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 We need someone to lean on (Anya)

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Invité a posté ce message Lun 8 Oct 2018 - 18:40 #

We need someone to lean on
Les verres s’enchaînent à vive allure, tant et si bien que le russe ne sait plus où il est ni qui il est. Au départ, cette soirée n’était pas censée prendre une telle tournure, il n’avait rien prévu de tel. Nico est un habitué de soirées comme celle-ci. Le juvénile est incapable de refuser un quelconque verre, les effluves alcoolisés ont un goût exquis. Sa gorge qui brûle sous les effets est bien trop agréable pour y résister. Pendant quelques heures, il oublie ses soucis, toutes les responsabilités affaissant ses épaules depuis qu’il est à la tête d’un vaste trafic mafieux. Le patriarche Ivanovitch lui a laissé ses affaires, pas forcément un cadeau. Heureusement, Nicola est bien entouré. Les anciens le conseillent sur les bonnes marches à suivre, les pratiques à proscrire. Ce monde-là a ses propres règles, les lois et autres n’existent pas. C’est un univers où les autorités n’ont pas leur place, où la justice est faite de leurs mains. Cet univers, il faut des années pour le comprendre, toute une vie sans aucun doute. Même le défunt père de Nico ne pouvait tout savoir. Personne ne détient la science infuse, quoique, certains pensent la détenir. Ils se fourvoient, cet excès d’arrogance sera responsable de leur perte.

Dans les méandres de la boisson, Nicola relativise quant à sa situation, redevient un instant le jeune garçon casse-cou qu’il était. La vie ne l’a pas épargné, l’obligeant à grandir beaucoup trop vite. A prendre des responsabilités à un jeune âge, son innocence rapidement balayée par les malheurs. En abusant de la boisson, il retrouve cette innocence perdue trop tôt. De nouveau, il rit sincèrement et sourit, au détriment de ceux qui l’accompagnent cependant. Nul besoin de dire que son humour douteux n’engendre pas que de bonnes réactions. Les bars ferment les uns après les autres, avec sa bande de copains et d’inconnus, ils enchaînent les établissements, en sortant toujours plus imbibés. Dans la rue, seules leurs voix se font entendre, ils pourraient même réveiller les morts. Leur entrée dans l’énième bar est fracassante alors que le pauvre serveur se maudit de ne pas avoir fermé avant. « Allez une tournée de bières ! » Déclare le russe en titubant jusqu’au comptoir où il s’y appuie largement, incapable de tenir debout. Au vu de sa corpulence, il en faut beaucoup pour arriver à un tel état, c’est pour dire à quel point il a eu la main lourde. Sa vision commence peu à peu à se troubler tandis que ses autres sens s’affaiblissent. Quant aux réflexes, n’en parlons pas, ils sont quasiment inexistants, endormis sous une couche d’alcool. Dans ses veines doit couler de la bière pure tant il en a consommé. L’ambiance est bonne enfant, l’on commence même à chanter des chansons paillardes et familiales. Nicola sent cependant l’appel des toilettes, quittant alors la pièce principale. A l’intérieur des toilettes l’attendent deux grands gaillards, visiblement là pour en découdre. L’un ferme la porte et débute une véritable bagarre. Même très éméché, Nicola a encore de la force dans les poings pour compenser son manque de précision. Malheureusement, il ne peut résister face à deux assaillants et s’effondre, la gueule en sang. Les agresseurs lui volent son téléphone, la seule chose de valeur qu’il a sur lui. Entre l’inconscience et la conscience, il divague, allongé sur le sol froid des toilettes. Un gémissement de douleur s’étouffant, il reste longtemps ainsi avant que l’on vienne à son chevet. « Anya…Anya Swan. » Chuchote-t-il lorsqu’on lui demande s’il a des proches à appeler. Anya est bien la seule à qui il pense. Il se souvient de son numéro, c’est laborieux. Mais l’un d’eux parvient à appeler la jeune femme afin de lui expliquer la situation, en espérant qu’elle arrive au plus vite. Le russe lutte pour ne pas totalement perdre conscience.
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Invité a posté ce message Jeu 11 Oct 2018 - 15:53 #



