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Invité a posté ce message Dim 23 Déc 2018 - 0:07 #

say the sun doesn't shine for you
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Noël, c’était un moment magique dans l’année. Une période que Nola appréciait tout particulièrement. Dans la famille Blake, c’était une fête importante à laquelle on ne pouvait pas manquer. Ils avaient tout un tas de traditions dans la famille et c’était hors de question de passer à côté. Elle savait déjà que pour l’occasion, il y aurait un grand repas de famille, dans la maison familiale, il y aurait la dinde, la bûche, du pain d’épice aussi et tout ce qui allait avec, de quoi organiser un agape. Sa mère avait préparé le sapin depuis un moment maintenant, parce qu’elle était très attachée aux décorations de noël. C’était quelque chose que Nola partageait, puisqu’elle avait demandé à Oscar de décorer l’appartement avec elle, pour que l’esprit de Noël se fasse ressentir chez eux. Il y avait un sapin, il y avait des guirlandes, ici et là, des lumières et des bougies, mais pas de crèche, elle n’était pas religieuse, alors elle n’avait pas ça en stock dans ses décorations de noël. Le tout apportait une ambiance sereine qu’elle adorait. Y avait aussi son calendrier de l’avent, dans lequel elle piochait, tous les matins pour récupérer le petit chocolat à l’intérieur. Nola, elle se sentait particulièrement heureuse en cette période de l’année. Trop pour venir gâcher l’ambiance avec une histoire de cancer. Elle avait encore une bonne excuse pour garder ça pour elle. Il y avait peu de chance pour qu’elle finisse par mettre les pieds dans le plat en révélant cette maladie à quelqu’un entre la dinde et le dessert, alors rien n’allait ternir cette belle période de noël. Ce n’était pas le genre de nouvelles qu’on annonçait facilement, ce n’était pas non plus le genre de choses dont elle avait envie de parler. Elle était décidée à tout donner pour parvenir à être prise pour être prise au casting du ballet de ses rêves, alors elle n’avait pas l’intention de foutre ça en l’air à cause de cette maladie. Elle était une battante, elle se donnait à fond. Il n’était pas question de mettre de l’eau dans son vin et de lever le pied. Elle était déterminée, alors elle finirait par y arriver.

Pour l’heure, puisqu’elle n’avait pas d’entrainement de prévu, elle voulait absolument faire le tour des attractions prévues pour noël dans la ville de New-York. Il y en avait un peu partout, pas mal dans le quartier et le plus intéressant à ses yeux, c’était la patinoire. Elle avait proposé à Oscar de venir avec elle, puisqu’il était tout le temps avec elle maintenant, elle avait toujours envie de le trainer partout où elle allait. Il était de loin la personne avec qui elle préférait passer du temps, Nola. C’était peut-être pour ça que ses relations amoureuses n’allaient pas bien loin, parce qu’Oscar était plus important à ses yeux que n’importe qui qu’elle pouvait fréquenter. Elle abandonnerait n’importe qui, n’importe quand, juste pour aller retrouver son ami. Elle avait appris, la brune, que de toute façon, Oscar était plus loyal que n’importe qui qu’elle ait pu fréquenter dans sa vie. Elle s’était faite rouler dans la farine, par certains de ses ex, parfois, on l’avait trahie, on lui avait brisé le cœur, mais Oscar lui, il était toujours là. Lui, il ne l’avait jamais laissée tombée et elle était certaine qu’il ne le fera jamais. Il avait même accepté d’aller à la patinoire avec elle. Sur la route, elle s’était arrêtée dans quelques boutiques – comme la fille chiante qu’elle était – parce qu’elle avait encore des achats de noël à terminer. Au moins, elle était ressortie de l’une des boutiques après avoir acheter un cadeau pour son père. Elle avait l’impression d’être peu à peu en train de remplir son traineau de père-noël de plein de cadeaux pour ses proches. Maintenant, ils étaient enfin arrivés à la patinoire et une fois leurs patins enfilés, ils étaient enfin sur la glace. Elle n’était pas patineuse, mais avec la danse, elle s’en sortait assez bien sur la glace pour ne pas avoir peur de tomber au moindre mouvement. Heureusement, sinon, elle ne serait jamais montée sur la glace en prenant le risque de se casser une cheville à quelques mois de l’audition la plus importante de sa vie. Mais elle avait confiance Nola et le secret, d’après elle, pour ne pas chuter sur la glace, c’était la confiance. « Faut te lancer Oscar. » Elle adressa un sourire à son meilleur ami, alors qu’elle s’éloignait, en espérant qu’il la suive. Au pire, une mauvaise chute, ça ne voulait pas forcément dire passer noël le pied dans le plâtre. Ils auraient peut-être leurs vêtements mouillés, mais ça, ils devraient s’en remettre facilement. « Celui qui tombe le plus de fois devra payer une boisson chaude à l’autre ! » Ils auraient bien besoin de ça, si jamais ils tombaient et que leurs vêtements finissaient trempés par la glace. Ce serait dommage de toute façon, une sortie en ville sans s’arrêter dans un café ou quelque chose du genre. Peut-être même qu’ils devraient prendre quelque chose pour le dîner du soir. A moins qu’Oscar soit motivé pour cuisiner, parce qu’après le fiasco de sa tentative de repas pour Thanksgiving, la brune, elle n’avait pas l’intention de s’y coller à nouveau elle se disait même qu’elle ne recommencerait plus jamais une telle expérience, à croire qu’elle était maintenant traumatisée à vie. Elle s’en remettrait pourtant bien assez vite de cette expérience, mais bon, pour son bien et pour leur bien, mieux valait qu’elle reste loin de la cuisine.
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Invité a posté ce message Mer 26 Déc 2018 - 13:41 #

