Flèche haut
Flèche basi was high, i was hiding / wassie

ANNIVERSAIRES DE MARS
01 : meghan macleod03 : céleste kingstom & lilas martin12 : elvis sokolowicz23 : abbigail nielsen & declan j. archer
LES DIFFÉRENTES ANIMATIONS
défis : à venir
thème avatar : à venir
maj des fiches de liens : à venir
listing des
fiches de liens / persos
fiches de liens dans le besoin
-rps libres
-
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 i was high, i was hiding / wassie

Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Dim 2 Déc 2018 - 17:18 #

〰️ i was high, i was hiding
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
La clé de secours toujours au-dessus de l’encadrement de la porte, invisible au regard des autres, à moins d’avoir vu quelqu’un la prendre au préalable. Il faut tout de même que je pense à préciser aux filles qu’elles laissent sans arrêt un bon moyen d’entrer chez elles et de les voler. Sans effraction, elles auront beaucoup à y perdre. Pour ce soir, ça m’arrange pourtant. Après avoir retourné toute ma chambre, j’ai finis par me rappeler ne jamais l’avoir emmené avec moi. Ma guitare, elle prend la poussière dans l’un des placards de l’appartement que je squattais avant. Clé enfoncée dans la serrure, je rentre dans l’appartement vide. N’ayant pas la moindre envie de me prendre la tête avec qui que ce soit, je me suis assuré que ni Mazikeen, ni Cassie ne seraient chez elles. J’ai toutefois pris le temps de prévenir que j’y passerai pour leur éviter des frayeurs si jamais je déplace un objet et oublis de le ranger où il faut. Porte claquée derrière moi, je m’empresse d’aller vers le placard où j’ai vu ma guitare la dernière fois pour avoir la mauvaise surprise de découvrir qu’elle n’y est plus. Sourcils froncés, je fouille ma mémoire, réfléchis à un autre endroit où j’aurais pu la ranger. Sauf que je ne vois pas. Je suis certain de l’avoir rangé là la dernière fois et ma mémoire me fait rarement autant défaut. Alors je décide de fouiller toutes les pièces. La chambre de ma sœur et celle de Cassie en dernier recours. Rien de rien. Bordel, je reste persuadé de ne pas l’avoir emporté avec moi, j’aurais fini par la trouver dans ma chambre. Et ce stresse qui n’arrête pas de me rendre fou. Depuis ma dernière rencontre avec Freya c’est comme si je perdais le contrôle de la moindre petite chose. Tout part de travers et pas un instant je peux souffler. Hormis Naleya, il n’y a personne à qui j’ai parlé de Zach. Je ne préfère même pas imaginer la réaction de mes parents ou celle du reste de mes proches. Et cette putain de guitare qui est introuvable. Passant une main dans mes cheveux, je prends encore quelques secondes pour réfléchir, planté à l’entrée de la chambre de Cassie sans oser y entrer. Du moins, pas avant d’apercevoir une enveloppe avec mon prénom sur la commode à gauche. Sans doute trop curieux, je tends la main et l’attrape. La reposer aurait été une meilleure idée. A mesure que je la lis je prends une claque de plus en plus forte. Comment ai-je pu ne pas voir ça ? Comment ai-je pu ne pas me rendre compte qu’elle est assaillie par autant de sentiments, tous similaires au mieux ? Comme quoi je peux être un sacré con parfois – souvent en fait. Plongé dans ma lecture, je sursaute quelque peu en entendant la porte d’entrée claquer et j’ai à peine le temps de me retourner, lettre en main, qu’elle est là, devant moi. « Cassie. » Je souffle, mon regard la détaillant. « Tu pensais réellement me la donner ? » Ou est-ce qu’elle allait se contenter de garder ça écrit noir sur blanc et me laisser dans l’ignorance pour se venger du connard que j’ai pu être avec elle ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Dim 2 Déc 2018 - 21:34 #

I was high I was hiding
I was cold on the concrete. I'd mistaken the truth for a lie,
You were there and you saved me. And I don't know why

Cher Wyatt,
Si tu lis cette lettre c’est que j’ai enfin trouvé le courage de te la donner. J’avais besoin d’exprimer ce que je ressentais vraiment, puisque visiblement, nous n’arrivons pas à communiquer correctement lorsque nous sommes près l’un de l’autre. Ce n’est pas une lettre d’excuses, ni de regrets, je veux juste pouvoir libérer ma tête et mon cœur. Je veux pouvoir moi aussi passer à autre chose, ne plus souffrir et espérer des choses qui n’arriveront sans doute plus jamais. Et pour ça, j’ai besoin d’écrire ce que j’ai sur le cœur.