❝ We need someone to lean on ❞
Nicola & Anya
Pour une fois, la sagesse avait pris le pas sur mes mauvaises habitudes, pour une fois, après avoir terminé mon service, mes pas m’avaient dirigée vers mon appartement, profitant d’une occasion de pouvoir passer une bonne nuit de sommeil réparateur. C’est non sans une certaine fierté que j’avais envoyé un SMS à Raphaël en lui signalant que je ne le rejoindrais pas ce soir-là, que j’allais me reposer, pour une fois que j’en avais l’occasion. Je ne culpabilisais pas de ne pas avoir tenu ma promesse, je connaissais Raphaël comme personne et je savais qu’il allait probablement rencontrer une de ses connaissances, voir s’en faire de nouvelles… C’était plutôt courant que cela arrive et même malgré ma présence. D’ailleurs, il m’avait plantée en plein milieu de la soirée un nombre incalculables de fois, en oubliant même parfois ma présence. A peine avais-je franchie la porte de l’appartement que je partageais avec Raphaël et claqué la porte d’entrée derrière moi, je m'étais précipitée sous la douche puis m’étais glissée dans mes draps avec un soupir de soulagement. Il m’avait fallu quelques minutes, quelques minutes à peine pour que mes yeux se ferment et que je me plonge dans un sommeil profond.

Par chance, je n’éteignais jamais mon téléphone, en cas d’urgence. J’avais de nombreuses fois demandé de l’aide à mes amis au beau milieu de la nuit lorsque j’en avais besoin, c’était plutôt normal que j’en fasse de même pour eux. La sonnerie de mon portable me sortit brusquement de mon sommeil. J’attrapais l’objet sur ma table de chevet, les yeux entrouverts. « Allo ? » rapidement, je fronçais les sourcils, totalement déboussolée, j’avais l’impression d’être au beau milieu d’un mauvais rêve et n’étais pas sûre de comprendre réellement ce qui se passait. «  Mais… Quoi... ? Pardon.. ? Qui est avec vous ? » C’est à cet instant que je me relevais soudainement, bel et bien réveillée cette fois-ci. « Merde ! » Je ne comprenais pas grand-chose à la situation hormis le fait que Nico était dans un sale état et qu’il avait donné mon numéro à des personnes afin que je lui vienne en aide. « Dites-lui que j’arrive tout de suite ! » Ni une ni deux, j’enfilais les premiers vêtements que j’avais sous la main et démarrais ma voiture en trombe pour me rendre à l’adresse indiquée. Il ne me fallut pas longtemps pour remarquer que Nicola avait été déplacé sur une banquette du bar puisqu’un bon nombre de personnes y étaient agglutinées. En plus de la peur et l’appréhension, je sentais brusquement un sentiment d’agacement profond me prendre aux tripes. La curiosité mal placée, ça me rendait totalement tarée. Je rejoignais le petit groupe en me frayant un passage vers mon meilleur ami puis me retrouvais bloquée par un type qui ne semblait pas décidé à se décaler. «  Pardon… » Commençais-je poliment, avant de répondre, d’une voix plus forte : « Pardon ! » Ne le voyant pas réagir, je posais une de mes mains sur son épaule.  « Dégage de là, c’est pas un spectacle ! » Il se décala, non sans protester alors que j’arrivais enfin auprès de Nico. Je m’accroupissais à sa hauteur, sentant le stress m’envahir d’avantage face à son état. J’attrapais sa main doucement, tentant de capter son attention. « Bordel Nico, qu’est-ce que t’as foutu encore ? » Ce n’était pas l’entrée en matière la plus douce qu’il soit mais probablement la plus efficace. Je m’adoucissais finalement, avant de reprendre : « Tu restes avec nous surtout, ça va aller maintenant, je suis là… » Je lançais rapidement un regard autour de moi avant de porter mon attention sur Nicola, une nouvelle fois, un peu désemparée face à la situation. J’étais la première à dédramatiser lorsque ce genre de scènes me concernait, mais c’était différent cette fois-ci. «  Tu veux que j’appelle une ambulance ? » Je ne savais pas trop quoi faire, je sentais la situation m’échapper, j’étais touchée qu’il ait pensé à moi mais je me sentais totalement inutile face à la scène.


