas à ses appels, elle soupire. C’est encore pire que ce qu’elle imaginait, des coups de poignards dans le coeur. Elle se mord alors l’intérieur de la joue à la recherche de ses clés et elle entend qu’on l’interpelle. Elle n’avait pas conscience qu’un de ses collègues habitait dans le coin. La voix lui semble familière. Et quand elle relève la tête, elle croit à un mirage. Elle en laisserait presque tomber le smoothie qu’elle a dans la main mais elle court Lola, elle court et bute contre lui quand elle le prend dans ses bras, se rendant à l’évidence que oui, il est bien là. Ses lèvres trouvent rapidement celle de Clyde alors qu’elle sent les larmes qui coulent le long de ses joues. Quand elle manque d’air, elle se recule avant de le regarder, ses deux mains sur les joues de son mari pour lui murmurer un « Tu m’as manqué. » en collant son front contre celui de Clyde avant de reprendre « T’es vraiment un idiot, j’avais l’impression que tu m’en voulais. J’ai eu si peur. » Peur de le perdre, peur qu’il ait trouvé mieux. Peur de finir seule.

clyla ⊹ Clyde il a encore du mal à comprendre comment les derniers mois ont pu défiler si vite et surtout comment en sont-ils arrivés à vivre à plus de 1000 km l’un de l’autre quand tout semblait aller pour le mieux. Alors c’est vrai il y a eu l’annonce de cette grossesse un peu précipitée et ce mariage qui a bien failli ne pas voir le jour par la faute de Clyde. Mais après ça… Après ça tout allait bien. Ils étaient revenus à Charlotte, ils avaient même fait la fête avec tous leurs amis pour fêter leur mariage auquel personne n’avait pu être convié. Clyde se sentait heureux, pleinement heureux. Il y avait Lola, il y avait Wizz, il y avait ce petit être grandissant en elle et tout ça dans cette grande maison qui était la leur. N’est-ce pas ça le rêve américain ? Le rêve qu’il avait secrètement eu pendant un long moment. Mais aujourd’hui il n’y a plus que lui et Wizz dans cette grande maison. Elle a trouvé ce travail et n’a pas voulu dire non. Clyde n’y a rien compris. Comment pouvait-elle partir maintenant, comme ça alors qu’elle portait leur enfant. C’était impossible, impensable. Elle lui a proposé de venir avec lui et il a refusé, aveuglé par la colère. Cette colère qui lui dit qu’elle l’abandonne. Alors elle est partie. Seule depuis maintenant plusieurs semaines et même si Clyde lui a rendu visite presque tous les week ends ce n’était pas suffisant. Ce n’était pas cette vie là qu’il imaginait pour eux deux. Le voila donc dans un taxi devant la maison d’Holia ou il vient de déposer le chien de sa femme. Il ne laissera pas cette relation longue distance détruire leur couple, leur mariage, leur famille. En vérité il refuse de laisser une quelconque distance. C’est pour ça qu’il se rend à l’aéroport aujourd’hui. Pour rejoindre New York, pour la rejoindre elle et pour ne plus jamais repartir. N’étais-ce pas ce qu’il avait aimé au départ dans son travail ? Le fait de pouvoir l’exercer de n’importe ou dans le monde. Alors oui c’est vrai il a toute sa boite à Charlotte, des employés. Mais tout ça il peux le gérer de New York. Et ça il vient juste de s’en rendre compte. La colère contre Lola s’est effacé et c’est désormais contre lui qu’il est fâché. Parce qu’il l’a laissé partir et qu’il n’aurait pas du. Du moins pas sans lui. Lorsqu’il s’est réveillé sans elle le premier matin il a eu l’impression de se retrouver à nouveau à l’hôpital 1 an plus tôt environ, lorsqu’elle est parti parce qu’il lui avait menti. Il a senti son cœur se briser à nouveau. Il est incapable de vivre avec cette sensation, cette brulure, cette douleur tout au fond de lui.

