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 quand l'appétit va, tout va (liv)

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Invité a posté ce message Sam 18 Aoû 2018 - 20:58 #

Casquette vissée à l’envers sur la tête, lunettes de soleil sur le nez et environ une tonne cinq de sacs rempli de bouffe chinoise à chaque bras, c’est d’un pas ma foi somme toute léger et joyeux que je m’en vais du côté Ouest de Williamsburg. Et si tout ce qui se trouve dans ces sacs est très certainement plus que très bon, ce n’est pas pour eux que ma démarche se retrouve pleine d'allégresse, mais plutôt pour la demoiselle avec qui je compte bien faire sa fête à tous ces vivres. Oui, parce que c’est bien la p’tite Liv que je m’apprête à surprendre comme ça, et, pas de doute, j’ai vraiment hâte, à la fois de la revoir, à la fois de voir la tronche qu’elle va tirer en me voyant qui débarque ! Ouais; parce que bon, ça fait je sais pas combien de mois qu’on s’est pas vu depuis le Canada, et, bon. Déjà, d’une, elle me manque clairement. Mais de deux, quand j’ai su par Thomas qu’en ce moment, elle allait pas fort - oui parce que bien sûr elle s’est bien gardé de me le dire, hein, je la retiens, d’autant plus que du coup je sais même pas le pourquoi du comment - eh bah j’ai vu là une occasion parfaite pour faire de New York ma nouvelle étape dans mon long voyage à durée indéterminée. Ca fait à peine deux semaines que j’suis arrivé - le temps de tout bien m’installer - et elle a aucune idée que j’suis ici, vu que j’ai tout fait pour garder ma destination secrète. Et enfin on est là, le grand jour, je vais enfin pouvoir revoir son joli visage autrement qu’en photo ! Alors oui, bon, certes, je suis surtout là pour qu’elle puisse avoir mon soutien en vrai puisque ça me fait mal de la savoir mal. Mais, hein. On va pas se mentir, moi aussi ça m’arrange grandement de pouvoir de nouveau passer du temps avec elle. Parce que bon, Olivia, c’est un peu la fille que je pourrais jamais avoir pour moi. Mais que j’en crèverais d’envie. Mais que je pourrais pas. Tout simplement parce que j’me doute bien être le seul de nous deux à ne pas être indifférent à l’autre. Et accessoirement parce que je suis un super pote de son grand frère. Qu’elle doit à tous les coups me voir comme, je sais pas, une sorte de grand-frère bis, ou une connerie du genre. Et elle est pas tellement dans le même délire que dans game of thrones, malheureusement. Nan, en vrai, j’en rigole, j’fais le malin, mais être catapulté en plein dans la friendzone/bigbrozone par celle pour qui vous avez clairement des sentiments…. aaaaaah, ça fait mal, y’a pas à dire. Mais bon. En vrai, ça va. Au moins, j’peux passer du temps avec elle, c’est déjà super. Ouais, j’suis comme ça, moi, comme mec, j’arrive à pas trop trop être frustré de la life, ça aide vachement à la coolatitude j’vous jure. Enfin bon, avec ça, j’arrive enfin à son immeuble, comble de la chance, pile a ce moment là, une p’tite vieille ouvre la porte, et, en me voyant arriver… Me tient la porte ! Très certainement qu’elle m’a prise pour un livreur -en tout cas vu tout ce que j’me trimballe y’a moyen- et franchement c’est cool parce que après j’aurais du trouver un moyen d’entrer sans sonner chez Liv direct et ça aurait été nul, niveau effet de surprise, tu parles, on a vu mieux de se faire ouvrir direct, quoi. Bon, en tout cas, j’enlève mes lunettes - en galérant un peu certes mais que voulez-vous, ce sont les risques du métier, hein, je remercie la grand mère, j’arque un sourcil amusé quand celle-ci se met à glousser comme une ado -ah, les effets secondaires de l’accent anglais- et puis paf, un p’tit tour du côté des boîtes aux lettres, histoire de savoir vers quel étage il faille que j’me dirige, et boum, me voilà parti ! Je monte un peu les escaliers de 4 en 4 et je m’impressionne assez moi-même de rien avoir fait tomber parce que quand même là on peut dire que j’ai de quoi nourrir au minimum cinq équipe de rugby après un match. Certain d’entre vous me diront que j’ai trop acheté, moi, je vous répondrais que nenni, vous sous-estimez la capacité de nos estomacs à Olivia et moi. En tout cas, me voilà finalement devant la porte ! Allez, Ash, arrête de sourire comme un idiot, j’te vois pas, mais j’suis sûr que t’as juste l’air d’un teubé, comme ça. Je reprends un peu ma respiration, prend une grande bouffée d’air, comme pour me préparer, et puis, je toque à la porte. Aussitôt, je fais en sorte de tenir les sacs d’une telle façon que ça cache mon visage - on sait jamais, si jamais lui vient l’idée de regarder par le judas. Et puis là, je change un peu - beaucoup - ma voix et surprime même au passage mon accent pour gueuler de là où j’suis « c’pour la livraison ! » histoire d’être à fond dans la prestation, qu’elle y voit vraiment que du feu, m’voyez. Elle finit par ouvrir la porte, et en entendant sa voix, ça y est, j’peux pas m’empêcher de sourire encore comme un teubé. Heureusement que j’suis encore caché par la bouffe parce que sinon, hein. J’aurais l’air bien con. « c’était bien ici, pour le chinois ? » mais quel jeu d’acteur, mon dieu, mais quel jeu d’acteur. Franchement, je pense que je mériterais presque un Oscar, pour cette prestation hors du commun, ah oui ah oui. Voire même deux, tiens. Ouaip. Deux oscars. Franchement, je m’impressionne tellement moi-même, je pense que ça serait pas de trop. Tout mon plan serait tombé à l’eau si le hasard avait voulu qu’elle ait effectivement commandé chinois entre-temps, mais heureusement, la divine providence est avec moi cette fois-ci. La voilà qui tombe dans le panneau, la voil qui réfute, qui n’est pas d’accord. Et moi, c’est à cet instant que je décide de baisser les sacs, un peu d’un seul coup, pour enfin révéler ma tronche, et, dans un air perplexe toujours digne des plus grands studios hollywoodiens, me voilà qui lâche un petit « tiens, c’est bizarre, j’étais pourtant sûr que c’était là, où mon p’tit doigt m’avait dit que quelqu’un avait besoin de s’remplir la panse... » Et mon p’tit doigt, j’peux vous assurer qu’il a toujours raison, un peu comme un vieux sage des montagnes qui connait la vérité absolue du monde, ouais ouais. Et ça, j’suis sûr, même elle pourra pas dire le contraire.