©️ Pando


@Nicola Ivanovitch
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Invité a posté ce message Lun 15 Oct 2018 - 18:12 #

We need someone to lean on
Encore une fois, une soirée qui dérape, l’alcool coulant à flot éteint peu à peu la raison pour laisser place à autre chose. Le russe est habitué à ce genre de choses, mais pas à l’agression gratuite dont il est la victime à cet instant. Les coups pleuvent, tandis qu’il s’effondre au bout de quelques minutes, incapable de se défendre au vu de son état d’ébriété avancé. Sa vue est troublée alors que ses réflexes sont dignes d’un vieillard de 80 ans, avec une minute de retard. Il ne remarque qu’après que son téléphone a disparu, la seule chose de valeur dont il ne se sépare jamais. Et pour cause, Nico est un aimant à problèmes. De nombreuses fois, le téléphone lui a sauvé la vie. La gueule en sang, ses prunelles claires divaguent sur le plafond blanc dont les fissures commencent peu à peu à s’étendre. Avant que l’on vienne le secourir, le juvénile a la sensation que ces deux minutes semblent être une éternité, il a le temps de voir toute sa vie défiler. Le calme avant la tempête. Rapidement, un véritablement attroupement se crée autour de lui. Certains paniquent alors que d’autres en profitent pour filmer, histoire de faire le plus de vues sur les réseaux sociaux. Le voyeurisme à l’état pur. La société d’aujourd’hui n’a franchement rien de reluisant. Cette hyper-connexion n’engendre pas que des avantages, mais aussi des abus. Beaucoup de voix s’élèvent, rendant le jeune homme encore plus déboussolé, probablement encore un peu sous le choc. Les quelques hommes l’embarquent dans le bar afin de le poser sur une banquette. Encore plus de monde l’entoure après cela. Des tas de visages inconnus. Dans sa confusion, il n’y a qu’un nom qui lui vient aux lèvres, naturellement. Anya et son numéro de téléphone qu’il connaît par cœur. Et pour cause, ils se connaissent depuis des années. Toujours là l’un pour l’autre. L’une des personnes présentes appelle enfin la jeune femme, afin qu’elle le rejoigne au plus vite. Il n’a aucune envie d’aller à l’hôpital. Mais rentrer seul dans cet état remonte de l’impossible.

« Elle arrive. » Chuchote l’un d’eux. Aussitôt, Nicola ressent un soulagement, poussant un soupir. Il n’est pas en état d’en dire plus, préférant garder sa salive pour sa meilleure amie. Elle voudra sûrement des explications, à juste titre. Après un verre d’eau et quelques soins faits à la va-vite, la voilà enfin. Comme d’habitude, son entrée est théâtrale, elle dégage un type, un peu trop curieux du passage. Son contact l’éveille aussitôt de sa torpeur. Le russe pose alors son regard sur elle, le visage un peu plus détendu malgré la douleur latente dans tout son corps, il est profondément touché qu’elle ait répondu à son appel au secours. Une vraie amie. C’est dans des moments difficiles tel que celui-ci que l’on se rend compte à quel point notre amitié est forte, ou non. « T’es là… » Ce qu’il a pu faire ? Boire un peu trop. Ça ne change pas de d’habitude. « Pour une fois, c’est pas moi qui ai cherché la bagarre… » Souffle-t-il, avant de fermer les yeux un instant. « Ils m’ont volé mon téléphone. » Rétorque-t-il d’un ton encore plus faible, avant de serrer la main de la belle blonde dans la sienne. « Merci d’être venue. » Un regard bienveillant, gratifiant, ému même. « Et c’est hors de question pour l’ambulance, je vais rentrer chez moi, tu peux m’y accompagner ? » Les autorités, il préfère éviter, les hôpitaux en font partis, même si cela pourrait s’avérer pratique. Il n’aura que quelques bleus, rien de grave. Le pauvre a connu bien pire, ce n’est pas quelques coups qui parviendront à bout de sa force légendaire. « Hey Anya…ça va aller. » Il a bien remarqué l’anxiété de sa meilleure amie, il l’a connait parfaitement. Comme s’il l’avait fait.
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Invité a posté ce message Mer 24 Oct 2018 - 15:30 #