Le vol fut long et lorsqu’il sortit de l’avion Clyde ne pensa pas à couper le mode avion de son téléphone. Il n’avait qu’une seule idée en tête. La retrouver. La retrouver pour ne plus jamais la quitter. Il donne au taxi l’adresse de la blonde. S’il se souvient bien de ses horaires elle ne devrait pas tarder à rentrer. Il se place là, sur un banc de l’autre côté de la rue et attend. A chaque silhouette féminine qui s’approche il sent son cœur flancher mais ce n’est pas elle. Jusqu’au moment ou sa tignasse blonde apparait. « Lola ! » La hèle-t-il alors pour attirer son attention. Il ne lui faut pas plus d’une seconde pour le reconnaître et courir vers lui. Il la prend immédiatement dans ses bras et la sers aussi fort qu’il le peux sans lui faire mal pour être sur de ne plus jamais la laisser partir. Ses lèvres viennent kidnapper les siennes et lorsqu’elle se recule enfin il essuie de son pouce les larmes qui ont inondé ses joues. « Tu m’as manqué. » « Toi aussi » Répond t-il dans un murmure sans la quitter des yeux. « T’es vraiment un idiot, j’avais l’impression que tu m’en voulais. J’ai eu si peur. » Il ne peux s’empêcher de sourire avant de s’excuser « Je suis désolée, mais je voulais te faire la surprise » Et des surprises il en avait plus d’une. Et il se demanda un instant s’il devrait lui dire tout de suite ou attendre mais en vérité il n’en pouvait plus d’attendre. Et les larmes qu’il avait vu sur son visage l’avait décidé d’autant plus vite. « En fait c’était seulement une infime partie de la surprise » Toujours au creux de ses bras il la regarda et reprit « Je viens pas juste passer le week end Lola… » Ni quelques jours, ni une semaine, ni deux mais bien plus que ça. « Tu es ma femme, ma moitié, et chaque jour ou je me réveille sans toi à mes côtés j’ai l’impression de qu’une partie de moi est morte. J’ai l’impression de mourir petit à petit et je sais que c’est pareil pour toi » Parce qu’il la connait trop bien. Parce qu’elle l’aime du même amour que lui. Pare qu’ils sont incapable de vivre l’un sans l’autre. « Je ne repartirais pas Lola. Je viens vivre ici, avec toi » Il finit par déposer une main sur son ventre « Avec vous deux » Parce qu’il a prêté serment. Pour le meilleur et pour le pire et que le meilleur est à venir.

Lola, d’ordinaire si joyeuse, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle a l’impression que tout ses rires sonnent faux et pourtant, elle fait comme si de rien était quand elle est avec ses collègues. Et ça marche puisque personne ne pose de questions. Personne ne cherche à savoir, à creuser puisqu’elle fait semblant de rien. Semblant que tout va bien, qu’elle va bien Alors qu’au fond ce n’est qu’un trou béant qui est dans sa poitrine, et qui s’accentue avec le manque de l’homme qu’elle aime. Le sentir contre elle, se réveiller dans ses bras. Les week-ends sont trop courts, les jours sont trop longs. Elle a bien trop de mal à se dire que ça ira, qu’ils finiront par se retrouver un jour. Mais Clyde a été catégorique, il ne veut pas venir vivre à New York. Et Lola, elle élèvera leur enfant toute seule. Combien de temps ils tiendront comme ça ? Comment elle expliquera à son futur bébé que son père ne vient que le week-end parce qu’ils se sont prit la tête un certain nombre de fois avant qu’elle n’emménage ici. Dans ce loft qui a vu plus de larmes que de sourires, plus de cris de colère que de soupirs de plaisirs. Elle n’a qu’une hâte c’est de pouvoir rentrer chez elle et se caler sous son plaid, devant une série et parler à son bébé. Lola n’avait jamais imaginé qu’elle en serait là. Ils n’avaient jamais parlé d’enfants, et ce bébé est venu comme ça, comme si c’était