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Invité a posté ce message Sam 18 Aoû 2018 - 23:08 #

Vous voyez ce genre de journée où rien ne va ? C’est la semaine d’Olivia. Ca a débuté par un réveil qui ne sonne pas lundi matin, résultant par un retard à la boutique. Non pas qu’elle ait un horaire fixe puisque c’est elle la patronne – elle adore ce terme depuis l’ouverture de sa boutique – mais elle apprécie y être la première pour vérifier que tout est nickel. Puis des bêtises du quotidien mais l’accumulation de toutes ces choses a épuisé Olivia. Elle est au bout du rouleau comme elle aime tant le dire. Alors ce soir, soirée de repos et seule. Elle en a besoin. Car ces derniers mois ont été fous. Tant au niveau professionnel que personnel. Sa rupture avec Leroy l’a beaucoup plus affectée qu’elle le pensait. Après tout, c’est elle qui y a mis fin. Cependant, pas de gaieté de coeur. Car elle appréciait et apprécie d’ailleurs toujours Leroy. Mais c’est dur d’aimer pour deux. Trop dur même. Elle en a eu marre et a jeté l’éponge. Olivia croit énormément au destin et se console donc en se disant qu’ils n’étaient juste pas faits pour être ensemble. Et dans le cas contraire, ils se retrouveraient. Heureusement, son business flambant neuf lui prend tellement de temps et d’énergie qu’elle y a à peine penser ces derniers temps. C’est justement dans les moments où rien ne va qu’elle y pense le plus. Lorsqu’elle s’arrête de courir partout et qu’elle a du temps pour elle, alors ses pensées sont hantées par cette relation passée. Pourtant pour rien au monde elle ne reviendrait en arrière. Elle se complait plutôt bien dans son célibat. Il lui faut juste un certain temps d’adaptation. Oui, de l’adaptation, c’est de ça dont elle a besoin. Et peut-être un ou deux calins aussi. Elle ne serait pas contre. Seul hic, un câlin ne se fait malheureusement pas seul. Alors oui, de nos jours, on peut louer toutes sortes de services comme des calineurs professionnels mais Olivia n’en est pas arrivée à ce stade de solitude, fort heureusement. Plongée dans une bon bain chaud et perdue dans la lecture du tome 2 de Game Of Thrones, elle ne voit pas l’heure passer. Elle est beaucoup trop bien mise dans son bain. « Bon sang que ça fait du bien. »  Voilà qu’elle parle seule. Puis finalement, l’appel de la faim, un besoin primitif, prend le dessus et en entendant son ventre gargouiller, elle se décide à terminer son chapitre et à quitter son eau parfumée et relaxante. De toute façon, le bain devenait froid. Elle se balade alors dans son appartement à la recherche de son pantalon de yoga préféré. Elle l’a mis il y a de cela deux soirs et impossible de remettre la main dessus. L’avantage de vivre seule c’est la possibilité de marcher nue comme un ver partout sans risquer de se faire surprendre. Alors, elle parcourt son grand appartement en retournant tout pendant bien dix minutes pour finalement le retrouver derrière le canapé. Comment il est arrivé là, elle n’en a strictement aucune idée. Une fois complètement habillée, elle débarrasse rapidement sa salle de bain, Olivia qui range avant que ce soit le bordel, comme quoi, tout peut arriver. Avec tout ça, elle n’a toujours pas repu sa faim. Si elle adore cuisiner, elle n’a vraiment mais alors vraiment pas le courage. Alors, elle va au plus simple. Elle attrape son téléphone et cherche rapidement pour l’un de ses chinois favoris. Son choix se porte sur deux de ses plats favoris et elle ne sait vraiment pas lequel choisir. Elle se décide finalement à prendre un poulet curry vert et l’ajoute à son panier. A ce moment exact, la sonnette retentit. « c’pour la livraison !» Elle reste sans bouger dans son canapé, la visage fixé sur son téléphone. Elle hallucine. Ce n’est simplement pas possible, elle n’a même pas encore commandé. Sans vraiment trop comprendre ce qu’il se passe, elle se dirige vers la porte d’entrée et l’ouvre, dubitative. Elle se retrouve nez à nez avec un tas de sachets fumant d’où émane une délicieuse odeur de nourriture asiatique. Ok, c’est surement une erreur de livraison mais c’est une sacrée coïncidence tout de même. « c’était bien ici, pour le chinois ? » Franchement, Olivia est bouche bée. Elle prendrait bien la commande pour se goinfrer, après tout, elle mérite un peu de bon karma. Mais le retour de karma serait pire. Puis elle est bien trop honnête pour ça. « Ca doit être une erreur, je n’ai pas commandé. Enfin pas encore. » Dit-elle de façon très gênée tout en souriant, et bien au paquet de sac qui lui fait face. Quelle drôle de coco que ce livreur tout de même. « tiens, c’est bizarre, j’étais pourtant sûr que c’était là, où mon p’tit doigt m’avait dit que quelqu’un avait besoin de s’remplir la panse... » Cette voix ne lui est pas inconnue mais ce n’est pas possible, ça ne peut pas. Et là, les sacs s’abaissent pour révéler une masse de cheveux bouclés qu’elle reconnaitrait parmi mille. Olivia reste plantée là sans rien dire pendant un quart de seconde avant de réaliser que son Asher est bel et bien face à elle. Un mélange de sentiments l’envahit alors. Elle sent les larmes qui lui montent aux yeux. « Mais qu’est-ce que tu fous là ?!. » Ok, elle aurait pu faire mieux comme accueil. Elle le laisse rentrer et déposer les sacs avant de se jeter sur lui et de le prendre dans ses bras. « Je suis trop contente de te voir, tu peux pas savoir. » Son coeur, pourtant lourd depuis des semaines, lui semble tout d’un coup bien plus léger. La présence de celui qu’elle considère un peu comme son quatrième frère lui met du baume au coeur. Elle est vraiment heureuse de le voir. Mais quelle surprise. Elle est mitigée entre lui en vouloir de ne pas l’avoir prévenue mais également le bonheur d’une telle surprise. « T’es arrivé quand à New York ? » Elle prend les sacs et les examine alors, pas de gêne entre eux. « Oh mais t’es vraiment parfait.» Elle plante un délicat bisou sur sa joue et ébouriffe sa chevelure, par habitude. Elle attrape une carafe d’eau et l’invite à s’installer dans son canapé. Elle a hâte d’entendre ses aventures et de pouvoir rattraper le temps perdu. Mon dieu comme il lui a manqué, c’est en le voyant là en chair et en os face à elle qu’elle réalise qu’il lui a atrocement manqué au cours de ces derniers mois. Plus jamais autant de temps sans se voir, c'était chose sûre.

