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Invité a posté ce message Ven 19 Avr 2019 - 19:26 #

on peut dire que tu t’es mise dans de beaux draps. tu ne sais même pas comment tu as pensé que c’était juste l’histoire d’une nuit et que vous collaborez à nouveau comme d’habitude. ça fait des semaines qu’il t’évite depuis que vous avez passé la nuit ensemble. t’avais essayé d’arranger les choses à son anniversaire. sans succès et le chapitre tessa n’a en rien arrangé votre situation. davon n’est jamais venu te voir une seule fois. tu recevais des mails ou dans le meilleur des cas, tu recevais la visite de stagiaires. tu as vu plus de stagiaires défiler dans ton bureau et tu as reçu plus de mail durant ses dernières semaines que depuis que tu as commencé à travailler pour lui. tu n'interprètes pas, mais c'est assez révélateur. tu avais fermé la porte de ton bureau. détail qui peut paraître anodin lorsque l’on ne te connaît pas, mais c’était bien la première fois depuis trois ans que tu fermes la porte de ce bureau qui est le tien. donc tu as prit l'habitude de te rendre au travail un peu plus tard, en même temps que les autres. histoire d’être bien certaine que davon soit dans son bureau ou qu'il soit en rendez-vous à l'extérieur. tu fermais la porte et tu ressortais dix minutes après la fermeture, loin d’être dans tes habitudes, mais si ça pouvait l’aider tu ne pouvais que le faire. t’avais même posé des jours sans solde histoire de lui faciliter la tâche. t’as pris un long week-end et s’il fallait le faire encore. tu le ferais sans hésiter. même si t’es consciente que tu ne pouvais pas te permettre de faire ça indéfiniment, c’est certain. il partait toujours bien après toi. à chaque fois. quand tu partais, il n’y avait plus personne dans les locaux à part vous deux. ce n'était pas la meilleure solution. il t’évite donc toi aussi. pour lui lui faciliter la tâche. d’un côté ça t’arrange. ça t’arrange qu’il veuille t’éviter parce que pour le moment, tu ne te sentais pas capable d’affronter son regard comme lui visiblement. aujourd’hui à ta grande surprise, il est parti avant toi. davon est parti à la fermeture. ça te surprend vraiment. il est là le premier et part le dernier. un vrai travailleur. mais aujourd’hui ça te convient, tu peux en profiter pour t’avancer un maximum alors tu fignoles un dossier. tu l’imprimes et tu le relies en deux exemplaires, tu déposes un exemplaire sur son bureau. moderne et aussi classique. tu poses un dossier relié sur son bureau en chêne massif. tu ne t’attardes pas. tu gardes avec toi un dossier relié que tu ramèneras chez toi. tu jettes un coup d’œil furtif à ta montre. vingt-et-une heures cinquante. tu as bien mérité ta soirée. enfin. tu vas pouvoir te détendre. enfin tu vas surtout t’occuper pour éviter de cogiter sur ce qu’il s’est passé ce fameux soir. tu lâches un soupir de soulagement. tu n’entends aucun bruit le bâtiment semble désert. tu rassembles tes affaires. tu les mets dans ton sac. tu profites des toilettes pour te changer. une robe et des escarpins pour prendre le métro ce n’est pas la tenue idéale. tu enfiles une tenue et des chaussures de ville. tu enfiles ton bomber par-dessus ta marinière et ton jean skinny noir préféré, tu portes beaucoup trop souvent depuis que tu le possèdes. depuis quelques jours, qui te va un poil trop grand, mais tu ne peux simplement pas te résigner à ne plus le porter. t’as certainement perdu un peu de poids. pas au point de changer toute ta garde-robe pour une taille en moins. tu ne sais pas combien. tu ne peux t’en prendre qu’à toi. tu intériorises trop. tu culpabilises de le voir dans cet état et voilà le résultat. tu détaches tes cheveux. tu vérifies une dernière fois que tu as bien lacé tes converses. depuis l’accident t’étais devenue une adepte du métro. tu craignais pas d’arriver à la bourre. tu avais toujours la même routine matinale, mais tu consacrais plus de temps au sport et à ton petit-déjeuner. les températures annonçant bientôt la saison estivale, cela ne te dérange pas vraiment de le prendre le métro, mais conduire ça te manque vraiment. à los angeles t’avais roulé autant que tu le pouvais. tu éteins la lumière. tu quittes ton bureau en casant tes affaires dans ton sac. tu empruntes les escaliers. tu descends les marches deux par deux. tu atteins rapidement le hall d’entrée. tu allumes ton portable. tu as éteint les dernières lumières et tu as ouvert la porte d'entrée qui donnait sur la rue. la petite brise fraîche de soirée fait un bien fou à ton visage. tu relèves la tête de ton téléphone une fois les sms envoyés. tu tombes nez à nez avec davon. à un mètre près tu aurais pu lui rentrer dedans. il est appuyé contre sa voiture. une voiture de luxe. garé sur le bas-côté. voiture que tu ne pourrais jamais te payer encore moins en commençant à posant des jours sans solde. merde. tu as vraiment la poisse. c’est exactement ce que tu ne voulais pas. tu ne peux pas faire comme si tu ne l’avais pas vu même en continuant de regarder ton téléphone. de toute façon, tu es bien trop polie pour faire comme si davon n’existait pas alors qu'il se trouve juste devant toi. tout près de toi. ça te surprend un peu qu’il soit là. tu lèves les yeux avant de lui adresser la parole. « bonsoir… » tu essaies de te comporter en adulte. tu tentes de faire abstraction du trouble qu'il provoque en toi en étant tout simplement lui. tu poursuis. « est-ce que vous attendez quelqu’un ? … parce qu’il n’y a plus personne, du moins il me semble n’avoir vu personne ni à l’étage ni en descendant. » en fait, tu en es certaine. pas un bruit. pas de lumière dans les bureaux. il n'y a personne. tu cherches les clefs dans ta poche pour pouvoir fermer. « est-ce que vous avez oublié quelque chose ? » c'est peu probable parce qu'il serait certainement déjà rentré, mais tu tentes. c'est l'hypothèse qui te semble être la plus logique.