le destin. Un petit être pour deux êtres qui s’aiment, un petit être qui pousse pour le plus grand bonheur de ses parents. Elle s’imagine déjà, avec cet enfant dans ses bras. Avec cet enfant tout contre sa peau, mais elle a peur aussi Lola, et il n’est pas là. Elle y pense sur le chemin du retour, elle y pense quand il n’est pas là avec elle. Et s’il la quittait ? Et s’il partait ? Malgré cette alliance qui trône à son doigt, prouvant qu’elle n’est pas libre. Prouvant qu’elle est avec lui jusque la mort les sépare, pour le meilleur et pour le pire. Et c’est quoi le meilleur ici ? Et qu’est-ce que le pire ? Elle n’en sait rien Lola et elle est morte de trouille. Encore plus quand elle cherche ses clés, quand elle ne les trouve pas, que ça l’agace. Et quand elle entend sa voix, c’est le meilleur qui vient dans sa tête, quand elle entend sa voix, c’est le futur qu’elle entrevoit. Il est là. Et c’est tout ce qui compte. Elle ne peut s’empêcher de lui dire qu’il lui a manqué, même si ça ne faisait pas si longtemps que ça qu’ils étaient séparés. « Toi aussi » Elle sourit contre lui ,elle se sent bien là, près de lui, elle imprime son odeur, elle imprime le son de sa voix pour quand il repartira. « Je suis désolée, mais je voulais te faire la surprise » Elle le regarde en fronçant les sourcils en guise de réprobation « En fait c’était seulement une infime partie de la surprise » Qu’est-ce qu’il raconte ? « Qu’est-ce qu’il y a ? » Quelle surprise ? Lola, elle déglutit en essuyant ses larmes, en réfléchissant à ce qu’il vient de lui, qu’est-ce qu’il raconte ? « Je viens pas juste passer le week end Lola… » What ? Elle fronce les sourcils, plonge son regard dans celui de Clyde, elle cherche des réponses dans son regard. Et ça ne vient pas, elle sent son coeur qui tambourine dans ses tempes. « Tu es ma femme, ma moitié, et chaque jour ou je me réveille sans toi à mes côtés j’ai l’impression de qu’une partie de moi est morte. J’ai l’impression de mourir petit à petit et je sais que c’est pareil pour toi » Qu’est-ce qu’il lui raconte ? « Oui … » Elle ne peut pas parler plus, les sanglots dans la voix, elle a du mal à parler. Elle a du mal à s’exprimer. « Je ne repartirais pas Lola. Je viens vivre ici, avec toi » Quoi ? Lola elle sent que le sol se dérobe sous ses pieds mais elle s’accroche à lui. Elle s’accroche, les larmes qui déferlent sur ses joue. Foutus hormones. « Avec vous deux » Avec vous deux. Lola ne peut s’empêcher et elle l’embrasse, elle l’embrasse avec tendresse, avec avidité, ses lèvres jouent avec celles de Clyde et elle entoure la nuque de son mari de ses bras avant de l’attirer jusque dans leur appartement. Quand elle ouvre la porte, elle se colle contre lui pour reprendre ses lèvres. « C’est vrai alors ? » Demande t-elle en le regardant dans les yeux. « On va habiter ensemble ici ? » Lola n’en croit pas ses yeux, ni même ses oreilles. Doucement elle ferme les yeux et elle imprime le visage de Clyde du bout des doigts, avec agilité, elle trace les contours de son visage, lentement, en frissonnant. « Mais tu vas faire comment ? L’entreprise ? Et puis l’autre boulet ? » Lola veut tout savoir, alors elle l’attire sur le canapé pour poser sa tête sur les cuisses de son mari pour étendre ses jambes sur l’accoudoir du canapé. Elle attrape alors la main de Clyde pour la poser sur son ventre et poser sa propre main sur celle de son mari. « on va être heureux, tout les trois. » Et Lola, elle ne peut s’empêcher de pleurer, encore. Elle ne fait que ça, mais là, c’est des larmes de joie qui coulent, et elle ne veut pas s’arrêter de pleurer, c’est beaucoup trop pour elle et c’est surtout beaucoup trop bien.

