Invité a posté ce message Sam 16 Nov 2019 - 15:55#
Voilà plusieurs jours que tu es à New York et dans le plus grand secret. Seule ta famille n’ignore pas ta présence dans la ville qui ne dort jamais. A l’origine, tu devais venir t’installer ici pour gérer avec ton frère, le nouvel empire que tes parents espèrent ajouter à leur palmarès. Seulement, tout ça ne t’a jamais vraiment intéressé, alors tu délègues la quasi-totalité des responsabilités à ton frère. Après tout, c’est son rêve, devenir un véritable businessman. T’es là pour donner un coup de main, quand le besoin se fait ressentir. Désormais, tu ne vis plus à l’hôtel et à un travail qui te fait vibrer. Tu n’attendais que ça. Véritablement t’installer pour enfin dévoiler le tout à celle qui est la véritable raison de ton déménagement. Elle ignore encore tout, et croit encore que tu fais un road trip à travers tous les Etats-Unis. Tu fais attention à ne pas éveiller ses soupçons. Ne note pas ta localisation, prétextant un problème de connexion, te fais très rarement présente sur les réseaux … Un quasi-silence radio, car alors ça démangerait de lui dévoiler l’envers du décor. Naturellement, tu lui as demandé ce qu’elle faisait ce soir. Comme tu peux le faire de temps en temps. Et elle te répond, dit rester chez elle pour se reposer. En quittant le travail, tu te diriges immédiatement vers une épicerie, et un achètes une bouteille de vin. Tu serais trop mal de venir les mains dans les poches, déjà qu’elle va te prendre la tête pour ne lui avoir rien dit durant tous ces jours. Tu aurais pu, mais une fois l’annonce faite, tu sais que tu viendrais la voir régulièrement. Difficile alors de te concentrer sur ton installation dans ce qui devrait être ta nouvelle vie. Bouteille en main, tu te faufiles dans le métro qui te mène directement chez ta meilleure amie. De longues minutes défilent jusqu’à ce que tu arrives enfin. Sans perdre plus de temps, toute excitée à l’idée d’enfin revoir celle que tu connais depuis si longtemps, tu sonnes de manière insistante. Tu te fous de savoir si tu déranges le restant de la colocation. Tu n’as qu’une idée en tête, revoir Kate.
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Invité a posté ce message Dim 17 Nov 2019 - 11:41#
le retour gagnant
Un soir des plus productif, un vieux jogging sale gris et le tee-shirt fièrement ornée d’une licorne qui visiblement à perdu deux pattes et quelques couleurs suite à quelques années de lavage, mais elle se fout bien du look vestimentaire qu’elle peut avoir dans son canapé, a moitié allongé, ses pieds posés sur le haut du dossier, sa tête tournée vers la télé commentant avec toute la bienveillance du monde une télé-réalité débile.
« Elle ferait mieux de fermer sa gueule au lieu de nous faire chier avec ses états d’âmes celle-là. » balança t-elle, de toute évidence personne pour répondre ni à la télé, ni dans l’appartement, c’est d’ailleurs le moment idéal pour aller chercher son plat qui à finit d’être réchauffé au micro-ondes, des légumes, peu de viande et énormément de mauvaise volonté.
Son médecin lui avait conseillé de manger plus équilibré mais rien dans cette assiette ne lui faisait envie. La grimace qu’elle faisait à son assiette fut de courte durée puisque visiblement un malade mental avait décidé de faire hurler sa sonnette jusqu’à ce que mort s’en suive.
« J’arrive, ça va c’est pas la peine d’appuyer comme un connard dessus. » hurla t-elle en allant ouvrir la porte de l’appartement, et là, le choc total. Sa moitié, sa meilleure amie, son tout, était là devant elle, accompagné d’une bonne amie à elles. Kate hurla littéralement sur le palier de sa porte en sautant dans les bras d’Aimée, prenant tout de même garde de ne pas casser la bouteille.
« Mais putain ! Qu’es que tu fais là ? Mais, t’es arrivé quand ? Tu fais quoi ici ? Pourquoi tu m’as pas appelé ? Aimée mais merde ! » confuse entre joie,
incompréhension, méfiance et doute, elle ne savait pas vraiment vers quoi ce tourné, jusqu’à ce qu’un voisin ouvre la porte comme inquiet de ce qui se tramait dans l’immeuble, mais bien vite renseigner quand il vit Kate étouffée Aimée de ses bras. « Entre, entre, tu vas devoir tout m’expliquer et heureusement t’es pas venue seule. » reprit-elle en la poussant presque l’intérieur en fermant ensuite la porte, elle n’en revenait pas, son Aimée était là, bien devant elle après un temps interminable à ne pas l’avoir eu au téléphone, ni même la voir tout court.