@Asher Moran

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Invité a posté ce message Lun 20 Aoû 2018 - 23:41 #

Y’a pas a dire, les deux semaines déjà passée là, à savoir être dans la même ville qu’elle, mais en devant encore garder le secret… Qu’est-ce que ça a été dur ! J’sais pas pourquoi je m’inflige ça, j’suis certainement un peu mazo sans le vouloir. C’est vrai, quoi, après tout, si je lui avais dit dès le départ que je comptais venir, c’est dès ma sortie de l’avion, à l’aéroport, que je l’aurais vue. Et ça ferait déjà deux semaines que j’aurais pu être avec elle. Mais, bon. Je voulais absolument la surprendre comme ça, au moment où elle s’y attendrait le moins. Et surtout, je voulais attendre d’être bien installé et de ne plus rien avoir a penser, avoir tout de réglé et la tête complètement libre, pour avoir le loisir de ne pouvoir penser qu’à elle sans ombre au tableau et autre question d’ordre technique à la “où est-ce que je dors ce soir” et compagnie. D’autant plus que si elle ne va pas bien... je veux pouvoir être là pour elle. Et puis aussi bien sûr profiter de sa présence, mais ça c’est le côté plus égoïste du truc. Faut dire aussi qu’après des mois de séparation comme ça, dire qu’elle m’a manqué serait encore dans le cadre de l’euphémisme. Dans mon monde parfait, il n’y aurait jamais de séparations, puisqu’elle voyagerait avec moi, de partout aux quatre coins du globe. Mais, bon, puisque dans mon monde parfait, j’suis ailleurs qu’enfermé dans la friendzone, je suppose que dans tous les cas, j’peux me gratter. Mouais. C’est con, ça fait mal, mais que voulez-vous, c’est la vie. J’espère juste qu’elle sera jamais au courant de mes sentiments pour elle parce que bon, avoir son amitié c’est déjà très bien, et j’ai pas envie que les choses deviennent bizarres et malaisantes si jamais elle apprenait le pot-aux-roses. M’enfin bon, en tout cas, pour l’instant, j’ai pas à me soucier de ça, c’est déjà ça. Quand je sonne à sa porte en prétendant être livreur, le tout en changeant ma voix pour ne pas me faire repérer, j’ai beaucoup de mal à ne pas rire comme un gamin trop fier de sa plaisanterie, je dois l’avouer. Elle semble perplexe face à cette erreur de livraison, et je la connais assez bien pour dire qu’elle doit actuellement crever d’envie de faire comme si c’était bel et bien sa commande. Dans tout autre cas que celui-ci, j’aurais dis que sa gentillesse et politesse la perdra, mais aujourd’hui finalement, c’est un peu son jour de chance. Quand je me dévoile finalement, elle reste tellement sur le cul qu’elle semble un court instant littéralement incapable d’avoir la moindre réaction, si bien que la première phrase qu’elle me sort finalement - une phrase semblant sortir du coeur - me décroche aussitôt un rire amusé. Ce que je fous là, hein ? Bonne question, on se demande ! C’était clairement de la spontanéité signée Olivia, et moi, je ne peux pas m’empêcher de ne pas garder mon sérieux face à ça. « Oh bah c’est simple. Tu vois Batman avec son symbole de chauve souris dans le ciel dès qu’un crime est commis dans les parages ? Moi c’est pareil, mais avec les envies de bouffe. D’ailleurs, vite, j’dois te laisser, le devoir m’appelle : y’a un papy en Nouvelle-Guinée qu’à besoin d’une pizza orientale sans poivron, là. » Je fais mine de vite poser les sacs sur je sais pas quel buffet à côté de la porte d’entrée pour vite partir, en lâchant même un p’tit « Allez, salut ! » désinvolte pour plus de réalisme. Je déconne, bien sûr, à peine arrivé, je compte pas repartir de sitôt, mais bon, c’est que c’est quand même marrant de la taquiner. Et finalement, la blagounette passée, j’ai à peine le temps d’enlever ma casquette qu’Olivia me saute dessus à coup de câlinades, et moi, je peux pas m’empêcher de sourire comme un con face à ça - mais en même temps, ça va, elle voit pas ma tête - et je lâche même un petit « heeeey » d’une voix rieuse face à tant d’élan dans son geste. En tout cas je réponds aussitôt à son étreinte -ah ça, de ce côté là je vais certainement pas me faire prier - et je m’offre même le loisir de la serrer aussi fort que possible sans lui faire mal- histoire de profiter du moment. Elle sent bon. Est-ce qu’elle sort de la douche, ou un truc comme ça ?  « moi aussi ça m’fait plaisir, p’tite tête. Tu m’as manquée. » Pas besoin de mentir par omission sur ce point là. Seulement, elle ne s’imagine certainement pas à quelle empleure elle m’a effectivement manqué. Certains me demanderont alors pourquoi je suis parti, et… bah, écoutez, je vais tenter de prendre ma meilleure voix de pirate aguerri possible pour vous répondre un classique “l’appel de la mer”, moussaillons. Ce genre de choses, on ne peut pas savoir tant qu’on ne les vit pas. Mais il n’empêche que, malgré tout, c’est vrai : elle m’a vraiment manquée. Quand elle me demande depuis combien de temps je suis ici, je prends machinalement une inspiration pour pouvoir répondre avec un brin de désinvolture dans un soupir « Deux semaines, quelque chose comme ça. J’viens à peine de finir de m’installer. Comme j’sais pas combien de temps j’reste, il a fallu que j’me trouve un p’tit appart. » j’espère qu’elle va pas relever le fait que d’ordinaire, quand je fonctionne comme ça dans un pays, c’est pour un but vraiment précis, style, apprendre la langue dudit pays. Parce que, bon. Si elle m’en fais la remarque, je suis mal. C’est que, là, le but précis, c’est pas comme si c’était quelque chose que je pouvais me permettre de lui avouer… vu que c’est pour elle. « il est bien vide, d’ailleurs, cet appart. J’me demande si j’devrais pas chercher un coloc ou un truc du genre. » pas forcément un être humain, en fait, même un chien, voire même un lapin pourrait faire l’affaire. Juste histoire de casser cette p’tite solitude, moi qui suis plutôt habitué à dormir chez l’habitant ou en auberge de jeunesse. Mais bon, on verra bien, hein. Olivia se permet non sans gêne - pas de chichi entre nous en même temps - de regarder ma p’tite grosse sélection de bouffe, et quand elle m’annonce que je suis parfait, je ne peux m’empêcher un gros sourire goguenard qui se transforme un peu en un plus attendri, alors qu’elle vient me coller un joli bisou sur la joue, tout en s’en prenant à ma divine chevelure. « mes mots préféré dans mon ordre préféré ! » J’attrappe à nouveau les sacs pour les poser sur la table basse du canapé sur lequel je m’assois avec autant de désinvolture que si j’étais chez moi. Je déballe toute cette tonne et demie qui se répand de part et d’autre de la table tout en racontant à Olivia en riant à moitié « t’aurais vu la tête du gars, quand j’ai commandé. J’crois qu’il a cru que j’allais bouffer tout ça tout seul, et j’suis presque sûr avoir vu une lueur de respect dans son regard. J’dois être son dieu vivant, maintenant. » En tout cas, si je le suis pas, bah il a tort, parce que je devrais l’être, ça, ouais. Enfin, pas tellement sûr, en fait. Olivia se sert d’ores et déjà en piochant à grande bouchée, et moi, je la regarde faire, amusé, tout en ajoutant dans un petit sourire moqueur « S’il savait qu’en fait, c’est à peine si j’allais pouvoir toucher à un rouleau de printemps sans me faire mordre sauvagement... » c’est elle, en fait, qui devrait être sa déesse de bouffe ! Regardez-moi ça à quelle allure elle attaque ces pauvres aliments… a croire qu’elle avait pas mangé depuis au moins une semaine ! M’enfin. J’me sert aussi dans ces gros paquets, alors que j’me tourne vers elle. « Quoi de neuf ? Thomas avait l’air de dire que ça allait pas fort… tu veux en parler ? » en espérant juste que je vais pas devoir à lui donner des conseils de couple ou je sais pas quoi… parce que bon, là, clairement, les seuls conseils que j’aimerais pouvoir lui donner seraient de l’ordre de “quitte-le, il te mérite pas y’en a des mieux”. Genre, moi, quoi. En toute objectivité, bien sûr. Ahem.