clyla ⊹ Lorsqu’il la voit son cœur s’emballe, il se demande alors comment il a pu la laisser partir comme ça. Seule. Comment as t-il pu croire que cela fonctionnerait ? Clyde et Lola ne savent pas être séparés. Ils ont besoin d’être l’un avec l’autre. Il a besoin d’elle pour se lever chaque matin, il a besoin d’elle pour sourire et pour être en vie tout simplement. Lorsqu’il la voit il sait immédiatement qu’il a pris la bonne décision. Et le sourire qui s’étire sur ses lèvres lorsqu’elle le voit ne fait que le lui confirmer. Il la sert dans ses bras. Il la sert si fort de peur qu’elle ne disparaisse. Puis il déclare finalement que cette arrivée surprise n’est qu’une infime partie de sa surprise. Ses yeux se plissent et il se félicite intérieurement parce qu’elle a visiblement cru au récit qu’il lui a fait. La surprise n’en sera que plus grande. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Il ne tient plus et lui explique qu’il n’est pas là seulement afin de passer le week-end. Il est la parce qu’il a décidé de quitter leur ville natale.  Les sourcils de la blonde se fronce à nouveau et il reprend ses explications. Bien qu’elle soit en vérité assez simple. Lola est sa femme et il est hors de question qu’elle vive à des centaines de kilomètres sans lui. Parce que ce n’est pas comme ça qu’il envisage le mariage, parce que ce n’est pas ce qu’il lui a promis lors de leur mariage. « Oui … » Ce murmure, presque inaudible lui brise le cœur. Les larmes inondent les joues de la blonde tandis qu’elle l’embrasse amoureusement l’entrainant avec elle dans son appartement. Non. Dans leur appartement. « C’est vrai alors ? » Il sourit mais n’a pas le temps de répondre qu’elle enchaine « On va habiter ensemble ici ? » Il ne peux s’empêcher de vouloir la taquiner et répond alors « Non non c’était des balivernes en réalité je suis juste venue t’apporter un cookie… » Il rit et secoue la tête avant d’ajouter « Mais bien sur que oui c’est vrai Lola, tu crois vraiment que je blaguerais la dessus » Il la sers contre lui et dépose un baiser sur son front « Mais tu vas faire comment ? L’entreprise ? Et puis l’autre boulet ? » Bien sur il savait que cette question ne tarderait pas arriver alors il la suit sur le canapé et caresse ses cheveux du bout des doigts tandis qu’elle pose sa tête sur ses cuisses. « Le principe même de mon travail est que je peux travailler de n’importe ou, gérer une entreprise c’est plus dur mais ça se fait ne t’en fais pas. J’irais à Charlotte de temps en temps c’est tout, et puis il faudra bien qu’on y aille des fois tu ne va pas laisser Holia sans nouvelle de toi » La brune avait besoin de Lola comme Lola avait besoin d’elle. « D’ailleurs je lui ai laissé Wizz pour quelques jours, juste le temps de te faire la surprise. J’irais le chercher mardi »  Tout lui semble finalement si simple désormais, alors qu’il y a quelques semaines lorsqu’elle lui annonçait son nouveau travail tout ça lui semblait incompatible. « Quand au boulet et bien ce n’est pas vraiment un boulet en réalité, je t’ai fait croire ça pour me donner une bonne excuse et ainsi te faire croire que je ne venais pas ce week end à cause d’elle » Aurait-elle oublié qu’il ment mieux que personne. Et elle n’y avait vu que du feu. Lorsqu’elle dépose sa main sur son ventre il sourit et passe son pouce autour de son nombril, déjà impatient de pouvoir sentir ce petit être bouger. « on va être heureux, tout les trois. » Il attrape sa main pour y déposer un baiser et essuie les joues de Lola, mouillé de larmes « Pourquoi tu pleures ? C’est une bonne nouvelle » Et justement c’était parce que c’était une bonne nouvelle. Sa main toujours dans la sienne il reprend « On va être heureux tous les trois. En fait je pensais même qu’on pourrait rester enfermer ici allongé sur ce sofa à hiberner comme les ours jusqu’à ce que ce petit être veuille bien sortir » Bon d’accord peut-être pas parce que 8 mois c’est long mais il n’empêche qu’il ne voulait plus la laisser désormais. Clyde il était véritablement heureux. Heureux de retrouver sa femme, heureux de cette nouvelle vie qu’ils allaient construire, ici. Et plus heureux encore parce que New York était une ville ou il n’avait jamais mis les pieds, contrairement à Vegas ou planait les fantômes de son passé. « En fait je suis déjà vraiment heureux »