T’as toujours été là. Dans ma vie. D’une certaine manière. Dans mes pensées. Dans mon cœur. Je n’arrive pas à remonter les années sans avoir une partie de toi ancrée en moi. Je ne me souviens plus du jour où j’ai vraiment ouvert les yeux te concernant. J’avais beau nier mon attirance, me dire que ce n’était que passager, mais je me mentais à moi-même. Elle l’avait vu, Maze, à l’époque où elle m’a demandé de promettre de ne pas te toucher. Elle avait vu qu’un jour j’allais te préférer à elle, que j’allais finir par succomber, et embrasser mes réels sentiments. Et si nous étions ados, j’avais finis par accepter parce que je n’avais aucune confiance en moi. Comment pouvais-tu me remarquer moi, cette fille que t’avais vu en couche culotte dès ton plus jeune âge ? C’était beaucoup plus facile de te tenir tête et de t’envoyer ces piques à longueur de journées. Mais je me rends compte à présent que c’était ma manière à moi d’être présent dans ta vie.

Aujourd’hui, tout est parti en vrille. Je ne regrette absolument ce qui s’est passé entre nous ; j’ai pu être à toi le temps d’un instant. Je regrette simplement les proportions que ça ait pris. Tu peux être tellement borné, têtu et rancunier que ça en devient impossible. Tu veux toujours avoir le dernier mot, t’es une fois distant, une fois confiant. C’est déstabilisant, j’ai pas réussi à savoir sur quel pied danser, et c’est sans doute ma faute. Parce que j’étais habituée à te tenir tête, à éviter de trop t’en dire, à être trop distante. J’ai toujours eu des relations qui ont mal finies, ou du moins la plupart, et si t’es la cause de mes débuts chaotiques, j’arrivais jamais à trouver mon égal dans chacun de mes ex-copains. Peut-être parce qu’ils n’étaient pas comme toi. Ils n’étaient pas toi. Et j’ai beau essayé maintenant d’écouter tout le monde, de me vider la tête avec d’autres, de t’oublier, je n’y arrive pas. J’en suis incapable. Du moins, pas tant que tu saches toute la vérité.

Je ne sais pas ce dont l’avenir sera fait. Si ton bonheur doit passer par cette femme, je l’accepte. C’est ce que je souhaite avant tout : ton bonheur. Même si je ne l’ai pas montrer ces derniers temps, si j’ai été affreuse et dit toutes ses choses que je regrette amèrement maintenant, c’est tout ce qui m’importe le plus. Tu le mérites sans doute plus que je ne le mérite. Cette lettre ne changera rien à notre relation, profites de ta vie, ouvre-toi à quelqu’un, tombe amoureux. Je veux juste que tu saches à quel point tu as pris une place particulière dans ma vie, cela depuis des années..et ça ne changeras sans doute jamais. Parce que j’aurai beau dire le contraire, le nier de toutes mes forces, je pourrais encore t’attendre des dizaines d’années si seulement je savais qu’à la fin, je pourrais me blottir dans tes bras.

Je me rends compte que je peux écrire plusieurs pages sur la manière dont tu me fais perdre la tête, mais ce serait déplacé de ma part. Sois juste heureux, ce sera mon bonheur à moi.
Avec tendresse,
Cassie.


***

J’avais beau l’avoir écrire, ressentir chaque mot, j’y pensais encore dans la boutique d’Olivia. L’écrire m’avait fait un bien monstre, comme une libération enfin mérité. La seule question qui me trottait dans la tête c’était de trouver le courage de la lui donner. En main propre ? Je me le refuser. La poster ? C’était étrange. L’idée de la glisser dans sa veste le soir de Noël était un bon plan, je devais avouer. Le seul hic, c’était que c’était encore dans longtemps. Alors, difficile de choisir ce que je voulais vraiment. « Tu vas pouvoir y aller, Cassie. » « Hein ?! » Je sursautais face au joli sourire d’Olivia qui venait d’apparaître dans la boutique. Elle venait de rentrer de ses rendez-vous et m’avait promis de me libérer une fois rentré. Je n’étais pas censé bosser aujourd’hui, mais j’avais fini par accepter parce que mieux valait discuter avec des clients que de ruminer toute seule chez moi. « Ah…très bien. » Par dépit, quelques minutes plus tard, je sortie de la boutique pour me mettre en route pour chez moi. Sur le chemin, je tentais de trouver de quelle manière j’allais trouver du réconfort : le pot de glace du congélateur qui n’avait pas été fini, un bon bain mousseux avec un verre de vin et un livre, me remettre sur ce patron de robe que j’avais entamé ? Plus j’y pensais, plus j’optais pour le bain détente. Arrivant au bout de quelques longues minutes de marches, j’ouvris la porte de l’appartement, la claqua sans craindre du bouquant, jetant mon sac sur le canapé, je me stoppai net devant cette silhouette dans le couloir. « Cassie. Tu pensais réellement me la donner ? » Je ne sais pas ce qui me fit complètement figée : la présence de Wyatt après notre énième dispute, la surprise de le voir dans notre appartement, ou bien le fait qu’il avait dans la main la lettre que je lui destinais. Battre. Ne pas battre. Mon cœur semblait être perdu quant à sa fonction. Mes jambes refusent de bouger, et bêtement, je bégaye : « Qu’..Qu’est-ce que tu fais là ? »

@wyatt farrell - credit : nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Lun 3 Déc 2018 - 12:25 #