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Invité a posté ce message Mar 21 Aoû 2018 - 17:12 #

Après une telle journée, il faut bien le dire, la présence d'Asher a le même effet qu'une tasse de chocolat chaud en plein hiver ; ça la réconforte et lui donne un sentiment de bien-être immédiat. Elle est son confort à elle, la certitude que quoiqu'il arrive, elle ne sera jamais seule. Et bon sang, elle avait bien besoin de ce genre de sensation après un tel été. Elle se sent un peu nulle de lui demander ce qu'il fait là plutôt que de lui sauter immédiatement dans les bras. Mais il faut dire que dans le genre surprise inattendue, il avait la palme d'or. « Oh bah c’est simple. Tu vois Batman avec son symbole de chauve souris dans le ciel dès qu’un crime est commis dans les parages ? Moi c’est pareil, mais avec les envies de bouffe. D’ailleurs, vite, j’dois te laisser, le devoir m’appelle : y’a un papy en Nouvelle-Guinée qu’à besoin d’une pizza orientale sans poivron, là. » Fidèle à lui même, il ne peut s'empêcher de partir dans une histoire sans queue ni tête, Olivia reste alors plantée, les bras croisés sur son torse et un sourcil arqué, elle réprime difficilement un rire. « T'as opté pour un changement radical de carrière, Moran.» A son tour de le taquiner, elle utilise son nom de famille pour mettre de la distance - comme si il n'y en avait pas eu assez entre eux au cours de ces derniers mois - elle sait qu'il ne va pas trop apprécier. Asher joue cependant le jeu à fond, dépose les sachets sur le buffet de l'entrée et fait mine de partir. « Allez, salut ! » Olivia n'y croit même pas une seconde et pourtant, elle ne peut empêcher cette envie soudaine de le prendre dans ses bras. Une envie irrépressible, juste pour être certaine qui ne la quittera pas de suite. Parce qu'Asher, il a la bougeotte, il ne s'arrête jamais à une endroit bien longtemps. Olivia le sait, elle l'a rencontré dans ce cadre là et elle n'en attend pas moins de lui. Il aime trop voyager, découvrir le monde, rencontrer des personnes, une vie posée dans un seul endroit, ce n'est pas pour lui. Alors, Olivia doit profiter au maximum du peu de temps qu'elle aura à ses côtés avant un nouvel adieu déchirant. « heeeey » Que c'est agréable d'à nouveau le voir en chair et en os et de pouvoir l'enlacer d'une telle façon. Olivia ferme une demi-seconde les yeux, juste le temps de savourer cette proximité si rare entre les deux amis. « moi aussi ça m’fait plaisir, p’tite tête. Tu m’as manquée. » Elle est heureuse de savoir que le manque était mutuel même si elle n'en doutait pas vraiment. Même si ils essayaient de rester en contact un maximum lorsqu'Asher était sur la route, c'était assez compliqué. Décallage horaire, les journées chargées d'Olivia, la vie de dingue d'Asher, c'était facile sur papier de garder contact, beaucoup moins dans la réalité. Olivia est par contre étonnée de ne pas avoir été prévenue de son arrêt à New-York. Et de mémoire, elle ne pense pas qu'il l'ait annoncé sur ses réseaux sociaux. Un projet secret peut-être? Alors, elle lui demande depuis quand il est là.   « Deux semaines, quelque chose comme ça. [...] J’me demande si j’devrais pas chercher un coloc ou un truc du genre. » Olivia fronce les sourcils. Deux semaines? Et il ne l'a pas prévenue. Il va l'entendre. « Deux semaines et tu viens seulement me voir. J'espère que t'as une bonne excuse. » Elle est à moitié sérieuse. Elle sait qu'Asher est trop occupé et il devait certainement régler quelques affaires avant de pouvoir vraiment se permettre des soirées comme celle de ce soir. Alors il a pris un appartement, il compte donc rester un certain temps. La curiosité d'Olivia prend le dessus et alors qu'elle ferme la porte, elle questionne son ami. « T'as un projet spécial que tu restes? Et sinon, pour le coloc, moi j'opterais pour le chien, ça change une vie. » Et sur ces mots, elle va ouvrir la baie vitrée donnant sur sa terrasse où Kalinn, son chien et son ombre au quotidien, attend patiemment. Cette dernière saute immédiatement sur son maître ce qui fait rigoler légèrement Olivia. « Regarde tout cet amour disponible. » Dit-elle à Asher. Même si, après réflexion, prendre un chien n'est pas la bonne idée si il pense repartir dans peu de temps à la découverte de nouveaux pays. Bon les câlins c'est bien, mais manger c'est mieux. Alors Olivia donne à manger à son animal de compagnie afin qu'elle les laisse tranquille et vient s'installer devant le monticule de nourriture. Ok, comme à son habitude Asher n'a pas dosé ses achats. Si Olivia est une bonne mangeuse, ce qu'il a ramené pourrait facilement nourrir une famille de cinq enfants. « Taurais vu la tête du gars, quand j’ai commandé. J’crois qu’il a cru que j’allais bouffer tout ça tout seul, et j’suis presque sûr avoir vu une lueur de respect dans son regard. J’dois être son dieu vivant, maintenant.» Sans blague. Olivia rigole alors, que ça fait du bien de rire aussi naturellement. Il a du faire le chiffre d'affaires du gars en plus de ça. Olivia a les yeux brillants d'envie tandis qu'elle ouvre quelques boites, à la recherche désespérée de son précieux, de son pêcher mignon, les rouleaux de printemps. Elle n'a absolument aucun doute sur le fait qu'ils sont présents quelque part dans ces boites. Il lui faut juste trouver où. Et finalement, elle tombe sur le St-Graal, elle en attrape un qu'elle trempe généreusement dans la sauce aigre-douce. Oh elle se régale, elle a l'impression de ne plus avoir mangé depuis des jours - ce qui est totalement faux au passage, Olivia vit pour la nourriture. « S’il savait qu’en fait, c’est à peine si j’allais pouvoir toucher à un rouleau de printemps sans me faire mordre sauvagement...» Sur ces mots, Olivia lâche ce qui doit bien être son troisième rouleau et jette un sourire innocent à Asher. Il faut dire que la vue d'une telle quantité de nourriture dont elle raffole et bien, ça lui fait perdre toute notion de comportement social. Heureusement qu'Asher y est habitué et le prend à la rigolade. « Oups, tu sais bien que je suis faible face aux rouleaux de printemps. » Sur ces mots, elle attrape le paquet avec quelques rouleaux restants et le présente à Asher. Puis, les deux se servent dans les différents paquets. Olivia tombe sur des nouilles au boeuf, elle ne pense jamais à commander ça alors qu'honnêtement, c'est beaucoup trop bon. « Ouvre la bouche. » Ordonne-t-elle avant de fourrer une portion dans la bouche d'Asher. Elle hoche vigoureusement la tête tout en souriant. Il fallait qu'il goûte à ça avant qu'elle dévore le tout, ouais un minimum de conscience. « Un délice, t'as bien choisi. » Et elle continue à piocher dans les différents plats. Elle a l'impression que sa faim est sans fin (lol). « Quoi de neuf ? Thomas avait l’air de dire que ça allait pas fort… tu veux en parler ? » Oh.  