« Non non c’était des balivernes en réalité je suis juste venue t’apporter un cookie… » Lola sent son coeur qui se fend en eux et elle se pince les lèvres mais elle n’a pas le temps de réfléchir quoi répondre qu’il lui répond lui même. « Mais bien sur que oui c’est vrai Lola, tu crois vraiment que je blaguerais la dessus » Elle souffle et elle sourit à travers les larmes. Elle pleure tellement qu’elle a l’impression qu’elle pourrait hydrater des plantes sous canicule. « J’y crois pas… Tu es là et tu vas rester là. » Elle ne peut s’empêcher de sourire Lola, elle a le sourire mit sur pilote automatique. Elle reste alors blottie contre lui et le serre si fort contre elle qu’elle pourrait l’étouffer. Elle se cale sur le canapé contre lui, ce canapé qui l’a vu tellement de fois déprimé de l’absence de son mari. Cependant elle avait encore mille et une questions. « Le principe même de mon travail est que je peux travailler de n’importe ou gérer une entreprise c’est plus dur mais ça se fait ne t’en fais pas. J’irais à Charlotte de temps en temps c’est tout, et puis il faudra bien qu’on y aille des fois tu ne va pas laisser Holia sans nouvelle de toi » Lola secoue négativement la tête, sa brune lui mange déjà beaucoup trop, elle a l’impression de ne pas être complète et elle s’en veut d’avoir quitter sa meilleure amie, mais elle n’avait pas vraiment le choix quand on y pense. Pour son futur, pour le futur de son fils ou de sa fille, elle se devait d’y aller. « Bien évidemment que non, et puis ce petit Haricot ne va pas grandir sans sa marraine. » Lola n’avait pas encore prévenu Holia mais ils s’étaient mit d’accord avec Clyde, qu’elle serait la marraine de leur enfant. Alors elle avait hâte de lui dire et de voir sa réaction à voix haute. « D’ailleurs je lui ai laissé Wizz pour quelques jours, juste le temps de te faire la surprise. J’irais le chercher mardi. Quand au boulet et bien ce n’est pas vraiment un boulet en réalité, je t’ai fait croire ça pour me donner une bonne excuse et ainsi te faire croire que je ne venais pas ce week end à cause d’elle » Elle lui tape doucement le torse en riant, essuyant ses larmes qui ne cessent de couler. Elle va devenir folle si elle continue à pleurer de la sorte; « T’es vraiment un idiot ! Et j’ai hâte que mon bébé chien vienne ici, il sera si heureux. Et puis on pourra le promener à Central Park ! » Lola avait déjà hâte que son chien se couche à ses pieds comme il avait l’habitude de le faire dans leur nouvelle maison. « Pourquoi tu pleures ? C’est une bonne nouvelle » Lola hausse les épaules, si elle savait elle lui ferait signe, mais elle n’en savait rien. Les hormones sûrement, elle qui pleurait pour absolument rien, elle avait pleuré l’autre jour parce qu’elle avait oublié de laver une de ses chaussettes à paillettes. Raison tout a fait valable, on est d’accord. « On va être heureux tous les trois. En fait je pensais même qu’on pourrait rester enfermer ici allongé sur ce sofa à hiberner comme les ours jusqu’à ce que ce petit être veuille bien sortir » Lola rit en imaginant et elle ne peut s’empêcher de rire un peu plus quand il caresse son ventre, ça lui fait comme des bulles et comme des chatouilles. Elle se retourne alors pour l’embrasser et doucement elle prend place, assise sur ses cuisses et passe ses jambes de chaque côté de la taille de Clyde. « En fait je suis déjà vraiment heureux » Lola aussi, elle sent son coeur qui se serre un peu et elle l’embrasse encore, ses lèvres flirtent avec celles de Clyde, elle l’embrasse, caressant sa mâchoire du bout des lèvres avant de sourire et de se reculer « Je t’aime. » Ça faisait bien longtemps qu’elle ne lui avait pas dit à voix haute. « On pourrait aller regarder les étoiles sur le toit ce soir ? » Lola aimait bien faire ça et elle parlait à son futur enfant souvent. « Tu crois que ce bébé sera heureux ? » Elle avait peur Lola sur le coup. Elle avait peur qu’elle ne soit pas une bonne maman. « Et si je ne suis pas une bonne maman… »