〰️ i was high, i was hiding
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
Je pourrais encore t’attendre des dizaines d’années si seulement je savais qu’à la fin, je pourrais me blottir dans tes bras. Je relis cette phrase pour la troisième fois lorsque la porte de l'appartement claque. Comment se fait-il que ces simples mots provoquent tant de choses en moi ? Le hasard est-il aussi bien fait pour que je tombe sur cette lettre à peine quelques jours après que Poppy et moi ayons décidé que notre amitié compte plus qu'autre chose ? Elle en aimera toujours un autre et j'en aimerais toujours une autre. Notre amitié compte beaucoup trop pour prendre le risque de la gâcher en sachant ça. Ce qui ne m'empêche pas d'être perturbé par cette lettre que je n'aurais jamais dû trouver. Parce que quelque chose me dit qu'elle ne me l'aurait pas donné immédiatement. Alors quand je me tourne et que mon attention tombe sur Cassie, je parle plus vite que je ne réfléchis. Et elle semble pétrifiée de me voir là avec sa lettre dans la main. Je la comprends. Pas un instant je ne m'attendais à lire ça. Elle, elle ne s'attendait pas à ce que je tombe dessus. « Qu’..Qu’est-ce que tu fais là ? » Elle balbutie sans s'approcher. Oui forcément, avec la surprise elle en a complètement oublié mon message.  « Ma guitare. » Je réponds simplement, mon esprit est trop focalisé sur la lettre pour que je pense correctement au reste. Et je garde la distance entre nous sans trop savoir pourquoi.  « Tu me l'aurais donné ? » Je répète. Je ne sais pas bien pourquoi j'insiste comme ça. Je ne sais pas ce que je cherche à faire tout court. Ça aurait forcément changé beaucoup de choses, c'est déjà le cas. Parce que je comprends à quel point j'ai été un connard toutes ces années à repousser tous les hommes s'approchant d'elle. Je l'ai probablement contrainte à être méfiante mais aussi à s'accrocher à moi alors que j'aurais pu passer à côté d'un nous sans jamais le savoir. Alors oui, j'ai besoin de savoir si elle m'aurait permis de savoir tout ça avant qu'il ne soit trop tard.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Lun 3 Déc 2018 - 17:21 #

I was high I was hiding
I was cold on the concrete. I'd mistaken the truth for a lie,
You were there and you saved me. And I don't know why

Mon regard se fige sur lui, incapable de se détourner. Si la surprise a été rude, c'est principalement la peur qui me fige maintenant. La peur de ce qu'il a dans la main, de ce qu'il a pu lire, de ce qu'il pense, de ce qu'il compte faire. Si je ne voulais pas la lui donner en main propre, c'était principalement pour ne pas connaître sa réaction, et pour éviter d'être autant à nue devant lui, dans l'attente d'un prochain rejet. Parce que je sais qu'il va arrivera encore une fois, et je suis incapable d'en surmonter un nouveau. C'est au-dessus de mes forces. « Ma guitare » dit-il d'une manière incohérente. Devais-je comprendre qu'il est venu que pour sa guitare ? Et qu'il est tombé sur la lettre par hasard ? Pourquoi l'avais-je laisser là, sur ma commode ? Pour m'aider à trouver le courage hein ? J'aurai pu l'accrocher à la porte bien à la vue de tous, ou la laisser à l'entrée, visiblement le résultat aurait été le même. Son regard me perce à jour comme jamais. Il me dévisage comme s'il venait de prendre conscience de quelques choses, ou comme s'il me voyait vraiment. Etait-ce une bonne chose ? Je ne saurai dire. J'ai une soudaine envie de vomir. Je n'ai pourtant pas beaucoup manger ce midi, et pourtant, sa présence me retourne l'estomac. ça m'arrive de plus en plus souvent ces derniers moi, de renvoyer un déjeuner sans savoir pourquoi. Lorsque j'étais partie voir le médecin, il n'avait rien trouver d'alarmant, mais lorsque je lui avais expliquer ma situation, il m'avait répondu que c'était probablement le stresse. Trop de changements à la fois. Trop d'émotions. Trop...de...lui. Je tente en vain de ravaler la bille qui commence à me rendre malade, toujours incapable de bouger. « Tu me l'aurais donné ? » Oui. Non. Peut-être. J'en sais rien. Peut-être était-ce qu'une lettre qui allait se perdre au fil du temps, des années, comme ce qui aurait du vraiment arriver. Ou peut-être aurais-je trouver enfin le courage de la lui donner pour vraiment passer à autre chose. « Je n'avais pas encore trouvé le courage de le faire. » avouais-je alors que ma respiration était rude. La tête me tourne, l'air me manque. Mon estomac resserré, j'ai ce poids immense sur les épaules qui a besoin d'être libéré. Et vite. Mes jambes se mettent en marche à la seconde où ma main se place sur ma bouche, par réflexe. Je fonce sur lui, le repousse d'une main agressive, avant d'entrer dans la salle de bain et de rejoindre les cuvettes. Ca devient contraignant ce stresse incontrôlable. Mais il avait sans doute raison, parce que je ne me sentais pas si mal avant de le voir dans l'appartement. Vomissant, je repousse mes cheveux, et m'accroche à la lunette sans faire attention à Wyatt qui m'observe à l'entrée de la salle de bain. Lorsque je sens que tout a été expulsé, je tire la chasse d'eau, et tente de retrouver mon souffle, l'acidité dans la bouche me faisant grimacer. Dans un silence d'aplomb, je me relève doucement pour m'approcher du lavabo afin de rincer ma bouche. Lorsque je relève la tête, je croise son regard dans le miroir. Il s'est approché sans un mot. « Tu n'étais pas censé la lire en ma présence. » dis-je le regard fuyard. J'avais simplement voulu me vider la tête, et qu'il comprenne ce que je ressens. Il aurait très bien pu continuer à vivre sans me devoir de réponses, ça m'allait très bien. Mais ce fichu destin avait encore frappé.

