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 (alexys), there ain't nothing we can't do

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Invité a posté ce message Mer 6 Fév 2019 - 16:55 #



we're birds of a feather
'cause we're friends for life, heading down the road together. anywhere we are is paradise. ain't it nice, dreaming dreams with each other. come what may we're gonna be alright @tumblr

L'hiver s'était bien installé à New York, pour sûr. Se déplacer était devenu difficile – ou l'avait été ces derniers jours en tout cas. Mais techniquement, la vie continuait d'avancer. Nola avait déjà annoncé la couleur ce matin-même, en parlant d'entraînements qui s'étendraient jusque tard dans la soirée, de choses qu'elle avait à faire, et de tout ce qui les empêcherait de passer du temps tranquillement, à ignorer le jour qui se couchait bien trop tôt, et le froid qui s'emparait des rues de la ville. Oscar, lui, ces derniers jours, s'était coltiné un rhume tout aussi emmerdant que peu important : le petit virus qui venait sans crier gare, foutait la merde, et repartait en ne laissant rien d'autre que de la fatigue en récompense. Impossible de s'en servir comme prétexte pour ne pas se lever, ne pas s'habiller et ne pas sortir, et choisir de passer la journée à binge-watcher une série télévisée. Même à l'époque où il n'avait été qu'un simple écolier, sa mère avait toujours eu tendance à l'envoyer quand même à l'école, quand il n'avait qu'un petit rhume- rien de bien méchant qu'elle avait toujours dit, avant de mieux ajouter des phrases du genre 'et ça te fera du bien de sortir'. Heureusement pour lui, le brun avait toujours assez aimé les classes pour ne pas s'en plaindre, mais il avait toujours su trouver un avantage à devoir rester chez lui, cloué au lit par une fièvre assommante ou un mal de ventre lui tordant les boyaux. Lire, ç'avait pendant longtemps été son évasion favorite- et puis après, il avait découvert les jeux vidéos, les consoles que son frère et lui avaient amassés dans la maison, et qui permettaient de ne jamais s'ennuyer. Si bien que même adulte, et déterminé à lancer tous ses projets d'avenir – ses projets professionnels, au moins – il n'aurait rien eu contre passer ces derniers jours, sous sa couette, à se plaindre de tout. Oscar n'était pas spécialement un malade de bonne humeur d'ailleurs : mais fort heureusement pour lui, sa colocataire et meilleure amie y était habituée depuis assez longtemps pour savoir bien s'adapter dans ce genre de circonstances. Nola avait été aux petits soins avec lui, tout comme il savait être aux petits soins avec elle quand les rôles étaient inversés : à croire qu'ils étaient vraiment faits pour vivre sous le même toit. Au moins comme ça, les aléas du quotidien étaient un tant soit peu plus supportables. Dès que l'un allait mal, l'autre faisait tout son possible pour le réconforter, l'aider, et lui remonter le moral, tant et si bien que le Parrish avait bien du mal à se souvenir de ce qu'avait été sa vie quand il avait vécu tout seul, en Californie ou même pendant ses études.

Chose dont il ne pouvait pas se plaindre, ouais, c'était qu'il avait plein d'amis – plein de bons amis. Toujours quelqu'un avec qui se vider la tête et puisque Nola était submergée par le travail ce soir, il avait réussi à se caser une petite soirée avec Lex. Alors qu'il était facile de botter les fesses de Nola sur certains jeux vidéos, Alexys et son fils apportaient une concurrence plus rude, un challenge qui titillait sa fierté, et rendait le tout beaucoup plus fun. Là où, des fois, il avait pitié de sa meilleure amie au point de la laisser gagner certaines parties, avec la blonde, il n'y avait rien de tout ça. Entre eux, c'était la compétition, la vraie – sans le niveau de rage et de try-hardisation qu'offraient les jeux en ligne, évidemment. C'était toujours fun, sans conteste ! Après quelques sms échangés annonçant à la jeune femme qu'il arriverait en début de soirée chez elle et qu'il ramènerait de quoi manger, Oscar avait fait l'effort de faire quelques courses, une fois ses quelques rendez-vous professionnels passés. Le chantier de son bar à chats avançait lentement mais sûrement – soigneux qu'il était dans tout ce qu'il accomplissait (et surtout dans ses rêves), Oscar préférait ne pas se presser, mais bien faire les choses. Surtout si ce bar pouvait peu à peu aider de nombreux chats de refuges à être adoptés, aux quatre coins de New York. S'il avait choisi de passer par des professionnels plutôt que de tout faire lui-même, c'était bien parce qu'il espérait qu'ils pourraient faire tout mieux que lui, hein. Après quelques courses, donc, il dut prendre le métro, priant intérieurement pour que celui-ci ne soit pas brusquement stoppé pour une raison ou une autre – de un, parce qu'il n'avait pas envie d'être en retard, et de deux, parce qu'il n'y avait sans doute rien de pire que d'être coincé dans un sous-sol tout noir, agglutiné à des dizaines, voire des centaines d'autres passagers. Il arriva finalement dans le bon quartier, avec son sac en papier plein d'emplettes, et emmitouflé dans son écharpe- s'il aimait la neige habituellement et pourrait presque s'en amuser comme un gamin, quand il avait encore des résidus de rhume collés au nez, il s'en passerait bien. Ces derniers jours, il avait été le premier à dire que l'été ne pouvait pas arriver assez tôt, ou que la météo de Californie lui manquait. Là-bas, ils ne connaissaient pas beaucoup l'hiver, hein – certainement pas de ceux portés par le blizzard et chargés de givre. Au contraire, tout peu de temps après son départ de Los Angeles, Oscar avait commencé à entendre parler des incendies qui avaient dominé toute la région pendant des semaines et des semaines. « C'est Harland Sanders ! » qu'il annonça à l'interphone quand il sonna chez Alexys – heureusement, la jeune femme le connaissait assez pour faire avec ses délires. Probablement que peu de gens connaissaient le nom du fondateur de KFC, pas de quoi faire tilt dans la tête de qui que ce soit. Mais Oscar et son besoin de s'informer sur tout, avait toujours une tonne d'informations à balancer sur beaucoup de choses – sans doute de quoi expliquer le fait qu'il n'ait même pas de KFC avec lui, mais qu'il ait opté pour des ailes de poulet plus artisanales, venant de chez un traiteur plutôt que d'un fast food à la viande aux origines un peu suspecte et difficilement connaissables – c'était son truc, à lui, de penser à ça. En arrivant à la porte de chez la blonde, il lui offrit un sourire, une étreinte en guise de salutations, avant d'annoncer la couleur ; « Le gras, c'est la vie, non ? » et pourtant, lui, il avait ce métabolisme que beaucoup pourraient lui envier – celle du maigrelet qui le restait quoiqu'il advienne. « Quoique, j'ai aussi pris une salade, qu'on ait un peu de verdure. » l'habituelle fioriture qui restait oubliée, la plupart du temps. Au pire, fallait bien s'engraisser pour endurer le froid rude qui pointait son nez, hein ?
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Invité a posté ce message Ven 8 Fév 2019 - 19:38 #

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@oscar parrish & alexys winston

