Cela doit déjà faire un mois que tu as déjà pris tes billets pour Paris en compagnie d’Elias et, le jour J est enfin arrivé. Tu stresses autant que tu es impatiente. Enfin.. tu es surtout impatiente de pouvoir revoir ton père. Par contre, on ne peut pas dire que l’idée de revoir ta mère te fasse forcément sauter de joie. Il faut dire que votre relation a toujours été des plus compliqués depuis ta tendre enfance. Des robes, des froufrous, des petits talons. Voilà ce que ta mère exigeait déjà de toi alors que tu n’étais qu’une jeune enfant. Toi qui as toujours adoré sauter à pieds joints dans la boue, elle était mal barré. Cesse de stresser Lila, ça va aller. Tu lances-tu à toi-même tout en finissant de préparer ta valise. Comme si cette simple phrase était suffisante pour te donner le courage d’affronter ta mère. Non, certainement pas. Chaque fête ou chaque vacance que tu prends chez tes parents, c’est la même galère, la même connerie. Elle te regarde de la tête aux pieds, elle te juge du regard et, cela t’énerve. Ce qui à la base devrait être un moment de détente en compagnie de ta famille, fini bien souvent avec un coeur plus lourd qu’à l’arrivée. Comme si les moments de répits n’étaient pas admis dans ta vie, pas même dans ta propre famille.
Tu finis enfin par sceller ton bagage et, tu le descends de ton lit pour le mettre au sol, côté roues. Tu sors la poignée que tu montes à ta hauteur et, tu finis par quitter ta chambre, dans le silence le plus complet. Avant de passer la porte de ton appartement, tu lances un dernier regard en direction de ton salon que - tu es sûre - tu seras heureuse de revoir d’ici quelques jours. La porte close, tu soulèves ta valise pour descendre en sa compagnie dans les escaliers qui vont finalement directement te mener vers la sortie et, le taxi qui t’attend. Tu dois rejoindre Elias à l’aéroport. Ce n’est d’ailleurs qu’une fois que le taxi démarre que tu lances un regard à ta montre. Ca va, tu as de l’avance sur l’horaire que vous vous êtes donné à la base. Tu lui envoies tout de même un sms pour lui dire que tu quittes l’appartement et que tu seras bientôt à l’aéroport. Sur le chemin, tu fermes les yeux dans la voiture, tu souffles un bon, tu tentes d’évacuer le peu d’anxiété qui s’est emparé de ton être depuis tout à l’heure. Quelque chose ne va pas ? Lance alors le chauffeur à ton attention. Tes paupières s’ouvrent, surprise, tu affiches simplement un sourire avant de répondre. Le stress de l’avion j’imagine. Bien entendu, ce n’est pas vrai, mais tu n’es pas forcément quelqu’un qui va exposer tout tes problèmes au premier inconnu que tu croises. Bien que, tu t’en doutes, il ne demande pas cela dans le but d’être désagréable ou même dans une curiosité malsaine.
Finalement, le trajet passé, tu paies généreusement le chauffeur avant de descendre - sans oublier ta valise, bien entendu. Tu le remercies pour le trajet avant de pénétrer dans l’aéroport. Tu fais quelques pas avant de t’arrêter près d’un pilier. Tu lèves la tête, essayant de voir à quelle entrée tu as fini. Encore une fois, tu sors ton téléphone afin d’envoyer un message à Elias mais, à peine ton téléphone en main que tu aperçois le jeune homme entrée. Un sourire aux lèvres, tu traînes ta valise derrière toi avant de simplement venir glisser un bras autour de ton ami. Sans pour autant dire un mot. Ce n’est que lorsque tu le lâches, que ta langue se délie. Près pour un petit séjour en France ? Demandes-tu, toute guillerette. Il l’ignore sans doute mais, Elias fait parti des bons points de ce voyage.
