pull me closer / swan -18

C’est long, beaucoup trop long, ce trajet en voiture. Une vraie torture pour elle qui n’a qu’une seule envie : l’embrasser à nouveau. Pouvoir le toucher. Qu’il la touche encore. Qu’il fasse plus que la toucher. Il faut qu’elle évite d’y penser si elle veut que le reste du trajet ne soit pas trop difficile. Pourtant, c’est difficile, lui et tout ce qui les attend occupent toutes ses pensées. Le fait qu’il soit tout proche ne l’aide pas non plus, mais il leur faut de l’intimité pour faire ce qu’ils ont à faire, et elle a bien peur que sa voiture, aussi grande et confortable soit-elle, ne fasse pas l’affaire. Elle se rend rapidement compte de ce qu’elle vient de faire, cela dit : elle a lui donné l’adresse de chez elle, alors qu’elle avait été absolument contre au début de la soirée. Elle n’est toujours pas persuadée que ce soit une bonne idée qu’il sache où elle habite, après tout elle ne le connait absolument pas. Peut-être qu’au lit, il sera très bien, mais elle ne sait pas si à côté de ça, elle ne regrettera pas d’avoir baissé sa garde. Surtout que son frère vit avec elle, elle n’aurait pas dû prendre le risque qu’il les surprenne. Ils ont beau être tous adultes dans sa famille, ses frères sont très protecteurs et n’apprécient pas spécialement de rencontrer les aventures de leurs petites soeurs. Si encore c’était sérieux… Mais avec Thea, rien n’est jamais sérieux de ce côté-là. La seule consolation qu’elle ait, là, c’est que dès qu’il aura obtenu ce qu’il voulait, il n’y a aucune chance pour qu’ils se revoient. Sachant ça, elle aura peut-être moins de mal à se laisser aller. En fait, c’est faux, elle n’aura aucun mal à se laisser aller quoi qu’il arrive, elle en a beaucoup trop envie, beaucoup trop besoin.
Ils arrivent au pied de son immeuble, et repère une place. « Gare-toi là. » Elle n’attend même pas qu’il se gare pour se détacher, puis ouvre la porte à peine le moteur coupé. Elle attend qu’il sorte à son tour, puis attrape sa main pour le guider vers son immeuble. Toutefois, elle ne se tourne pas vers lui tant qu’ils ne sont pas arrivés jusqu’à son appartement. Elle veut éviter de lui sauter dessus au beau milieu de la rue. Une fois entrés, elle vérifie rapidement que personne n’est là et effectivement, ni son frère ni leur colocataire n’est là. Du coup, elle n’hésite pas : elle se jette sur Swan, littéralement. Elle attrape le col de sa veste, l’attire le plus possible à elle puis plaque ses lèvres sur les siennes. Le baiser a encore monté en intensité par rapport aux deux précédents, et elle sait que ce n’est encore qu’une mise en bouche. Sans rompre le contact, elle l'entraîne vers sa chambre.

La traditionnelle question du « chez toi ou chez moi ? » étant réglée, Swan se retrouve de nouveau au volant de sa Jeep en direction d’un logement qu’il ne connait pas et où une seule pièce l’intéresse : la chambre de Thea. Thea qui se montre impatiente sur le siège passager. Ça l’amuse, Swan, le flatte aussi un peu de voir que c’est lui et lui seul qui lui fait cet effet mais surtout, ça l’excite encore plus qu’il ne l’est déjà. Il voit qu’elle meurt d’envie qu’ils arrivent à destination. Elle meurt d’envie qu’ils passent à l’acte et savoir ça, savoir que ce qu’il ressent est réciproque, ça l’excite.