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Ce matin je suis restée au lit bien longtemps sans vraiment me rendre compte que c'était une journée de semaine et qu'en temps normal, Nathan aurait dû se rendre à l'école. Seulement, aujourd'hui il m'a laissé dormir un peu plus qu'à l'habitude puisqu'il avait une journée de congé et qu'il savait pertinemment que j'avais besoin d'un peu de repos. Je ne dors pas tellement bien ces derniers temps ce qui peut parfois affecter mon humeur, mais je tente du mieux que je peux de ne pas le laisser voir à mon fils puisque je ne veux pas qu'il s'inquiète pour moi comme il le fait si bien normalement. Il faut dire que là-dessus il est complètement comme moi, qu'il tient bien de sa maman. J'ai l'habitude de m'inquiéter pour un rien et surtout pour toutes les personnes qui sont proches de moi. Pour certain, ce trait de personnalité peu paraître bien souvent trop intense, mais pour moi, je trouve que cela ajoute un petit charme à ma personnalité. Après tout, ce n'est pas mal de s'inquiéter pour les gens que nous aimons profondément, c'est même un aspect normal de la vie lorsqu'on y pense puisque cela est seulement une preuve supplémentaire que les gens autour de nous sont importants et que l'on souhaite uniquement leur bonheur absolu. Bref. Ce matin je suis restée dans mon lit longtemps et je dois avouer que même si je n'ai pas dormi autant que je l'aurais souhaité, être seule dans ma chambre à juste me reposer m'a fait le plus grand bien. J'ai demandé à Matteo de prendre congé aujourd'hui pour la simple et unique raison que je n'ai trouvé personne pour passer la journée avec Nathan et que je ne voulais pas qu'il reste seul toute la journée. Chose qu'évidemment, Matt a parfaitement bien compris ce qui m'a permis de rester au lit jusqu'à ce que je décide de me lever pour ne pas faire la grosse larve toute la journée et pour profiter un peu du temps que je n'ai pas souvent avec mon fils ces derniers temps. La seule personne à blâmer c'est moi puisque je travaille beaucoup et que je fais même du temps supplémentaire pour me dépasser dans mon travail, mais aussi un peu pour passer du temps avec Matteo bien que ces derniers temps il est un plus distant avec moi et que je ne comprends pas pourquoi. Évidemment, mon obsession de toujours me faire des scénarios et de songer au pire s'empare constamment de moi et je m'imagine avoir fait ou dit quelque chose qui aurait pu l'offenser, mais je n'arrive pas à savoir quoi et cela me trotte en tête constamment. Comment s'excuser sur quelque chose que l'on ne sait même pas avoir fait? C'est une question à laquelle je ne sais même pas répondre et peut-être qu'au final je n'ai absolument aucun repproche à me faire, peut-être que c'est seulement lui qui se sens coupable pour quelque chose qu'il a fait ou dites. Je chasse immédiatement ces pensées de ma tête pour me concentrer comme je le souhaitais sur mon fils. En sortant de ma chambre, je l'ai vu derrière le comptoir de la cuisine en train de me préparer le petit déjeuner, geste que j'ai trouvé absolument adorable et qui m'a fait sourire de toutes mes dents. « Non, je voulais te faire une surprise! » Dis-je visiblement déçu que je ne sois pas resté un peu plus longtemps dans ma chambre afin qu'il puisse m'apporter le déjeuner au lit comme je le fais souvent avec lui le weekend. Je souris, attendrie par son geste et m'approche de lui déposant un baiser sur sa joue. « Si tu veux je peux retourner dans le lit et faire semblant d'être surprise quand tu seras prêt. » Une rire s'échappe de mes lèvres alors que je regarde mon fils lui montrant mon visage faussement surpris que je pourrais lui faire. Ce qui, évidemment le fait sourire puisque j'ai certainement l'air stupide de faire ce genre de mimique et que je l'avoue, l'expression est probablement un peu trop intense. Il termine son déjeuner puis s'installe avec moi pour savourer ce festin.

Un peu plus tard dans la journée, Nathan m'annonce qu'il souhaite passer sa journée de congé avec ses amis de l'école qui prévoient aller au cinéma en terminant leur journée chez l'un d'eux pour jouer à des jeux vidéos. Je ne peux pas le blâmer de souhaiter passer la journée avec ses amis plutôt qu'avec sa mère donc, je lui propose d'aller le déposer au cinéma et même de passer chercher ses amis s'il le souhaite. Évidemment il accepte ma proposition et file se préparer en vitesse pour revenir vers moi une vingtaine de minutes plus tard. Fin d'après-midi donc plutôt normale, je vais chercher ses amis et dépose toute la bande devant le cinéma avant de passer au bureau laissant Matt surpris de me voir arriver. Je ne pense pas rester là bien longtemps puisque la journée est plutôt avancée mais je m'installe à mon bureau question d'avancer un peu mes dossiers avant de reprendre ma routine du boulot demain matin. À peine trois heures plus tard, je décide de quitter n'oubliant pas de saluer Matteo qui est toujours dans son bureau puis je retourne chez moi. Quelques textos échangés avec Oscar, mon ami de toujours, je suis bien contente d'apprendre que je ne vais pas passer la soirée seule au final. Évidemment, je suis bien consciente que mon fils ne va pas revenir trop tard, mais il adore Oscar alors il sera simplement content de le voir. La sonnette de mon immeuble retentit dans mon appartement et je m'empresse d'aller près du bouton de l'interphone pour écouter ce que la personne qui se trouve en bas me dit. Il s'agît d'Oscar ce qui ne me surprend pas, premièrement en reconnaissant sa voix, mais aussi son sens de l'humour qui me fait rire à tout coup. « J'te laisse entrer dans ce cas. » Dis-je en rigolant en appuyant par la même occasion pour le faire entrer dans l'immeuble. Peu de temps après mon ami se retrouve devant ma porte, un grand sourire aux lèvres me montrant les ailes de poulet qu'il a dans les mains. « Totalement ce qu'il me fallait ce soir en tout cas. » Je souris à nouveau le laissant entrer dans mon appartement qu'il connaît par coeur je l'avoue. « Oh mais oui, question de se sentir un peu moins coupables quoi. » La salade dans ses mains, je viens lui prendre ce qu'il a dans les mains pour le débarrasser un peu et le laisser retirer son manteau puisqu'il fait très froid à l'extérieur. Puis je me dirige dans ma cuisine à aire ouverte avec le salon pour installer le tout sur la table. « Je t'ai dit que tu pouvais pas mieux tomber avec ta visite ce soir? » L'idée de me faire moi-même à manger était beaucoup moins alléchantes que les ailes de poulet et la salade qui se trouvait devant moi. Enfin, surtout parce que je ne voulais pas particulièrement être seule pour manger.

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Invité a posté ce message Sam 16 Fév 2019 - 23:55 #



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Passer une soirée avec Alexys, c'était toujours évident, facile, simple comme bonjour – une habitude ancrée en lui depuis des lustres. Ils avaient vécu de tout, ensemble : des soirs de déprime, des au revoir difficiles, quand il avait été prêt à partir en Californie, avec la promesse de ne jamais perdre contact, évidemment. Des soirées fun, des grosses soirées comme on ne les imaginait pas en faire, ce genre de fêtes bondées de gens qu'ils ne connaissaient pas des masses, et qui foutaient un bordel fou. Des soirées beaucoup plus recommandables, avec un bébé à charge – celui que Lex avait eu, quelques années plus tôt, et qui était désormais un jeune homme qui frôlait l'adolescence, avec ses hauts et ses bas. Une chose curieuse pour Oscar, sans conteste, qui ne prétendait certainement pas y connaître quoique ce soit, en parentalité, en enfants- lui, il s'estimait en être encore un dans l'âme, toujours à la recherche de la tendresse de sa propre mère, à apprécier sa compagnie à elle, et à encore adorer aujourd'hui, être son petit garçon. Plus souvent, alors, ç'avait été la blonde qui avait su comment gérer Nathan, quand il avait simplement été à côté pour faire joli et balbutier des 'wow' à chaque fois qu'elle changeait une couche ou qu'elle arrivait enfin à faire manger ses légumes à son fils capricieux. C'n'était pas demain la veille que le Parrish allait être père, mais il savait déjà sans hésiter que s'il avait besoin d'un bon filon, d'un coup de main ou d'un conseil de quelqu'un qui avait une immense expérience dans le domaine, il demanderait à Alexys. Mais parfois, pour la blonde comme pour beaucoup d'autres, c'était bien d'être juste une personne sans rôle en particulier ; par sms, la jeune femme lui avait déjà annoncé que Nathan ne serait pas là ce soir, qu'il sortait avec des amis au cinéma, et qu'elle n'avait pas le cœur à passer la soirée solo, elle. Raison de plus pour venir, hein ? Nola à ses auditions et ses entraînements, Nathan qui commençait à prendre son indépendance et dans tout ça, Lex et lui avaient tout leur temps pour rattraper le temps perdu. Ils ne passaient pas bien longtemps sans se parler, au moins par téléphone ou le biais des réseaux sociaux, mais ils avaient toujours quelque-chose à se dire, sans l'ombre d'un doute. Des choses, parfois, qu'il n'disait même pas à sa meilleure amie – quand Nola et lui avaient quelques points de différence, des goûts qui n'avaient pas grand-chose en commun, il savait qu'Alexys, généralement, le comprenait parfaitement. Et tout ça, c'était sans compter tout ce temps qu'il passait à parler de Nola – définitivement des choses qu'il ne pouvait pas dire à la brune. Qu'il n'avait pas le courage de lui dire ; ça, en plus de la conviction que, de toute manière, ça n'servirait à rien. Rien d'autre qu'à foutre une tension bizarre, chargée de regrets entre eux deux. C'était la dernière chose qu'il voulait, pour sûr : non le mieux c'était d'en parler à quelqu'un d'autre, évidemment. Quelqu'un qui avait toujours su garder ces secrets-là pour elle.