❝ We need someone to lean on ❞
Nicola & Anya
Je savais bien que Nicola était du genre bagarreur et ce n’était pas la première fois que je le retrouvais dans un sale état à la suite d’une soirée, c’était presque devenu une habitude. Seulement, c’était bien la première fois que je me faisais sortir de mon lit à une heure aussi tardive après un coup de fil d’un inconnu me certifiant que mon meilleur ami avait besoin de moi en toute urgence. Je n’avais même pas eu le réflexe de poser plus de questions ni même de demander dans quel état il se trouvait exactement. Non, l’adrénaline m’avait fait raccrocher immédiatement après avoir obtenu l’adresse du bar et j’avais sauté dans les premiers vêtements que je trouvais pour aller le rejoindre. J’aurais aussi bien pu débarquer en nuisette, cela n’aurait absolument rien eu d’étonnant. C’est la durée du trajet en voiture qui m’avait réellement fait sortir de ma stupeur et m’avait provoqué tout un tas d’angoisses dont je ne réussissais à me défaire. Je regrettais de ne pas avoir posé de questions et je me demandais bien pourquoi personne n’avait eu le réflexe d’appeler les secours. J’avais beau être là à chaque fois que Nicola avait besoin de moi, j’étais loin d’avoir fait des études de médecine malheureusement et je doutais d’avoir les bons gestes pour lui venir en aide. Et puis, je craignais grandement de l’état dans lequel j’allais le retrouver, Nico était du genre coriace, s’il n’avait même pas été capable de m’appeler lui-même, c’était tout sauf bon signe.

C’est avec une inquiétude grandissante mêlée à un soulagement en parfait contraste que je lui avait tenu la main en lançant un regard inquiet sur lui pour constater son état. Il était toujours conscient, c’était déjà plutôt positif mais il faisait peur à voir, indéniablement. Nico m’expliqua alors que ce n’était pas lui qui avait provoqué la bagarre cette fois-ci, en précisant qu’on lui avait volé son téléphone. « Quelle bande de cons… » Laissais-je échapper pour moi-même, avant de porter de nouveau mon attention son mon meilleur ami qui, sans surprise, refusa catégoriquement que j’appelle une ambulance à la rescousse. Bien loin de trouver une solution à cet instant, j’étais restée bloquée sur ce que j’imaginais de la scène qui s’était déroulée dans ce même bar, quelque dizaines de minutes auparavant.  « Tu les as vu ? Tu saurais les reconnaître ? » Demandais-je, inquiète, avant de me reprendre finalement.  « Bon, laisse tomber pour le moment, je vais tenter de te ramener chez toi en un seul morceau… » J’étais partagée entre la rage contre ces pauvres types et l’appel à l’aide de Nico, le plus sage restait de mettre cette histoire de côté pour un temps et de lui venir en aide, c’était évident. « Tu arrives à te relever, doucement... ? Prends appuie sur moi, si tu ne te sens pas bien je veux que tu me le dises, ok ? » Je prenais appuie sur l’une de mes jambe et tendais mes bras vers lui pour lui permettre de se relever avec mon aide. J’étais loin d’avoir une force phénoménale mais j’espérais franchement que ça suffirait. Il tenta à son tour de me rassurer, sentant probablement la panique qui ne m’avait pas lâchée depuis ce fameux coup de téléphone qui m’avait sortie de mon sommeil. « Oui, si tu le dis... Si tu étais à me place je pense que tu n’en mènerais pas large… » Lâchais-je, pas vraiment convaincue par ses propos. Nico était déjà un brin surprotecteur avec moi, s’il avait été réveillé en pleine nuit en apprenant que je m’étais faite agressée, il serait probablement dans tous ses états à cet instant. « Si je chope cette bande de connards j’te jure que je vais leur faire passer un sale quart d’heure. » Je ne pouvais m’empêcher de pester contre les agresseurs du jeune homme, malgré ma concentration portée sur Nicola. J’étais loin d’être douée en matière de bagarre et j’avais plutôt la force d’une mouche mais ma colère était telle que j’aurais pu très aisément foncer dans le tas si je tombais sur cette bande d’abrutis.