Gare-toi là. Enfin un signe de la jeune femme. Swan ne sait pas si c’est dû à l’impatience de chacun, au besoin de se contrôler ou autre mais ce trajet a été silencieux. Seules les indications de Thea se sont fait entendre. C’était si interminable que l’idée d’arrêter la voiture dans un coin tranquille et de passer à l’arrière lui a traversé l’esprit quelques fois mais il a tenu. Il a attendu et à présent, l’attente est terminée. Ils sont arrivés. Thea ne perd pas de temps avant de descendre du véhicule ce qui soutire un sourire malicieux au jeune homme. Il la suit en silence, non sans rendre le court trajet jusqu’à sa porte d’entrée plus intenable encore avec quelques baisers dans son cou. Il fait monter l’envie, Swan, encore et encore. La porte s’ouvre et se referme, ils sont enfin chez elle. Swan ne se montre pas curieux, ils ne balayent pas l’endroit du regard. Non, il n’a d’yeux que pour elle. Son champ de vision est réduit à la splendide silhouette de Thea.
Lorsqu’à nouveau, elle l’embrasse, il ne réfléchit plus. C’est l’instinct qui prend le dessus. L’un de ses bras entoure sa fine taille tandis que l’autre attrape sa nuque, intensifiant le baiser par la même occasion. Il se sent bouger, emporter et il se laisse faire. Il a compris, elle l’emmène vers sa chambre. Une fois celle-ci atteinte, Swan ferme la porte derrière eux avant de plaquer Thea contre celle-ci. Sa main posée sur sa taille descend sur ses fesses puis sa cuisse qu’il soulève. Ses lèvres quittent celles de la brunette pour descendre dans son cou qu’il couvre de baisers.

Elle sait très bien que demain, elle va regretter de l’avoir amené ici. Qu’elle aurait dû suivre son premier instinct et refuser de le conduire jusqu’à son appartement. Se contenter de la voiture, ça aurait pu être une bonne idé aussi. Ca lui aurait évité d’attendre autant de temps avant de pouvoir l’embrasser à nouveau, le toucher à nouveau. Avant de pouvoir pleinement se laisser aller à ce dont elle brûle de faire depuis le début de la soirée, depuis qu’elle a posé les yeux sur lui pour la première fois. Elle savait très bien de la manière dont la soirée finirait, et même si elle sait qu’il n’y a personne ici à part eux deux, il y a une toute petite part d’elle qui se dit qu’elle n’aurait pas dû. Tellement petite qu’elle a bien vite fait de ne plus s’en soucier, de toute façon ses pensées ne sont occupées que par une seule chose : Swan. Swan, ses mains sur elle, ses baisers un peu partout. La sensation que tout cela lui procure Quelque chose qu’elle n’a pas ressenti depuis bien longtemps, parce qu’il y a bien longtemps qu’elle ne s’est pas laissée aller comme ça. Pourtant, elle est connue pour être impulsive et ne pas tergiverser mille ans, mais avoir autant envie d’une personne, de cette façon, ça ne lui était pas arrivé depuis un moment. Surtout d’une personne dont elle ne connaît rien d’autre que le prénom. Mais il n’y a plus la place pour de telles pensées dans son esprit. Elle ne pense plus qu’à Swan, et au désir qu’il suscite en elle. Il n’y a plus rien de tendre dans ses gestes, ça n’a fait que monter crescendo depuis le premier baiser échangé, et c’est loin de lui déplaire. Une telle envie ne demande qu’à être assouvie rapidement, et elle n’a pas envie de perdre une seule seconde, même si quelque part, elle a envie de prendre son temps pour profiter du moment. Quand bien même ils ont toute la nuit devant eux. Alors qu’il commence à l’embrasser dans le coup, elle pose une main sur celle qu’il a posé sur sa cuisse, l’autre sur son torse, et elle le repousse légèrement, non sans peine. Mais elle a décidément que finalement, elle ne veut pas prendre son temps. Elle passe une main dans son dos, attrape la fermeture éclair qui maintient sa robe en place, et la détache sans plus attendre. Elle a juste à donner un petit mouvement d’épaules pour que la robe glisse le long de son corps et finisse sur le sol.