Comme d'habitude, alors, avec la perspective de passer du temps ensemble ce soir, Oscar et elle avaient mis les petits plats dans les grands – à leur façon. S'il avait eu le temps, le jeune homme aurait peut-être opté pour faire la cuisine lui-même, quitte à passer derrière les fourneaux chez Alexys elle-même, non sans promettre qu'il ferait la vaisselle avant de partir, aussi. Mais dans leur routine, ils avaient toujours mieux à faire qu'à cuisiner et surveiller des plats en train de mijoter pendant de longues minutes. En bonne compagnie, c'était souvent facile d'oublier tout ça. Alors même s'il adorait cuisiner, le Parrish avait malgré tout opté pour du simple, du rapide, et à voir la réaction de la blonde, ce n'était pas pour lui déplaire. D'ici peu de temps, il espérait bien pouvoir retrouver son amie dans son bar à lui- que son rêve soit devenu réalité, que son business tourne bien. Que ça plaise, à Nola, à Alexys, à Nathan aussi – et à une bonne partie de New York, hein, ça ne pourrait qu'aider. « Coupables ? Pff, qui se sent coupable, ici ? » il releva alors, dans un sourire, après avoir ricané avec un faux sarcasme aux paroles de la jeune femme. Oscar n'était pas un amoureux de la malbouffe qui enchaînait des plats gras à longueur de semaine – et Alexys non plus, était loin d'avoir l'apparence d'une femme qui se laissait aller. Ils étaient tous les deux très bien – il pourrait même dire qu'elle, plus que n'importe qui d'autre, avait du mérite, hein, elle avait eu un bébé après tout ! Mais pour vivre avec Nola, Oscar pouvait sans conteste dire qu'il ne mangeait pas n'importe quoi : s'il voulait partager un repas avec sa meilleure amie, le brun devait toujours s'assurer à ce qu'il soit nutrionnellement parfait – ni trop gras, ni trop sucré, ni trop salé. Ni n'importe quoi d'autre. De quoi aider la jeune femme à gérer ses heures entières de pratique- dans leur colocation, on cédait rarement à l'appel de la pizza ou du fast food. Ses mains libérées par son amie, Oscar enleva sa veste, son écharpe et son bonnet, arrangeant le tout dans un coin, sans mettre trop de bazar chez la jeune femme. C'était son truc à lui, ça, un genre d'affection pour l'ordre, ce qui était bien rangé – alors s'il était un poil maniaque dans son espace vital, ce n'était certainement pas pour mettre le bordel chez les autres. « Ah ouais ? Tu manques de bonne compagnie en ce moment ? » plaisanta-t-il aux paroles de son amie, pour mieux se rapprocher, s'appuyer contre la table devant laquelle elle se trouvait, pour l'observer ; « Ou alors y'a une raison particulière ? » une façon détournée de demander à Alexys si tout allait bien, si elle était plutôt contente de le voir, ou de manger des ailes de poulet sans le moindre complexe. Ou s'il y avait quelque-chose de plus 'grave' qui lui pesait sur le cœur. « Si besoin, sache qu'y'a aussi de la glace, dans le sac. Tu sais, parce qu'y paraît, qu'en hiver, pour avoir moins froid, c'est pas si mal de manger de la glace, aussi... enfin, c'est ce qui est marqué derrière. » impossible de savoir l'efficacité scientifique de cette affirmation – alors Oscar en rit, plus blagueur que sérieux. En vérité, peut-être que le choix de la glace n'était pas le plus judicieux en plein mois de février ; mais il avait été loin d'avoir une idée aussi réaliste, quand il avait fait les courses. « Et des chocolats. J'veux dire, c'est pas la St Valentin ou quoi, mais comme y'en a partout dans les rayons, j'ai pris ce qui passait. » à croire qu'il n'avait aucun contrôle quand il faisait les courses. Ce n'était pas pour rien que souvent, il rentrait avec des pâtisseries pour Nola et lui – pour leur colocation aussi, il avait ramené des chocolats. Et ça, c'était sans parler les pâtées gourmets qu'il avait vues en animalerie, et qu'il avait absolument tenu à essayer avec leurs chats. Heureusement qu'il n'avait pas de problème financier, hein.


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Invité a posté ce message Mer 20 Fév 2019 - 5:48 #

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Oscar a toujours été parmi mes plus fidèles amis. Le genre de personnes qui restent près de nous pour la vie et qui sera toujours là peu importe les circonstances, peu importe les adversités ou les petits bonheurs de la vie. Je crois que ce qui décrit parfaitement notre relation c'est bel et bien le soutien puisque, être là pour les autres ça fait partie de nous. Je ne peux même pas commencer à énumérer les nombreuses fois où il m'a écouté parler pendant des heures de mes problèmes avec Wes, avec mes parents ou avec Nathan. Je me souviens aussi parfaitement bien de la journée où j'ai appris à Nola et Oscar que j'étais enceinte. Nous étions tous très jeunes à l'époque, tous apeurés par ce futur que le bébé pourrait m'apporter et pourtant, ils étaient tous les deux là pour le réconforter, pour me dire que tout se passerait bien, qu'ils seraient là pour m'aider et ils avaient raison puisqu'ils ne m'ont jamais lâché ces deux-là. J'ai l'impression qu'on se tient tous par la main dans chaque épreuve qui se présentent devant nous et c'est ce qui fait de notre amitié la plus belle de toute. J'étais donc bien contente d'avoir cette soirée avec Oscar, bien contente d'être seulement Alexys pour ce soir et non Alexys la maman monoparentale célibataire que j'ai été trop longtemps et que je suis encore d'ailleurs. Je ne regrette absolument rien pourtant. J'ai eu Nathan lorsque je n'avais que dix-sept ans, j'ai appris être enceinte lorsque j'en avais seize. J'étais morte de peur, oui, mais il reste la plus belle chose qui me soit arrivé au monde et rien ni personne ne pourra me retirer cela. Je suis sa mère, je suis fier de mon fils et je vais toujours l'être. Je sais pourtant que ma vie risque de se compliquer lorsque mon petit garçon atteindra l'adolescence et qu'il sera plus insupportable que jamais. Rien n'enlèvera l'amour inconditionnel que je porte pour mon fils. Par contre, elle sera peut-être légèrement moins démonstrative qu'elle ne l'est en ce moment puisque bien que Nathan est un enfant adorable pour le moment, je sais aussi très bien qu'il sera impossible pour moi de le surveiller constamment et que je dois lui faire confiance plus que jamais. Il arrivera évidemment un temps dans sa vie où il souhaitera obtenir plus de liberté et malheureusement, je sais que ça nous éloignera un peu, mais au final, je reste sa maman et je l'aime tout de même plus que tout au monde. Son indépendance débute déjà un peu alors qu'il a préféré passer la soirée au cinéma avec ses amis plutôt que de rester avec sa mère. Je comprends tout à fait et pour le moment, ça me permet de passer une agréable soirée avec mon très bon ami Oscar que Nathan apprécie beaucoup d'ailleurs.