Il n'est donc pas là pour rien. Thomas et sa longue langue. Même si elle sait que son frère aîné ne l'a pas dit par plaisir du commérage mais plus par inquiétude pour sa petite soeur. Olivia avale sa dernière bouchée et se lève pour aller vers la cuisine. Impossible d'avoir cette conversation sans un peu d'alcool. « Ok, il nous faut du vin. » Elle fouille alors dans ses armoires, elle en a acheté un nouveau absolument délicieux. Elle avait d'ailleurs mis directement une bouteille de côté 'pour quand je vois Asher'. Et bah l'occasion est on ne peut plus parfaite. Elle la débouchonne et sert deux verres. Puis elle s'installe dans le canapé, le bras droit sur le dessus du canapé, elle fait face à son ami. « C'est fini avec Leroy. » Elle a réfléchi à la manière de le dire sauf qu'en fait, y'a pas 46 000 façons de dire ça. Puis, c'est la vie, c'est pas le plus grand drame d'une vie, c'est certain. Mais ça la rend triste et elle est pas certaine de vouloir en parler toute une soirée ni même de subir un interrogatoire, alors, elle continue. « J'ai rompu avec, début juillet. Ca allait hein, c'était vraiment bien. Mais il m'aimait pas. Pas comme moi je l'aimais. » Et c'est ça le plus dur. De voir que les sentiments ne sont pas réciproques. Elle sent sa voix se nouer et elle réprime au maximum les larmes. Elle veut pas pleurer. Pas ce soir. Ce soir, elle est heureuse. Asher est de retour, tout va bien. Elle sourit alors tout et boit une grosse gorgée de son verre. « C'est dur d'aimer pour deux. » Marmonne-t-elle. Elle sait pas si cette session émotive ou quoi mais le vin lui semble bien moins bon que quand elle l'a acheté. Néanmoins, elle ne chicane pas et en reprend une petite gorgée. Ca faisait du bien de tout sortir en vérité.

@Asher Moran

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Invité a posté ce message Jeu 23 Aoû 2018 - 0:46 #

Y’a pas a dire, j’aurais vraiment dû apporter un appareil photo et immortaliser la tronche qu’elle a tiré en captant que c’était moi, et pas un livreur de bouffe derrière cette montagne de sacs. Mais bon. En même temps, je peux la comprendre, quand on se dit qu’aux dernières nouvelles, j’étais un peu encore censé être en Slovaquie, a explorer des châteaux et autres grottes préhistoriques tel un magnifique indiana jones des temps modernes, les nazis en moins -du moins, à ce que je sache-. Et puis là, bim, d’un coup, j’me retrouve à sa porte ! J’suis plutôt fier de mon coup, je dois l’avouer, parce que j’ai vraiment réussi à rester bien secret tout du long ! C’était risqué, parce que mine de rien, avec 20 millions d’abonnés, ta tête devient connue, que ça soit pour des gens suivant ma chaine ou non, et l’info de ma présence ici aurait très bien pu fuiter d’une manière ou d’une autre. Oh, franchement, qu’est-ce que j’aurais été dégoûté, qu’elle l’apprenne par le biai de journalistes, ou autres abonnés me prenant en photo à la volée ! Bien sûr, pendant ces deux semaines, j’en ai croisé, des abonnés demandant des photos. Mais je leur avais tous demandé de ne pas la poster sur leurs réseaux avant une telle date, histoire d’être sûr, expliquant que ma présence à New York devait encore tenir du secret. Par chance, ils ont tous acceptés, bien que curieux, et aucune photo n’a été publiée encore aujourd'hui. Ah, une vrai opération commando, ça c’est clair ! Mais ça en valait la chandelle ! Elle est tellement sur le cul, sa première réaction, c’est de me demander ce que j’fous là, et moi, clairement, quand on me tends la perche comme ça, j’me fais pas prier, j’attrape et je fonce dans les conneries. J’ai du mal à garder mon faux-ton de sérieux quand elle commence à arquer un sourcil face à ce que je lui raconte, et quand elle me sort sa réplique en m’appelant par mon nom, j’peux pas retenir mon sourire goguenard. Ah, elle veut se la jouer comme ça ? « Que veux-tu… Les temps sont durs, bébé, les temps sont durs ! » Que je soupire en feignant l’innocence. Eh oui, parce que si elle sait que je n’aime pas être relié à mon nom de famille, qui me rappelle beaucoup trop mon passé, moi, je sais que ça l’épuise, d’être surnommée comme ça, depuis l’enfance ! Ca sert, mine de rien, d’être poto avec le frérot ! Et quand je pousse le vice à faire comme si je m’en allais, mademoiselle qui avait sa tête de “je sais que tu bluff’ a vite changé de camps, et a directement empêcher toute fuite à coup d’embrassades. Mmh. Je devrais faire le gars qui se casse plus souvent, si ça me fait gagner des câlins signés Ollie ! En tout cas, là, c’est clair que je profite du moment autant que j’en suis capable, profitant même du fait d’être caché par ce geste pour ne pas retenir mon sourire aux allures débiles. J’aurais bien aimé que ce moment dur plus longtemps -juste un peu plus, genre, pour toujours, ou un truc du style, pas grand chose, quoi- mais évidemment, vient le moment où on doit se séparer. Elle me demande depuis combien de temps je suis là, et quand je lui apprends que ça fait en fait deux semaine, sa récation ne se fait pas attendre ; madame rouspette ! Je ne peux retenir un sourire en l’entendant, parce que bon, d’un côté, c’est une petite preuve qu’elle tient à moi, une telle réaction. Bon, pas comme je l’aurais voulu, mais c’est déjà ça, on va dire, hein. « heeeey, c’est pas comme si je m'octroyais des vacances, ma p'tite ! Qui dit retour a New York dit floppée de rendez-vous pour la chaine ! Et crois-moi qu’entre mon network, mes conseillers, mon comptable, mon monteur et tout… Y’avait de quoi faire ! Ca, en plus de la galère de trouver un appart quand t’as pas de “vrai métier”... Pas tous les jours tout rose d’être youtuber » J’avais même du ressortir le costard-cravate pour l’occasion, et le tout m’a vraiment donné l’impression d’être un véritable homme d’affaire. C’est que, à être sur les routes, et à engager des gens pour s’occuper des paperasses nulles à ma place, ça m’en ferait presque oublier qu’à être un des gros poissons de youtube, ça me donne quand même le statut de chef d’entreprise ! Ah ça, il est loin, le temps où je servais des bières pour payer mes billets d’avion... « et puis bon, j’avoue aussi que j’avais une belle envie de voir la tronche que t'allais tirer en me voyant débarquer » je rajoute ça dans un joli rire insolent. Ah bah ça, je vais pas non plus le lui cacher, hein, je voulais lui faire une jolie petite surprise pour nos retrouvailles. Et puis bon, ça