@wyatt farrell - credit : nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Lun 3 Déc 2018 - 21:22 #

〰️ i was high, i was hiding
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
On a l’air de deux idiots à se fixer comme on le fait, à l’autre bout l’un de l’autre. Pourtant, il n’y a personne pour faire le premier pas. Nous restons simplement là, à nous regarder sans même le faire droit dans les yeux. Je pourrais essayer de mon côté, mais je sens bien qu’elle fuit mon regard, qu’elle tente de regarder n’importe où sauf vers mon visage. Compréhensible étant donné cette lettre que je viens de découvrir – et de lire – alors que je n’aurais pas dû. J’ai l’impression que de longues minutes s’écoulent entre le moment où je pose une nouvelle fois ma question et celui où elle me répond enfin. Des minutes interminables même. Je regrette presque de m’être pointé à l’improviste, sans aucune des filles à l’appartement. Si la situation avait été différente, peut-être que je ne serais jamais tombé dessus. Peut-être que ça aurait été mieux, nous évitant ainsi autant de gêne. « Je n'avais pas encore trouvé le courage de le faire. » Ce qui répond plus ou moins à ce que je lui ai demandé tout en me confirmant qu’elle ne l’aurait sans doute jamais fait. Je ne sais pas quoi en penser d’ailleurs. Parce qu’une part de moi – la plus imposante – préfère savoir. Même au pire moment j’aurais préféré savoir simplement parce que … eh bien parce qu’il s’agit probablement de ce que j’avais besoin pour m’ouvrir un peu les yeux. Pour me rendre compte à quel point je suis un idiot, surtout ces derniers mois. Manquant trop de confiance, devenu plus méfiant à cause de son rejet, j’ai uniquement gardé ça en tête et pas le fait qu’elle aussi avait peur. Je n’ai pas été un exemple de fidélité, de quelle manière aurait-elle pu croire que pour elle je changerai ? Et c’est sans parler de toutes ces disputes que nous enchaînons. Toutefois, je n’ai pas le temps de répliquer qu’elle passe en courant à côté de moi, me pousse et continue vers la salle de bain. Sourcils froncés, la lettre toujours en main, je la suis par automatisme, arrive au moment où se rince la bouche. « Tu vas bien ? » Je lui demande, l’inquiétude perceptible dans ma voix. Je l’ai déjà vu malade, ce n’est pas une première, sauf qu’elle me semble plus fatiguée que jamais. Ses traits sont tirés, ses yeux éteints. « Tu n'étais pas censé la lire en ma présence. » A nouveau, la lettre me revient en mémoire. Les yeux baissés vers celle-ci, je la replie, l’enfonce dans la poche de mon pantalon avant de croiser mes bras contre mon torse. « Quelque chose me dit que je n’aurais pas dû la lire du tout. » Enfin, elle aurait préféré que ça soit le cas, inconsciemment du moins. « Tu préfères qu’on continu d’ignorer les choses plutôt qu’en parler donc ? Parce qu’il y a pas mal de points sur lesquels il faut qu’on parle apparemment. D’une manière civilisée cette fois. » Clairement, je ne peux pas me contenter de lui répondre une lettre en retour. Ça serait plus simple pour moi aussi, mais on n’avancera pas et … on en a besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Mar 4 Déc 2018 - 15:20 #

I was high I was hiding
I was cold on the concrete. I'd mistaken the truth for a lie,
You were there and you saved me. And I don't know why