Le jeune brun ayant déjà posé ses pieds dans l'appartement depuis à peine quelques minutes que je suis déjà heureuse de sa présence. Premièrement, puisque je ne l'avais pas vu depuis un petit moment déjà et deuxièmement parce que son choix de nourriture semblait tout simplement divin. Je n'ai pas vraiment l'habitude de manger de la malbouffe. Enfin, j'essaie d'éviter le plus possible enfin de bien nourrir Nathan, mais aussi de bien manger moi-même. Évidemment, je me permets quelques écarts quelques fois - surtout lorsque je suis trop paresseuse pour faire à manger, ça m'arrive quelques fois - pour faire plaisir à mon fils aussi et parce qu'on mérite de se gâter parfois. C'est donc pour cela que le voir arriver avec des ailes de poulet et de la salade, je ne peux pas refuser cette offre. « Certainement pas moi en tout cas. » Dis-je au même moment où je lui débarassais les mains pour poser le tout sur la table qui était déjà toute prête pour accueillir mon ami. Je l'avoue, la culpabilité à manger de la malbouffe ça ne faisait pas vraiment partie de moi, même que j'adore les ailes de poulet, mais bon, avec de la salade j'ai l'impression que les ailes de poulet passent un peu mieux, on as presque l'impression de manger santé. Je dis bien presque. « En manque de bonne compagnie pour les soirées où mon fils m'abandonne? Oui, je peux dire cela. » Un rire franc et sincère sort de ma bouche alors que je regarde Oscar venir m'aider à installer la bouffe sur la table. Je n'aime pas particulièrement être seule. Venant d'une grosse famille il était bien rare que j'étais seule chez moi plus jeune, puis après, avec l'arrivée de Nathan, j'ai toujours eu quelqu'un avec moi. J'ai donc énormément de difficultés à rester seule et donc la compagnie d'Oscar ce soir est une très bonne chose. D'autant plus que j'ai l'impression que mon cerveau va exploser tellement il y a de choses qui défilent dans ma tête ces derniers temps. Parler à un ami ne me fera pas de tord et ce, même s'il connait Matteo. Je sais qu'Oscar n'en parlera pas par contre. Il sait garder des choses pour lui. « Tu me connais trop bien. Mais oui, j'ai aussi besoin de parler je crois bien. » Un sourire et je prends finalement place sur la chaise devant celle d'Oscar. Je suis bien contente de ne pas manger toute seule puisque ça aussi je n'aime pas particulièrement cela. « T'es vraiment parfait toi. Y a rien de mieux que de la glace l'hiver, je suis complètement d'accord avec toi. » Bon, certains diraient qu'il faut être fous pour manger un truc complètement gelé alors qu'on essaie de rester au chaud dans nos logements, mais bon, personnellement, j'ai toujours été folle de la glace peu importe la saison. « En fait ton but c'est de me faire engraisser ou quoi? » Dis-je après avoir attentivement écouté son petit discours sur les chocolats qu'il avait soigneusement pris le temps de choisir pour moi. Comme s'il savait que j'avais besoin de sucreries pour me remonter le moral un peu. Un ami plus que parfait quoi.

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Invité a posté ce message Jeu 18 Avr 2019 - 21:53 #



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En Californie, vivre seul avait été le seul choix pour Oscar : certes, il aurait pu opter pour une colocation, et peut-être que ça l'aurait aidé à se repérer en ville, quand il était arrivé à Los Angeles. Mais ça n'avait pas été une option pour lui – si social qu'il était, quand il était question de sa vie privée, le brun pouvait s'avérer un poil paranoïaque. Il en avait entendues, des sales histoires venant du campus, des tours joués par des colocs qui n'aimaient pas spécialement la personne avec qui ils partageaient une chambre ou un appartement. Avec ses horaires très variables, ces longues périodes durant lesquelles il avait été soit submergé de travail, soit défait de toute obligation, le Parrish avait choisi la liberté. Et la solitude, un peu. Un brusque contraste d'avec la vie qu'il avait à New York : avant de partir, il avait vécu avec sa famille, ses parents, sa sœur qui était encore à la maison, et son frère qui visitait régulièrement. Maintenant, beaucoup de choses avaient changé : Oscar était parti à vingt-quatre ans et quelques, et il revenait à vingt-huit ans passés, avec des attentes de la part de sa mère qui, aujourd'hui, espérait presque trop devenir grand-mère. Son discours favori, c'était autour de ça, autour de l'idée qu'elle se faisait vieille et que la maison était vide maintenant que tous les enfants étaient partis. Au-delà des apparences, il y avait aussi le brusque vide créé par la mort si subite du père de famille. Il ne le disait pas à haute voix, mais Oscar était bien content de partager son appartement avec Nola, aujourd'hui : elle était sa meilleure amie, et leur cohabitation se passait sans l'ombre d'un problème – ils fonctionnaient bien ensemble, ils n'se disputaient pas au sujet de la vaisselle ou de ce que laissait l'autre traîner. Ouais, s'il pouvait y avoir une leçon à tirer de tout ça, on pourrait presque dire qu'ils feraient un bon couple, tous les deux. Mais ils n'en étaient pas là, hein ? Ils étaient juste deux meilleurs amis, partageant un appartement : c'était plus pratique pour tout garder en ordre, ça faisait moins de loyer à dépenser, quand bien même ils n'avaient pas spécialement besoin d'économiser de l'argent. Techniquement, y'avait pas de bonne raison pour expliquer qu'il crèche depuis si longtemps chez Nola – au début, ç'avait été 'le temps de trouver quelque-chose', maintenant il ne cherchait même plus – force était d'admettre alors, que s'ils vivaient encore ensemble, c'était parce qu'ils le voulaient. Qu'est-ce que ça pouvait bien signifier, hein ? Oscar, de son côté, il ne savait que trop bien ce que ça voulait dire – quand bien même il n'pourrait jamais l'admettre facilement : y'avait quelque-chose de réconfortant et de confortable à voir Nola rentrer tous les soirs, à la voir tous les matins quand il se levait. Une routine qui ne dépasserait jamais ça, le platonique pur et dur, mais c'était déjà ça, hein ? De toute façon, elle n'avait pas de petit-copain pour être jaloux. Et lui non plus. Deux célibataires, choisissant de vivre sous le même toit à New York, histoire d'économiser un peu d'argent – et de place, pourquoi pas, dans une ville si peuplée. Pas de quoi en faire un flan, hein ? Aux yeux de sa famille, ce n'était que temporaire parce que la vie adulte pour Oscar, ne commencerait visiblement pas tant qu'il n'aurait pas un chez lui rien qu'à lui. Et pourquoi pas quelqu'un avec qui fonder une famille.

Ça allait vite, ces trucs, mine de rien. Il avait déjà vingt-huit ans, pas l'ombre d'une relation sérieuse en vue, et pourtant beaucoup de gens de son âge étaient déjà en couple, fiancés ou même mariés, avec un gosse et demi. Lui, il ne s'imaginait certainement pas père – il avait son entreprise qu'il essayait de monter, à la force de sa volonté, de ses contacts rien qu'à lui, et de ses espoirs. C'était déjà bien assez, hein ? Largement de quoi avoir besoin de souffler, selon les circonstances : Oscar n'était pas le genre de gars qui stressait facilement et on pourrait même argumenter que la vie lui avait plutôt souri ces derniers temps, du côté professionnel. Mais les heures s'alignaient, pesantes et demandant beaucoup de travail : il avait beau ne pas faire les travaux lui-même (certains d'entre eux en tout cas), devenir propriétaire d'un café qui recevrait de la clientèle, servirait de la bouffe et abriterait des chats, ça demandait beaucoup de paperasses. Et de négociations. Avec Alexys, il pouvait tout laisser tomber – quitte à ce qu'il tombe bien bas, au point de faire des blagues fumantes dès qu'elle décrochait le téléphone de son interphone : depuis le temps qu'ils se connaissaient, la blonde devait être habituée, hein. Il apportait de quoi manger- un bon argument pour qu'on lui pardonne tout. Il aurait presque pu croire que c'était comme au bon vieux temps, quand Lex, lui et Nola étaient bien loin de l'âge adulte et des responsabilités qui allaient avec. C'était ahurissant, mine de rien, de s'rendre compte tout à coup qu'Alexys avait un fils de treize ans et quelques, qui sortait au cinéma ce soir, et rentrerait bien après le coucher du soleil- en hiver, il se couchait tôt. Oscar se souvenait encore de Nathan bébé, ou même de son amie enceinte jusqu'au cou, stressée et seule. Il se souvenait des crises, des stress : lui qui n'avait pas d'enfant à lui, il avait déjà l'impression d'avoir tout vécu, pourtant. Y'avait même des détails pas très glamour dont il était déjà au courant, et qu'il aurait préféré ne jamais connaître. « Ah tu commences aussi ? » plaisanta-t-il à l'adresse de son amie alors qu'ils s'installaient à table – Oscar n'ayant pas oublié de se laver les mains, le truc qu'il avait appris depuis sa plus tendre enfance et qui, dans une ville comme New York, reposait de l'hygiène la plus basique qui soit ; « Ma mère aussi disait des trucs du genre 'mes enfants m'abandonnent quand on sortait. » et il ne manqua pas d'essayer d'imiter la voix plaintive de sa mère. Peut-être était-ce un syndrome qu'avaient toutes les mères : force était d'admettre que ça lui avait fait surtout rouler les yeux, à Oscar, quand il avait été plus jeune. Maintenant, il aimait passer du temps avec sa famille- mais quand on était ado, tout ce qu'on voulait, c'était traîner avec les autres. Au moins, s'il pouvait faire oublier sa solitude à Alexys pour ce soir, il le ferait : et quoiqu'il en soit, Lex devait bien savoir qu'elle pourrait toujours frapper à la porte de chez Nola, pour qu'ils se retrouvent tous les trois, et oublient tous leurs chagrins. Rien qu'eux deux, c'était déjà bien : il adorait Nola, hein, mais avec Alexys au moins, il n'y avait pas cette... ambiguïté pinçant son cœur si souvent, juste au bord de ses lèvres, prête à tout compliquer. Ou pire, tout ruiner. « Bah, tu sais que tu peux tout m'dire. » il rit doucement, après avoir levé les bras, comme s'il s'offrait volontiers aux confessions de son amie- il en connaissait déjà un certain nombre. Et Alexys savait aussi des choses sur lui- tant et si bien que quand il imaginait Alexys et Nola toutes seules, il se demandait de quoi elles pouvaient parler. Est-ce qu'elles parlaient de lui ? Ça faisait un peu mégalo, de s'poser des questions comme ça. « Hm, manger, ça évacue le stress c'est bien connu. » qu'il souligna en ouvrant le sachet en papier dans lequel se trouvaient les fameuses ailes de poulet : à porter l'odeur pendant si longtemps, il avait vraiment faim. Et quels que soient les tracas de la blonde, la faim ne serait plus l'un d'eux, désormais. « Je préfère partir sur l'hypothèse que je suis parfait. » et il eut beau sourire comme s'il était plus que flatté, y'avait presque un goût amer à cette phrase : Nola aussi, disait qu'il était parfait – l'ami idéal sans conteste. Mais pour ce qui était du reste, il était sur le banc de touche. Depuis assez longtemps pour se demander s'il trouverait un jour quelqu'un qui penserait qu'il était parfait aussi, à la façon d'un Prince Charmant avec qui on voudrait vivre pour toujours. « Si t'en veux pas, je les remmènerai, les chocolats. » avec une petite moue circonspecte en prime, provocation à peine voilée – depuis le temps qu'elle le connaissait, Lex, il n'avait plus de secret pour elle – histoire qu'elle fasse son choix. Il se doutait bien qu'ils les mangeraient, ces chocolats. Au pire, la boîte n'était pas si grosse que ça.