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Invité a posté ce message Mer 24 Avr 2019 - 18:49 #

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Mon boulot est mon échappatoire. A chaque fois qu’une tragédie se passe dans ma vie, je me donne corps et âme dans mon travail. L’Héron en est la preuve vivante. Après la mort de Maëlys, il m’a donné un but et des objectifs à atteindre. C’est grâce à ce club que je n’ai pas perdu pied aujourd’hui, si je ne suis pas devenu fou, si je ne me suis pas foutu en l’air. Aujourd’hui, ça ne déroge pas la règle. J’ai foiré. J’ai royalement merdé. Et parce que je ne sais pas comment réagir face à ça, je me démène dans mon boulot pour tenter d’oublier – ou du moins de m’acharner pour calmer mes nerfs. Parce qu’il suffit que mon regard la croise, aperçoive sa chevelure si blonde, ou que je l’entende ou que je reçoive un mail de sa part pour me rappeler ma faute. Chose difficile en sachant que c’est ma secrétaire personnelle. Cela dit, j’essaye toujours de combler mon emploi du temps pour passer le moins de temps au boulot en ce moment ; je suis quotidiennement en vadrouille et ça ne me déplait pas pour autant. Ce soir, j’ai rendez-vous avec une potentielle associée qui serait intéressée de prendre en charge une partie de la technologie qu’on propose. Avec son savoir-faire à elle, je suis persuadé qu’on peut faire grandir ma société et les bénéfices qu’on peut faire. Alors, j’organise un diner dans un restaurant chic – puisque madame semble aimé les goûts de luxe. Pour l’occasion, j’ai sorti mon Alfa Romeo AC, un petit bijou que je prends uniquement pour les moments exceptionnels. J’ai tout programmé pour pouvoir passer récupérer un dossier à mon bureau au moment où personne ne sera plus là – juste pour ne pas la croiser. Lorsque je me gare devant l’immeuble pour quelques minutes, mon téléphone vibre. Je le saisis et regarde le message apparaître : « Et merde » Je soupire. Visiblement elle a un contretemps de dernière minute qui semble ne pas être possible de décaler. Moi qui ai mis le paquet ce soir, je me pince l’arrêt du nez en pestant mentalement. J’étais en train de ranger mon téléphone en relevant la tête lorsque je l’aperçois. La tête dans son téléphone, son regard finit par me croiser, ce qui me fait une seconde fois pester mentalement. Putain, mais elle part de plus en plus tard ! Je sens bien qu’elle hésite, mon cul toujours sur ma voiture. Quelques pas lui suffisent pour se retrouver à mon hauteur, et par réflexe, je me remets droit comme un piquet. « Bonsoir… » « Bonsoir, Ana » Ma voix est ordinaire, n’éprouve rien. Je lutte pour qu’elle ne laisse rien paraître. Ce serait encore pire. « …est-ce que vous attendez quelqu’un ?...parce qu’il n’y a plus personne du moins, il me semble n’avoir vu personne ni à l’étage ni en descendant… » Le retour du vouvoiement. C’est pas plus mal, au final – même si c’est étrange. « Est-ce que vous avez oublié quelque chose ? » Je passe une main derrière la tête et me frotte la base de mon cou. « Non…J’avais un dossier à récupérer mais visiblement, il me servira plus à rien. » Je pense à cette soirée en perspective que j’avais organisée, à cette table qui m’attendait. A son regard interrogateur, je sais qu’elle aimerait en savoir plus, mais elle n’ose pas me le demander. J’ajoute simplement : « Une potentielle recrue pour la partie techno…mais elle vient de me poser un lapin. » M’enfin, je n’allais pas rester milles ans ici, à ruminer. « Je te ramène ? » dis-je assez innocemment. Maintenant que je n’ai plus rien à faire, autant être utile, même si…initialement, je n’avais pas prévu de rester plusieurs longues minutes confinés dans le même habitacle qu’elle.

@Ana Flügge   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mer 24 Avr 2019 - 20:33 #