Invité a posté ce message Sam 14 Déc 2019 - 20:33#
T’aimes débarquer sans prévenir. Tu demandes rarement l’autorisation. Qu’on te désire ou non, tu débarques. C’est ainsi que ça se passe. Mais ce soir, tu es persuadée, que ta surprise va faire une heureuse. La plus heureuse du monde. Personne ne peut autant apprécier ton débarquement en force. Kate, c’est le grand amour de ta vie. Nul autre ne lui arrive à la cheville. Pas même tes amours passés. Peut-être qu’un jour ça viendra, mais ce n’est pas pour aujourd’hui, ni même pour demain. Tu te fous bien de ça. T’es au-dessus de la recherche d’un prince, ou d’un connard. T’as bien assez à faire jusque-là. Toujours le doigt appuyé sur la sonnette, tu ne relâches pas une seconde la pression. Tu peux entendre le bruit insupportable depuis le pas de la porte, et tu peux être certaine que Kate va moyennement apprécier cette insistance. Au même titre que ces colocs probablement présents. Mais qu’est-ce que ça peut te faire ? Absolument rien. Alors que tu appuies toujours sur la sonnette, la porte s’ouvre enfin, et tu peux entendre cette douce voix, de manière ironique, de Kate demandant d’arrêter de sonner. Immédiatement, avec un large sourire, tu relâches la pression et viens lui sauter dans les bras en hurlant comme des hystériques. « Si je te dis que je dispose d’un visa de travail, et que je suis désormais propriétaire d’un magnifique loft, tu en déduis quoi ? » Tu l’embrasses si fort que tes lèvres restent collées à sa joue. Vous relâchez la pression, vous écartez l’une de l’autre, tandis qu’un voisin entre ouvre sa porte pour vérifier si tout va bien. Mais pas le temps de lui dire de s’occuper de ce qui le regarde que ta meilleure-amie te pousse à l’intérieur de chez elle. Enfin, tu vas pouvoir voir dans quel taudis elle vit. « Comme si je ne venais jamais accompagner. Tu me connais pourtant. » Tu regardes rapidement les murs, les pièces, mais ce qui t’importe surtout, c’est de savoir comment se porte Kate. Il y a bien trop longtemps que tu n’as pas eu de nouvelles de sa part. C’est primordial de tout connaître d’elle. « T’as de quoi déboucher ? » Quelle question bien entendue qu’elle a ce qu’il faut. Ça serait mal connaître la jeune femme. « Comment tu vas ? Je suis tellement contente de te voir. » Tu l’enlaces une fois de plus.
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Invité a posté ce message Ven 27 Déc 2019 - 13:58#
le retour gagnant
Elle aurait pu lui dire n’importe quoi, absolument tout mais rien que ce qui venait de sortir de sa bouche ne pouvait lui faire plus plaisir que ça. Retrouver son âme-sœur pour une durée indéterminée et même jusqu’à l’éternité, c’était bien une chose dont Kate avait besoin en ce moment. La jeune blonde en avait bavé ces derniers temps et même si des périodes elle en avait vaincue cela avait toujours été aux côtés d’Aimée.
« J’en déduis que je vais pouvoir enfin compléter ma vie avec toi, qu’enfin je vais pouvoir pleinement retrouver celle qui partage ma vie. » dit-elle en trépignant, sa voix montant dans les aigües tant la joie l’animait à ce moment précis.
Kate fila ensuite dans la cuisine pour y récupérer un tire-bouchon dans un tiroir. Comme à son habitude son appartement était toujours très bien rangé, il fallait que tout soit ordonné en permanence même si intérieurement Kate était toujours bouleversé, en colère et vivait absolument toutes ces émotions avec passion, le reflet que donnait son style de vie était l’exact opposé de sa personne.
Aussitôt elle se saisit de la bouteille pour lui retirer ce qui empêchait de toute évidence les deux jeunes femmes de fêter leur retrouvailles. « Je vais mille fois mieux depuis que tu as passé le pas de cette porte, et qu’une copine t’accompagne. » répondit-elle en levant la bouteille maintenant débarrassé du superflu puis se précipita à nouveau dans la cuisine pour prendre deux verres à pied.
« Je suis toujours mes cours de management et commerce, je compte déménager bientôt aussi pour me rapprocher de mon école mais j’ai encore rien de bien concret et toi ? Je veux que tu m’expliques ce que tu fais ici, je te préviens s’il manque un détail…non enfaite tu sais ce qui t’attends. » dit-elle en riant puis en servant allégrement les deux verres.