L’attraction au premier regard. A la seconde où Swan l’a vu, il l’a trouvé à son goût. Comment penser le contraire ? Thea est sublime. Il ne regrette pas de ne pas avoir été très fairplay, d’avoir dû se débarrasser de son rendez-vous pour avoir sa chance. D’une, parce qu’il n’est pas du genre à avoir des regrets le gamin et de deux, parce qu’il est égoïste. Lorsqu’il veut quelque chose, l’ukrainien fait tout pour l’obtenir. C’est aussi comme ça qu’il procède avec les femmes, Thea n’étant pas l’exception et fort heureusement. Il s’en serait certainement mordu les doigts d’être passé à côté d’elle ce soir par manque d’audace. Après tout, il ne lui devait rien à ce type et Thea non plus.
La brunette plaquée contre la porte, Swan a les mains de plus en plus baladeuses. L’une d’entre elles descend sur sa cuisse, sous sa robe et découvre sa peau douce et chaude. Malheureusement, il ne profite pas longtemps de ce contact plus qu’agréable puisqu’elle l’écarte. Silencieux, Swan assiste au spectacle. Thea défait sa robe. Il en a presque le souffle coupé. Parfait, c’est probablement le mot idéal pour décrire le corps de la brunette. Déjà, le gamin sent sa virilité gonfler dans son caleçon dans lequel il commence à être à l’étroit. Il se mord la lèvre inférieure, détaillant le corps de Thea le regard bourré d’envie. Puis, à son tour il commence à se dévêtir. Il déboutonne sa chemise qui termine au sol, non loin de la robe de sa conquête. Une conquête impatiente, chose qu’il n’a pas de mal à comprendre et qui l’amuse. En un pas, il se retrouve près d’elle à nouveau. D’une main posée sur le bas de son dos, il la colle contre lui. Sa peau contre la sienne, sa poitrine contre son torse et son sexe qui durcit un peu plus. A nouveau, ses lèvres retrouvent celles de la jeune femme pour un baiser passionné. Sans prévenir, il la fait basculer sur le lit et en une seconde, le voilà au-dessus d’elle. Un autre baiser, encore puis ses lèvres redescendent dans son cou puis sur son épaule tandis qu’une de ses mains s’aventure vers l’attache de son soutien-gorge qu’il défait.

Bizarrement, elle n’en veut absolument plus à sa soeur. Elle ne pense à rien d’autre qu’à tout ce que lui fait ressentir Swan en fait. L’effet de ses mains, de ses lèvres sur sa peau. Elle se sent brûlante tant elle est impatiente de l’avoir en elle. Bien que nécessaires, elle trouverait presque superflue l’étape des préliminaire, ça fait suffisamment longtemps qu’elle n’attend que ça, ou en tout cas c’est ce qu’elle estime. Mais quelque part, ils peuvent prendre un peu leur temps, l’attente peut avoir du bon. Elle a des envies un peu paradoxales, en fait, la seule chose dont elle est sûre c’est qu’elle ne vas pas dormir cette nuit. A en croire son attitude, elle sent que Swan est tout aussi impatient qu’elle, et elle s’attend bien à ce qu’il la tienne éveillée toute la nuit. En tout cas, elle, elle compte bien en profiter.