davon t’explique et ça te paraît en effet plus censée que celle que tu avais pu imaginer. même si il n'est pas le genre d'homme qui part en oubliant un dossier, ni le genre d'homme qui doute et le fait qu'il reste contre sa voiture te parait encore plus étrange. son comportement étrange est certainement dû au contrecoup des dernières semaines. enfin tu devrais certainement éviter de te poser trop de questions « je te ramène ? » il te tutoie encore. tu es étonnée. puisque vous ne vous étiez pratiquement pas adressés la parole durant des semaines. même le son de sa voix lorsqu’il s’adressait à toi t’avais manqué. toi, tu ne regrettes pas cette soirée enfin pas totalement. tu en avais envie dans le fond tandis que lui visiblement non. lui il a l’air de regretter. tu te le répètes. il faut que tu l’acceptes le plus vite possible. pourtant tu ne lui as rien demandé de plus. t’avais certainement passé la meilleure nuit de ta vie, mais tu n’as jamais demandé d’avoir plus que cette nuit. « c’est gentil, mais... » tu t’interromps. c’est peut-être l’occasion de pouvoir lui parler et accessoirement de raccourcir ton trajet en métro. « je veux bien, mais vous n’avez pas besoin de faire un détour. » tu sais pertinemment qu’en te proposant de te raccompagner, il fera un détour et tu n’en n’as pas envie. tu fermes la porte. tu comptes rentrer tranquillement et cuisiner et il allait te faire gagner quelques précieuses minutes. vous vous installez dans sa voiture. beaucoup trop confortable à ton goût. tu avais pris l'habitude des sièges du métro. tu pouvais compter sur les doigts d'une main le nombre de fois où tu t'es retrouvé sur le siège passager depuis que tu as obtenu le permis. t'allais en profiter un peu. tu poses ton sac à tes pieds. tu essayes de rester concentrée. ce n’est pas facile, parce que davon est là. davon est là à même pas trente centimètres de toi. davon est si proche de toi. pour la première fois depuis cette fameuse soirée. tu repenses à cette expression dans son regard qui a eu le don te faire complétement fondre. à son odeur si singulière. malheureusement il est encore loin de te laisser indifférente. tu n’arrêtes pas de penser à ce que vous aviez fait. ton ventre semble se retourner de l’intérieur à chaque fois que tu revivais cette scène mentalement. tu attaches ta ceinture et vos mains se frôlent voilà. tu as perdu tes moyens. une nouvelle fois. vous deux, vous êtes opposées par absolument tout, mais il y a cette alchimie entre vous. cette fichue alchimie qui fait qu’il t'attire comme un aimant et qui fait que t’es incapable d’agir normalement. tu aurais aimé que cette nuit puisse mettre un terme à tout ça, mais t’es incapable de te raisonner. pourtant tu as l’exemple devant toi de ce qu’il arrive lorsqu’on couche avec quelqu’un avec lequel on bosse en étroite collaboration. ça devrait avoir l’effet d’une douche froide, mais ce n’est pas le cas. « est-ce qu’on peut repartir de zéro ? » tu te mordilles la lèvre inférieure et tu le regardes, presque suppliante. il faut qu’il réponde par la positive parce que tu ne pouvais clairement plus imaginer de travailler dans ces conditions. tu ne pouvais plus. presque plus pour lui que pour toi. « qu’est-ce que je peux faire pour qu’on puisse repartir de zéro ? » tu essayes de te montrer claire. même si c’est toi qui devrais être la plus chamboulée par cette nuit. tu n’avais jamais enchainé les histoires sans lendemain. « je peux vraiment tout entendre davon. » t’avais besoin de mettre les choses à plat. tu n'étais peut-être pas prête à tout entendre. t'allais le regretter s'il te demandait de démissionner. tu n'aurais pas de mal à trouver un autre job puisque tu ne comptes plus le nombre de fois où on a essayé de te débaucher. mais c’était seulement dans son entreprise et pour lui que tu te voyais travailler. c’est là-bas que tu avais tes habitudes. tu te voyais travailler là-bas encore dans cinq ans. mais si davon estimait que ce soit nécessaire tu le ferais.


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Invité a posté ce message Jeu 2 Mai 2019 - 11:40 #