Invité
Invité
Invité a posté ce message Sam 27 Oct 2018 - 16:43#
you have wings, learn to fly ★ @lila carliez La France, Paris, la Tour Eiffel, et tout ce qui s’en suit. On t’a déjà dit qu’il s’agissait de la plus belle ville du monde. Toi, tu n’y vas pas pour ses monuments ou sa gastronomie - quoique la nourriture a son petit effet -, la seule raison que tu as de prendre ce vol, c’est ta soeur. Elle, personne d’autre. Tes parents sont à New-York, tout comme ton (demi) petit frère. Au final, c’est la seule qui nécessite que tu t’emmerdes à prendre l’avion, ce qui te fait doucement pester alors que tu poses ton sac sur le parquet de l’entrée. Tu n’as pas pris des tas d’affaires, tu n’as pas besoin de grand chose - et tu n’avais surtout aucune envie de passer par la case soute. C’est pas comme si tu comptais t’éterniser : quelques jours, c’est déjà bien assez. Surtout quand tu sais que Victor sera en plein dans ton champs de vision pour une bonne partie du temps. Tu as l’impression que ça fait bien une éternité qu’il est là, accroché comme un mourant à la vie. Toi qui ne lui donnait même pas deux mois, c’est loupé. Il faut croire que ta soeur n’a définitivement aucun goût en terme de mec - elle a surtout la capacité folle de toujours faire les choix qui te contrarient le plus. Toi, tu ne peux pas le blairer. Les propres sur eux, c’est pas ton truc. C’est ennuyeux, c’est mou et bien souvent, c’est vicieux. Et lui, tu es certain qu’il n’échappe pas à la règle. Alors, si au départ tu te contentais de rouler des yeux face à ses manières de grand prince, dorénavant, tu t’en méfies comme de la peste. Surtout depuis qu’il a eu la mauvaise idée de partager avec toi son désir d’avoir des enfants avec ta soeur. Pire idée qui soit. Et tu t’en tapes bien qu’il ait pu trouver ta réaction désagréable la dernière fois. Au contraire, s’il pouvait être aussi rebuté à l’idée de te revoir que toi, quelque part, ce ne serait pas si mal. Avec un peu de chance, savoir que tu pourrais être l’oncle, voire le parrain, de ses mioches pourrait le décourager d’en pondre.
C’est finalement la vibration dans ta poche due à un message qui t’interrompt dans tes pensées assez peu positives. Tu en extirpes aussitôt ton portable pour le lire sur ton écran verrouillé, et tu constates en à peine quelques mots que Lila, que tu dois rejoindre à l’aéroport, est bien plus ponctuelle que toi. Il n’en faut pas plus pour que tu te presses à enfiler tes chaussures - sans ouvrir le message bien entendu, tu le feras quand tu pourras répondre que tu es sur la route aussi -, manquant de trébucher en plein sur la porte sur laquelle tu parviens par miracle à te rattraper, non sans un fracas. Les clés dans ta paume, ta veste à capuche sur le dos, et sans plus tarder, tu pars rejoindre un taxi en bas de l’immeuble. Tu retrouves ton ancien lieu de travail, mais en étant sur la banquette arrière plutôt que derrière le volant. Malgré le temps passé depuis ta reconversion, ça te fait toujours une drôle d’impression - pourtant, loin de toi l’idée de regretter ce passage de ta vie. Tu as au contraire une certaine compassion pour le chauffeur. Disons que cette profession ne te fait pas rêver. Elle ne l’a jamais fait. Alors, sans trop réfléchir, tu lui fourres un bon pourboire dans la paume une fois à destination. Bon pourboire qui compense au passage ton écart de politesse puisque tu ne penses même pas à lui dire au revoir ou merci, trop occupé à extirper ton bagage du véhicule et à filer vers le bâtiment. Sac au bout du bras tandis que tu rejoins le hall à grandes enjambées, tu reviens chercher ton portable non sans mal pour vérifier que la blonde ne s’impatiente pas. Seulement, tu n’as pas le temps de t’en assurer que tu sens tout-à-coup une présence tout proche de toi, te faisant lever le nez d’un air interloqué alors qu’un bras se glisse autour de toi. Aussitôt, tu manques d’esquisser un mouvement de recul, mais l’interromps de justesse en reconnaissant finalement Lila. Pas vraiment ce à quoi tu t’attendais en entrant. La surprise te fait encore ciller quelques instants, avant que tu ne pouffes de rire. « Bonjour