Retrouver Kate c’est comme rentrer chez soi après un long voyage. C’est reprendre ses repaires et pouvoir être soi-même, ne pas faire de chichi. Bien que ça ne soit pas ton genre en tant normal. Mais avec la blonde, c’est d’autant moins prise de tête. Vous parlez fort, oubliez tout ce qui vous entoure et ne vivez rien que pour vous. C’est épuisant pour les gens qui vous entourent, et pourtant vous vous en moquez comme de l’an quarante. Vous êtes entre vous, tant pis si ça dérange. C’est à se demander si vous savez à quel point vous pouvez être agaçantes, tête à claque. Et je confirme, vous le savez parfaitement. On n’a que cesse de vous le répéter. « On dirait que tu prépares cette déclaration depuis des années. » Dis-tu en rigolant. « Mais tu as tout compris. Je suis là pour égailler tes jours et pourrir la vie tes colocs tant ma présence va devenir un enfer sur terre. » Le bonheur des uns, ne fait que très rarement le bonheur des autres. Une fois à l’intérieur Kate te quitte quelques instants pour aller certainement récupérer de quoi ouvrir la bouteille afin de vous désaltérer. À se demander si ce n’est pas l’alcool qui l’intéresse le plus. L’idée ne te viendrait pas même à l’esprit, pas une seconde. Si ça avait été une autre personne que toi, alors ça n’aurait fait aucun doute. La blonde revient vers toi, et ouvre cet élixir. « C’est ma copine qui te fait cet effet ? » Tu plaisantes, tandis que Kate retourne à la cuisine. « Tu sais qu’on peut s’en accommoder, et boire directement à la bouteille ? » Boire directement à la bouteille, ce n’est pas ce qui va te déranger. Certes, on t’a appris les bonnes manières, mais, tu as tendance à facilement les oublier. « Je ne sais pas comment tu fais pour encore aller à l’école. Y a rien de plus chiant. » Dis-tu en riant. « Mes parents veulent développer de nouvelles affaires, ils ont acheté un hôtel. Et vu qu’ils ont une totale confiance en leurs magnifiques enfants, nous voilà ici. » Sourire malicieux, tu ouvres grand les bras, comme pour montrer le résultat final. « Bon, je suis celle qui profite surtout des privilèges. »
Si Kate était déjà intenable, avec sa moitié c’était un cauchemar qui ne finirait jamais. Il était certain que ce soient ces colocataires actuels ou les potentiels prochains, ils n’allaient surement pas apprécier la présence d’Aimée et Kate dans la même pièce, mais à vrai dire peu de personnes arrivaient à les apprécier ensemble. « Je n’en attendais pas moins de toi, faire un quotidien un enfer, c’est tout ce que je désire. » répondit-elle, sourire béat aux lèvres. Le peu de raison qui donnait le sourire, faisait rire et égayait les journées de Kate, c’était bien la frimousse rousse.
La jeune blonde secoua les épaules en haussant les sourcils à la question d’Aimée quant aux effets de leur nouvelle copine pour la soirée, l’effet qu’elle lui faisait n’allait pas tarder à se faire ressentir. « Boire à la bouteille, tu sais que ça ne poserait aucun souci. Seulement depuis que je suis arrivée à New York, on m’a appris que j’étais bien plus sexy en buvant un verre de vin qu’à la bouteille. Depuis je ne m’en passe plus. » en ricanant, elle prit son verre par le dessous, glissant ses doigts fins autour de celui-ci. Certes, elle n’était pas le modèle de l’élégance, mais être désirable à n’importe quel moment c’était, ce qu’elle s’acharnait à être.
« Y a rien de plus chiant quand tu sais ce que tu veux déjà faire, mais je veux être le propre patron de ma boîte et pour ça, je dois me farcir les études. Y a aucun autre argument qui m’aurait motivé. » dit-elle en hochant la tête à l’annonce de ce qu’Aimée lui racontait ensuite. Kate était la source de son destin, c’était bien sa seule ligne de vie, ne jamais être l’esclave ou la chose de qui que ce soit.
« Les privilèges dont Kate Baker va profiter également parce que je suis une meilleure amie géniale, la seule personne qui va toujours te pousser à faire encore mieux. » finit-elle par dire en venant entourer d’un bras le cou de son bonheur, l’autre main tenant son verre et lui déposant un baiser sur la joue en souriant. « Qu’es que tu m’as manqué putain Aimée. » puis elle leva son verre. « En tant que nouvelle New Yorkaise, je lève mon verre à toutes les conneries, les soirées de débauches, les galères et les fous rires qui nous attendent. » puis faisant clinquer leurs verres, elle s’enfila une gorgée. « Alors, tu as rencontré quelqu’un ? Ou peut-être que tu en a rencontrés plusieurs ? » demanda t-elle curieuse, le regard malicieux et espiègle.