« Tu vas bien ? » Non. Je n’vais pas bien. J’encaisse tellement ces dernières semaines que mon corps me lâche un peu plus chaque jour. Du repos et moins de stress m’avait dit le docteur, mais je suis incapable d’arrêter mon cerveau de réfléchir. Il pense à tout ce merdier dans lequel je suis. Il pense à ces disputes incessantes, à ce que j’ai fini par perdre avant même d’en avoir profité. Il pense à ce rêve perdu, qui ont brulé mes ailes, à ce job dépannage qu’Olivia m’a donné mais qui ne me convient pas. Et comme à chaque fois où quelque chose survient, je sens que mon corps se crispe, lâche et réponds toujours de cette manière-là. Ma tête acquiesce, en contradiction. « Oui, ça va. Je suis juste fatiguée. » Un petit mensonge. Mais de toute manière, l’inquiété ne nous aiderait pas. Lorsque je reviens sur la lettre, presque paniqué à l’idée qu’on puisse en parler, il la range et l’enfonce dans sa poche. « Quelque chose me dit que je n’aurais pas dû la lire du tout » « C’est ce que tu penses ? » Avais-je fais une bêtise en l’écrivant, cette lettre ? En m’ouvrant totalement ? Etait-ce une bêtise  de jouer avec ce feu une nouvelle fois ? Pourquoi n’arrivais-je simplement pas à passer à autre chose comme toute personne censée ? Cette simple phrase me fait baisser les yeux. J’ai l’impression qu’il n’avait pas envie de tout savoir, et ça me blesse qu’il puisse le penser. « Tu préfères qu’on continue d’ignorer les choses plutôt qu’en parler donc ? Parce qu’il y a pas mal de points sur lesquels il faut qu’on parle apparemment. D’une manière civilisée cette fois. » Je soupire, baisse les yeux une nouvelle fois, tout en passant une main dans mes cheveux. « Si je voulais vraiment ignorer les choses, je l’aurai pas écrite, Wyatt. » On n’a toujours pas bougé de cette salle de bain, c’est presque étrange d’avoir cette conversation ici. « Moi, au contraire, je crois que je t’ai tout dit. » C’est à lui de parler, à lui de répondre, à lui de réagir. Et ces derniers temps, j’en ai marre d’attendre qu’il le fasse de la manière dont je l’espère. Machinalement, je repasse devant lui, fuyant la salle de bain. Mais c’est plutôt parce que mon ventre a besoin d’un soulagement. Passant derrière le comptoir, je lance la bouillotte, et sort le thé sous son regard qui m’étudie. Visiblement, il comptait rester ici un moment, alors capitulant, je lui demande : « Tu veux quelque chose ? » Peut-être fuyais-je encore un peu, mais je ne savais pas quoi faire d’autre pour lui, pour nous. Il avait été très clair, la dernière fois : on devait passer à autre chose. Ma lettre semblait être un geste désespéré, comme une bouteille à la mer. J’avais encore mal du dernier rejet de sa part, mal de savoir qu’il était avec une autre, mal de savoir que j’avais perdu ma chance. Alors, ouai, je préférais m’occuper d’un thé que d’affronter son regard, encore une fois.
@wyatt farrell - credit : nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Mar 4 Déc 2018 - 21:45 #

〰️ i was high, i was hiding
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
La vérité c’est que je n’ai pas la moindre idée de la façon dont je dois réagir ou de ce que je dois dire. J’ai bien compris que cette lettre est faite pour que je sache ce qu’elle ressent, mais qu’est-ce que je peux bien dire face à ça ? Me confier, ça n’a jamais été simple pour moi. Je ne le fais pas facilement préférant de loin garder les choses pour moi, me protéger de cette façon. Nous concernant, c’est en partie ce qui nous détruit à chaque fois. Parce que je n’arrive pas à mettre les mots corrects sur mes sentiments et que, par conséquent, je prends mes distances. Une fâcheuse manie dont je dois apprendre à me défaire. Surtout si je tiens à régler les choses entre nous. Pour l’instant, je suis plutôt inquiété de la voir aussi mal. Elle a beau secouer positivement la tête à ma question, je doute de sa réponse. « Oui, ça va. Je suis juste fatiguée. » Même maintenant je ne suis pas convaincu. De la fatigue ne provoque pas une nausée pareille ni même un visage aussi pâle que le sien. Enfin, si elle me dit le contraire c’est sans doute qu’elle n’a pas la moindre envie de me voir insister, alors je ne le fais pas et je préfère parler de nouveau de la lettre. « C’est ce que tu penses ? » Elle me demande. J’enchaîne déjà avec la suite, n’ai pas le temps de lui répondre tout de suite. Je vois bien son regard qui se baisse, comme si elle était blessée par ce que je lui ai dit alors que … est-ce que j’ai encore parlé de travers ? « Si je voulais vraiment ignorer les choses, je l’aurai pas écrite, Wyatt. Moi, au contraire, je crois que je t’ai tout dit. » La voilà qui part de la salle de bain et que je la suis encore une fois. Je n’ai pas envie de partir. Non, j’ai envie qu’on parle de ça. De ça et d’autres choses. Il y a tellement de choses qui se bousculent dans ma tête que j’ai l’envie furieuse de tout expulser. C’est agaçant de ressentir autant alors que je voudrais souffler. Dans la cuisine, je l’étudie qui se prépare un thé. Vu comme ça, Cassie me donne l’impression de tout faire pour m’ignorer. « Tu veux quelque chose ? » Secouant la tête de gauche à droite, je m’approche un peu plus. Mon regard ne la quitte pas même si elle le fuit. « Je pense pas que je n’aurais pas dû la lire. Je pense que tu aurais préféré que je ne le fasse pas. » Dis-je doucement, mes mains se posant sur le plan de travail qui nous sépare. « Si tu ne voulais vraiment pas les ignorer, tu arrêterais de me fuir comme tu le fais. » J’insiste, tête penchée de sorte à pouvoir croiser son regard. Rien à faire. Peut-être que si je fais l’effort de me dévoiler un peu plus à mon tour ça l’aidera … « Je suis désolé d’avoir pourri ton adolescence comme je l’ai fait. » Je débute sans la quitter des yeux. « J’aimais pas voir tous ces gars autour de toi. C’était plus facile de dire que c’était parce que j’avais pas envie d’entendre parler d’une peine de cœur que d’avouer que j’aimais pas ça, c’est tout. Te faire souffrir, c’était pas mon intention. Ça n’est toujours pas le cas. » Je le fais quand même parce que c’est moi et que je ne suis pas doué. Il faut dire qu’avant, j’avais juste à coucher sans me préoccuper du reste. Les sentiments n’entraient pas en jeu. La seule fois où s’est véritablement arrivée, ça s’est mal terminé. « Mon bonheur serait jamais passé par Poppy. On tient l’un à l’autre, on voulait voir ce que ça pouvait donner, mais on avait tous les deux quelqu’un d’autre en tête. » Décider d’en rester là, de garder notre complicité, c’est ce qu’il y a de plus important finalement. « Mais je ne pourrais pas te dire en quoi il consiste, j’en ai pas la moindre idée. J’ai beaucoup trop de choses qui me tombent dessus en ce moment et si je sais que j’étais sincère en te disant que je tiendrais toujours à toi plus que comme une amie, j’ai peur de te faire encore souffrir, même involontairement. » Alors qu’elle mérite mieux, tellement mieux, qu’un gars incapable de lui donner un bonheur pourtant simple.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Ven 7 Déc 2018 - 10:51 #