clyla ⊹ Clyde en viens à se demander si cette surprise était une si bonne idée que ça lorsqu’il voit Lola qui semble pleurer toutes les larmes de son corps. Il voulait lui faire plaisir oui mais pas la voir pleurer de la sorte. Ce sont surement les hormones pense t-il. « J’y crois pas… Tu es là et tu vas rester là. » Il hoche la tête pour affirmer ses dires et la suit ensuite à l’intérieur de l’appartement qu’il n’avait jusqu’à présent que côtoyé l’espace de quelques nuits tel un ami sans logement que l’on aurait dépanné. Désormais ce serait aussi chez lui. Chez eux. Il ne va pas mentir, Clyde regrette un peu leur maison à Charlotte. Ils n’ont même pas eu le temps de finir de l’aménager que déjà les voila ailleurs. Il aimait le jardin ou Wizz pouvait courir. Il aimait pouvoir s’imaginer un bambin courir en tirant la queue du chien. Cette maison c’était leur premier grand pas tous les deux. Même s’il l’avait déjà demandé en mariage à l’époque c’était tout de même avant Las Vegas, avant le mariage, avant le bébé. C’était leur chez eux. Mais il n’en parle pas Clyde, parce qu’il ne veut pas la rendre triste sa Lola. Parce qu’il sait qu’ils seront heureux ici aussi malgré tout. Clyde explique finalement à sa petite amie que travailler d’ici ne posera aucun problème. C’était ce qu’il avait cru au départ c’est vrai. C’était même une des raisons qui l’avait poussé à refuser de suivre Lola dans la ville qui ne dors jamais. Mais il avait changé d’avis. Et puis Charlotte n’est pas si loin et ils y reviendront bien assez souvent. « Bien évidemment que non, et puis ce petit Haricot ne va pas grandir sans sa marraine. » Il sourit le brun, s’imaginant déjà la brune sauter partout en apprenant qu’elle serait la marraine de cet enfant. « Effectivement je ne crois pas qu’elle laisse une chose pareille se produire » Il rit puis reprend en souriant « Bon par contre il va falloir trouver un autre prénom que Haricot à cet enfant tu es au courant ? Violette ou Clémentine ça passe encore comme nom d’aliments mais Haricot je suis vraiment pas sur » Il la taquine puis recommence à caresser ses cheveux doucement tout en continuant ses réponses aux questions de sa femme. « T’es vraiment un idiot ! Et j’ai hâte que mon bébé chien vienne ici, il sera si heureux. Et puis on pourra le promener à Central Park ! » Il mime une mine offusqué lorsqu’elle le frappe et sourit avant d’attraper sa main pour embrasser ses doigts un à un. « Parce que tu ne m’as jamais menti pour me faire une surprise toi peut-être ? » Après tout elle lui avait bien caché la présence de leur futur bébé pour lui faire la surprise. Même si pour le coup l’annonce n’était pas vraiment tombé au bon moment mais peu importe. Il sait qu’elle lui pardonnera ce mensonge. Même si elle continue à pleurer à chaudes larmes ce qui fini par l’inquiéter. Les hormones sont vraiment responsables de cette fontaine de larmes ? Maintenant qu’il a retrouvé sa femme Clyde est finalement pleinement heureux. Il place ses mains de chaque côté de la blonde lorsqu’elle s’installe sur ses cuisses et sourit en répondant à son baiser. « Je t’aime. » Il sourit davantage encore, comme si c’était possible d’être plus heureux que ça « Moi aussi je t’aime Lola Rashmi-Fitzsimmons » Même des semaines il a toujours un sentiment étrange en prononçant ce nom. Un sentiment d’illusion. Comme si tout ça ne pouvait pas être vrai. Comment cette fille dont il était tombé amoureux il y a presque 20 ans pouvait aujourd’hui être sa femme ? « On pourrait aller regarder les étoiles sur le toit ce soir ? » Il hoche la tête « Ca me semble être une très bonne idée » Il passe ses bras autour d’elle pour la rapprocher de lui et approche ses lèvres des siennes doucement. Mais il est finalement coupé dans son élan par la question de la jeune femme « Tu crois que ce bébé sera heureux ? » Il fronce les sourcils. Pourquoi ne le serait-il pas ? « Et si je ne suis pas une bonne maman… » La voila donc la raison de cette peur soudaine. Il attrape alors le visage de Lola entre ses mains, l’obligeant ainsi à le regarder dans les yeux. « Ce sont les hormones qui te font penser des choses aussi absurdes ? » Il la regarde et secoue la tête « Tu seras une merveilleuse mère Lola et ce bébé ne manquera ni d’amour ni de quoi que ce soit » Il s’en assurerait. Pourtant secrètement il lui semble comprendre la peur de sa femme. Lui aussi il a peur de devenir père. Il n’a rien en commun avec son père mais et s’il finissait par devenir comme lui ? Mais il n’en parle pas Clyde. Parce qu’il sait qu’elle réfuterait ses pensées Lola. Pourtant il a peur Clyde, surement aussi peur qu’elle mais il garde ça sous silence. « Tu seras une super maman je te le promets ! Et ce petit être aura tellement de chance de t’avoir à ses côtés » Il pose à nouveau sa main sur son ventre qu’il caresse du bout des doigts. « Quand est-ce qu’on saura si c’est une fille ou un garçon ? » Pas qu’il soit pressé Clyde mais en fait si, un peu...