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J’avais espéré que mettre un peu de distance m’aiderait à gérer la situation ; Mais j’avais tort. Il suffit simplement qu’elle soit là pour rappeler mon erreur. Je sais que j’ai littéralement merdé ce soir-là. J’ai laissé mon désir prendre le dessus au lieu d’écouter ma raison. Je savais que ça allait nous mener à ce genre de situation, gênante et peu professionnelle. Je savais que ça pouvait lui faire du tort, et qu’elle pouvait perdre sa carrière, mais je ne me suis pas écouté. Non, j’ai laissé mon envie pour elle prendre le dessus. Et maintenant ? J’écoute ma conscience alors que je rêve secrètement de recommencer. Mais je sais que je ne pourrais jamais lui donner ce qu’Ana recherche. Parce qu’une nana de 22 ans recherche toujours ce grand amour, cette relation unique qui la liera à l’homme de sa vie. Je suis trop bousillé pour être cet homme-là. J’ai perdu mon cœur à la seconde où celui de Maëlys s’est éteint. C’est un fait. Je dois juste apprendre à vivre sans. « C’est gentil, mais… » Mon regard l’interroge. Au fond, je ne lui en voudrais pas qu’elle refuse, je ne sais même pas pourquoi j’ai proposé la ramener. « Je veux bien, mais vous n’avez pas besoin de faire un détour » « J’ai tout mon temps maintenant » Détour ou non. Faut croire qu’inconsciemment, sa présence m’a manqué. Je me tape mentalement avant de nous installer dans ma voiture. Un rapide coup d’œil vers elle m’indique qu’elle est tenue. Je suppose qu’elle est dans le même état que moi. Allumant le moteur, je la fais ronronner avant de m’engouffrer sur la chaussée. « Est-ce qu’on peut repartir de zéro ? » Sa voix est timide et m’intrigue. Je sens son regard se poser sur moi, et j’ose en faire de même une petite seconde. « Qu’est-ce que je peux faire pour qu’on puisse repartir de zéro ? » Y’a-t-il vraiment quelque chose à faire ? Le mal est fait de toute manière. On allait juste tous les deux avoir besoin de trouver la force de faire avec. « Ecoutes… » « Je peux vraiment tout entendre Davon » J’humecte mes lèvres en soupirant une seconde. Je tente de ramener mes esprits tout en faisant attention à la route. Mais il s’avère que j’ai beaucoup de mal à me concentrer lorsqu’elle est si prêt. Alors, je patiente une seconde alors qu’elle joue nerveusement avec ses mains, avant de trouver une petite place où je stationne et me retourne vers elle. « Ana…Il n’y a rien qu’on puisse faire pour repartir de zéro » Je soutien son regard qui semble confus et en détresse. Ça me fait mal de l’avoir mise dans cette situation. Elle semble si fragile et vulnérable que mes paroles risquent d’être trop froides et blessantes.