Noël en Californie, avait eu une ambiance bien différente de tout ce qu'il avait connu, pendant toute sa vie, à New York. C'n'était pas pour rien qu'à chaque mois de décembre qu'il avait passé loin des siens et de ses proches, Oscar avait toujours eu envie de rentrer chez lui le plus vite possible. Et retrouver sa famille et ses amis le temps des fêtes, avait toujours été important. Alors oui, même s'il n'avait jamais perdu contact avec Nola, même s'ils n'avaient techniquement jamais perdu de temps ensemble, partager des moments avec la brune, ç'avait un air de rattraper le temps perdu. Il avait bien entendu pris le temps, depuis plusieurs semaines déjà, de lui acheter un cadeau – voire même plusieurs – et de soigneusement les faire emballer, après de multiples échecs à le faire lui-même. A l'approche du réveillon, alors, le Parrish était déjà prêt, impatient de pouvoir partager cette période avec tous ceux qui faisaient son monde, à New York, et pour qui il n'avait pu s'empêcher de n'pas se sentir assez présent, pendant bien trop longtemps. A sa façon à lui, alors, il voulait faire les choses en grand : en faisant des courses au début du mois de décembre, il avait hésité à même s'acheter un calendrier de l'avent, et d'en ramener un pour sa meilleure amie, par la même occasion. Comme quand ils avaient été enfants, avait-été ce qu'avait murmuré la petite voix niaise et candide qui avait essayé de le convaincre, dans un coin d'sa tête. S'il l'écoutait, celle-là, il serait capable de vouloir délivrer ses cadeaux avec un immense traîneau, sans demi-mesure, aux pieds d'un immense sapin décoré comme dans ces téléfilms de Noël, sur lesquels Nola et lui rigolaient encore aujourd'hui. Force était d'admettre que Netflix aujourd'hui, était particulièrement productif en matière d'histoires cul-cul la praline irréalistes à souhait. Après une longue journée de travail – ou d'entraînement, dans le cas de Nola – et avec l'agacement du quotidien s’amoncelant à toute vitesse, s'asseoir ensemble devant la télévision et rire sur ces histoires de prince et de princesse, était une bonne façon de mettre de l'eau dans son vin et de se détendre. Une vraie tradition pour eux, à la façon du pain d'épices, du sapin de Noël, de la crèche ou des chœurs de Noël, pour d'autres. Aujourd'hui, pourtant, Nola n'avait pas eu envie de juste rester bien installée dans le canapé du salon : elle avait commencé sa liste d'arguments en parlant du Marché de Noël, dans lequel il n'avait pas eu l'occasion de mettre les pieds l'an dernier, parce qu'il avait dû retourner en Californie bien trop vite. Il s'était laissé convaincre comme ça, Oscar, inconscient qu'il se faisait quelque peu rouler dans la farine par la brune et toutes les idées qu'elle avait pu avoir pour la journée.

C'était ainsi, qu'ils se retrouvèrent à la patinoire improvisée pour cet hiver, Nola impatiente d'enfiler des patins et de traîner le jeune homme sur la glace. Le sport, quel bon moyen de contrer le mal de ventre qui viendrait bien assez tôt, des multiples agapes qu'ils allaient partager, ensemble ou chacun de leur côté. Mais en décembre comme pour tous les autres mois de l'année, Oscar restait un être chétif, à sa façon- plutôt rigide et en grand manque d'assurance, que ce soit sur des patins, sur un terrain, avec une batte à la main ou n'importe quoi d'autre. Alors que la Blake était déjà prête à se lancer, lui, se tenait encore au bord de la piste, perdant de plus en plus en confiance à mesure que ses pieds partaient dans un sens ou dans l'autre. Il allait se casser la gueule, c'était une certitude. « Faut te lancer Oscar. » les encouragements de son amie lui firent surtout lever les yeux au ciel, dans un grommellement qu'il garda pour lui, enfoncé dans son écharpe. Se lancer, s'lancer, c'était facile à dire pour quelqu'un comme elle. Mais c'était comme s'il la foutait devant un écran d'ordinateur, avec rien d'autre que du langage binaire sous le nez, et qu'il lui disait qu'il fallait se lancer ! Il n's'était même pas encore décollé de la paroi, que Nola balançait déjà tout un tas d'idées et d'arguments qui lui feraient baisser les bras, s'il osait même bouger jusqu'à la porte de sortie. « J'ai une meilleure idée... celui qui s'moque le plus de l'autre, paie une boisson chaude. » non sans marmonner un ça semble plus équitable pour lui-même, alors qu'avec toute sa tête, toutes ses tripes, tout son courage, il essayait de s'convaincre. De se lancer comme elle disait, Nola. Si seulement il avait assez de volonté pour ça, il aurait entrepris beaucoup plus de choses dans sa vie- ou avec Nola, par exemple. Exactement le genre de choses auxquelles il avait besoin de penser, là maintenant, tiens. C'n'était que la preuve que parfois, se lancer ne payait pas des masses : pas dans les images qu'il se faisait de c'qui pourrait se passer, s'il devait commencer à déblatérer tout c'qu'il pensait ou ressentait, à Nola ou à n'importe qui d'autre. « Y'avait pas un... un collègue danseur tout musclé qui avait envie d't'accompagner ? » qu'il la provoqua un peu- non sans une pointe de jalousie piquant dans sa voix. Quelle belle façon de mettre les pieds dans le plat, sans détour. Au moins, ça pouvait pour juste de la frustration, non? - parce que si elle était plus à l'aise que lui parce qu'elle était une danseuse, habituée à la grâce et à tenir sur ses pieds avec une facilité déconcertante, peut-être qu'elle aurait pu vivre sa sortie idéale à la patinoire, avec certains de ses partenaires. Lui, au contraire, il avait le charisme d'un manche à balai et généralement, on n'lui en demandait pas plus. Le sport, ce n'était pas son truc, et personne n'était mieux placé pour le savoir, que sa meilleure amie, qui l'avait vu échouer et se ridiculiser dans bien des domaines. Et il avait même eu ses périodes de jalousie, à l'encontre de tous ceux pour qui ces choses étaient faciles, ces clichés qui étaient toujours joués par des grands mecs baraqués et charismatiques, dans les films. Avec les années, il s'y était fait. Il avait bien l'air d'être, alors, le dernier choix que Nola aurait pu faire pour ce genre de sorties- comme pour beaucoup d'autres choses. Oui, pourtant, ils étaient juste amis, largement de quoi justifier qu'elle ait envie de s'amuser avec lui, ou même de se foutre de sa gueule s'il devait tomber tous les mètres et demi sur cette glace. Peut-être qu'il pouvait au moins prétendre à ça : être le pitre de cette journée, et n'pas lui en vouloir pour ça. Moins chiant qu'un petit-ami.
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Invité a posté ce message Dim 6 Jan 2019 - 1:13 #

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Les moments qu’elle passait avec Oscar étaient toujours très précieux dans le cœur de la brune. Il était son meilleur ami depuis de nombreuses années maintenant, si bien qu’elle n’imaginait pas sa vie sans lui. Le laisser partir en Californie, ça avait été compliqué pour elle, elle avait été triste à l’idée de ne plus voir le jeune homme tous les jours. Mais ça avait été son choix et elle n’était pas du genre à vouloir se mettre entre lui et ses ambitions. Elle savait à quel point ça pouvait être important, de réussir à accomplir ce dont on avait envie, au cours d’une vie. C’était pour ça qu’elle luttait, elle, jour après jour, sur le plancher de la salle d’entrainement, pour obtenir le rôle de ses rêves. Elle l’avait laissé partir alors, sa pour autant le perdre de vue. Elle avait besoin d’Oscar dans sa vie. Depuis le téléphone, ou skype, à l’autre bout du monde, ça avait été différent. Ils avaient été là, l’un pour l’autre, sans vraiment être là et même si elle n’avait pas l’intention de se plaindre de la façon dont les choses avaient pu se dérouler à l’époque, elle préférait nettement l’avoir à ses côtés. Cette année alors, elle avait décidé qu’elle allait en profiter pour passer de bons moments, dans l’ambiance des fêtes de fin d’année, en compagnie de son meilleur ami. Il vivait avec elle, alors techniquement, ça devrait déjà bien aider à compenser son absence, quand il avait été en Californie. Mais Nola, elle voulait encore plus que ça. Alors, la brune avait décidé de le trainer avec elle jusqu’à la patinoire, en se disant que c’était l’endroit idéal pour bien s’amuser. Ou pour se casser une jambe, mais ça, c’était à éviter quand même. Nola, elle savait qu’Oscar était plus adroit qu’il ne voulait bien l’admettre et que même sur la glace il ne craignait rien.

Ils allaient passer un bon moment ensemble, Nola, elle en était certaine. Elle était très fière de son idée. Au pire, si vraiment Oscar devait détester cette sortie, elle lui promettrait de le suivre à la prochaine convention geek à laquelle il déciderait d’aller. Quoi que, pour sa propre image, peut-être que le brun préférerait encore y aller seul, plutôt qu’avec une fille qui confondait tous les films entre eux. Fallait dire que les histoires se ressemblaient souvent, d’après elle, en tout cas. Elle était bon public, en général quand on lui mettait un film à la télé, ou qu’on l’emmenait au cinéma, mais elle n’était généralement pas assez fan de ce qu’elle voyait pour ne pas confondre les univers entre eux. C’était un domaine dans lequel Oscar pouvait vraiment avoir sa revanche, s’il le désirait et il le savait aussi bien qu’elle. « Qui te dit que j’ai l’intention de me moquer ? Tu me fais passer pour une femme cruelle. » Ce qu’elle n’était pas, évidemment. Mais peut-être bien que s’il devait tomber, elle aurait du mal à résister à l’envie de se moquer un peu. Gentiment, évidemment, parce qu’elle n’était pas un monstre. « Puisque c’est moi qui t’ai trainé jusqu’ici, j’accepte de payer la boisson, quoi qu’il arrive. » Elle haussa les épaules, de toute façon, elle n’était pas à quelques dollars prêts, comme une grosse radine. Elle gagnait bien sa vie, elle n’avait pas besoin qu’on lui paie son café, mais si ça pouvait être une récompense pour Oscar, elle voulait bien l’inviter. De toute façon, tous les deux, ils n’étaient pas très regardants sur qui dépensait plus pour l’autre. Ne serait-ce que dans leur collocation, ils ne passaient pas leur temps à faire les comptes pour savoir qui avait le plus dépensé au cours du mois, pour que l’autre puisse compenser le mois suivant. « J’en sais rien, j’ai pas demandé à collègues de m’accompagner, c’était avec toi que je voulais venir. » Elle n’avait même pas pensé à proposer cette sortie à quelqu’un d’autre qu’à Oscar. Ses collègues, aussi musclés soient-ils, ils n’étaient que des collègues de toute façon. Certains étaient de vrais amis évidemment, mais aucun n’était Oscar. Elle passait assez de temps avec ses collègues en répétition de toute façon, alors, quand elle avait du temps libre, elle choisissait de le passer avec Oscar, sans la moindre hésitation. « Aller, viens. » Le sourire aux lèvres, elle lui tendait la main. Il n’avait qu’à s’accrocher à elle, peut-être que ça l’aiderait à trouver son équilibre. Sur la glace ou dans la vie, il pouvait compter sur elle pour l’aider à maintenir son équilibre. Au pire comme ça s’ils tombaient, ils tomberont ensemble.

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Invité a posté ce message Dim 6 Jan 2019 - 20:54 #

Le sport et Oscar, il avait toujours semblé que ce n'était pas quelque-chose de compatible : un phénomène inexplicable, qui remontait à des années en arrière. Ouais, avec le corps qu'il avait, ça lui donnait bien sûr l'allure d'un cliché ambulant : il n'avait jamais été le gars le plus populaire du lycée, membre de l'équipe de football comme on en voyait dans les séries télévisées. L'aimant à filles, ça n'avait jamais été son rôle- le Parrish, lui, il avait été le gars qui aidait certaines personnes dans des cours supplémentaires et des tutorats pour leur permettre d'obtenir leur diplôme ; celui que les filles avaient appelé 'gentil' bien plus que sexy. Il avait bien sûr eu droit aux filles du lycée, lui disant 'je devrais m'intéresser à des gars comme toi, plutôt !' à la moindre déception amoureuse, sans pour autant le faire une fois le moment venu. La seule chose qui l'avait sauvé du drame, c'était qu'il n'avait jamais été la cible de harcèlements et d'emmerdeurs, de tous ces cons qu'on voyait, là encore, facilement dans les fictions télévisées : ceux qui s'amusaient à tabasser un gars moins fort juste parce que c'était facile, ou ceux qui menaçaient les intellos de la classe pour qu'ils fassent leurs devoirs à leur place. Oscar n'était jamais tombé aussi bas, et au fond, quelles que soient les expériences désagréables et bien tristes qu'il avait pu connaître dans sa jeunesse, il avait toujours eu Nola à ses côtés. Eux qui, en apparences, étaient si différents, ils s'étaient toujours bien complétés : et chose incroyable, Nola n'était jamais devenue trop cool ou trop populaire pour lui. Elle n'était même jamais devenue trop amoureuse de ces garçons qui s'étaient intéressés à elle - ou de ces filles auxquelles elle, avait été intéressée. Même après qu'il soit parti pendant deux longues années en Californie, c'était entre eux deux, comme si le temps n'était pas passé, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Et dans leur colocation, même, c'était comme s'ils l'avaient toujours été. Pourquoi chercher plus compliqué que ça ? Après tout, ses histoires d'amour à lui tout comme les siennes à elle, n'étaient jamais été allées très loin- certainement pas aussi loin que leur amitié. Certainement un argument qui devrait servir, dans la colonne des bonnes choses qu'il fallait retenir, à être juste ami avec Nola Blake. Au moins, c'était encore mieux que ça, il était son meilleur ami, celui avec lequel elle était prête à se taper la honte à la patinoire au centre de Central Park, visiblement.

Il aurait bien aimé que ça se passe comme dans les films de Noël qu'on voyait si souvent, ou les publicités pour ce même endroit : si seulement il pouvait tout simplement se lâcher, et tenir sur ses deux jambes tout en glissant avec grâce sur la glace. Mais non, il le sentait bien – son esprit scientifique le sentait bien : il allait se péter la gueule, pour sûr, dès l'instant où il franchirait le premier mètre sur la glace. Il n'y avait pas beaucoup d'autre option que ça. C'est donc sans un doute qu'il se retrouva à grommeler, levant les yeux au ciel face à l'argument de la brune : il ne la présentait pas comme une personne cruelle, il essayait simplement de présenter la situation de façon réaliste, il allait se viander, et peut-être même que toute la patinoire allait se moquer de lui, pas seulement Nola elle-même. Mais au fond, son opinion à elle serait toujours plus importante que celle de tous les autres habitants de New York. « C'est le seul scénario que j'ai dans ma tête, c'est tout. » qu'il répondit innocemment, donc- il pouvait toujours prétendre que se moquer serait un instinct humain on ne peut plus basique, qui ne serait certainement pas propre à sa meilleure amie. Dans n'importe quelle autre situation, Oscar serait en plus capable de faire preuve d'assez d'auto-dérision pour trouver ça rigolo lui-même ; mais le sport, vraiment, il détestait ça. Y'avait eu beaucoup trop de situations, à son goût, dans lesquelles il avait été littéralement ridiculisé aux yeux de beaucoup : les courses d'endurance en sport au lycée, où il arrivait toujours dernier. Le plongeoir le plus haut de la piscine, duquel il avait eu peur de sauter. Ou le match de basket d'il y a quelques années, où il avait été aussi utile qu'une lampe – et ça, tout le monde l'avait remarqué. Parce qu'après tout, il semblait que ça devait être une norme sociale, que tous les hommes devaient forcément être bons en sport, quelle que soit leur condition physique. Il était tellement concentré sur ça et ça uniquement, qu'il en avait oublié toute cette histoire de qui achèterait des boissons à l'autre une fois qu'ils sortiraient de ce cauchemar. S'ils arrivaient déjà à limiter leurs dépenses à juste des boissons et une bonne après-midi au Marché, ce serait pas mal. Lui, il ne pouvait s'empêcher de parier sur un passage à l'hôpital. Qui sait. « Peut-être que pour ces trucs tu devrais demander à quelqu'un d'autre. Et te dire que tu peux toujours me réserver les sorties à la plage, ou le bricolage à la maison. Ce genre-là d'activité sportive, tu vois ? » pourtant, il était bien hypocrite : évidemment qu'il était content que Nola ait voulu partager cette après-midi là avec lui, qu'elle ait pensé à lui et qu'elle ait eu envie de venir avec lui. Bien sûr qu'elle n'avait pas planifié tout ça juste pour le ridiculiser et se moquer de lui. C'était sa meilleure amie, après tout, et c'était en la glace et exclusivement en celle-ci, qu'il n'avait pas confiance, là maintenant. Alors de son côté, la Blake devait savoir qu'il ne parlait pas sérieusement ; qu'elle pourrait lui proposer des trucs fous comme un saut en parachute ou l'ascension d'une montagne, qu'il le ferait, parce qu'il était comme ça et que ces moments à deux, c'était les meilleurs possibles et imaginables. C'était bien pour ça qu'il avait chaussé des patins pour commencer. Et c'était pour ça qu'il n'était pas encore parti s'asseoir sur le côté pour regarder. « Okay... oookay-... » se retrouva-t-il à marmonner quand la brune revint à sa hauteur, et qu'il essaya de prendre sa main sans la lui arracher. A vrai dire, à se cramponner à celle-ci avec les deux siennes, Oscar n'avait toujours pas grand-chose de gracieux et classe, les genoux pliés, le dos arqué comme s'il anticipait la chute plus qu'autre chose. « Pas trop vite, hein. » il demanda comme un gamin, quelque-peu tremblant, assez à l'aise – quelle surprise - pour réussir à lever les yeux vers la jeune femme, pour quelques secondes à peine, avant de se mettre à fixer la glace à nouveau. Il savait bien que pour garder l'équilibre, mieux valait fixer l'horizon et se tenir droit, mais c'était définitivement trop lui demander, dans une telle situation.
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Invité a posté ce message Dim 20 Jan 2019 - 14:50 #

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Elle avait beau passer beaucoup de temps à préparer ses auditions à venir, Nola, elle trouvait toujours le moyen de passer du temps avec Oscar. C’était primordial pour elle, de profiter de la vie, aussi en dehors des salles de spectacle. Depuis qu’elle connaissait Oscar, il était la personne avec qui elle avait toujours envie de tout partager. Elle avait d’autres amis, elle n’avait pas été la fille la plus populaire du lycée, mais elle avait su nouer des liens qui perduraient encore aujourd’hui. Elle s’était fait des amis aussi au conservatoire, ou dans la troupe pour laquelle elle dansait aujourd’hui. Mais Oscar et elle, ça avait toujours été plus particulier que ça. Il y avait un truc en plus. Un élément sur lequel ils devraient être capable de mettre un nom, alors qu’ils approchaient tous les deux des trente ans et qu’ils étaient ainsi, bien assez âgés pour se rendre compte de ce qui se tramait entre eux. Elle le sentait au fond de son cœur la brune, dès qu’elle était en compagnie de son ami, dès qu’elle pensait à lui. Mais elle ne pouvait pas se permettre d’accepter ses sentiments, pas maintenant. Il fallait croire que tout arrivait au mauvais moment dans sa vie. Elle avait ses auditions, ce spectacle qui représentait probablement son plus grand rêve et à côté de ça, y avait le cancer. Elle n’aimait pas l’idée de cacher quelque chose d’aussi important à son ami, mais le cacher à quelqu’un avec qui elle déciderait de partager sa vie, ce serait pire. Elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle laisse ses sentiments de côté. Même si elle devait se faire soigner de toute façon, elle préférait être célibataire, un cancer dans une histoire d’amour, ça foutait forcément la merde et elle ne voulait pas que quelqu’un soit obligé d’assister à sa chute aux enfers.

Il y avait toute une partie de sa vie qui était mise entre parenthèses ces derniers temps et c’était probablement mieux comme ça. Elle n’avait pas envie de parler de ce truc entre eux avec Oscar, elle n’avait pas envie de se lancer dans quoi que ce soit de sérieux avec qui que ce soit. Tout ce qu’elle voulait, c’était passer ces maudites occasions et après, la suite, elle verrait bien quand elle y sera. En attendant, aujourd’hui, elle avait laissé les entrainements de côté pour passer un peu de temps avec son ami. Elle n’avait pas non plus envie de ne vivre que pour les entrainements – surtout si sa vie devait être limitée. Elle avait donc trainé Oscar avec elle à la patinoire, quand bien même elle avait su qu’il ne serait pas forcément à l’aise. Mais la patinoire, c’était marrant, c’était convivial. Elle aimait l’ambiance qui s’en dégageait et elle était certaine qu’Oscar n’était pas aussi nul qu’il voulait bien le croire. « N’importe quoi. Je suis la fille la plus sympa de la planète, tu devrais le savoir depuis le temps. » Elle exagérait quand même. Il lui était déjà arrivé de se moquer de son ami, gentiment, sans la moindre pensée négative. S’il devait tomber sur la glace aujourd’hui, ce serait pareil, il n’y aurait aucune cruauté de sa part s’il devait tomber. « Arrête, je suis certaine que tu peux apprécier le patinage. On ne te demande pas de te présenter aux JO, t’en fais pas. » S’il arrivait à faire quelques tours de la patinoire, ce serait déjà bien, ce n’était pas la peine de s’en faire une montagne, il allait s’en sortir. Elle savait au moins que si un jour elle se décidait à faire le marathon de boston ou n’importe quelle autre course, elle ne pourrait pas lui demander de participer avec elle. Tant pis, s’il était là pour l’encourager, ce serait déjà suffisant pour elle. Cela dit, ce n’était pas dans ses projets pour le moment. « Pas trop vite, promis. » Qu’elle lui répondit, le sourire aux lèvres, en même temps, si c’était pour faire du sur-place, ça n’en valait pas franchement la peine. « Redresse-toi. C’est sûr que tu vas tomber à fixer le sol comme ça. La physique, la gravité tout ça. » Ces machins-là, qu’elle elle était bien incapable d’expliquer mais qui avaient peut-être du sens pour lui. A force d’être penché comme ça, ce n’était pas la glace qui allait le faire tomber, mais bien le poids de son corps. « Et on finit toujours par se diriger vers l’endroit qu’on fixe, alors lève les yeux. » Parce qu’à force de regarder la glace, il allait finir par se casser le nez dessus. Un peu plus droit, les yeux fixés droit devant lui, il aurait moins de mal à avancer et peut-être même qu’il pourrait apprécier la vue. Les décorations de noël, toute cette ambiance si agréable, ce serait dommage de complètement passer à côté. Elle adorait elle, ça lui collait un large sourire sur les lèvres dont elle n’arrivait pas à se défaire. Noël, c’était à ses yeux la meilleure période de l’année. Le froid n’était pas toujours agréable, mais l’ambiance était parfaite et puis elle adorait la neige. Elle était bien la première à balancer des boules de neige dès qu’il y avait quelques flocons qui s’écrasaient. L’hiver, c’était sans conteste sa saison préférée à la brune. Finalement, elle préférait la patinoire à la plage, d’autant plus que les plages de New-York, ce n’était pas forcément les plus belles plages du monde, bien au contraire.

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Invité a posté ce message Dim 27 Jan 2019 - 16:38 #

Elle en avait trouvé une, pour le coup, Nola – une activité à même de faire perdre son latin à Oscar Parrish. Un exploit diraient certains : pour beaucoup de choses, il était capable d'être plus loquace qu'un gamin excité, capable d'étaler sa science sur de nombreux sujets. L'astronomie, les mathématiques, la chimie, l'informatique, l'histoire ; et même la cuisine, comme en témoignait leur colocation, depuis un certain temps maintenant. Curieux qu'il avait été gamin, tout ce qui était venu facilement pour lui, s'était forcément à un moment donné, transformé en une obsession qui avait gorgé son cerveau d'informations, qu'il ne pouvait s'empêcher de relâcher dès qu'il en avait l'occasion. Y'avait ça, ouais, et aussi le fait que quand il zappait à la télévision dans les jours où il n'avait pas la foi de faire beaucoup plus, c'était généralement pour atterrir sur la chaîne de documentaires, et en binge-watcher un certain nombres. La soif de savoirs et l'envie d'étendre ses expériences chez Oscar, étaient des traits que tous ses proches devaient bien avoir appris à connaître, et avec lesquels tout le monde vivait tant bien que mal : sa sœur cadette avait pris l'habitude de lever les yeux au ciel, tandis que son frère aîné s'était toujours gentiment moqué de lui. Qu'est-c'qu'il pouvait bien y avoir qu'il n'savait pas, hein? – avait-on si souvent demandé dans un ricanement ; et pour le coup, il pouvait facilement répondre, maintenant, dressé sur des patins à glace. C'était lui qui allait devoir en prendre de la graine pendant toute la soirée, à essayer d'assimiler ce qui représentait, à ses yeux, une montagne de savoirs et d'expertises qu'il n'avait jamais eus. Lui, il estimait que ça pouvait être donné à tout le monde, de s'asseoir à un bureau pour lire des bouquins, ou pour apprendre le codage sur un ordinateur, ou même n'importe quoi des choses qu'il savait si facilement faire. Mais le sport- le sport, c'était... Comment dire ça, hein ? Pour beaucoup, balancer une balle au bon endroit n'était pas bien difficile non plus : mais le Parrish avait eu beau déverser beaucoup de bonne volonté et d'efforts dans toutes les disciplines qu'il avait touchées de près ou de loin, comme le baseball, le basket, l'athlétisme et tous ces trucs qu'on était obligés de faire à l'école, ça n'avait jamais marché. A sa plus grande frustration ; après tout, qui préférait être le nerd du coin à qui tout le monde demandait les réponses de maths, plutôt que quelqu'un de populaire et classe et cool, aux yeux des autres, hein ? Évidemment qu'y'avait eu un temps où il avait voulu rentrer dans le moule social du monde dans lequel il avait évolué – après tout, son frère et son père avaient toujours eu une carrure plus carrée que lui, à croire que les bons gênes avaient sauté une génération de la fratrie. Chose sur laquelle personne n'était d'accord, quand Oscar balançait une phrase de ce genre. Oui, aux yeux de sa mère et même de sa famille en général, le brun avait tout du bon parti – il était gentil, pas macho, ouvert d'esprit, dynamique à sa façon, actif, et avec un avenir brillant devant lui, sans avoir à dépendre de quelque patron que ce soit, coincé dans un job pas assez bien pour lui.

Toujours était-il qu'il était aussi célibataire, sans appartement à lui, et peut-être trop facilement pris dans le confort et l'aise qui l'habitaient quand il était avec Nola, pour faire le moindre effort pour prendre son indépendance. Et pourtant, hein, qui, à leurs âges, vivait en colocation avec son meilleur ami ? Qui pouvait prétendre avoir une relation comme la leur ? Pour beaucoup – surtout des hommes, s'ils n'étaient qu'amis, c'était pour une bonne raison, qui n'avait certainement rien à voir avec la profondeur de leur relation, mais plus à voir avec le fait que Nola était bien trop sexy, dynamique et parfaite pour quelqu'un comme lui. Dans un coin d'sa tête, Oscar, il n'pouvait qu'être d'accord avec ces gens-là, non sans sentir un nœud de rancœur, de gêne et de peine se créer dans ses tripes, quand il y pensait. Mais force était d'admettre que s'il avait dû, un jour, s'passer quelque-chose entre eux, en des années d'amitié, ce serait déjà arrivé, maintenant. « La fille la plus sympa d'la planète, carrément. » jugea-t-il donc dans un ricanement, arquant des sourcils faussement provocateurs. Il ne pouvait nier que Nola était la meilleure personne qu'il ait pu rencontrer, celle à qui il tenait le plus en dehors de sa famille – alors oui, à ses yeux, la brune était géniale, parfaite sous tout rapport. Mais ce n'était pas pour autant qu'il lui rendait la tâche facile,  à la flatter tous les quatre matins – son affection trop grande, trop gênante pour elle n'en serait que plus évidente, et ça n'ferait que compliquer leur amitié si simple, hein ? « T'as déjà vu un canard marcher sur la glace ? J'ai l'impression d'ressembler à ça... » il n'savait pas pourquoi il balançait ça, distrait, sa langue glissant d'elle-même comme pour combler son inquiétude, ou même noyer les conseils de Nola – peut-être que s'il oubliait qu'il était en train de littéralement glisser sur de la glace, à essayer de relâcher ses muscles pour essayer d'apprécier la chose sans se retrouver le cul par terre, il s'en sortirait mieux. On finit toujours par se diriger vers l’endroit qu’on fixe  Oscar en grogna, à cette idée. Toujours cramponné à Nola, il se forçat à détendre sa colonne vertébrale, se redressant sur lui-même, jusqu'à lever les yeux vers elle. Si proche de lui, qu'il put la regarder, vraiment, la regarder, sous les lumières scintillantes des guirlandes, avec son sourire, sa présence. Et son pied dérapa, comme dans les scènes clichées qui faisaient ricaner – malgré sa carrure, il entraîna la jeune femme dans sa chute, tant il avait été accroché à elle. Heureusement, ce fut lui surtout qui s'éclata surtout les fesses par terre, rattrapant son amie contre lui – il n'manquerait plus qu'elle se casse ou torde quelque-chose contre la glace, et qu'il ruine sa carrière en une sortie à peine. « J'espère que t'as conscience que même si j'y arrive... tu vas devoir me traîner à la maison. Qu't'as ramené... genre une brouette pour me rouler jusqu'à l'appart'. » il ricana vaguement, pour se défaire de la gêne qui commençait à faire monter un rouge brûlant tout le long de son cou, jusqu'à ses joues – il pouvait toujours blâmer le froid pour ça, ou même le ridicule de la situation tout court. Au moins, elle le connaissait depuis assez d'années pour savoir qu'y'avait quand même des choses dans lesquelles il était bon, même en sport : s'ils avaient pu faire simplement une sortie à vélo, ou même s'ils avaient opté pour partir au ski comme si c'était facile comme ça, à New York, il n'aurait pas été un boulet.
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Invité a posté ce message Mer 30 Jan 2019 - 20:33 #

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Nola, elle avait toujours été une jeune femme dynamique, toujours en mouvement, à vouloir essayer tout un tas de nouvelles choses. Enfant, elle avait été difficile à canaliser, à force de courir partout, elle avait su ses parents en perdre leur latin, restants là, à ne pas savoir quoi faire pour la calmer. Heureusement, elle avait trouvé la danse et avec cette discipline elle avait trouvé ce dont elle avait besoin. C’était devenu une véritable passion à ses yeux, puis une vocation. Elle avait voulu en faire son métier, si bien que le jour où elle avait enfin été acceptée dans une école réputée de New-York, ça avait été l’un des plus beaux jours de sa vie. Aujourd’hui encore, elle avait l’impression de vivre un rêve, Nola. Elle ne faisait clairement pas partie de ces gens qui allaient au travail sans la moindre motivation, bien au contraire. Elle aimait vraiment ce qu’elle faisait, mais ça ne l’empêchait pas d’avoir toujours envie de faire des trucs nouveaux ou au moins plus originaux. Le patin à glace alors, ça faisait partie des choses qui à ses yeux, changeaient un peu du quotidien. Il y avait bien des patinoires ouvertes toutes l’année dans la ville de New-York, mais là, c’était un moment unique dans l’année, une immense patinoire en plein air. D’après Nola, c’était clairement l’un des trucs dont il fallait absolument profiter en cette période de l’année. Elle y allait chaque année la brune, alors elle savait très bien qu’il y avait du monde qui aurait pu l’accompagner. Mais cette année, puisqu’Oscar était définitivement revenu à New-York, elle avait décidé qu’il serait celui avec qui elle allait pouvoir passer un bon moment sur la glace. Les chutes n’avaient pas la moindre importance, tant qu’on passait un bon moment avec un ami non ? C’était comme ça que Nola voyait les choses. Les plus perfectionnistes devraient peut-être en prendre de la graine et se laisser aller.

Tant qu’elle ne risquait pas de se casser la cheville, elle s’en fichait Nola, si elle devait finir une fois ou deux sur les fesses. Elle était vraiment là pour s’amuser avec Oscar et non pas pour se prendre la tête avec quoi que ce soit. Il fallait bien profiter de la vie après tout. Encore plus quand celle-ci nous faisait un aussi sale coup qu’un, cancer à même pas trente ans. La vie pouvait facilement être une vraie garce d’après Nola, mais il ne fallait pas se laisser démoraliser. Elle, au moins, elle réussissait parfaitement à penser à autre chose qu’à ce maudit cancer. Aujourd’hui sur la glace ou habituellement sur les planches de la salle de danse, elle n’avait, de toute façon, pas l’impression d’être malade. « Évidemment. » Elle glissa ses doigts dans ses cheveux pour les repousser en arrière, d’un geste qui se voulait plein de prétention. Elle n’était peut-être pas la fille la plus sympa de la planète, mais elle n’était pas pour autant quelqu’un de particulièrement méchant qui allait se moquer sans gêne de son meilleur ami. « Mais non, ne tu ressembles pas à un canard, promis. » Elle n’avait jamais vu de canard sur la glace, mais dans le fond, elle se disait que les animaux s’adaptaient quand même beaucoup plus facilement à leur milieu que les êtres humains, alors peut-être bien qu’en vrai, le canard, il galérerait moins sur la glace qu’Oscar. Une pensée qu’elle gardait pour elle, évidemment, elle était là pour essayer de redonner confiance au brun, pas l’inverse. Elle avait essayé quelques conseils qu’elle espérait efficace, mais bon, elle n’était clairement pas prof de patinage. Elle avait peut-être un équilibre naturel, apporté par la danse qui parfois donnait l’impression de glisser sur le parquet et ça lui donnait plus de chance de tenir sur ses deux jambes qu’Oscar. Pourtant, elle ne résista pas à la force de l’attraction, se retrouvant par terre, contre le jeune homme qui venait de glisser pour se retrouver par terre. Elle lui avait donné la main en toute connaissance de cause, sachant très bien que si l’un d’eux devait tomber, l’autre serait entrainé aussi. Voilà qu’ils se retrouvaient tous les deux sur la glace maintenant. La brune fut incapable de se retenir de rire. Au moins, elle n’était pas vexée de se retrouvée le cul par terre. « Tu rêves, j’vais pas te trainer en brouette jusqu’à l’appartement. Tu ne veux pas une poussette pendant qu’on y est ? » Elle était sportive, elle avait du muscle, mais quand même, se trainer une brouette avec Oscar dedans, jusqu’à chez eux, ça risquait de vite l’épuiser. Elle lui avait promis une boisson chaude, c’était déjà bien non ? « J’te dirais bien qu’un bon chocolat chaud soignera tes bobos, mais ce serait un peu vendre de la poudre de perlimpinpin. » Elle haussa les épaules avant de se relever, tâchant de retrouver son équilibre avant de tendre ses mains à son ami pour l’aider à se relever. « Mais, si tu arrives à faire un tour, on ira le boire ce chocolat. » Même s’il n’y arrivait pas, parce qu’ils n’allaient de toute façon, pas y passer la journée, sur la glace, elle était certaine qu’Oscar avait hâte de retirer ces patins et de se retrouver bien au chaud dans leur appartement, elle n’allait pas le priver éternellement de ce petit bonheur.

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Invité a posté ce message Lun 11 Fév 2019 - 16:54 #

Pour Oscar, c'était généralement l'excellence ou rien – un genre de volonté qu'il avait toujours eue pour lui-même, acquise au gré de tous ses succès. Il y avait eu bien des choses qui lui étaient venues facilement, des savoirs que d'autres trouvaient compliqués, mais qui semblaient couler de source dans sa tête à lui. Ouais, généralement, ç'avait plus été en utilisant son cerveau que le brun s'était senti vraiment valoir quelque-chose ; il avait voulu faire des études, conquérir un diplôme avec les meilleures notes possibles et il avait atteint ce but. L'ennui de cette vie monotone et répétitive, il ne l'avait pas vu venir – et aujourd'hui, c'était bien pour ça qu'il avait trouvé le courage de prendre les rennes de sa vie. On ne pouvait au moins pas le blâmer de n'pas avoir de bravoure, n'pas lui dire qu'il n'avait pas pris sa vie en mains : il aurait très bien pu rester dans ce domaine dans lequel il avait développé un diplôme bien précis, en Californie ou ailleurs, Oscar aurait eu de nombreuses chances de décrocher d'autres contrats, d'autres ventes qui lui auraient à nouveau rapporté des millions. Et peut-être qu'au bout d'un moment, dans la Silicone Valley, il aurait décroché un job chez google ou un truc du genre, qu'il serait apparu dans les pubs de cette gigantesque entreprise ou qui sait, il aurait pu devenir le prochain Mark Zuckerberg. Mais le fait était que depuis qu'il était de retour à New York, il s'épanouissait beaucoup plus. Et pourtant, la plupart du temps il ne comprenait pas spécialement les histoires de complication électrique dont on lui parlait- il n'savait pas poser du carrelage par lui-même, il hésitait encore à peindre lui-même son local ou à pousser le vice à engager une entreprise à le faire à sa place. Il n'était pas doué en bricolage, et il était largué la plupart du temps en ce moment : mais tout ce qu'il imaginait dans un coin de son crâne, vis à vis de ce bar à chat qui voyait lentement mais sûrement jour, était bien plus galvanisant que ce qu'il avait pu vivre dans les lignes et les lignes de codes qu'il avait étudiées et créées lui-même. Peut-être que dans l'idéal, il aurait dû se tourner vers le développement de jeux vidéos, un truc du genre – parfois, le Parrish se disait que ça l'aurait sans doute encore plus motivé et il aurait aimé ce job, à cent pour cent. Mais finalement, qu'avait-il à regretter dans la vie qu'il avait aujourd'hui, à New York ? Certes, il investissait la plupart de son argent dans un projet quelque peu ambitieux et imprévisible. Il pourrait très bien se retrouver sans le sou d'ici une année à peine, à devoir revendre son local tout neuf histoire de récupérer de quoi vivre – qui sait, il y avait beaucoup de bars, de cafés et de restaurants dans cette ville.

Car souvent, s'il y avait quelque-chose qui lui faisait facilement défaut à Oscar, c'était la confiance en soi- heureusement qu'il avait de la famille, des amis proches comme Nola ou Alexys ou même Matt pour le soutenir et avoir plus foi en ses projets que lui. Mais à tous ceux qui le connaissaient, il n'était sans doute pas surprenant qu'Oscar soit de ces idiots un peu clichés, qui patinaient littéralement, dès qu'ils se retrouvaient sur la glace. De un, parce qu'il n'était pas un sportif. De deux, parce que tout lâcher et laisser aller n'était pas quelque-chose qu'il faisait facilement ; et certainement pas quand on le sortait de sa zone de confort, à savoir le support bien stable de ses deux pieds enfoncés dans le sol, et non pas foutus dans des patins. « Peut-être que tu devrais envisager, alors, d'faire un geste de ce genre... me consoler après tout ce que tu me fais faire. » tenta-t-il vaguement d'argumenter – lui, l'enfant choyé par ses parents. Sa mère avait toujours été du style à le dorloter, alors même s'il plaisantait évidemment à l'idée d'avoir Nola le ramener jusqu'à chez eux dans une brouette, y'avait bien une part de vérité, là-dedans. Il n'aimait pas naviguer en eaux inconnues, et il savait très bien que sa meilleure amie était parfaitement au courant de ce trait de caractère chez lui. C'était bien l'inconnu qui l'effrayait quand son cœur s'affolait si vite, à la proximité de la brune. Ça se saurait, s'il était un homme confident, à cent pour cent convaincu de sa valeur, ou de c'que les autres pouvaient éprouver pour lui – si seulement il pouvait avoir toutes les réponses, tout savoir faire, exceller en tous les points, Oscar avait la conviction que sa vie serait beaucoup plus facile. « Eh, ouais, ça fait des années que j'sais que les produits laitiers ne sont pas d'la potion magique. » encore au sol, le cul contre la glace, il haussa les épaules, esquissant une moue. Malheureusement, le chocolat chaud ne serait que du réconfort – peut-être bien temporaire s'ils continuaient de tomber comme ça. Ils allaient finir par se casser quelque-chose – ou qui sait, même simplement avoir des tonnes de courbatures. Lui en tout cas. Parce que le corps de Nola, lui, il était déjà bien rompu au travail à ce niveau-là. Mais malgré tout, il accepta l'aide de la jeune femme pour se relever : il espérait quand même qu'elle savait qu'avec n'importe qui, il aurait déjà tout fait pour se dérober. Et même si la personne l'avait convaincu de se lancer comme elle l'avait fait, elle, ce serait le moment où il abandonnerait. D'ailleurs, il se retrouva à retourner vers le bord, essuyant la moindre déception avec un sourire ; « Et si tu me montrais ce que tu sais faire, madame 'moi j'y vais tous les ans'. » et histoire de bien se moquer, il se mit même à imiter la voix de Nola, comme il le faisait quand il la taquinait, la titillait un peu – ils avaient l'habitude de ça, tous les deux.
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Invité a posté ce message Mer 27 Fév 2019 - 22:25 #

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Le patinage artistique, c’était quelque chose qui pouvait facilement ressembler à la danse. Il y avait des chorégraphies et un sens de l’élégance qui aux yeux de Nola était très similaire de ce qu’elle connaissait au quotidien avec la danse classique. C’était pour ça qu’elle aimait le patinage. Elle n’avait pas franchement l’occasion de la pratiquer au quotidien, mais quand elle pouvait en regarder à la télévision, elle ne s’en privait pas la brune. Elle regardait ça avec admiration. Il était évident que ce n’était pas en s’élançant sur la glace une fois par an, quand l’hiver arrivait et que la patinoire de central park ouvrait ses portes qu’elle allait pouvoir se vanter d’avoir des compétences similaires à celles d’une patineuse artistique. Tout ce qu’elle pouvait dire Nola, c’était que la danse lui donnait un avantage sur la glace. Elle était peut-être assez habile pour ne pas tomber régulièrement. En plus de ça, elle n’était pas terrorisée à l’idée de se prendre une gamelle. Heureusement, sinon elle aurait arrêté la danse depuis longtemps. Même avec l’expérience, il suffisait de pas grand-chose pour chuter lors d’une représentation. Mieux valait chuter plusieurs fois aux entrainements qu’une fois pendant une représentation, c’était ce qu’elle avait appris à se dire à chaque fois que ça lui était arrivé. Il fallait bien s’entrainer, afin de réussir quelque chose. Alors, si elle avait de l’assurance sur cette glace, c’était aussi parce qu’elle se disait que ce n’était pas bien grave de tomber. Tout le monde le disait : le plus important, c’était de bien se relever. Ils étaient là pour s’amuser en plus, Oscar et elle, alors ce n’était vraiment pas la peine de se prendre la tête, même s’ils devaient finir les fesses par terre. Tant que personne n’avait rien de cassé, tout allait bien. Ils ne seraient pas les premiers, ni les derniers à se retrouver les fesses contre la glace de cette patinoire.

Ce qui devait arriver, arriva alors. Elle l’avait prévenu Oscar, à force de se focaliser sur la glace et de la fixer comme si elle risquait de le manger, il allait finir par tomber, c’était évident. Il était tombé alors et il l’avait entrainée dans sa chute au passage. Ce n’était pas bien grave, il pourrait être au moins sûr qu’elle n’allait pas lui en vouloir pour le restant de ses jours. Peut-être qu’elle aurait été encore plus amère si elle avait dû se casser quelque chose, mais dans le fond, elle n’aurait pas été assez bête pour blâmer son ami. Déjà, parce que c’était Oscar et qu’elle se demandait s’il y avait vraiment un truc qu’il pourrait faire un jour la poussant à vraiment lui en vouloir, mais aussi, parce que c’était elle qui avait voulu venir ici en en connaissant parfaitement les risques. Lui aussi techniquement, il avait accepté en toute connaissances de cause. Elle ne l’avait pas non plus forcé à venir, alors peut-être qu’il exagérait un petit peu avec son histoire de brouette, qui pourtant, la faisait sourire Nola. « Au moins ça. Mon pauvre poussin. » Elle mima un air faussement attristé par la situation avant de venir déposer un baiser contre sa joue. Un bisou magique qu’elle pourrait dire. Un geste presque réflexe qui pourtant lui fit monter le rouge aux joues en un rien de temps. Elle pourrait toujours dire que c’était de la faute du froid, si jamais ça se remarquait. Explication totalement censée hein ? Elle se releva avec prudence, mais bien assez vite pour chasser cette soudaine gêne. « C’est au moins bon pour le moral. » Le chocolat chaud, c’était quand même une potion magique, dans le sens où ça réchauffait les cœurs. Nola, dès qu’elle avait quelque chose qui n’allait pas, elle avait l’impression qu’un bon chocolat pouvait tout résoudre. Ça avait été l’astuce de sa mère quand elle avait été plus jeune, pour lui remonter le moral en toute circonstance. La brune, elle n’avait rien perdu de cette habitude. Elle était même persuadée qu’un chocolat chaud était bien plus efficace pour le moral qu’un verre d’alcool. Ce qui ne l’empêchait pas de boire de temps en temps quand même. Elle aurait l’air idiote en soirée avec son chocolat quand même. Elle aida Oscar à se relever, probablement trop ambitieuse à l’imaginer se relancer sur la glace alors que son premier réflexe ce fut de rejoindre les barrières, là où il pu se raccrocher. « Gningningnin. » Qu’elle répondit à son imitation, d’un air ronchon. Ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle n’acceptait pas son défi. Elle était joueuse Nola après tout et elle savait qu’elle était assez à l’aise sur la glace pour pouvoir faire une petite démonstration. Elle s’élança alors sur quelques mètres, avant de revenir vers le jeune homme, ponctuant sa prestation par une petite figure, un peu bancale, moins élégante que si elle avait tenté quelque chose à plat sur le sol, sans les patins qui pesait lourd et le sol qui glissait bien plus que le parquet d’une salle de danse. « Y a encore du chemin avant que je puisse prétendre avoir un quelconque talent en patinage. » Elle n’était pas plus douée qu’une autre, c’était certain, elle n’avait jamais fait du patinage pour d’autres raisons que pour s’amuser. « Je préfère quand même un bon parquet et des chaussons de danse. » Indéniablement, il n’y avait rien de mieux que ça aux yeux de Nola. Elle avait commencé la danse quand elle n’avait été qu’une gamine et c’était une passion qui ne l’avait jamais quittée. Elle était vraiment fière d’avoir pu en faire son métier et il était évident à ses yeux, que rien ne pourrait jamais l’éloigner de la danse, même pas un cancer, de toute évidence.

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