m’aurait fait chier qu’elle sache que je sois là mais qu’on puisse pas se voir à cause de tous ces trucs de merde à régler avant. Autant attendre et être à fond là pour elle. D’autant plus qu’elle est la raison principale de ma venue ici. Bon… ça, par contre, j’me sens pas tellement de lui avouer, hein on va éviter de se faire griller maintenant et paraître pour un gros stalker sa maman, ça serait quand même ballot. Mais du coup moi quand elle me demande si y’a un truc pour que je reste, j’me sens bien concon, je dois l’avouer... « oh, ce-... C’est pas vraiment ça c’est juste, ahem... » allez Ash, réfléchis vite, réfléchis vite. En l’espace d’une seconde, mon cerveau enclanche le mode super-sayan, et je repense à un mail que j’ai reçu y’a quelques jours, qui pourrait largement passer pour un véritable projet secret. « juste une association humanitaire qui voudrait que je devienne ambassadeur, en soit l’idée est super et c’est pour ça que j’ai accepté, mais y’a plein de trucs à régler pour que ça se fasse, j’ai pas envie non plus que ça me prive de ma liberté... » j’espère qu’elle verra pas comme j’me sens un peu con de parler de ça. Surtout quand on sait que ouais, effectivement, y’a bien une asso humanitaire qui m’a contactée, mais… j’avais pas encore décidé si je disais oui ou pas, j’leur ai même pas encore répondu. Bon, bah, je suppose que maintenant la décision est prise, hein. Ils vont être contents. Et encore plus de rendez-vous à l’horizon pour moi, youpi… Quant au colocataire, Liv opterait plus pour le chien, et je ne retiens pas un p’tit rire attendri en voyant le p’tit duo qu’elle forme avec le sien. Ca me rappelle un peu quand je voyageait avec le chat que j’avais sauvé, à New Delhi, tout ça. « mais oui, un bon gros molosse avec qui voyager, histoire de parfaire un peu plus le tableau du baroudeur » Je devrais en trouver un rien que pour me prendre en photo avec et l’envoyer à la famille, tiens. Ils seraient tous si fiers. Haha. Enfin bon tout ça c’est bien beau, mais y’a quand même la bouffe qui nous attends, là. Du coup, on s’installe, on déballe, et à peine j’ai eu le temps de tout sortir des sacs, que l’ogre à côté de moi, celui qui se fait appeler “Olivia” quand il veut faire genre il est une gentille et douce jeune femme tout à fait normal, sort ses crocs et attaque toute cette pauvre bouffe sans la moindre once de pitié. A croire qu’en fait, elle était ravie que ça soit moi, et pas un livreur, parce que ça voulait dire qu’elle allait pouvoir bouffer ce qu’il y avait dans les sacs ! Quand je lui fais la remarque sur les rouleaux de printemps, elle lâche aussitôt celui qu’elle s’apprétait à dévorer dans son p’tit sourire innocent, et moi, c’est plus fort que moi, j’me marre, alors que j’me sert finalement dans son précieux qu’elle me tend. « tu sais qu’un instant, j’ai envisagé de te faire la grosse blague de pas en prendre. La aussi, ta tête aurait été marrante » beaucoup trop marrante, même. Dans le genre gros troll, j’aurais décroché la palme d’or. « t’as d'la chance que j’sois trop sympa, gentil et généreux, comme gars » je soupire finalement avec toute la modestie du monde. C’est vrai, n’empêche, j’aurais pu, mais je ne l’ai pas fait. c’est bien la preuve que j’suis trop cool, franchement elle devrait être reconnaissante, la p’tite, au lieu de fouiller encore plus dans toute la bouffe. Elle trouve finalement des nouilles au boeuf, et elle prend une voix de maman-donnant-la-becquée pour me dire d”ouvrir la bouche. J’arque un peu un sourcil amusé devant sa mine autoritaire, avant de finalement lui obéir… et me retrouver avec une belle portion de nouilles en plein dans le gosier même pas une seconde plus tard ! Elle a tellement fait vite qu’on aurait dit qu’elle tentait de m’étouffer avec, et ça m’a directement fait rire, sauf que va rire avec des nouilles qui se retrouvent soudainement en plein dans ta bouche, bonjour la galère ! Et au final, ça me fait encore plus rire ! Elle me regarde avec sa tête de satisfaite adorable, le tout en hochant la tête, et approuvant mes choix. Mais, j’ai envie de dire, en même temps, normal, que mes choix aient été bons. Vu que c’était les miens. Finalement, après avoir réussi à avaler le tout, je lance un « bien sur que j’ai bien choisi ! Pour qui tu m’as pris ! » railleur, tout en venant ébouriffer ses cheveux sur le dessus de son crâne avec ma main, juste assez fort pour la forcer à baisser un peu la tête sans lui faire mal. On continue dans la p’tite dégustation, jusqu’à ce que j’aborde finalement le sujet de son moral que je savais ne pas être au top. Et effectivement, vu la tête qu’elle tire aussitôt, ça doit être quelque chose. Elle se lève d’un seul coup, annonce qu’on va avoir besoin de vin, et moi, ça me fait un peu froncer les sourcils. « oh waw, tant que ça ?! » si c’est pour que ce soit quelque chose qu’elle préfère noyer sous l’alcool pour encaisser, j’ai vraiment bien fait de rappliquer à New York, y’a pas à dire. Elle s’assoit sur le canapé, de sorte de me faire face, et je la suis rapidement dans le mouvement. Et là, elle m’annonce de but en blanc qu’elle est plus avec le Leroy. Et, ça va surement sembler égoïste, hein. Mais, de savoir ça, bah… j’suis content. Je l’aimais pas, ce Leroy. Et pas que parce qu’il était avec elle, hein, mais aussi pour tout un autre tas de raisons, j’vous jure, mais, là, j’ai pas le temps de vous les énumérer, faut que j’écoute Olivia. Ahem. Bref, oui, c’est surement con, mais du coup, j’ai eu un peu de mal à savoir comment réagir et agir à cette première phrase. J’ai déjà réussi à pas avoir l’air réjoui par la nouvelle, c’est déjà ça. Sauf qu’ensuite, elle enchaine, et j’ai rapidement fini par déchanter intérieurement. Parce que du coup, elle sous-entend clairement qu’elle était bien, avec lui. Qu’elle l’aimait. Et moi, j’me reprends d’un seul coup un gros revers dans la gueule. Parce que okay, elle est plus avec son Roy-machin, mais, au final, pour moi, quelle importance ? C’est pas comme si ses sentiments pour moi allaient changer. Elle l’aimait. Elle l’aime très certainement encore toujours, vu dans quel état elle est. Et ça fait mal. J’ai mal pour moi, j’ai mal pour elle. Et j’me sens complètement con d’avoir pu être content, même une seconde, à un truc qui la fout dans un chagrin pareil. Finalement, elle marmonne un peu dans sa barbe que c’est dur, d’aimer pour deux. Et moi, cette phrase elle résonne tellement, que j’arrive pas à décrocher mon regard d’elle. Je profite un peu, parce qu’elle me regarde pas. C’est con, hein. Mais même comme ça, triste, et au bord des larmes, j’peux pas m’empêcher