I was high I was hiding
I was cold on the concrete. I'd mistaken the truth for a lie,
You were there and you saved me. And I don't know why

« Je pense pas que je n’aurais pas dû la lire. Je pense que t’aurais préféré que je ne le fasse pas » dit-il après avoir refusé de prendre quelque chose. Ces paroles me font soupirer. Il avait tort, j’allais bien évidemment la lui donner cette lettre. Je n’avais simplement pas trouvé le bon moment pour le faire, c’est tout. Pourtant je n’argumentais pas plus pour l’instant : la conversation tournait déjà en rond. Comme d’habitude. « Si tu ne voulais vraiment pas les ignorer, tu arrêterais de me fuir comme tu le fais. » Peut-être qu’il avait raison, mais si je le fuyais c’était à cause de lui. Attendant que la bouillotte chauffe, je finis par répondre évasivement. « Je ne te fuis pas » A son regard, il en doutait. Moi aussi d’ailleurs. « Je suis désolé d’avoir pourri ton adolescence comme je l’ai fait. Je n’aimais pas voir tous ces gars autour de toi. C’était plus facile de dire que c’était parce que j’avais pas envie d’entendre parler d’une peine de cœur que d’avouer que je n’aimais pas ça. C’est tout » Peine de cœur qu’il autorisait à ses propres sœurs, mais pas à moi. Ça m’avait rendu dingue à l’époque. « Te faire souffrir, c’était pas mon intention. Ça n’est toujours pas le cas. » Je relève les yeux vers lui. J’en doute sincèrement. Pas après la manière dont il m’avait rejeté la dernière fois, en choisissant une autre trop rapidement. « Mon bonheur serait jamais passé par Poppy. On tient l’un à l’autre, on voulait voir ce que ça pouvait donner… » Une partie de moi se réchauffe. Une autre est dégoutée à l’idée qu’il avait songé de tester quelque chose avec elle. « Mais on avait tous deux quelqu’un d’autre en tête. » Je ne peux empêcher mon cœur de se serrer. « Mais je ne pourrais pas te dire en quoi il consiste, j’en ai pas la moindre idée. J’ai beaucoup trop de choses qui me tombent dessus en ce moment et si je sais que j’étais sincère en te disant que je tiendrais toujours à toi plus que comme une amie, j’ai peur de te faire encore souffrir, même involontairement. » Mes lèvres se pincent. Cette lettre aurait dû lui suffire à comprendre ce que je ressens vraiment. Mais face à lui, j’allais devoir encore me mettre à nue. Je n’aimais pas ça. Simplement parce que je ne l’avais jamais fait. A la manière dont il parlait, j’avais encore cette impression qu’il ne comprenait toujours pas l’ampleur de mes sentiments. « Qu’est-ce qu’il faut que je te dise pour que tu comprennes Wyatt ? » Mon regard se plante dans le sien, incapable d’être détourner cette fois-ci. « Cette lettre, j’avais envie que tu la lise. Vraiment. Mais je voulais ne pas avoir cette discussion qu’on a à présent. Je voulais te laisser du temps, de réfléchir, de savoir ce que tu voulais. Et si un jour, tu reviendrais vers moi, que tu saches exactement où tu voulais être. » Je prendre une inspiration, avant de continuer la gorge nouée. « Tu m’as anéantie, Wyatt. Sans doute plus que tous mes ex-copains réunis. T’as même pas idée de l’enfer que j’ai vécu ces dernières semaines. » Face à ces affirmations, c’est lui qui détourne le regard, coupable. « On aurait dû se battre pour nous, mais on ne l’a pas fait. Si j’ai pris conscience que c’est ce que je voulais maintenant, je peux définitivement pas le faire toute seule. Je veux être là pour toi, quand t’en a besoin, quand ça ne va pas. Je ne veux me battre avec toi, et non contre toi. Mais j’ai surtout besoin de savoir si toi, t’es prêt pour ça » La bouillotte siffle, je l’ignore une seconde. « Je veux qu’on arrête de se disputer pour un rien, d’arrêter de penser aux autres avant nous, je veux pouvoir assumer ce que je ressens pour toi, sans avoir peur. Je… » Je l’aime, ce gars. Putain, ça me frappe là maintenant alors qu’un plan de travail nous sépare. Mais je refuse de le lui dire, parce que ce serait pouvoir lui donner une arme qu’il pourrait encore utiliser contre moi. Lorsque la bouillotte siffle encore plus fort, je détourne mon regard pour l’arrêter, ennuyée par le bruit qu’elle fait. Lorsque le silence revient, je souffle : « et merde… » Je contourne le plan de travail, et avance vers lui une énième fois. Cette fois-ci, au lieu de l’embrasser, je me blottis contre lui, agrippant sa chemise. Il met quelques secondes avant que ses bras se referment sur moi. La chaleur que son corps m’apaise déjà. « Je ne suis bien qu’ici, Wyatt. Quand vas-tu enfin le comprendre ? » Mon regard traverse la pièce face à moi, mais finit par se fermer, tant sa proximité et son odeur me font du bien.
@wyatt farrell - credit : nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Ven 7 Déc 2018 - 11:34 #