« Effectivement je ne crois pas qu’elle laisse une chose pareille se produire » Lola secoue négativement la tête en riant, avant d’hausser les épaules, sa meilleure amie lui manque et pourtant, elle sait qu’elle est bien là où elle est. « Bon par contre il va falloir trouver un autre prénom que Haricot à cet enfant tu es au courant ? Violette ou Clémentine ça passe encore comme nom d’aliments mais Haricot je suis vraiment pas sur » Elle s’esclaffe en posant une main sur sa bouche pour calmer le rire qui vient de filtrer ses lèvres et elle reste tout contre lui en répondant « Haricot ça change quand même. Y’en a bien qui appelle leurs enfants Lucifer. Tu y crois toi ? » Parce que Lola s’était renseignée. « Mais non, on ne l’appellera pas Haricot. Ni même Violette, Violette c’est vraiment moche et ça me fait penser à Charlie et la chocolaterie. » Et la blonde n’aime pas ce film, elle ne l’aime vraiment pas, et ce n’est pas faute de l’avoir regardé plusieurs fois, mais il lui a toujours fait peur. « Parce que tu ne m’as jamais menti pour me faire une surprise toi peut-être ? » elle lui tire la langue avant de frissonner lorsqu’il embrasse tout ses doigts, et elle ne peut s’empêcher de pleurer, si bien qu’elle ne sait même pas la raison de toutes ses larmes. Les hormones, certainement. Enfin elle n’en sait rien en vérité. « Moi c’était une surprise de taille. » Enfin elle avait eu du mal à la contenir sa surprise, du moment où elle avait fait le test de grossesse à celui où elle avait eu ses résultats de prise de sang jusqu’à l’annonce, elle avait eu du mal à se contenir et elle avait failli faire une boulette un bon nombre de fois. « Moi aussi je t’aime Lola Rashmi-Fitzsimmons » Ça sonne si bien à l’oreille qu’elle sourit et qu’elle sent ses joues se coloraient de rouge. Elle se pince les lèvres et elle lève les yeux au ciel pour ne pas se remettre à pleurer une nouvelle fois. Quand il accepte sa proposition d’aller voir les étoiles, Lola tape dans ses mains en souriant. Elle a son plaid et ses bougies de prête déjà. Mais les questions l’assaillent et elle a peur de ne pas respirer. Elle se pince les lèvres et elle tente de ne pas assommer Clyde de questions. Mais les questions filtrent sans pression, et elle s’en veut Lola d’avoir si peur. « Ce sont les hormones qui te font penser des choses aussi absurdes ? » Elle hausse les épaules en se mordillant la lèvre. « Je ne sais pas … » Elle y pense souvent Lola mas aujourd’hui Clyde est ici et c’est mieux. « Tu seras une merveilleuse mère Lola et ce bébé ne manquera ni d’amour ni de quoi que ce soit » Lola a de l’amour à revendre et elle embrasse la joue de son mari « J’ai une tonne d’amour à revendre… » Pour lui, pour leur enfant, mais Lola, elle a peur. « Tu seras une super maman je te le promets ! Et ce petit être aura tellement de chance de t’avoir à ses côtés » Et lui alors. Elle dépose encore ses lèvres sur celles de Clyde « Et de t’avoir toi. » Clyde fera un excellent papa, elle a hâte de voir ce petit enfant dans les bras de son mari, elle a hâte de le sentir bouger.« Quand est-ce qu’on saura si c’est une fille ou un garçon ? » Lola compte sur ses doigts et elle sourit « D’ici deux mois, deux mois et demi. Et je sais pas, je sens que c’est un garçon. J’en rêve souvent, je rêve de nous deux, avec notre fils. » Et Lola est heureuse dans ses rêves, elle espère que ce sera la vérité, qu’elle sera réellement heureuse. Qu’ils seront heureux tout les trois. Et doucement, elle déboutonne la chemise de Clyde en déposant ses lèvres contre le cou du Rashmi, ses lèvres qui papillonnent contre le cou, puis l’épaule du brun quand elle lui retire sa chemise et doucement, elle lui murmure « Mais j’ai une idée pour avant de monter sur le toit… »