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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 15:48 #

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Les amis et a famille sont des points très importants dans ma vie et l'ont toujours été d'ailleurs. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été très proche de Nola et d'Oscar, ils sont entrés dans ma vie tellement facilement et je sais qu'ils n'en ressortiront jamais. Nous avons trop vécu de choses ensemble, nous sommes passés par toute sorte d'épreuves et je sais qu'il n'y a absolument rien qui peut nous séparer. Rien que le fait qu'ils aient tous les deux, été ultra présents pour moi lorsque je craignais le pire, que j'avais peur de ce qui m'attendait en devenant mère et que je ne savais plus sur quel pied danser. Ils ne m'ont jamais jugé, au contraire, ils m'encourageaient à me relever, à ne jamais baisser les bras et c'est sans doute un peu grâce à eux si je suis sur le droit chemin maintenant, même s'il y a eu quelques embûches en cours de route. Je sais que je vais toujours pouvoir compter sur eux et j'ose croire qu'ils sont au courant que je vais toujours être présente pour eux aussi. Il est vrai que nos vies respectives nous prennent énormément de temps et que nous ne sommes pas toujours aptes à se voir aussi souvent qu'avant, mais je fais de mon mieux pour leur garder un peu de temps dans mon horaire chargé. Même si ça consiste seulement à leur envoyer des messages textes ou à les appeler une fois de temps en temps. Je suis pourtant persuadée que la meilleure façon reste de se voir face à face et de passer une agréable soirée ou journée ensemble. C'est pourquoi je suis heureuse de voir Oscar chez moi ce soir. Surtout que Nate commence à être de moins en moins présent après l'école. Il se construit tranquillement une petite vie sociale et je sais que je ne vais peut-être plus être la priorité, mais j'essaie de m'y faire tranquillement. C'est normal après tout, il va bientôt avoir treize ans, il a des amis maintenant. Je soupçonne même qu'il y a une fille qui l'intéresse bien aussi, mais ça reste encore à confirmer. Bref, je comprends que passer une soirée avec sa mère ce n'est certainement pas ce qu'il y a de plus cool à faire. « Eh oui, faut croire que toutes les mères font ça. Tant que je ne prends pas toutes les mauvaises habitudes de ma mère, tout devrait bien se passer. » Je rigole à cette pensée puisque même si j'aime ma mère du plus profond de mon coeur, je me souviens très bien qu'à l'adolescence, il y avait bien des choses qui me dérangeaient d'elle. Tout le monde à des défauts, c'est vrai, mais lorsque j'étais plus jeune, j'avais l'impression que tout était pire et je m'étais promis de ne jamais devenir comme elle. En même temps, je sais que je ne suis pas exactement comme elle et que les erreurs qu'elle a commises, je ne vais jamais les faire. Certes, je vais en faire d'autres, mais moins, j'espère. « Même si ça concerne Matteo? » C'est un peu grâce à Oscar si je travaille chez Castelli Entreprise et comme il connaît très bien Matteo, je ne sais pas s'il veut se mêler à tout cela. Je ne veux pas le mettre dans une mauvaise position, déjà que je suis moi-même complètement coincée dans toute cette histoire. Je lui dis absolument tout à Oscar et je suis prête à lui en parler, mais je veux d'abord qu'il m'assure que ça ne le dérange pas. « Mais vous êtes parfait monsieur Parrish. » Que je dis en riant même si je le pense totalement. Il est non seulement l'ami parfait, mais je suis aussi persuadé qu'il sera le petit ami idéal, un jour pour quelqu'un et qui la rendra plus qu'heureuse. Évidemment, j'ai toujours souhaité qu'il finisse avec Nola, mais je ne peux pas véritablement décider pour eux, c'est leur vie après tout. « Non, non, t'a pas intérêt à partir sans que je mange ces chocolats. » Une menace vide de sens puisqu'il sait pertinemment que de toute façon, on va finir par les manger ces chocolats. Peu importe si je prends quelques livres de plus, il y a trop de bonnes choses à manger en ce moment pour que je m'en prive.

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Invité a posté ce message Sam 11 Mai 2019 - 19:21 #



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Il y avait plein de choses sur lesquelles Oscar jugeait qu'il n'avait pas de conseils à donner à qui que ce soit. Amour, fortune, vie sociale, et peut-être même aussi tous ces tracas de la vie adulte, qui ne l'avaient pas encore spécialement touché. Bordel, peut-être que certains diraient aussi qu'il n'avait pas beaucoup de choses à dire sur les façons de gérer le deuil, ou de faire du sport. Les seuls domaines dans lesquels il excellait, étaient ces trucs hérités de l'adolescence, ces trucs cools qui avaient toujours rythmé son existence, dans un genre d'immaturité ambiante. Probablement que ça pouvait justifier le fait qu'il soit encore célibataire – une blague qu'on lui lançait souvent à la figure – et qu'il soit loin, très loin, d'être un 'homme de famille' modèle et exemplaire. Rien que vis à vis du mariage, il y avait tout un tas de paperasse et de processus immobiliers, mobiliers et financiers qui accompagnaient l'acte heureux de se marier avec quelqu'un, dont il n'avait absolument pas idée. Et quand il était question de parentalité, rien de tel qu'une visite par chez Alexys pour lui faire comprendre à quel point il n'y connaissait rien. Normal, hein, il n'avait pas d'enfant à lui ? Après tout, c'était tant mieux ainsi : il avait fait attention à se protéger à chaque rapport qu'il avait eu avec ses précédentes copines, il n'était pas volage ou imprudent de nature- un gars plutôt honnête et droit dans ses bottes, qui ne retirait pas le préservatif juste avant d'y aller juste parce qu'il se sentait plus confortable comme ça. A cela s'ajoutait son manque flagrant de relations de ce genre, d'ailleurs. Il avait beau avoir vingt-huit ans bien sonnés aujourd'hui, le Parrish était loin de devenir papa, et d'en avoir la fibre, de quelque façon que ce soit. Tout ce dont il pouvait se targuer, c'était d'avoir su être présent pour Alexys quand elle était tombée enceinte à un bien jeune âge : il avait su se la jouer l'ami présent et réconfortant qui, à défaut de tout savoir, avait au moins été une bonne béquille émotionnelle, prêt à l'aider en cas de pépin. Il avait probablement fait plus de 'courses au dernier moment' pour répondre aux fringales bizarres de la blonde que ne l'avait fait le vrai père de Nathan, mais il y avait aussi eu une nette frontière que le brun n'avait jamais franchi. La responsabilité d'être parent avait toujours appartenu à Lex et à elle uniquement : quand bien même il aurait pu vouloir être mieux que ça, que ce soit par orgueil ou par amitié pure et dure, Oscar aurait bien été incapable de répondre à quelque attente que ce soit. Et les séances baby-sitting plus ou moins longues qu'il avait entreprises pour donner un coup de pouce à son amie, avaient largement suffi à lui prouver ça. Il y avait alors forcément un côté de lui qui admirait Alexys pour les devoirs qu'elle avait pris comme ça sur son dos : des obligations qui n'avaient appartenu qu'à elle, et qu'elle avait su porter sans faillir. Aujourd'hui, à l'aube de l'adolescence, Nate était un gamin heureux et équilibré, qui au premier abord, ne semblait pas particulièrement souffrir de l'absence de son père et ne semblait pas être en guerre ouverte contre sa mère. Alexys avait su se trouver des jobs, s'occuper de son fils, se trouver des appartements dans lesquels faire vivre Nathan- tant de choses qu'Oscar n'aurait jamais la prétention de pouvoir faire, comme ça. Après tout, il vivait encore chez Nola. Certes, techniquement ils étaient en colocation, mais y'avait fort à parier qu'il s'économisait beaucoup de paperasses et d'autres emmerdes, comme ça : sa vie était rendue plus facile par cette colocation.