〰️ i was high, i was hiding
──────── @CASSIE RHODES & @WYATT FARRELL ────────
« Je ne te fuis pas » Vraiment ? Parce que si je doutais du fait qu’elle avait réellement envie que je lise sa lettre, je doute encore plus de ça. Elle me fuit et elle ose dire le contraire. Pas un seul instant son regard ne se pose sur moi. Tout semble être une meilleure occupation, un moyen d’échapper à mon regard. Je ne la regarde pas durement pourtant. Elle me connaît, elle sait à quel point je peux être sombre lorsque je suis en colère – ou même de mauvaise humeur – là ce n’est pas le cas. Je suis simplement perdu. C’est une nouveauté à laquelle j’ai du mal à me faire. Jusqu’à notre dérapage, notre relation était plutôt simple. Nous passions notre temps à nous lancer des piques, à être insupportables l’un envers l’autre. Ce n’était pas compliqué et maintenant il y a tous ces sentiments qui sont venus tout chambouler. Je n’aime pas ça. Je n’aime vraiment pas ça. Je dois tout de même faire un effort parce qu’il y a une chose dont je suis certain : je ne veux pas la perdre une nouvelle fois. Le seul hic est que je ne sais pas m’y prendre et que ça se sent. Je tente toutefois de m’ouvrir même si je sens bien que c’est laborieux. J’ai beaucoup moins de mal à interroger un suspect qu’à me confier et j’en invente des histoires pour les faire parler, des histoires personnelles. Plutôt ironique. Lui annoncer la fin de ma courte relation avec Poppy me semble être un bon point de départ. De cette façon je peux tenter de la rassurer et de lui faire comprendre qu’au final, il n’y a qu’elle que je veux. « Qu’est-ce qu’il faut que je te dise pour que tu comprennes Wyatt ? » S’il faut que je sois honnête, je ne saurais pas répondre à cette question. A trop craindre d’être rejeté, j’ai fini par être celui qui rejette les autres lorsque ça devient trop sérieux. Le souci c’est que désormais je ne sais pas ce qui pourrait me rassurer. « Cette lettre, j’avais envie que tu la lise. Vraiment. (…) Tu m’as anéantie, Wyatt. Sans doute plus que tous mes ex-copains réunis. T’as même pas idée de l’enfer que j’ai vécu ces dernières semaines. » Coupable, je baisse brièvement les yeux. Pour ce qui est de ne pas la faire souffrir, c’est un peu raté. Cela dit, elle m’a fait mal aussi, plus que je ne lui dirais jamais.