L’imitant, il commence à se déshabiller lui aussi, et elle le dévore littéralement du regard. Forcément hein, elle serait hypocrite de dire qu’elle ne se soucie pas un minimum du physique de ses partenaires, et pour le coup, sans vraiment choisir, elle a bien choisi celui de ce soir. Ce qui compte le plus dans ce genre d’activité, c’est bien le physique, et elle voit comment elle aurait pu être attirée autrement étant donné qu’ils n’ont pas tant parlé que ça. En tant que personne, elle ne sait absolument rien de lui, il n’a rien voulu lâcher et c’est peut-être ça aussi qui l’attire. Le fait de ne pas savoir à qui elle a à faire. L’imprévisible comme ça, ça la rend folle. Ca, l’avoir de nouveau contre elle, et elle fait de sentir tout l’effet qu’elle a sur lui. Rien de plus excitant que de se sentir désirée, alors quand il la fait basculer sur le lit, elle pose ses mains derrière ses deux épaules, et elle ne peut s’empêcher d’y planter ses ongles. Elle le sent ensuite essayer de détacher son soutien-gorge, et tellement pressée de s’en débarrasser, elle décide de l’aider un peu. En quelques secondes, elle est quasiment nue, alors que lui est encore bien trop habillé à son gout. Alors elle descend sa main à sa braguette, et elle sent à quel point, même pour lui, son pantalon est de trop. Elle le déboutonne, descend sa braguette, puis passe sa main sous son caleçon, sur son sexe sur laquelle elle exerce une certaine pression. Là encore, elle se sent désirée, et ça ne fait qu’augmenter son désir à elle. « Prouve-moi que j’ai bien fait de te suivre. » souffle-t-elle tout en se collant un peu plus à lui, enfonçant un peu plus les ongles de sa main restée sur son épaule.

Il le voit son regard, Swan, au moment où il enlève sa chemise. Il voit qu’il lui fait de l’effet lui aussi. Elle aime ce qu’elle voit tout comme lui aime ce qu’il a devant les yeux. Pourtant, ce n’est pas une montagne de muscles l’ukrainien. Il ne passe pas des heures à la salle de sport mais ses abdos et ses pecs sont dessinés et il sait que les filles aiment ça. Il sourit, Swan. Il a toutes les raisons du monde d’être heureux à l’instant présent alors pourquoi ne pas lui montrer ? Les voilà à l’horizontal. Swan ne peut s’empêcher de l’embrasser à nouveau, elle, ses lèvres, son cou, son épaule et bientôt, il descendra plus bas. Il veut découvrir son corps et pas qu’avec ses mains. Elle l’aide à ôter son soutien-gorge et la vue n’est que plus belle qu’elle ne l’était déjà quelques secondes auparavant. Swan se mord la lèvre, habité par le désir grandissant. Alors qu’il approche une main de l’un des seins de la jeune femme, il est stoppé dans son élan. Elle s’attaque à sa braguette et la seconde d’après, il sent sa main sur sa virilité durcie. La pression qu’elle exerce le fait fermer les yeux l’espace d’un instant. Il perd doucement le contrôle. Prouve-moi que j’ai bien fait de te suivre. Sa voix, douce mélodie à son oreille, le met au défi. En tout cas, c’est comme ça qu’il le prend et il est persuadé que c’est le but. C’est bien normal, ils sont arrivés à un point de non-retour où l’un comme l’autre espère ne pas être déçu. C’est avec une difficulté sans nom qu’il se relève. Ses pieds touchent le sol juste une poignée de secondes. Il retire ses derniers vêtements, se dévoilant entièrement nu devant Thea. Il récupère le préservatif qu’il garde toujours précieusement dans son portefeuille parce qu’un homme se doit être équipé en toutes circonstances. Puis, le regard bourré de désir, un sourire malicieux aux lèvres, il se repositionne au-dessus de Thea. Il pose le préservatif sur la table de nuit avant de planter ses yeux dans ceux de la brunette. J’y compte bien. Il est sûr de lui, Swan. L’expérience donne de la confiance. Il dépose un tendre baiser sur les lèvres de demoiselle avant de descendre là où il meurt d’envie de s’arrêter : sa poitrine. L’une de ses mains s’empare d’un sein. Il joue avec son téton qui durcie déjà tandis que sa bouche s’attaque à son autre sein. Les préliminaires, il aime ça, Swan et malgré l’impatience dont fait preuve sa conquête, il ne compte pas y renoncer.