Il avait pourtant l'indépendance financière de faire mieux que ça- aux yeux de ses proches comme de sa mère, son célibat et le fait qu'il n'ait encore pas fondé la moindre famille, était plutôt le résultat d'un manque de volonté, plus que de quoique ce soit qui pourrait être blâmé sur quelque-chose d'autre, ou justifié. Et peut-être avait-elle raison, tiens. Contrairement à d'autres dans le paysage très traditionnel de sa famille, oscar, lui, il n'se voyait pas vivre sa vie comme ça, coincé dans un carcan sociétal qui attendait des choses de lui, à certains âges en particulier. Après tout, il pourrait argumenter qu'il n'était pas si vieux que ça, au contraire, qu'il était même encore très jeune. Et que du temps pour avoir des enfants et se mettre en tête d'avoir une famille complète et une maison avec une barrière blanche, il en avait. Et tant pis si pour l'heure, ce genre de tête à tête qu'il avait avec Lex comme ce soir, ressemblaient à leurs rassemblements d'adolescents : eux deux, lâchant du leste autour de quelques jeux vidéos et de cuisses de poulets cuisinées par quelqu'un d'autre, de la glace à l'excès et des chocolats qui ne collaient pas à l'ambiance. Si seulement il avait pu acheter cette boîte dans l'objectif de se rendre à un rendez-vous romantique ! Peut-être aurait-il moins de problème à l'ego en ce moment, à sentir l'univers essayer de lui prouver que s'il était célibataire encore à cet âge-là avancé de sa vie, c'était sans doute qu'il le serait pour toujours. Parce que ouais, il avait beau argumenter qu'il était encore jeune, qu'est-ce que ça voulait dire aujourd'hui ? Même s'il rencontrait une fille demain, comme ça, d'un claquement de doigts miraculeux, il leur en faudrait du temps, pour arriver à un stade sérieux, hein ? Oscar, lui, il avait beau avoir à son compteur des relations de couples longues de plusieurs mois, voire quelques années, rien n'avait jamais été concluant pour lui. Généralement, même il avait porté le sentiment d'être celui qui s'faisait briser le cœur, plus que l'inverse. La seule victoire qu'il avait pour lui aujourd'hui, c'était l'allure à laquelle il arrivait à développer son business et ce, avec son argent à lui, gagné d'un coup de poker chanceux qui aurait pu le rendre encore plus riche si ç'avait été ce qu'il avait vraiment voulu. Tout ce qu'il pouvait espérer aujourd'hui, c'était que son bar-café une fois ouvert, marche comme une usine, et rende tout ça encore plus rentable de son temps. Tant de doutes dans la vie, que d'autres n'avaient sans doute pas : est-ce que s'il avait quelqu'un avec qui partager sa vie, le fardeau serait moins solitaire ? C'était comme ça qu'on lui présentait la vie de couple en tout cas. Comme ça qu'il avait toujours vu le mariage de ses parents, aussi. « Ah bon ? Parce que les mères ont des mauvaises habitudes ? » qu'il lâcha dans une moue : Oscar était ça au moins, un 'bon garçon', un fils à sa maman, qui ne la critiquait pas, et sa crise d'adolescence avait relativement été sans vague. Il n'avait jamais fréquenté de mauvaise personne, de 'gars pas fréquentable' avec qui il avait fait les quatre cent coups : probablement était-ce pour ça qu'il était le gars à qui le célibat collait trop à la peau. A l'extérieur comme ça, il n'était pas le type palpitant et mystérieux, plein de charme qui semblait prêt à offrir le monde à n'importe qui. S'il avait dû citer quelqu'un en contre-exemple à la personne qu'il était, il aurait parlé de Matteo, tiens- alors entendre son nom être lâché par Alexys, comme ça, dans la conversation, le fit tilter. Depuis le temps qu'il le connaissait, Oscar avait vu Matt en faire tourner un certain nombre, des têtes. Et il l'avait vu lui, tourner pour certaines têtes- une en particulier, tiens. Au fond, malgré les apparences et les clichés qu'on pourrait facilement attribuer à un type comme Matteo Castelli, il n'était pas si mal. Amical, loyal, fidèle. Le genre de types qu'il avait présenté à Lex pour qu'elle trouve un travail, sans s'imaginer que quoique ce soit puisse mal tourner. Alors pour un instant, Oscar resta en suspens, hésitant une seconde et quelques face au visage de son amie ; « Matt ? Pourquoi ? Qu'est-c'qu'il a fait ? » comme s'il jetait déjà son ami sous le bus- non, Oscar n'en était pas à monter aux créneaux. Mais si Lex en avait besoin, il pourrait bien jouer l'agent réconfortant, prêt à balancer tous les vices sur le dos de son ami. Il n'pourrait pas faire grand-chose de plus, hein- certainement pas offrir d'aller lui casser la gueule pour la forme. Après tout, Oscar n'était pas ce genre de gars. Et en spectateur privilégié de l'histoire, il était avant tout, au beau milieu, entre eux deux. Alexys était une de ses meilleures amies- mais Matteo et Oscar, aussi, contre toute attente, avaient réussi à devenir de bons amis. « Flatteuse, entre toi et Nola, j'vais finir par croire que vous voulez quelque-chose, à dire des trucs comme ça... » qu'il en leva les yeux au ciel au rire de son amie ; il lui avait déjà ramené de bons trucs à manger, avec la perspective d'une bonne soirée, c'était déjà bien, hein ? « Ça me fera pas y aller molo avec toi tout à l'heure à la manette, en tout cas. » s'il ne pouvait pas être spécialement compétiteur en sport, Oscar pouvait au moins croire en ses chances quand il était question de jeux vidéos. Et Alexys avait toujours été une adversaire de taille. « Heureusement que j'ai acheté une petite boite, alors. Parce que dans cet ascenseur de convictions, je voudrais pas me retrouver demain, à me faire reprocher de te faire grossir ou j'sais pas quoi... » comme si ça devait être une de ses préoccupations, tiens- une phrase qu'il ne se permettrait pas de balancer : de un parce que ce n'était pas ses oignons, de deux parce qu'Alexys n'était qu'une amie et que ce n'était pas à lui de s'mettre à apprécier ou déprécier son corps. Lex, il l'aimait pour sa tête, son caractère, cette force dont elle savait faire preuve- il pourrait aussi l'dire, hein, qu'elle était parfaite. A croire que ce serait facile comme un rien pour eux deux, de juste se contenter de ça.
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Invité a posté ce message Sam 18 Mai 2019 - 19:41 #

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J'ai longtemps tenté de m'éloigner complètement de l'image que ma mère m'a toujours projetté. Pas parce que je ne l'aime pas, simplement parce qu'il y a bien des choses quant à sa façon de s'occuper de nous qui me dérangeait et qui me dérange encore avec le temps. Je suis bien contente qu'elle soit présente pour moi maintenant, comme elle ne l'a jamais été d'ailleurs ce qui surprend autant mon frère et mes soeurs que moi. Je sais pourtant, qu'elle ne manque pas une occasion de ne pas se mêler de ce qui ne la regarde pas, qu'elle n'a pas toujours été là pour moi ni pour les autres membres de ma famille et qu'elle a tendance à avoir de gros préjugés bien rapidement. J'avoue ne pas trop savoir en quoi je peux lui ressembler. Physiquement, nous sommes complètement identiques, mais au niveau du caractère, elle n'est pas du tout comme moi. N'empêche qu'elle reste ma mère et que je l'aime inconditionnellement et ce, malgré les nombreuses choses qui m'ont déçu au cours des années précédentes. Elle reste une mère de famille remarquable et je sais qu'elle fait beaucoup d'efforts en ce moment pour être présents pour nous. Nate l'adore. Il s'entend très bien avec mes parents et ça me fait plaisir qu'ils s'occupent tous les deux de leur petit-fils convenablement. La remarque d'Oscar me fait sourire puisque je sais que lui, il n'a jamais eu de difficultés avec sa mère, contrairement à ma relation avec la mienne et je le trouve chanceux que tout s'est toujours passé comme il le voulait avec elle. Il faut dire que je n'ai pas toujours été un enfant très facile et apprendre que notre fille de dix-sept ans attend un enfant alors qu'elle en est elle-même une, je comprends le choc. Je ne comprends seulement pas la suite des choses. Le fait qu'ils m'ont demandé de partir de la maison et qu'ils ne m'ont pas recontacté avant de savoir que Wes m'avait lâchement laissé seule. Pourtant, je ne peux rien changer au passé et comme maintenant notre relation est cent fois mieux qu'avant, je préfère oublier cette période un peu plus sombre de ma vie. Celle où j'avais envie de tout laisser tomber, mais je restais forte pour Nathan. Comme je l'ai toujours été depuis. « La mienne a de mauvaises habitudes, mais, elles ne sont pas toutes identiques les mères hein. » Je souris comme pour lui faire comprendre que c'est certainement ma mère qui n'est pas normale, pas toutes les autres. Et alors que j'aborde le sujet de Matteo, je me sens d'un coup mal de parler à Oscar d'un de ses bons amis. Je n'ai pas envie de le mettre dans une situation délicate et c'est d'ailleurs pour cette raison que je lui demande si c'est une bonne chose que je lui parle de lui. Immédiatement, il me demande ce qu'il a fait. Je sais qu'Oscar, il sera toujours là pour me donner de bons conseils et pour être simplement présent pour moi alors je dois lui dire, rien que pour savoir ce qu'il en pense. « On.. on s'est embrassé l'autre soir au bureau.. » Dis-je en regardant mon ami avant de prendre une aile de poulet dans mes mains et de la manger. Je ne sais plus quoi penser de toute cette histoire et je ne sais pas non plus ce que va en penser Oscar, mais de toute façon, j'ai l'impression qu'il n'arrivera rien entre Matt et moi. Pas maintenant qu'il évite complètement de parler de cette fameuse soirée justement. « Non je veux rien.. enfin, sauf toute cette bouffe que tu as apporté. » C'est évidemment une blague. J'apprécie mille fois mieux sa compagnie que la nourriture qu'il m'a apportée. Je souris même pour lui faire comprendre, mais il me connait tellement bien qu'il sait que je rigole et que je ne pense pas réellement ce que je viens de dire. « Oh compte pas sur moi pour te laisser une chance non plus. » Parce que bon, Oscar est ma plus forte compétition mise à part Nate qui commence à être de plus en plus bon. Il est hors de question que je lui laisse une chance parce que c'est un de mes meilleurs amis. « T'en fais pas, je compte pas te blâmer pour ça. »

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Invité a posté ce message Jeu 6 Juin 2019 - 13:51 #



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De bien des façons, Oscar avait tout du fils à maman. Du gamin qui avait toujours été exemplaire, n'avait jamais fait de faux pas volontairement, histoire de se brouiller avec ses parents, d'provoquer des disputes explosives comme les adolescents semblaient tant apprécier le faire. Non, s'il n'avait pas été incroyablement cool au lycée ou même à l'Université, il avait au moins toujours été droit dans ses bottes vis à vis de sa famille : probablement était-ce pour ça que la déception de le voir ainsi à presque trente ans, était si rude ? Sa mère était inquiète de le voir s'lancer dans un business à lui tout seul, ne cessant de répéter qu'il avait de quoi se trouver un travail stable et qu'il valait mieux ne pas tenter le Diable dans une ville comme New York. Oscar, lui, avec sa vue bien moderne du monde, il aurait tendance à n'pas être d'accord, à se dire que les peurs qui animaient sa mère étaient peut-être archaïques, résultantes d'une économie où elle s'était mariée, et où elle avait été mère de famille comme beaucoup de femmes de ces années-là. Pourtant, plus les mois avançaient, plus le projet se concrétisait, et plus il s'disait que qui sait, elle avait sans doute raison, comme elle avait toujours eu raison sur tout et n'importe quoi. Et s'il fonçait droit dans le mur, hein ? Il avait l'impression de tout faire correctement, de prêter un soin particulier aux réglementations, aux principes de sécurité, à l'aménagement de son futur café/bar, mais comment est-c'que ça marcherait, hein, dans un océan de monde comme New York ? Le stress commençait lentement mais sûrement à monter- heureusement, il avait des gens comme sa famille, comme Alexys ou Nola, ou Matteo ou d'autres, avec qui passer du temps pour oublier ces inquiétudes de plus en plus pesantes. Un jour ou l'autre, il allait s'chopper un ulcère, et qui sait, on finirait sans doute par lui dire qu'il n'pourrait plus manger de cuisses de poulet particulièrement épicées, et ce serait la fin d'sa vie. A l'extérieur comme ça, il avait beau avoir l'air d'avoir toutes les réponses, d'avoir sa vie bien en mains et d'être un gosse que tout le monde rêverait d'avoir, les choses étaient beaucoup plus chaotiques. Il n'y avait probablement personne dans c'monde, qui se posait plus de questions sur tout et n'importe quoi, qu'Oscar. Une raison pour laquelle il s'était penché sur ces domaines de prédilections qui n'attiraient pas forcément les autres : les sciences, les maths, l'informatique. Résoudre ce qui ne semblait pouvoir l'être, c'était son truc- quand bien même, c'était toujours plus difficile à faire dans la vraie vie. « C'est sûr. D'ailleurs, elle va bien? Comment ça s'passe dans ta famille ? » prendre des nouvelles de la famille de Lex, c'était un peu comme prendre des nouvelles d'anciens voisins. La blonde, elle avait eu ses histoires, ses drames avec ses parents ou avec ses frangins, et parfois, Oscar – et Nola – avait été là pour récupérer les morceaux. Leur soutien inconditionnel quand leur amie leur avait annoncé qu'elle était enceinte, avait au moins drastiquement contrasté avec la réaction des siens, par exemple. Une histoire qui semblait s'être jouée y'a une éternité- et pourtant, un gros tournant dans l'existence d'Alexys. Plus rien n'était pareil pour elle, depuis qu'elle avait Nate. Elle n'était plus pareille, depuis qu'elle avait Nate.

Depuis longtemps, quand il la voyait, le p'tit monde de Lex ne semblait se limiter qu'à lui, d'ailleurs- ils avaient parfois parlé de quelques personnes, quelques hommes rencontrés de son côté à elle, jamais rien de sérieux. Il y avait eu Wes, la trahison de Wes, et les peines et la fragilité d'Alexys après, pour tout coincer. Sûrement que ça prenait du temps, de reconstruire sa confiance en les histoires d'amour, après s'être fait lâcher comme elle l'avait été. Depuis son stupide rancard qui s'était si mal passé, Oscar, lui, préférait ne plus réfléchir à l'amour. Du tout. Il n'lui restait qu'une poignée de mois avant l'ouverture de son propre café en plein centre de Brooklyn, alors-... peut-être était-ce mieux pour lui de se concentrer sur ça. Il avait d'autres chats à fouetter, littéralement. Alors quand le mot embrassés tomba comme un cheveu sur la soupe, Oscar en garda sa bouchée dans sa bouche, observant son amie – une de ses meilleures amies – alors que tout un tas d'pensées, de vérités, d'émotions passaient dans sa tête. Comme ça, si vite. S'il n'avait pas vécu dans un rêve ces dernières années, il se souvenait bien avoir assisté au mariage de Matteo- un truc non négligeable, mine de rien. Et puis il y avait eu l'accident. Et puis Sera était devenue cette... entité que personne ne nommait, qui n'était plus là, qui était à l'hôpital, qui ne se réveillerait sans doute pas. Mais est-c'qu'il était encore marié, Matt, hein ? Bêtement, Oscar s'rendit compte qu'il n'lui avait pas posé la question depuis un moment ; était-ce vraiment le genre de question qu'on posait à quelqu'un qui avait eu un accident de voiture ? Le brun s'était dit que par politesse, il éviterait le sujet, que son ami en parlerait de lui-même s'il en avait envie ou besoin. Que ce serait... mieux comme ça, hein ? Est-ce que c'était ce qui se passait, alors, Matteo et Alexys, tous les deux tristes après des histoires d'amour tournées désastreuses, se trouvant et marchant parfaitement ? « Uh, quoi ?... J'veux dire... » la pause fut longue, alors qu'il essayait d'faire un plus un, d'aligner les idées. Peut-être avait-il vu quelques trucs, peut-être qu'il avait taquiné Alexys sur ça surtout- mais. « Pourquoi ? » comme si c'était tout un concept d'embrasser quelqu'un, et qu'il n'arrivait pas à le comprendre. « Enfin, qu'est-c'qui s'est passé, tout ça ? » peut-être que pour les gossips de c'genre-là, qui feraient glousser n'importe qui, Nola était mieux placée que lui. Mais Matteo était son ami à lui ; sûrement que si c'était simple comme ça, s'ils pouvaient être heureux, ce serait un concept auquel Oscar arriverait à s'faire à l'idée. Beaucoup pourraient argumenter que c'était lui qui les avait présentés l'un à l'autre, après tout. Après tout, techniquement, il n'avait rien pour détester l'idée- mais il aurait bien quelques questions à aller poser à Matt, en particulier. Est-ce qu'Alexys savait, pour sa femme ? Ex-femme ? Femme dans le coma ? Bref. Est-ce qu'il devait y aller directement et demander ? Maintenant, son esprit était concentré sur ça, quand bien même il réussit à rebondir, à sourire et ricaner à la provocation de son amie- tous les deux, compétitifs dans les jeux vidéos, hein ? Ils ne réussissaient pas grand-chose d'autre, ni dans l'jeu de la vie, ni dans celui de l'amour, ou dans le sport comme lui, mais ils avaient au moins leur domaine de prédilection. « J'espère que tu m'laisseras pas une chance, c'est déjà si facile de te battre, des fois. » qu'il roula des yeux, un peu provocateur, blagueur surtout – y'avait tout un tas de raisons pour justifier que Lex passe moins de temps sur les jeux vidéos que lui. Mais si ça pouvait lui permettre de s'la péter un peu – et de changer de sujet – il n'allait pas s'en priver.
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Invité a posté ce message Jeu 20 Juin 2019 - 6:37 #

♛ there ain't nothing we can't do
@oscar parrish & alexys winston

▼▲▼
Loin de moi l'idée de parler en mal de ma très chère maman. Certes, nous avons souvent eu des disputes elle et moi, jamais d'accord sur ce qui est bien pour moi ou non, sur la façon que j'élève mon fils ou sur mes choix de vie qu'elle semble juger à chaque fois que je lui parle d'une nouvelle décision que j'ai prise. Elle ne comprend pas que je sois encore célibataire, elle ne comprend pas non plus pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de me trouver un boulot stable comme celui que j'ai en ce moment, bref, nous n'avons pas très souvent été d'accord. Surtout lorsque j'ai repris Wes dans ma vie il y a quelques années lorsqu'il est revenu après m'avoir lâchement abandonné. Là-dessus, j'avoue ne pas être en total désaccord avec elle maintenant que j'y pense. Tout mon entourage se méfiait de son retour d'ailleurs, la plupart le détestait encore alors que moi je le reprenais bêtement non seulement dans ma vie amoureuse, mais aussi comme étant le père de mon fils. Heureusement, Nate ne se souvient plus vraiment de lui et c'est mieux ainsi. Il sait de toute façon qu'il m'a fait souffrir et ne ressent pas le besoin de le connaître plus que cela. De toute façon, Wes n'a jamais accepté ses responsabilités de père et il ne le fera jamais je crois bien, ce qui est bien mieux pour Nate et moi. Il a eu la chance d'avoir de nombreuses présences masculines dans sa vie. Oscar, Wyatt, mon frère Cameron, il n'a jamais manqué de rien en plus d'avoir Nola, Ollie et Amelia sur qui il a toujours pu compter, je pense qu'il se considère plutôt chanceux d'avoir pu bénéficier de la présence des personnes les plus importantes de ma vie. « C'est sûr. D'ailleurs, elle va bien? Comment ça s'passe dans ta famille ? » Oscar il connaît ma famille depuis aussi longtemps qu'il me connait moi, il est donc tout à fait normal qu'il demande des nouvelles d'eux quelques fois et je sais qu'il tient vraiment à le savoir puisqu'il se soucie de tout le monde le petit Parrish et que c'est l'une de ses nombreuses qualités qui font de lui un ami absolument extraordinaire. « Mes parents vont bien, ils se sont finalement achetés la petite maison qu'ils parlent depuis des années loin de la ville, mais ma mère m'a promis qu'elle viendrait nous voir souvent. » Ce qui n'est pas totalement nécessaire. Déjà qu'elle m'appelle presque à tous les jours, je préfère la voir moins souvent puisque c'est ainsi que notre relation fonctionne mieux. Même si je m'entends mieux avec elle, je préfère tout de même ne pas la voir trop souvent puisqu'elle a tendance à être un peu envahissante. « Et sinon, disons que la vie des mes soeurs et mon frère sont un peu compliquées en ce moment, mais en général les Winston vont bien. » C'est un grand mot, mais je préfère ne pas trop m'étaler sur la vie de ma fratrie puisque j'ai déjà suffisamment de mes problèmes à raconter à Oscar et vu la façon dont il réagit, c'est peut-être une bonne chose que je ne lui raconte que ce qui me tracasse moi puisqu'il y a certainement des histoires bien plus compliquées que cela qui pourrait l'attendre sinon. « Uh, quoi ?... J'veux dire... Pourquoi ? » Je sais qu'il ne peut pas être la personne la plus neutre qui soit puisque Matteo est son ami aussi, mais je m'attends tout de même à un peu plus de lui. Il pourra certainement me dire ce qu'il pense de la situation, du moins, j'espère qu'il pourra m'éclairer plus que je ne le suis en ce moment. « Enfin, qu'est-c'qui s'est passé, tout ça ? » Je me racle doucement la gorge en tentant de bien choisir mes mots pour être certaine de bien lui faire comprendre la situation, mais surtout parce qu'en étant un homme, peut-être qu'il arrivera à déchiffrer le comportement de Matteo suite à ce baiser. « Bah.. il a renversé du vin sur moi, il a donc tenté de m'aider à éponger un peu, mais sans succès.. sauf que bon, une chose en a entraîné une autre, il a laissé ses mains sur ma robe puis m'a embrassé et j'crois que ça aurait pu aller plus loin s'il n'avait pas arrêté tout cela alors que c'est lui qui a initié le baiser.. » Mon explication plutôt clair, je me dis que de cette façon, Oscar comprendra mieux la situation et que je vais pouvoir continuer à lui parler de mes inquiétudes face à toute cette situation. Un petit rire s'échappe de mes lèvres lorsqu'il me parle de jeux vidéos. « J'espère que tu m'laisseras pas une chance, c'est déjà si facile de te battre, des fois. » J'hoche la tête en l'entendant puisque c'est faux. Je suis douée moi aussi et maintenant que Nate commence à jouer aussi, je suis persuadée qu'il finira par battre Oscar à son petit jeu aussi. « T'es trop confiant Parrish. J'ai bien hâte de voir comment tu vas t'y prendre pour me battre. »

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