de me dire qu’elle est belle. Mais elle sera jamais rien de plus que mon amie. J’serais jamais rien de plus qu’un frère, un confident. Et avec tout ça en tête, finalement, je lâche un très un léger reniflement alors que je la quitte un peu du regard pour me reprendre. Quelle ironie de merde. « Allez, viens la » je soupire finalement, en lui faisant signe de se ramener. Elle s’installe sur moi comme sur un coussin, et je l’entoure avec mes bras tout en lui collant un long baiser sur la tempe. « si ce gars a pas su voir la chance qu’il avait de t’avoir pour lui tout seul, alors c’est juste un crétin. » et encore, je pèse mes mots. Non mais franchement, qu’est-ce qu’il lui fallait de plus, à ce trou d’uc, pour être heureux avec elle ? Qu’on m’explique, parce que là, honnêtement, je vois pas. « Et comme si j’allais te laisser sortir avec un crétin ! » Nan parce que déjà que de la voir vivre le parfait amour avec un type qui n’est pas moi, ça fait mal, mais alors en plus, la voir vivre le parfait amour avec un type qui n’est pas moi… mais qui en plus est un idiot fini à la pisse ? Et puis quoi, encore. Faut pas pousser mémé, eh. En baissant un peu la tête pour la regarder, je vois en une seconde qu’elle est toujours bien dans le mal, et ça me fait soupirer. Je la serre un peu plus contre moi, dans un petit « sois pas triste pour lui… » presque suppliant. On reste comme ça encore de longues secondes, avant que je ne coupe un peu l'étreinte de moi-même, juste assez pour pouvoir capter son regard. Parce que je sais que ce que je m’apprête à lui dire est une belle phrase bateau, et que du coup, je veux qu’elle puisse voir dans mon regard à quel point dans ce cadre là, c’est pas qu’une belle phrase bateau. Qu’elle voit que je le pense réellement. « tu trouveras quelqu’un qui saura voir a quel point t’es superbe… Un qui te rendra vraiment heureuse, qui te méritera vraiment » ...un que je ne pourrais très certainement pas saquer, mais bon, hein, ça, c’est secondaire. Tant qu’il est honnête, tant qu’il est sincère et tant qu’il la rende heureuse… j’aurais rien à dire. C’est juste dommage de se dire que c’est pas moi, qui pourrait la rendre heureuse, mais bon. Je finirai par m’y faire un jour. Surement. Finalement, d’un ton un peu plus railleur, je lance dans l’espoir de détendre un peu l’atmosphère, et de m’assurer de pas trop griller mes sentiments pour elle : « Nan puis en plus c'est quoi ce prénom pourri ? “Leroy”, nan mais la blague. Tu sais qu’en France c’est un magasin de bricolage ? Tu pouvais quand même pas faire ta vie avec un type qui s’appelle comme un magasin de bricolage, un peu de sérieux... » ...et, non non, je vous arrête, c’est pas du tout aussi parce que ça fait du bien de pouvoir un peu descendre monsieur moi-jsuis-trop-cool-jvends-des-maisons-a-des-ptites-vieilles. Pas-du-tout !

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Invité a posté ce message Sam 25 Aoû 2018 - 18:02 #

Des semaines voire même des mois qu’ils ne se sont plus vus et pourtant, rien n’a changé. Si Olivia le taquine en utilisant son nom de famille, il n’hésite pas à sauter sur l’occasion pour ressortir le surnom familial de la jeune femme. « Que veux-tu… Les temps sont durs, bébé, les temps sont durs ! » Bébé. Pertinemment au courant qu’elle ne peut plus entendre ce surnom bien trop utilisé par ses frères lors de sa jeunesse - vengeance fraternelle suite aux nombreuses fois où la quatrième a forcé ses frères à regarder en boucle le film Diry Dancing – Asher sait là où frapper. Il a beau feindre l’innocence avec son sourire d’ange, Olivia voit clair dans son jeu. Elle lui jette alors un regard qui pourrait probablement incendier l’entièreté du peuple new yorkais avant de marmonner entre ces deux un. « Faut que t’arrêtes de trainer avec Thomas. » Tout en haussant les épaules et en prenant un air faussement outré. Bon ok, si elle connait Asher c’est grâce à Thomas, certes. Mais à présent qu’ils se connaissent et s’apprécient, Asher peut tout à fait arrêter de fréquenter son frère et ne la voir qu’elle. Toute façon, elle est une compagnie bien plus agréable, sans doute possible. Et au moins, il arrêtera de savoir tous les trucs qui la dérangent, un peu de mystère dans cette relation ne ferait pas de mal. Mais Olivia elle sait pas vraiment râler encore moins sur Asher. Alors elle l’inonde d’un câlin comme elle sait si bien les faire, une façon de lui dire que un, il lui a atrocement manqué et que c’est vraiment un débilos de partir aussi longtemps – oui elle s’en fout que ce soit son boulot – deux, qu’il est temps d’arrêter ces taquineries et passer à un sujet bien plus important et agréable : la bouffe. Et pourtant, avant ça, elle apprend qu’il est déjà là depuis deux semaines. Décidément, il est venu pour la confronter en fait. Elle espère donc qu’il a une bonne excuse pour ne pas l’avoir contactée plus tôt. « Heeeey, c’est pas comme si je m'octroyais des vacances, ma p'tite ! (...) Pas tous les jours tout rose d’être youtuber » Et là, Olivia rigole. Si la partie rendez-vous est surement vraie, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle a – en partie du moins – quitté sa terre natale pour la grosse ville américaine, elle ne croit absolument pas aux difficultés soi-disant éprouvées. Une chose est certaine, Asher n’a aucun problème d’ordre budgétaire, il suffit déjà de voir la quantité de nourriture qu’il a apporté pour deux personnes, la surconsommation à son apogée. Mais surtout, Olivia connait très bien ce milieu, elle en fait partie tout comme son frère. Et certes, ce n’est pas un boulot conventionnel, il demande du temps et de la détermination mais cela leur permet de vivre bien, très bien même. Un coup d’oeil à l’appartement acheté par Olivia met directement dans le bain. « Oh oui, je suis certaine qu’être un youtubeur à sensation avec un tas de partenariats dans le monde a du rendre la tâche de location d’un appartement très difficile. » Elle ne peut s’en empêcher surtout lorsqu’il lui tend une perche pareille. Parce qu'on la fait pas à Olivia. Elle peut être naïve sur un tas de sujet mais lorsqu'il en vient au business et au monde du travail, elle n'est pas dupe. Asher se cherche juste des excuses. « Et puis bon, j’avoue aussi que j’avais une belle envie de voir la tronche que t'allais tirer en me voyant débarquer » Si cette phrase aurait pu être mignonne dans un autre contexte, ici, elle pue l'ironie à plein nez.  Olivia le fixe avant de pousser sur son épaule tout en soufflant. « Et bah merci, vive les potes » (La friendzone c’est gratuit). Sa curiosité prend cependant le dessus et elle ne peut s’empêcher de demander si il a un projet particulier ou quoi, elle est sûre qu’Asher prépare surement un truc dingue, comme d’habitude. « Oh, ce-... C’est pas vraiment ça c’est juste, ahem... » Olivia le regarde en haussant un sourcil, ce n’est pas son genre de tiquer de cette manière. « Tu veux que je te file un bescherelle pour que t'arrives à aligner 2 phrases ou ça va? » La delicatesse d'une femme. Non mais c'est pas le genre d'Asher de bafouiller alors si elle peut l'emmerder là-dessus, elle en profite. L'occasion ne se présente pas tous les jours. « Juste une association humanitaire qui voudrait que je devienne ambassadeur (...) j’ai pas envie non plus que ça me prive de ma liberté... » Olivia hoche la tête tout en carressant son chien vigoureusement. Ca a l’air d’être un chouette projet et elle imagine bien Asher. Avec son énergie, son sourire ravageur et sa joie de vivre communicante, ça lui irait à merveilles. « Tu devrais le faire, ça t’apporterait beaucoup je pense. Humainement parlant bien sûr. » Puis si ça permet qu’il reste un peu, ça l’arrange bien Olivia. Elle lui propose ensuite d’acquérir un chien pour lui tenir compagnie. Alors, il blague sur la chose. Mais honnêtement, Olivia l’imagine bien voyager dans le monde avec un compagnon de voyage toujours à ses côtés. « Moques-toi mais c’est vraiment une présence en plus ! » Enfin le moment tant attendu ; la dégustation des plats asiatiques. C’est vraiment une orgie de nourriture qui prend place. Ils ne finiront surement pas tout et tant mieux, ça fera des restes pour le lendemain. Et tout le monde sait que les plats réchauffés le lendemain sont fichtrement bons. C’est comme la bolo, y’a pas de meilleure bolo que celle de la veille réchauffée. Testé et approuvé maintes fois par Olivia. Alors qu’elle enfourne les rouleaux de printemps dans sa bouche – à se demander comment elle fait pour en manger aussi vite – Asher blague à nouveau.  « Tu sais qu’un instant, j’ai envisagé de te faire la grosse blague de pas en prendre. La aussi, ta tête aurait été marrante. t’as d'la chance que j’sois trop sympa, gentil et généreux, comme gars » Olivia se tourne pour le fixer, avale ce qui lui reste en bouche avant de lui faire un geste des doigts d’une féminité et d’une classe incroyable. « C’est pas la modestie qui t’étouffes en tout cas. » Elle a envie de rigoler bien évidemment mais par amour de la comédie, elle garde une expression froide et détachée, avant d’enchainer. « Puis t’aurais pas osé, je sais sentir des rouleaux de printemps à des kilomètres, j’aurais jamais ouvert si t’en avais pas. » Parce que l'amour d'Olivia pour les rouleaux de printemps, c'est de renommée mondiale et je pèse mes mots. Elle a organisé un évènement à l'occasion de l'ouverture de sa boutique et des abonnées lui ont amené un sac entier de rouleaux de printemps pour "la détendre". Meilleur cadeau ever. Autant dire qu'elle a tout dévoré en deux-deux sans aucun scrupule. Quand on aime, on ne compte pas. Et sur ce, elle reste sur sa lancée d’enfilage de rouleaux de printemps dans sa bouche. S’en suit donc une dégustation et une explosion des papilles incroyables jusqu’au moment où Asher lui demande comment elle va. Alors, après plusieurs gorgées de vin, elle déballe tout. Ca sert à rien de tourner autour du pot, surtout avec lui. Elle sait qu’elle peut tout le dire et dans tous les cas, il n’allait pas partir sans savoir le fin fond de cette histoire. Autant ne pas gaspiller d’énergie à essayer de cacher quoique ce soit. Elle baisse les yeux et tente de ne pas craquer. Elle ne veut vraiment pas pleurer, pas devant Asher et pas le soir de leurs retrouvailles. « Allez, viens la » Olivia n’hésite pas une seconde et se blottit dans les bras grands ouverts de son ami. A quelques secondes près, elle fondait en larmes. Elle ferme les yeux et expire doucement tout en reniflant l’odeur d’Asher. Elle passe dans main dans son dos, pour augmenter l’étreinte et tente de se calmer. « Si ce gars a pas su voir la chance qu’il avait de t’avoir pour lui tout seul, alors c’est juste un crétin.Et comme si j’allais te laisser sortir avec un crétin ! » Il suffit de quelques mots pour lui redonner le sourire. Elle est tellement reconnaissante d’avoir quelqu’un comme Asher dans la vie. Elle serait tellement terne et morose sans lui. Puis il fait dire qu’il donne des câlins de qualité premium, détail non négligeable dans une situation pareille. « Sois pas triste pour lui… » Il resserre l’étreinte et Olivia ouvre les yeux pour le regarder. Elle les frotte d’un revers de manche et sourit doucement tout en reniflant. « Tu trouveras quelqu’un qui saura voir a quel point t’es superbe… Un qui te rendra vraiment heureuse, qui te méritera vraiment » Olivia sait qu’il ne le dit pas juste pour faire comme dans les films, elle voit bien dans son regard qu’il est sincère et pourtant, elle ne peut pas s’empêcher de rigoler légèrement. Le rire de tristesse. « Eh, depuis quand tu te la joues acteur Hollywoodien ? » Dit-elle sur un ton blagueur même si ses yeux contrastent avec le ton de sa voix. Elle doit passer à autre chose. Ce n’est pas en s’apitoyant sur son sort et en étant au bord des larmes à chaque mention de Leroy qu’elle allait pouvoir avancer. Bien décidée à se reprendre, elle détacha son torse de celui d’Asher et se tient debout tout en essuyant son visage. « Nan puis en plus c'est quoi ce prénom pourri ? “Leroy”, nan mais la blague. Tu sais qu’en France c’est un magasin de bricolage ? Tu pouvais quand même pas faire ta vie avec un type qui s’appelle comme un magasin de bricolage, un peu de sérieux... » Et là, c’est l’explosion. Elle ne s’y attendait tellement pas. Elle rigole à pleines dents tout en regardant Asher. Quel bonheur de l’avoir à nouveau à ses côtés. Et les larmes de tristesse font alors place à des larmes de joies tellement elle rigole. Elle peut toujours compter sur lui pour lui mettre du baume au coeur et lui changer les idées. Elle essuie à nouveau son visage et continue à pouffer tout en secouant la tête. « Qu’est-ce que je ferais sans toi hein ? » Dit-elle en le fixant intensément. Asher, son rayon de soleil même lors des tempêtes. Son ange gardien aussi. Puis, elle attrape son verre et se tourne vers son ami, un air malicieux planté sur son visage. « Bon c’est pas tout ça mais quand est-ce qu’on boit ? » Beh ouais, des retrouvailles ça se fête et connaissant les deux zigotos, ça risquait d’être de sacrées retrouvailles. Heureusement, oivia a quelques bouteilles en réserve et n’est absolument pas contre de toutes les vider.

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