Swan au-dessus d’elle, elle réalise une fois de plus la chance qu’elle a eu ce soir. S’il n’était pas intervenu, elle serait retournée chez elle et aurait passé la soirée seule à maudire sa soeur. Rien d’aussi intéressant et épanouissant que ce qu’elle est en train de vivre là. C’est exactement comment elle espérait que sa soirée finisse à la base, même si ce n’est pas avec la personne qu’elle s’était imaginée. Elle y a bien sûr gagné au change, et plus il la touche avec ses mains, ses lèvres, puis elle se dit qu’elle a bien fait de le suivre. Elle est impatiente, il doit saisir toute l’envie qu’elle ressent en le voyant et en le touchant, mais il prend son temps quand même. C’est horrible, ça l’énerverait presque si ne ressentait pas autant de plaisir. C’est un peu un paradoxe Thea, elle veut profiter du moment parce que c’est vraiment très agréable, mais elle veut aussi que ça aille plus vite, parce que ça va être encore plus agréable. C’est bien pour ça que pour le moment, elle le laisse faire. Prendre son mal en patience, laisser quelqu’un d’autre décider pour elle, ce n’est pas quelque chose qu’elle a l’habitude de faire, mais ce soir, elle est complètement à sa merci. Elle sait que la récompense en vaut le coup, mais elle ne peut pas s’empêcher de se dire qu’il prend beaucoup trop son temps. En temps normal, elle aurait déjà pris les choses en mains, et elle ne comprend pas vraiment ce qui l’en empêche, et certes, qu’il s’attarde sur sa poitrine, c’est agréable, ça ne fait aucun doute. Mais elle, c’est pas ça qui l’intéresse le plus. Elle l’a pourtant mis au défi de rendre cette nuit inoubliable. Peut-être qu’elle ne veut pas le brusquer. Elle sent bien qu’il ne va pas s’enfuir comme ça, avant d’avoir obtenu ce qu’il voulait, ce qu’ils veulent tous les deux. Mais elle en a marre de sentir inactive comme ça. Donc aussi agréable que ça puisse être, elle décide de prendre les choses en main, et se redresse, l’obligeant à s’arrêter, puis à se retourner pour qu’il se retrouve sur le dos et que ce soit elle au-dessus de lui à présent. Accrochant bien son regard, elle l’embrasse avec force et envie, puis descend dans son cou, sur son torse, marquant son passage par de petits baisers très bref, puis s’arrête au niveau de son entrejambe. Elle saisit une fois de plus à quel point il a envie d’elle, et elle n’attend pas plus longtemps avant de poser les lèvres sur son sexe. Quelques secondes de plus, il se retrouve dans sa bouche et elle commence les va et vient. Tout ça sans le quitter du regard bien sûr.

La tête à présent plongée dans la splendide poitrine de Thea, Swan ne pense plus à rien. La seule chose qui compte, c’est le moment présent. Ne rien gâcher, être à la hauteur des attentes de Thea, comprendre ce qu’elle désire et le lui donner. Il a beau être égoïste, Swan, penser d’abord à ses envies avant celles des autres, il n’en reste pas moins un homme qui aime satisfaire ses partenaires ou du moins, celles qu’il a bien choisi. De suite, la brunette lui a donné l’impression d’être un bon choix. C’est comme ça, ça ne s’explique pas vraiment. Alors, lorsqu’elle l’oblige à arrêter ses caresses, il ne bronche pas, parce qu’il comprend. Il comprend qu’à son tour, elle a besoin de se sentir en position de force. Elle a envie de contrôler un minimum ce qui se passe. Il se laisse donc faire, surtout qu’avoir une aussi belle femme sur lui, ce n’est pas fait pour lui déplaire. Il partage son baiser avec tout autant d’envie qu’elle puis son regard la suit, suit ses lèvres qui se rapprochent dangereusement de son entrejambe. La minute d’après, elle le prend en bouche et il perd ses moyens. Elle lui fait perdre pied, elle et ses lèvres qui savent ce qu’elles font. Elle ne le quitte pas du regard et lui, ses yeux sont habités par le désir, l’excitation. La tête vide, le sang qui boue, il cède de plus en plus. Alors, d’un regard, il lui fait comprendre qu’il arrive au bout, lui laissant le choix d’arrêter si elle le souhaite, certaines filles n’aimant pas avaler.