« On aurait dû se battre pour nous, mais on ne l’a pas fait. (…) Je veux qu’on arrête de se disputer pour un rien, d’arrêter de penser aux autres avant nous, je veux pouvoir assumer ce que je ressens pour toi, sans avoir peur. Je… » Si deux personnes veulent la même chose, ça devrait être facile, non ? Alors pourquoi sommes-nous incapables de faire les choses correctement ? Je soupire, bruit camouflé par la bouillotte qui siffle de plus en plus et que Cassie éteint. Le silence qui suit est étrange. Je ne sais pas quoi dire, ou peut-être que si justement. J’ai trop de choses en tête. « Et merde… » Mes sourcils se froncent tandis qu’elle vient vers moi et percute mon torse qu’elle entoure de ses bras. Un instant surpris, je passe à mon tour mes bras autour d’elle, apprécie cette étreinte qui me détend. « Je ne suis bien qu’ici, Wyatt. Quand vas-tu enfin le comprendre ? » Peut-être maintenant ? Même si c’est le bordel dans ma vie et que j’ai du mal à tout mettre en ordre. Peut-être que ça, au moins, je vais réussir à y mettre de l’ordre. « Je suis désolé. » Je souffle, sincère. Une de mes mains part dans ses cheveux que j’embrasse, puis glisse sur sa joue pour l’obliger à regarder vers moi. « La question c’était pas de savoir si je serais prêt à vouloir tout ça avec toi. La question c’était est-ce que j’étais prêt à accepter que c’est le cas depuis des années ? » Mon pouce caresse sa peau douce, tête baissée vers elle de sorte à ne plus quitter son regard. « J’aurais toujours peur, je ne veux pas te mentir. J’ai toujours été persuadé que les relations sérieuses n’étaient pas faites pour moi même si je le voulais. Et j’aurais toujours peur de te faire souffrir, Cassandra. » J’avoue en continuant de caresser sa joue. « Par contre, je suis certain d’une chose : je t’ai toujours voulu. » Sauf que ça me semblait inconcevable. Je l’ai vu grandir. Je l’ai vu devenir une femme et être désirable. Pendant longtemps j’ai mis ça sur le fait que je n’étais qu’un homme faible, désormais je sais que mes sentiments pour elle ont grandi en même temps que nous. « Et je te voudrais toujours. » Je chuchote en me penchant vers ses lèvres que je capture en douceur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité

i was high, i was hiding / wassie Empty






Invité a posté ce message Ven 7 Déc 2018 - 14:43 #

I was high I was hiding
I was cold on the concrete. I'd mistaken the truth for a lie,
You were there and you saved me. And I don't know why

C’est fou comment sa simple proximité m’apaise. Elle calme mon cœur blessé, mon estomac resserré et ma gorge nouée. Émotive depuis quelques semaines, je prends conscience que quelques larmes s’échappent de mes yeux pour venir s’écraser sur sa chemise. Je ne saurai dire pourquoi tout est différent avec lui, mais ça l’est. Pour des milliards de petites choses. Dont ce sentiment de sécurité lorsque je suis dans ses bras. On n’est peut-être pas parfait, on ne fait pas les choses dans l’ordre, on est peut-être les plus têtus du monde, mais pour rien au monde j’échangerai ma place. « Je suis désolé » souffle-t-il en venant déposer un baiser sur mon crâne. Je frisonne. Je suis lassée de combattre ; déposer les armes me paraît de plus en plus une bonne idée. Sa main me force à relever ma tête, mon regard humide se plongeant dans le sien. « La question, c’était pas de savoir si je serais prêt à vouloir tout ça avec toi. La question c’était est-ce que j’étais prêt à accepter que c’est le cas depuis des années ? J’aurais toujours peur, je ne veux pas te mentir. J’ai toujours été persuadé que les relations sérieuses n’étaient pas faites pour moi, même si je le voulais. Et j’aurais toujours peur de te faire souffrir, Cassandra. » Mon cœur se resserre, une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, c’est parce qu’il s’ouvre enfin. Son masque de fer tombe, et je le vois vulnérable et étonnamment solitaire. « Par contre, je suis certain d’une chose : je t’ai toujours voulu…Et je le voudrais toujours. » Je n’ai pas le temps de répliquer que c’est réciproque qu’il laisse ses lèvres capturer les miennes dans un baiser doux et sincère. Après des semaines de combats, de distance, de doute, de regret, et de peur, c’est la première chose qui ravive définitivement mon monde en couleur. Le baiser est presque trop court, mais il colle son front au mien pour garder cette proximité. « Tu pourras me faire souffrir milles fois, j’aurai besoin d’un seul baiser pour tout oublier… » C’est sans doute vrai. Je peux accepter beaucoup, je peux haïr beaucoup, mais avec lui, tout est chamboulé. Et là encore, mes défenses, mes convictions, mes batailles s’effondrent avec un seul baiser. « Essayons de faire les choses correctement, veux-tu ? » Je me repousse pour chercher son regard, mes deux mains venant capturer les siennes pour entrelacer nos doigts. « On reprends tout depuis le début. On se fait confiance à nouveau… » C’est une chose qui sera dur, mais je suis certaine qu’on pourra faire les choses correctement cette fois-ci. « Et n’ayons plus peur…pour Maze ou pour nos parents. On leur dira ensemble s’il le faut… » Mes lèvres s’étirent dans un rapide sourire, première fois depuis…et bien depuis des semaines. J’embrasse rapidement ses mains, avant d’ajouter timidement : « Tu me pardonne ? » Comme deux gamins, j’ai besoin de l’entendre me dire qu’on oublie tout, juste pour ne pas avoir à réentendre ces évènements qui font mal.

@wyatt farrell - credit : nightgaunt
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

i was high, i was hiding / wassie Empty






Contenu sponsorisé a posté ce message #

Revenir en haut Aller en bas
i was high, i was hiding / wassie
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Revenir en haut 


Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
NEW YORK AND CHILL :: corbeille : rps-
Sauter vers: