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Invité a posté ce message Lun 31 Déc 2018 - 0:23 #

so let's set the world on fire
ft. @emil becker

L'air s'était refroidi, à l'approche de l'année 2019- et dehors, à chaque mot que Rafe lâchait, quelques vapeurs de buée s'envolaient dans le ciel noir qui était bien installé depuis des heures maintenant. Il avait oublié à quelle vitesse l'heure pouvait tourner- pas forcément la meilleure chose à faire, à la veille d'un premier janvier. Mais tous les gens qui remplissaient le bar ce soir, allaient bien assez vite pensé à l'approche de minuit. Une éternelle répétition d'une tradition à laquelle il ne tenait pas particulièrement : l'idée de simplement s'vider la tête, profiter d'une soirée bien simple était, fort heureusement, d'un classique auquel il n'avait pas pu résister. Pendant des mois ces derniers temps, Rafe s'était retrouvé enfermé dans un quotidien bien cloisonné : ses pensées étaient trop souvent allées vers ce bébé qui n'allait pas tarder à arriver, le chronomètre ne se limitant qu'à quelques semaines désormais- et Asteria, qui forcément, suivait toujours bien assez tôt, aussitôt que ses préoccupations se verrouillaient sur ce sujet bien emmerdant. Ouais, emmerdant c'était le mot, pour quelqu'un comme lui : le brun n'était pas du genre à vouloir s'torturer l'esprit à chaque détour d'son existence- merde, c'était la leçon douloureuse qu'il avait apprise, dix ans plus tôt, quand aimer Asteria Drake s'était avéré transformer sa vie en véritable fiasco, une putain d'expérience qui lui avait brisé l'coeur. Ce soir comme tous les autres soirs depuis dix ans, le Hollins n'avait pas l'intention d'prétendre s'être retapé d'une quelconque façon depuis cette période : s'il y arrivait un jour, ce serait un putain de miracle, quelque-chose qu'il n'espérait plus, à force de s'user la tête et l'coeur, sur une seule et même personne. C'était plus facile de ravaler tout ça dans un coin d'ses tripes quand il n'était pas prisonnier des quatre murs de son appartement, à réfléchir à un futur où Terry aurait toujours une omniprésence tortionnaire, et que seuls les regrets seraient, il semblait, tout c'qu'ils tireraient de ces neuf mois qui venaient de s'envoler à toute vitesse. Ouais, le soir du Nouvel An, c'était l'occasion idéale de faire un point sur c'qu'on avait vécu dans l'année qui venait de passer, hein ? 2018 avait été bien chargée pour le brun- mais heureusement, il était encore debout, avec assez d'volonté pour faire face à ce qui n'arriverait que bien trop tôt avec le mois de janvier. Peut-être bien que sa soirée de passage entre les années 2019 et 2020, serait bien différente de c'qu'il connaissait ce soir. Une autre bonne raison d'essayer de zapper tout ça, hein ?

Tant de convictions, à s'enfoncer dans le crâne tandis qu'il en était à sa troisième bière déjà, que la soirée ne faisait que commencer comme disaient certains, et qu'assez vite qui sait, il allait s'mettre à mélanger tous les alcools de ce bar. Si Noël était la fête familiale par excellence, cette année, pour le trente-et-un décembre, Rafe avait opté pour une option bien différente : d'toute manière, il ne se souvenait encore que trop bien du lapin que Rebekah lui avait posé le soir du vingt-quatre, l'abandonnant en solo avec Asteria- comme s'il avait besoin de ça. C'n'était que justice, hein, qu'il essaye de la chasser d'ses pensées, pour ce soir? S'il avait laissé sa veste dans le bar avec Emil, comptant sur la vigilance de flic de son ami pour n'pas qu'on lui fasse les poches à son insu, ni la clope ni la bière ne réchauffaient Rafe, à l'instant précis. Mais au moins, prendre l'air un peu, le sauvait du brouhaha- et comme ça, il pouvait vraiment avoir une vraie conversation avec la brune à qui il avait proposé de l'accompagner. Les deux hommes avaient remarqué le groupe de copines exubérantes qui – de ce qu'elles disaient – ne faisait que commencer la soirée ici : mademoiselle avait déjà annoncé la couleur, elle allait malheureusement devoir rentrer pour célébrer minuit avec sa famille, un peu à la Cendrillon. Heureusement, il n's'encombrait jamais d'l'effort d'être le Prince Charmant avec qui que ce soit- c'était démodé, désuet, et somme toute, ça n'garantissait pas le bonheur sans nuage en amour, n'est-ce pas ? Le deal avec elle, avait été clair depuis l'début- s'il était assez intéressant pour son esprit de jeune demoiselle, il aurait droit à son numéro ; à si un jour il s'donnait la peine de la rappeler, comme si c'était son genre de multiplier les rencards avant de finir dans le pieu d'une nana. S'il n's'était jamais encombré de ça, il en avait encore moins l'intention en ce moment : son temps en tant que célibataire, bachelor, libre et indépendant, était compté. Et il n's'était pas envoyé en l'air depuis si longtemps – à son échelle – qu'il n'avait pas envie de s'prendre la tête. Tant de velléités bien classes, qu'il ne partageait pas avec sa partenaire du moment, bien entendu : il suffisait d'observer son regard brillant, ses sourires à rallonge, ses gestes, pour savoir qu'elle avait compris le message et qu'elle aussi, elle se plaisait dans son rôle de midinette de la vingtaine, fringante et sans attache. Il ne sut combien de temps passa, avant qu'ils ne soient interrompus par le reste des amies de la jeune femme ; apparemment, elles en avaient eu marre d'attendre, et il fallait qu'elles partent, maintenant. Ouais, il en était sans doute à sa troisième cigarette et il était au fond du fond de sa bouteille de bière. Sans compter qu'il était venu avec un pote, ce soir, qu'il n'comptait pas abandonner si tôt, comme ça, avant les vœux si symboliques de la nouvelle année. Bonne année, plein de nanas, rien de compliqué, succès au travail et tout ça – tout c'qu'il pouvait lui souhaiter, à sa façon. Et c'est avec cette nonchalance-là, si synonyme à lui-même, que Rafe réussit à décrocher le numéro de la brune- évidemment, c'n'était pas une surprise, là. Dès le moment où elle avait décidé de l'accompagner pour prendre l'air, le Hollins avait su que le tour avait été joué. Heureusement qu'il n'était pas un porc, qui sait, ils auraient pu finir par se tripoter rapidement dans l'allée un peu plus loin, s'ils étaient vraiment désespérés. Mais il se contenta de lui offrir un sourire, un 'j'y penserai' quand elle lui dit de l'appeler, et il repartit dans le bar, son ambiance chargée de bruit, de gens et de chaleur. Il lui fallut un p'tit moment pour se frayer un chemin à nouveau jusqu'à Emil. « J'vais avoir besoin d'un autre verre... » qu'il grogna en déposant sa bouteille vide, patient malgré tout- y'avait du monde, alors il n'allait pas s'mettre à péter un scandale parce que sa gorge s'asséchait vitesse grand V. « J'ai toujours ma place, ou alors entre-temps, y'a quelqu'un qui s'y est installé ? » une gentille moquerie, un peu pinçante- Emil n'était pas du genre à juste rester assis, passif et oisif, au beau milieu d'un bar chargé d'une populace à grand pourcentage féminine. Mais bon, bros over hoes, hein ? Il s'y installa quand même, alors, Rafe, trouvant une serveuse au même moment, tout pile pour lui demander une tournée de whisky- le début des mélanges qui piquaient le lendemain. Mais si déjà, il avait plutôt rarement des périodes de congé relativement longues comme entre le trente-et-un décembre et le premier janvier, il s'agissait là de son dernier Nouvel An comme ça, simple comme bonjour, sans responsabilité planant au-dessus de sa tête. Alors merde, il avait bien l'droit à ça – il n'était même pas encore le plus éméché du bar – et pour vivre cette soirée sans complexe, il avait bien choisi son partenaire.
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Invité a posté ce message Mar 5 Fév 2019 - 18:04 #

so let's set the world on fire
@Rafe Hollins and Emil Becker

Ce soir marque la fin de cette nouvelle année, une année que j’ai conclu de douze mois en ayant un staut de célibataire, profitant de cette liberté pour assouvir le moindre des désirs que j’ai pu avoir. J’ai commencé l’année bientôt terminée, avec la souffrance de cette relation, longue de cinq ans, qui a prit fin d’une façon que jamais je n’aurais pu imaginer. La vie peut se montrer parfois cruelle et j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte, un choix de ne plus vouloir m’engager et avec le recul, je ne le regrette pas, pusique les démons de ma relation continue de poser sur mes épaules, de ce mensonge qui perdure, mais que je ne suis pas prêt à y mettre fin. Trop de fierté, pour jouer d’une honnêteté profonde. J’en ai conscience et je l’assume, même si ce n’est pas tous les jours facile, accepter d’être vu comme un infidèle n’est jamais plaisant, mais c’est encore pire que d’être vu comme celui qui a été tromper. C’est ce que je me dis et j’en suis pleinement convaincu, raison de mon choix, de cette décision de faire croire que je ne sais réfléchir que par mes pulsions sexuelles, que je pense pas avec mon cerveau, mais uniquement avec ce qui me sert de virilité que j’ai entre les jambes. Ce qui n’est pas totalement faux. Je conclus cette année, mais combien de fille ai-je fréquenté durant ces douze mois ? Je n’en ai aucune idée, je ne tiens pas de compte, mais je sais jouer de mes charmes, j’aime ce côté séducteur et j’en ai abusé plus d’une fois pour terminer une soirée, voir une journée, dans les draps d’une inconnue, même dans les draps d’amies proches que je peux avoir. Je parle ici de Calista, mais également de Camila, ces deux amitiés aux avantages très attirant, parce que je ne regrette en rien les choix de franchir cette ligne - plus d’une fois - avec les deux demoiselles. Ce soir encore, je ne change pas de mes habitudes, je sais passer cette soirée en présence de Rafe, mais je profite d’une cigarette plus longue qu’à son habitude, pour afficher mon plus beau sourire, pour entrer dans un rôle qui est le mien, celui du séducteur. La proie en question, il s’agit ici de l’une des serveuse de l’union pool. Je sais, encore une fois, je ne suis pas venu seul ce soir et il est hors de question de laisser mon ami pour une parfaite inconnue, pas alors que ce jour de l’an est le dernier qu’il va pouvoir passer comme célibataire, sans le moindre engagement. L’année prochaine pour lui tout sera différent, cette année est le moment d’en profiter et de marquer le coup. Simplement, je profite de son absence, de cette cigarette qui perdure, pour la simple et bonne raison qui est à la chasse à un numéro de téléphone, d’une brune qui l’accompagne dehors. Le monde présent ce soir n’aide en rien mes intentions, trop peu galante, envers la serveuse, mais je ne perds aucune occasion de me faire une petite place, de jouer avec elle et d’apprécier ses retours, c’est un jeu dans lequel elle a accepté d’entrer et nul doute que si ce soir je ne peux conclure avec cette ravissante créature, je ne manquerais pas l’occasion de revenir dans les jours à venir. « J’commençais à croire que tu m’avais abandonné pour les yeux de cette jolie brune .. » Dis-je un sourire présent sur mon visage, un regard amusé en direction de Rafe, ne laissant qu’une demi-seconde avant de reprendre. « J’ai dis les yeux ? Pardon, j’voulais dire le cul de cette jolie brune. » Une rectification qui m’amuse et que je ne masque pas, par un rire qui franchit mes lèvres, contre lesquelles, je suis venu poser mon verre, apprécier la gorgée du whisky qui est dedans, alors même que Rafe vient tout juste de me dire avoir besoin d’une nouvelle tournée. J’ai bien entendu la question qu’il est venu me poser, mais mon regard est attiré ailleurs, sur cette serveuse, cette blonde aux atouts de taille, que je n’ai pas de mal à apprécier, me contentant de les caresser avec mes yeux, à défaut de pouvoir la caresser avec autre chose. Mon sourire n’est pas le même que celui que j’ai apporté à Rafe il y a peu, il est différent, il est séducteur, pas avec mon ami, mais avec cette belle inconnue de ce jour de l’an. « Personne ne s’est installé .. » Prononçais-je en laissant mes yeux parcourir le corps ravissant de la serveuse repartant pour prendre de nouvelles commandes. Mon regard n’a rien de celui d’un gentleman, il faut le reconnaître, plutôt de celui d’un homme en manque de sexe, qui ne cache ses intentions à travers de mes iris, qui apprécie pouvoir l’observer de dos avec la plus grande attention. « Trop occupé pour pouvoir prétendre m’enlever à toi ce soir. » C’est d’une voix amusée que je viens de m’exprimer, me décidant de reposer mon regard en direction de Rafe, avec qui je reste sans le moindre filtre, il me connaît depuis suffisamment longtemps. Il m’a connu avant Thais, il m’a connu avec Thais et il me connait après Thais, je doute que je puisse encore le surprendre désormais. « Alors, la p’tite brune ? Vu le temps que tu as mis, me dis pas que vous avez simplement discuté. » Je suis pleinement en train de penser que la cigarette n’a été qu’un prétexte, qu’ils ne sont pas sagement resté devant le bar où l’on se trouve, qu’ils ont su faire preuve d’imagination, comme une rue un peu sombre et l’écart de cette agitation pour fêter dignement cette nouvelle année approchante.
©️ nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 17 Fév 2019 - 1:56 #

so let's set the world on fire
ft. @emil becker

Rafe célibataire, c'était tout ce qu'Emil avait connu ; un gars qui essayait de tourner la page d'une histoire qui avait été aussi courte qu'intense, marquante, blessante. Un gars qui n'voulait plus s'attacher, qui n'voulait plus s'ouvrir à ces possibilités là, quitte à consommer des relations éphémères comme si sa vie allait se terminer demain, et que tout ce qui importait, c'était de battre le record du nombre de lits qu'il visiterait avant ça. Noyer le poisson dans l'eau avait été mieux que gérer son cœur brisé, et tout ce qui allait avec. Encore ce soir, il avait eu beau faire le beau depuis qu'il s'était préparé à sortir avec Emil, le brun avait déjà envoyé quelques messages à Asteria, histoire de s'assurer qu'elle allait bien, qu'il n'y avait pas de problème avec le bébé – et qu'elle passerait une bonne soirée. La blonde lui avait fait comprendre qu'elle comptait la passer dans son lit, avec une série de films tous aussi nuls les uns que les autres. Ça l'avait fait sourire et presque, pour un court instant, il avait presque été tenté de la rejoindre – aussi con est-c'que ça semblait être. Paradoxalement, tous les deux, ils avaient passé de nombreuses fêtes ensemble : depuis le retour de Terry à New York, cette histoire de grossesse inattendue, c'était même la première vraie fête qu'ils ne partageaient pas, tous les deux. Avant ça, Halloween, son anniversaire à lui, Noël – la Drake avait toujours été là. Et ils s'étaient vus régulièrement par le biais des visites chez le gynécologue, les multiples conversations qu'ils avaient dû avoir, avant et après chaque rendez-vous. Les prises de tête, les disputes, les malentendus – subitement, le manque d'Asteria devenait comme un vide tout court, qu'aucune compagnie ne pouvait combler. Certainement pas celle d'une brune inconnue qui ne lui ressemblait en rien, qui n'avait ni l'intention de se poser sérieusement, ni même de s'attarder dans cette soirée pour qu'ils puissent conclure en quoique ce soit. Dans un coin de son crâne, alors, le brun s'était déjà dit qu'il perdait son temps avec cette minette, que ce n'serait pas si productif que ça, de traîner en sa compagnie. Mais il l'avait fait quand même. Comme s'il n'y tenait pas plus que ça, à être productif – comme si, au pire, rencontrer quelqu'un et simplement discuter, c'n'était pas le pire crime qui soit. Et pourtant, c'était Nouvel An ; il avait été le premier à annoncer de but en blanc à son ami, qu'il voulait marquer le coup, se vider la tête et tout le reste par la même occasion – y compris c'qui avait dans son pantalon et qui n'avait pas eu droit à beaucoup de fun depuis qu'il avait mis son ex enceinte. À l'extérieur, alors, rien qu'à voir comme ça, il était on n'peut plus volontaire : ce n'était pas pour rien qu'en un rien de temps, il avait trouvé une jolie compagnie qui avait bien voulu qu'il l'escorte jusqu'à l'extérieur, et qui s'était attardée jusqu'à lui filer son numéro. Ce soir, ouais, Rafe il avait envie d'marquer le coup, d'sortir le grand jeu, et de bien s'amuser – il avait toute une liste d'arguments pour justifier avoir envie et l'droit de faire les choses comme ça. Mais c'était à croire que quoiqu'il fasse, le cœur n'y était pas. Son cœur, il n'y avait probablement jamais été, ni depuis que Terry était revenue dans sa vie, ni depuis ces dix dernières années : il se l'traînait comme un boulet douloureux, à l'sentir s'affoler pour toutes les mauvaises raisons, dans toutes les mauvaises circonstances. Pour la mauvaise personne. Et le reste-... le reste c'n'était que du vent. Tant mieux, hein ? C'était c'qu'il cherchait, ce soir – c'était ce qu'Emil cherchait également dès qu'il était de sortie lui aussi. Deux compagnons idéaux pour c'genre de distraction digne de ce nom, hein ?

Pourtant, il suffit simplement à Rafe de voir son ami, déjà ailleurs, déjà concentré sur une proie comme un prédateur, pour s'rendre compte qu'il avait probablement, lui-même un peu freiné dans son jeu. Qu'il y allait avec charme, et avec nonchalance tout à la fois – que peut-être, il s'disait que si ça devait arriver, ça arriverait, mais qu'il n'forcerait pas les choses. Une bonne raison d'vouloir un autre verre, ouais. Une bonne raison d'vouloir faire marche-arrière dans beaucoup d'choses : putain, si seulement Terry n'avait pu être que ça, une erreur, réminiscence d'un passé révolu, qui enterrerait pour de bon ses espoirs. Mais non, il avait fallu qu'elle tombe enceinte, et il fallait encore aujourd'hui qu'elle fasse partie d'sa vie, d'son monde. D'sa tête et de ses tripes. Sur le chemin pour revenir jusqu'à leur table, Rafe avait plus ou moins consciemment jeté un coup d’œil à son téléphone, dans l'espoir d'un signe de la part de la blonde – quel con. Il pourrait toujours prétexter surveiller l'heure, l'approche imminente de minuit et de tout ce qui allait avec – la fête facile et sans limite, pour le reste de la nuit ou aussi longtemps qu'ils le voudraient. « T'en fais pas, j't'abandonnerais pas comme ça. » qu'il offrit à son ami en guise d'excuse, dans un ricanement qui se voulait presque fier, ou tout simplement sarcastique ; « J'enverrais un message, au moins. » ou peut-être que pour capter l'attention de son ami, le mieux serait de choisir la nana avec le plus de décolleté pour faire le pigeon voyageur. Emil avait déjà porté son attention sur bien des jeunes femmes, ce soir, jonglant avec ses regards dragueurs comme il jonglait avec les conquêtes dans son pieux. Rafe en arriverait presque à l'envier : pourtant, ils étaient tous les deux célibataires, tous les deux jeunes, techniquement, y'avait aucune différence entre eux deux. A part le fait que Rafe, lui, allait s'retrouver avec un bébé sur les bras d'ici une poignée de semaines. Le tout, avec son ex, ces sentiments qui faisaient une soupe empoisonnée, dure à digérer et âpre. 2019 allait être bien différente de tout c'qu'il avait connu en 2018 – et avant encore. Difficile d'imaginer qu'il pourrait à nouveau connaître des soirées comme ça avec Emil, ou avec qui que ce soit ; pourtant, c'était comme si ç'avait fait partie, avec le temps, de tout le rituel de deuil dont il avait eu tant besoin pour tourner la page, et oublier Asteria. Ou prétendre l'avoir fait. Il s'était enfin installé à sa place à nouveau, non sans la sensation – plus amusante qu'amère, hein – qu'il tenait la chandelle, dans le dialogue muet de la serveuse et de son ami. Si Rafe observa la scène, ce fut surtout avec un rictus moqueur ; il n'pouvait franchement pas être surpris de voir Emil draguer tout c'qui bougeait. Ou du moins, tout c'qui bougeait et avec des attraits féminins. « J'espère qu'elle va pas oublier ma commande, hein... » releva-t-il avec ironie, en titillant son voisin de table d'un sourcil arqué, et d'un rire qui serait presque chargé de jugements. Emil jouait souvent à un jeu que Rafe avait bien du mal à comprendre – n'était-il pas censé jouer les mecs en couple ? Enfin, c'était c'qu'il faisait sur les réseaux sociaux, avec cette Kiara que le Hollins, lui, n'avait jamais rencontré. A moins qu'ils soient en relation libre ou il n'savait quelle connerie, difficile de croire que le Becker se pose, d'une quelconque façon. Au contraire, s'il allait vite en besogne, c'était dans tout le reste plus que dans les relations sérieuses. Trop vite, presque, même pour le brun lui-même, qui se retrouva à pouffer face à la supposition de son ami. « Ouais, c'est sûr. Un coup vite fait dans une rue dégueu, y'a rien de mieux pour fêter la nouvelle année... » sans compter l'exhibitionnisme, baiser en plein air en plein mois de janvier, avec une parfaite inconnue, sans l'ombre d'une protection, ça n'faisait pas partie de ses fantasmes, à Rafe. Ouais, au fond, il était presque mielleux, lui, le gars qui était tombé trop sérieusement amoureux, trop jeune. S'il n'avait pas beaucoup d'égard pour les autres femmes, c'n'était pas parce qu'il trouvait ça fun – c'était parce qu'il s'en foutait. Parce qu'ces sentiments bêtes et trop forts qu'on avait pour la bonne personne, ils étaient morts et enterrés depuis bien longtemps. « On a juste parlé, ouais. Crois-le ou non, quand on fout quelqu'un enceinte, on commence à devenir un peu parano sur la contraception... » et le fait était qu'il n'avait pas eu de préservatif sur lui – « Sans parler d'ses copines chiantes. J'suis sûr que même toi t'aurais pas réussi à les éloigner un peu pour qu'elles nous lâchent. J'parie que celle qui était mariée était juste frustrée. » il en haussa les sourcils, bien content de voir la serveuse revenir avec leurs verres. Il la remercia, avec un sourire- histoire d'être un peu charmant lui aussi, qu'elle laisse la bouteille quand elle ferait demi-tour. « Et toi ? Me dis pas qu'tu vas te concentrer sur la serveuse qui pourra rien faire de toute la soirée, alors qu'y'en a d'autres partout... » et pour mieux imaginer son argument, Rafe jeta un regard un peu partout autour d'eux, à la recherche de la perle rare ou de n'importe quelle paire de seins à même de capter l'attention d'Emil.
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Invité a posté ce message Lun 18 Mar 2019 - 15:24 #

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@Rafe Hollins and Emil Becker

Il est temps de mettre fin à cette année deux mille dix-huit et de la meilleure des manières qu’il soit ! Cette année, je me suis retrouvé, j’ai retrouvé le Emil que j’ai perdu lorsque j’ai rencontré Gabriella, lorsque l’on a commencé à sortir ensemble et jusqu’à ce que je découvre sa ou ses coucheries. Une ou plusieurs, je m’en moque ! Personne ne va chercher à le savoir, parce que personne n’est au courant ! Ce soir, je ne change pas mes habitudes, je reste le même et je ne peux m’empêcher d’instaurer un jeu de séduction avec la serveuse du bar, au charme incroyable avantageux. Soyons honnête, quand je parle de son charme, je suis bien en train de mentionner en disant ceci, sa poitrine capable d’hypnotiser n’importe quel homme faible aux femmes, comme n’importe quelle femme faible aux femmes. Ses seins serait capable d’attirer le regard d’un aveugle sur elle, c’est bien l’avis que j’en ai, mais il me suffit d’une paire de boobs et je suis capable de perdre mon regard dans cette direction, après tout, j’ai des yeux, c’est bien fait pour regarder. Le retour de Rafe, il me permet de porter mon attention ailleurs, de décrocher mes iris du corps de celle qui semble être ma proie pour la soirée, c’est une cible verrouillée et bien honnêtement, d’ici la fin de son service, elle aura accepté de rentrer avec moi, j’en fais mon affaire. « Si elle oublie, j’me ferais un plaisir d’aller lui rappeler. » Prononçais-je sûr de moi, amusé par la supposition que Rafe est venue me faire, mais à la fois, avec l’envie que cette supposition ne soit pas si fausse que ça. Je joue du whisky que j’ai dans mon verre en le faisant tourner à l’intérieur, avec l’aide précieuse de ma main et de mes doigts qui l’entoure, je n’ai pas dans l’idée d’en boire une nouvelle gorgée tout de suite, j’en apprécie le goût. L’idée est bien de tenir cette soirée, de tenir jusqu’au coup de minuit, annonçant la nouvelle année, mais également la première fin de service de la serveuse pour la raccompagner chez elle ou la raccompagner chez moi, je ne suis pas compliqué. Je n’ai aucune envie de remplir mon sang d’alcool, que ce soit ses effets secondaires qui soient maître de mes actes, comme de mes mots, je n’en ai pas besoin pour prendre confiance en moi, jouer de mes charmes. « Saches que tous les moyens sont bons pour fêter la nouvelle année ! Même dans une rue dégueux .. » Prononçais-je en me retrouvant avec cette douce et belle image qui vient traverser mon esprit, qui a le don de m’amuser encore un peu plus en affichant mon sourire à son maximum, non loin de laisser un rire s’échapper. « Bon, il y a mieux, j’le reconnais. » C’est même une certitude, il y a bien mieux et bien plus agréable comme endroit qu’une rue en plein New-York au mois de décembre, janvier approchant à grand pas. Ce qu’est en train de traverser Rafe, ce n’est pas une nouvelle en soit, je suis au courant de cette grossesse qui va faire de lui un père d’ici peu, que cette fin d’année est la dernière qu’il va fêter comme étant célibataire et libre de toutes obligations parentales. A situation inversée, je ne sais pas comment je pourrais réagir, est-ce que je me retrouverais comme lui, est-ce que toute cette histoire me calmerait ? Je ne peux pas le savoir, mais il y a une chose dont je suis sûr, vu l’exemple paternel que j’ai eu et vu la vie que je mène, j’aurais été complètement paniqué. « Parano, c’est un fait, mais tu n’aurais pas dit non ! » L’envie est grande de rebondir sur ce qu’il vient de dire au sujet de la femme mariée présente avec la brune qui l’a accompagné dehors, des propos qui ont eu l’air d’une mise à l’épreuve, tel un défi que je suis capable d’accepter, mais je n’ai pas le temps d’aller au bout de mon idée, de lui répondre, que la serveuse est de retour. L’idée est bien de repartir avec elle ce soir, ce n’est pas pour me mettre des bâtons dans les roues tout seul, ça serait suicidaire et quand bien même j’aime les défis, pour ce soir, je laisse celui-ci de côté. « Attends, me concentrer sur la serveuse me permet deux choses, la première : passer toute la soirée avec toi, sans avoir le risque que je ne disparaisse à la vue du premier cul qui passe. Et la deuxième : tout homme qui s’appel Emil Becker, ne peux résister aux boobs de cette bombe ! » Tel un argument de choc dans ma défense et ma justification sur mon dévolue que j’ai porté sur la serveuse durant l’absence de mon ami. « Maintenant, si tu préfères, je peux pour toi bien évidemment, me concentrer sur une autre fille, mais j’suis pas sûr qu’on serait en mesure d’avoir une longue conversation toi et moi.   » C’est d’une honnêteté sans nom, je me connais, comme il me connait, porter mon attention sur une autre, bien plus libre de sa soirée et de l’heure de départ de ce bar, serait mettre un terme à ce nouvel an entre homme, bien plus tôt que prévu.
©️ nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 26 Mai 2019 - 2:45 #

so let's set the world on fire
ft. @emil becker

2019 s'annonçait pleine de rebondissements : Rafe le savait, d'ici quelques semaines, il allait devenir père. Maintenant, le délai à s'écouler avant ce jour fatidique ne se comptait plus en mois presque infinis et trop lents, mais en courtes semaines qui allaient sans doute bien vite s'envoler. Largement de quoi boire sans modération ce soir ; il en oubliait Asteria qui était quelque part en ville, à elle aussi fêter la nouvelle année avec il ne savait qui, il ne savait comment. Enceinte de neuf mois, elle n'pouvait pas faire grand-chose, certes- ça mettait presque son esprit en paix, au brun. Une jalousie probablement bien mal placée, qu'il pourrait masquer derrière le fait que jusqu'à preuve du contraire, la blonde portait encore dans son ventre son enfant à lui aussi, et que le mieux serait de n'pas mettre leur fille en danger. Mais là encore à c'niveau-là, d'ici quelques semaines, tout pourrait changer : d'ici quelques semaines, il n'aurait plus grand-chose à dire sur ce que la jeune femme faisait de ses journées et de ses soirées, et elle n'se contenterait sans doute pas de juste essayer de se détendre chez elle, parce que fatiguée, crispée par des courbatures ou il ne savait quoi d'autre. Ouais, il paraissait presque n'pas avoir beaucoup de pitié pour la Drake ce soir, alors qu'il avait déjà largement profité de son indépendance de célibataire jusque-là : ce n'était pas pour rien qu'il avait décidé de passer la soirée avec Emil, parmi tous les amis qu'il avait. Il aurait pu, hein, avoir envie d'voir Kara, ou même Rebekah, quelqu'un qui l'aurait embarqué dans quelque-chose de beaucoup plus simple et moins indécent que les choix que son ami avait faits, jusque-là. Mais bon- il n's'était certainement jamais voilé la face : les responsabilités qui allaient bien assez tôt venir avec son nouveau et inattendu statut de père célibataire, n'concernaient que lui- et Lukas et Emil, et beaucoup d'autres, lui avaient déjà fait comprendre qu'avec eux, ce serait comme avant, qu'il le veuille ou non. Il était d'toute manière, bien difficile pour le brun de se projeter vers un futur où tout changerait : comment prévoir l'arrivée d'un bébé, hein ? Fort heureusement, ça n'lui était jamais arrivé, avant maintenant, de foutre une nana enceinte et tout aussi responsable qu'il avait appris à être avec toutes les emmerdes et les difficultés qu'il avait traversées dans sa vie, c'n'était rien, comparé à c'qui l'attendait. Alors Rafe se perdait volontiers dans l'alcool et la bonne compagnie ce soir – il n'pourrait certainement pas blâmer Emil, en prétendant que son ami l'avait embarqué presque contre son gré. Ils étaient le soir du réveillon, alors ils avaient bien l'droit de fêter dignement, hein ? Si Terry n'avait pas d'compte à lui rendre, que ce soit sur ce qu'elle faisait ce soir, ce qu'elle ferait une fois qu'elle aurait accouché de leur bébé, ou même l'avenir qu'elle comptait s'construire à New York – quitte à envisager de filer leur gosse à l'adoption ! - il n'avait rien à lui dire non plus. Peut-être bien, pourtant, que le Rafe de quelques mois plus tôt n'aurait rien eu contre une sauterie dans une ruelle crasseuse et pas franchement fréquentable- un blowjob ou un coup rapide comme ça, sans conséquence comme ça lui connaissait si bien. Insidieusement, les changements avaient déjà commencé en lui, et aucun argument de la part de son ami n'arrivait à défaire toutes les images désastreuses qu'il s'mettait en tête, quand il s'imaginait baiser une inconnue dans une rue pour la foutre en cloque et il n'savait quoi d'autre.

Un scénario catastrophe, pour bien commencer cette nouvelle année. Les répliques de son ami alors, lui firent lever les yeux au ciel, à Rafe – non pas d'agacement mais de cynisme, un sarcasme qui alla retrousser le coin de ses lèvres alors qu'il jetait une œillade vers Emil. Rien qu'un regard, pour communiquer beaucoup ; « Crois-moi, j'suis tout à fait capable de fêter dignement la nouvelle année sans avoir l'air désespéré au point d'avoir besoin d'enlever mon froc au milieu d'une rue. » certes, il n'avait pas eu pour habitude pendant longtemps, de traiter les femmes, ses conquêtes mieux que ça ; y'en avait plein qu'il avait abandonnées au milieu de la nuit quand elles l'avaient ramené chez elles. D'autres qu'il avait envoyer promener dès le lendemain, et très peu dont il avait conservé le numéro, avec l'honnête intention de les recontacter ; « Tu peux parler, de c'côté-là, c'est toi le plus mielleux avec ton harem auquel tu reviens tout l'temps. » si Emil était prêt à argumenter qu'une chatte était une chatte, qu'on la prenne dans la rue, qu'on connaisse la fille ou non, comment justifier toutes ces nanas qu'il gardait dans son collimateur après s'être envoyé en l'air avec elles, hein ? Est-c'que c'était pour l'ego, est-c'que c'était pour d'autres raisons qu'il n's'admettait pas, hein ? S'il fallait ramener un sujet pareil sur le tapis pour lui détourner l'attention d'Asteria, de sa dernière aventure qui avait si mal tourné, il comptait bien l'faire. Sauter à pieds joints dans le drama, quelque-part, ç'avait quelque-chose de plus marrant que les nichons de la serveuse : ils n'allaient quand même pas s'lancer dans un concours de celui qui arriverait à la pécho aux dépends de l'autre ? Non, il la lui laissait, Rafe, à Emil ; il avait eu beau avoir envie de sortir, prétendre être prêt à s'jeter à mille pour cent dans cette chasse à l'amante comme ils l'avaient déjà tant fait ensemble, il faisait preuve d'cette retenue qu'il n'avait jamais eue avant. « Le fait est que j'ai dit non. » qu'il lâcha avec un brin d'amertume- non sans savoir s'il s'en voulait à lui-même ou à Emil pour insister d'une façon ou d'une autre. Il avait jamais mis de nana enceinte, lui- le pire, c'était qu'ils l'avaient utilisé, ce putain de préservatif. Et qu'en plus, Asteria avait juré sur tous les Saints possibles et imaginables qu'elle avait continué de prendre sa pilule- bref, ils héritaient d'un gosse warrior survivant à tous les moyens de contraception qu'ils avaient mis en œuvre- alors putain ouais, ça rendait parano d'chez parano ces conneries. « Crois-le ou non, y suffit de mettre une nana enceinte pour qu'tu te rendes comptes que t'as pas envie de semer des mini-toi à travers toute la ville. A moins qu'tu veuilles te les taper toi, les cours d'accouchement et ces conneries, hein ? » bordel, certainement pas le sujet qu'il voulait appréhender ce soir, Rafe – d'une œillade sur la salle, il observa, à la recherche de la serveuse, priant non pas qu'elle ramène sa paire de seins, mais leurs verres. Après tout, sa poitrine à la serveuse, elle n'faisait pas tant rêver que ça- pas Rafe, en tout cas ; aux paroles d'Emil, Rafe ne put retenir le rictus salace qui glissa sur ses lippes, avant qu'il ne morde le coin de sa lèvre inférieure, l’œil brillant d'une p'tite pique provocatrice ; « Y'a mieux. » il haussa les épaules, ses pensées pour lui-même – ses souvenirs surtout. Quand il était tombé amoureux d'une Asteria âgée de dix-sept ans, évidemment que ç'avait été pour tout un tas d'autres raisons que juste son corps. Mais il n'aurait pas été un homme hétérosexuel normalement constitué s'il n'avait pas remarqué sa paire de seins.« Les siens à elle, j'parie qu'ils sont refaits. Alors forcément elle va rien sentir, tu pourras la tripoter autant qu'tu veux, ça va pas changer grand-chose. » et histoire de bien remuer le couteau dans la plaie, il lâcha un ricanement ; « Tu peux toujours appeler une de tes régulières, que tu m'la présentes. » difficile d'imaginer Emil un jour venir avec une nana à son bras, en la déclarant comme sa petite-amie- y'avait rien de mieux alors, que de l'emmerder sur ça. D'pousser le vice. Rafe n'était pas l'genre de pote poussant tous les gens autour de lui à se poser – il serait l'opposé, d'ailleurs – mais rien que pour voir d'quoi Emil était fait à c'niveau-là, il était prêt à l'emmerder. Il les voyait bien, ces visages de nana revenant souvent sur ses réseaux sociaux, des filles gluées à Emil dont il n'se débarrassait pas – contrairement aux 99% des autres. « J'ai faim, pas toi ? Rappelle donc ta serveuse pour qu'on mange un truc. » qu'il râla à moitié dans sa barbe, d'humeur changeante à mesure que l'alcool s'amassait dans ses veines. D'ici peu, ils deviendraient sans doute tous les deux aussi infréquentables l'un que l'autre.


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