à toi aussi. » Sourire aux lippes, tu lui rends son étreinte furtivement. Lila, elle a une place dans ta vie que tu ne pourrais pas nier - du moins, pas avec un minimum de crédibilité. De quoi te réjouir de la voir sans l’avouer. « Près pour un petit séjour en France ? » Tu réajustes doucement les lanières de ton sac contre tes doigts, le nez froncé. Tu es partagé entre l’impatience de retrouver ta soeur et la profonde lassitude de revoir son homme. Alors d’un haussement d’épaules, tu jettes un regard vers l’écran affichant les vols. « Et toi ? Prête à passer plus de sept heures rien qu’avec moi ? » Ton sourire s’élargit, espiègle, tandis que tes prunelles regagnent les siennes. Tu la connais assez pour savoir que ce voyage a ses inconvénients pour elle aussi. Pourtant, elle semble bien plus enjouée que tu ne l’aurais imaginé, au point de te transmettre son apparente bonne humeur. « Mon père te passe le bonjour, au fait. » que tu lui lances, comme une banalité. Il a suffisamment insisté - comme bien d’autres fois - pour que tu lui transmettes le message pour t’en souvenir dès les premières secondes. Le genre de politesses auxquelles il tient bien plus que toi, il faut le dire. « Y a l'air d'avoir du monde, ça te dit pas qu'on aille au contrôle de sécurité ? Que ce soit fait. » Tu balances ton sac par dessus ton épaule, alors que ton regard balaye déjà l'amas de personnes patientant devant les tapis et portiques, plus loin, te faisant esquisser une légère moue. Heureusement que vous n'étiez pas en retard.
Cela doit déjà faire un mois que tu as déjà pris tes billets pour Paris en compagnie d’Elias et, le jour J est enfin arrivé. Tu stresses autant que tu es impatiente. Enfin.. tu es surtout impatiente de pouvoir revoir ton père. Par contre, on ne peut pas dire que l’idée de revoir ta mère te fasse forcément sauter de joie. Il faut dire que votre relation a toujours été des plus compliqués depuis ta tendre enfance. Des robes, des froufrous, des petits talons. Voilà ce que ta mère exigeait déjà de toi alors que tu n’étais qu’une jeune enfant. Toi qui as toujours adoré sauter à pieds joints dans la boue, elle était mal barré. 
La France, Paris, la Tour Eiffel, et tout ce qui s’en suit. On t’a déjà dit qu’il s’agissait de la plus belle ville du monde. Toi, tu n’y vas pas pour ses monuments ou sa gastronomie - quoique la nourriture a son petit effet -, la seule raison que tu as de prendre ce vol, c’est ta soeur. Elle, personne d’autre. Tes parents sont à New-York, tout comme ton (demi) petit frère. Au final, c’est la seule qui nécessite que tu t’emmerdes à prendre l’avion, ce qui te fait doucement pester alors que tu poses ton sac sur le parquet de l’entrée. Tu n’as pas pris des tas d’affaires, tu n’as pas besoin de grand chose - et tu n’avais surtout aucune envie de passer par la case soute. C’est pas comme si tu comptais t’éterniser : quelques jours, c’est déjà bien assez. Surtout quand tu sais que Victor sera en plein dans ton champs de vision pour une bonne partie du temps. Tu as l’impression que ça fait bien une éternité qu’il est là, accroché comme un mourant à la vie. Toi qui ne lui donnait même pas deux mois, c’est loupé. Il faut croire que ta soeur n’a définitivement aucun goût en terme de mec - elle a surtout la capacité folle de toujours faire les choix qui te contrarient le plus. Toi, tu ne peux pas le blairer. Les propres sur eux, c’est pas ton truc. C’est ennuyeux, c’est mou et bien souvent, c’est vicieux. Et lui, tu es certain qu’il n’échappe pas à la règle. Alors, si au départ tu te contentais de rouler des yeux face à ses manières de grand prince, dorénavant, tu t’en méfies comme de la peste. Surtout depuis qu’il a eu la mauvaise idée de partager avec toi son désir d’avoir des enfants avec ta soeur. Pire idée qui soit. Et tu t’en tapes bien qu’il ait pu trouver ta réaction désagréable la dernière fois. Au contraire, s’il pouvait être aussi rebuté à l’idée de te revoir que toi, quelque part, ce ne serait pas si mal. Avec un peu de chance, savoir que tu pourrais être l’oncle, voire le parrain, de ses mioches pourrait le décourager d’en pondre. 