©️ Pando


@Nicola Ivanovitch
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Invité a posté ce message Lun 12 Nov 2018 - 15:38 #

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Nicola est évidemment le genre d’homme à toujours se mettre dans des histoires impossibles. Bagarreur dans l’âme, son passé au sein de l’orphelinat n’a de toute évidence pas aidé son caractère déjà revêche. S’il avait eu une vie plus stable, peut-être qu’il en aurait été autrement. Malheureusement, le russe n’a jamais eu de parents pour apaiser ses crises de colère. Personne ne le peut à dire vrai. Il a grandi sans l’amour d’une mère et d’un père, ce manque d’affection a laissé un trou béant dans sa poitrine, un boulet qu’il traîne alors toute son existence. Une sensation d’être incomplet dont il ne parvient pas à se défaire. Le blond noie souvent ses pensées dans la boisson. Les russes sont souvent vus comme de grands buveurs, ce n’est clairement pas un cliché quand on le voit s’enfiler des dizaines de verres avec une aisance déconcertante. Jusqu’à arriver au verre de trop, annihilant tous ses réflexes. Ses sens embrouillés, il est loin de se douter que la soirée risque de très mal tourner. Pour une fois, ce n’est pas lui qui a cherché les poings, bien au contraire. Au mauvais moment au mauvais endroit, le mafieux croise les mauvaises personnes. Malhonnêtes et évidemment lâches, ils sont deux. Dans son état d’ébriété avancé, c’est impensable de se défendre. C’est la gueule en sang qu’il se retrouve au sol, son téléphone volé. La seule chose de valeur sur lui. Ils auraient pu voler une personne plus riche franchement. C’est sûrement la troisième fois qu’il rachète un téléphone, c’est usant à la longue. Même dans son état, il refuse d’appeler les secours, ne cessant de le répéter aux personnes présentes. En tant que mafieux, ce serait se jeter dans la gueule du loup. Les preuves n’existent pas encore, mais nul ne sait combien de temps cela durera. Autant se faire le plus discret possible. Qui sait, peut-être que ses agresseurs sont d’un gang opposé au sien.

Le corps endoloris de partout, mais surtout le visage, il soupire de soulagement quand sa meilleure amie apparaît dans son champ de vision. Anya est sa bouée de sauvetage au milieu de tous ces visages inconnus. Plus que jamais, la voir ici le rassure plus que de raison. Sa meilleure amie a ce don inné d’apaiser ses craintes. Elle le comprend plus que quiconque, ne pose pas de questions quant à son refus d’aller à l’hôpital. Bref, son amie lui est chère, sûrement plus que sa propre vie. La jeune femme est évidemment en proie à la panique, quoi de plus normal après tout. Si l’inverse serait survenu, Nico aurait probablement eu la même réaction. « Non, j’ai pas eu le temps de voir leurs visages. » Répond-il en fronçant les sourcils, tout s’est déroulé beaucoup trop vite. Grâce à l’aide de son amie, il parvient à se remettre sur ses deux pieds, non sans tituber un peu. L’alcool est encore bien présent dans son sang. Un léger rire traverse la barrière de ses lèvres à sa remarque. « C’est vrai, je les aurais déjà tué je pense. » Les deux amis marchent vers la sortie du bar, Nicola esquisse un doux sourire aux mots d’Anya. Elle a en effet une force de mouche, mais cet élan protecteur n’est pas désagréable. Ça prouve qu’elle tient vraiment à lui. « Ils ne reviendront jamais ici, lâches comme ils sont tu sais. » Une vérité, un constat tandis qu’il passe son bras autour de ses épaules, pour s’appuyer légèrement. « Merci d’être venue…et désolée de t’avoir dérangé. » Une voix plus faible, émue même. « J’savais que j’pouvais compter sur toi. »
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