« Je ne vais pas te mentir, je ne regrette pas cette nuit. Je regrette simplement de nous avoir mis dans cette situation. Je t’avais prévenu, Ana…C’était tout ce que je pouvais t’offrir. Nous deux, ça ne doit pas se reproduire » Mes lèvres se pincent, nerveusement. Je baisse un peu les yeux avant de me remettre droit vers le volant. Pourtant, je n’enclenche aucune vitesse j’ajoute simplement : « Si la situation ne te convient pas, je ne te retiens pas, Ana. » Pourquoi est-ce que là de suite, je sens mon cœur se serrer ? Ais-je vraiment envie de la voir partir définitivement ? Est-ce parce que c’est une des meilleurs secrétaires que j’ai eu… ? J’ajoute maladroitement : « Je regretterai simplement ton travail » Encore mieux, Davon. Si tu voulais foirer cette conversation, tu t’y prends à merveilles.

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Invité a posté ce message Jeu 2 Mai 2019 - 18:21 #

« ana…il n’y a rien qu’on puisse faire pour repartir de zéro. » pourtant, il t’avait prévenu dans la salle de pause. tu savais qu’il y avait un risque. « je ne vais pas te mentir, je ne regrette pas cette nuit. je regrette simplement de nous avoir mis dans cette situation. je t’avais prévenu, ana…c’était tout ce que je pouvais t’offrir. nous deux, ça ne doit pas se reproduire. » tu secoues la tête. « tu as été clair l'autre soir il me semble. » tu commences. « je n’ai jamais demandé rien de plus ce soir là et je n’ai rien demandé de plus depuis. » tu conclus. alors oui, peut-être que tu ressens un truc pour lui, mais jamais tu ne lui avais demandé plus que cette nuit. jamais tu lui as demandé plus que ce qu’il avait décidé d’être capable de t’accorder. « si la situation ne te convient pas, je ne te retiens pas, ana. » tu crois au contraire que c’est à lui que la situation ne convient pas et qu’il aimerait certainement que ce soit le cas pour toi. mais ce n’est pas le cas. c’est même loin d’être le cas. t’es capable de distinguer les deux. t’es capable de faire la part des choses. contrairement à lui visiblement. « je regretterai simplement ton travail. » t’as beau être très compréhensive, tu as quand même des limites. tu as été assez patiente avec lui depuis cette fameuse nuit. là c’est trop. c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « quand tu seras vraiment prêt à me parler fais-moi signe. » tu ouvres la portière. tu sors. « je rentre. si jamais tu décides de me dire ce soir ce que tu attends réellement de moi ... tu sais où j’habite sinon effectivement je démissionne. » tu sors. tu te diriges vers la première bouche de métro que tu vois et tu rentres chez toi. une fois dans ton appartement, tu te débarrasses de ton sac et des tes converses. une fois dans ta chambre, tu retires tes fringues. tu t’en voulais de t’être mise dans cet état. t’es même plus d’humeur à manger. tu restes de longues minutes sous la douche, essayant de te détendre. mais rien n’y faisait. tu sors enfiles un short et un débardeur avant de se glisser dans son lit, vide, froid. tu n’arrives pas à dormir. tu t’en veux. tu sais que tu lui as mis un ultimatum. et t’as certainement pas assez d’économie pour te permettre le luxe de démissionner sans avoir une perspective d’embauche directement après. épuisée par toutes ses réflexions. tu t’endors.

***

tu entends toquer. tu regardes l’heure sur ton réveil. quatre heures du matin. c’est certainement une erreur. personne ne débarquerait pour toi à cette heure-ci et ta colocataire n’est pas là. tu replaces la couette sur toi. tu es sur le point de t’endormir, mais ça toque encore. tu mets ton oreiller sur ta tête pour étouffer le bruit. ça toque plus fort. tu ne peux pas continuer à ignorer. tu n’as pas envie d’avoir des problèmes avec tes voisins. tu te redresses. tu souffles avant de sortir de ton lit en quatrième vitesse. tu enfiles un sweat. après tout, c’est juste une erreur. pas besoin d’être présentable. tu sors de ta chambre et tu te diriges vers la porte sans même chercher à avoir l’air un tant soit peu réveillée. tu ouvres et tu vois davon. tu restes bouche bée quelques secondes. assez pour qu’il rentre dans ton appartement. « davon qu’est-ce que tu fais ici ? » tes bras se relâchent. tu le détailles de haut en bas. rien de grave. tu es rassurée. la surprise laisse rapidement place à la frustration. tu t’attendais à tout sauf ça. et puis tu te rappelle de cet ultimatum. tu devrais réfléchir avant de parler parce que s'il te demandait de démissionner tu allais te retrouver dans un sacré pétrin. « qu’est-ce que tu fais ici, tu t’es perdu ? »

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Invité a posté ce message Ven 10 Mai 2019 - 20:51 #

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Pour qui elle se prenait sérieusement hein ? A me donner un putain d’ultimatum, à moi ? A son putain de patron ? Celle-là, je l’avais pas vu venir. C’est elle qui me demande ce qu’elle peut faire pour repartir de zéro, et c’est moi qui doit prendre la décision : parler ou la virer. Je déteste ça. Je déteste être dans cette position d’infériorité. D’ordinaire, c’est moi qui contrôle tout. C’est moi qui tire les reines. « Quand tu seras vraiment prêt à me parler fais-moi signe. Je rentre, si jamais tu décides de me dire ce soir ce que tu attends réellement de moi…tu sais où j’habite sinon effectivement je démissionne. » m’avait-elle dit cash avant de claquer la porte de ma voiture. J’avais frappé de rage mon volant avant de rouler comme un fou jusqu’à mon appartement, et où mon poings avait fini par violenter le mur de frustration. Costard tronqué contre un jogging, je m’installe finalement à mon petit bureau et décide de reporter mon attention sur mes futures réunions à préparer. Au moins, mon esprit est occupé pendant un temps. Un laps de temps assez court parce qu’une fois au calme, dans mon lit, je n’arrive pas à dormir. ‘Je démissionne’ tourne en boucle dans ma tête. Je ne veux pas qu’elle parte, non. Je ne retrouverai jamais une secrétaire aussi efficace qu’elle. Mais y’a-t-il une autre raison ? Sans doute. Avec le temps, je me suis attachée à elle. Comme une collègue, oui. Je grogne en me sortant du lit ; la seconde plus tard j’enfile un pull, mes baskets et part rejoindre les rues désertes sous la nuit déjà bien entamés. J’ai besoin de courir. De ranger mes pensées. De trouver quoi faire. La laisser filer pour une putain de partie en l’air ? Jamais. Lui parler ? Mais pour lui dire quoi ? Que je suis bousillée ? Que je ne suis qu’un homme à moitié vide, l’ombre de moi-même ? Comme si elle pouvait changer quoi que ce soit à ma situation. Je cours aussi vite que mes jambes me le permettent et au détour d’une rue je m’arrête net : « PUTAIN ! » Je cris sans me soucier du voisinage, des gens qui dorment et du silence qui me réponds. Je fais demi-tour et m’enfonce dans les rues jusqu’à rejoindre son immeuble.

Je tambourine sa porte avec sévérité. A plusieurs reprises. Elle est chez elle, je le sais. L’heure exacte qu’il est ? J’en ai aucune idée, je sais qu’elle est là. Lorsque j’entends du bruit de l’autre côté, je m’arrête pour rassembler mes pensées. La porte s’ouvre sur Ana un peu endormie que je détaille rapidement d’un coup d’œil : un sweat, un petit short. Bien trop de chose de dévoiler à mon goût. Mais je rentre sans lui donner l’occasion de me refermer la porte au nez. « Davon, qu’est-ce que tu fais ici ? » Je m’infiltre dans son appartement, avant de regarder une seconde autour de moi. Il est petit, un peu miteux mais est décoré d’une manière si…représentatif d’elle. On dit souvent que la maison des gens en dit long sur eux ; j’ose croire pendant une seconde que ses paroles sont vraies. Mon regard s’arrête le temps de quelques secondes sur un mur de photos : d’elle, de sa famille, de ses amis. Tous ont l’air si jeunes, si joyeux. « Qu’est-ce que tu fais ici, tu es perdu ? » Je reviens vers Ana qui me regarde incrédule, avant d’ajouter d’une voix froide et distante : « Tu m’as donné un ultimatum, je viens y répondre » Il faut qu’on parle, c’est nécessaire. Quoi lui dire, je n’en sais rien encore – mais il n’est pas question de la laisser filer. Jamais.

@Ana Flügge   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Sam 11 Mai 2019 - 8:45 #


tu ne t’y attendais pas du moins pas à une heure aussi tardive. une fois la surprise passée. une fois que tu réalises qu’il est sain et sauf. tenue différente, mais une fois que tu réalises qu’il est sain et sauf. c’est plus fort que toi. c’est beaucoup plus fort que toi. tu te remémores la discussion dans sa voiture et forcément, tu ne peux t’empêcher de lui demander s’il s’était perdu. tu vivais mal le fait qu’il essaye de mettre uniquement la faute sur toi. tu ne l’avais pas forcé. alors oui, peut-être que tu ne l’as pas repoussé quand il t’avait demandé de le faire, mais quoi qu’il en soit ça n’avait pas l’air de le déranger plus que ça durant l’intégralité de cette nuit. alors ça ne justifie pas son comportement. « tu m’as donné un ultimatum, je viens y répondre. » il te dit. sa voix est froide et distante. tu ne sais pas à quelle sauce tu vas être mangée, mais tu vas être fixée rapidement. deux solutions : soit vous repartez sur des bases saines soit il est venu te licencier avant que tu ne démissionnes. l’avantage, c’est que si jamais il décide de te licencier maintenant tu aurais absolument tout le reste de la nuit pour rechercher un travail. dans quoi tu ne sais pas, mais tu auras au moins tout le reste la nuit pour faire des recherches. « tu peux t’asseoir. » ça ne lui coûtera pas plus cher et certainement aussi un peu pour te donner un peu de contenance parce que tu n’en mènes pas large. cependant, tu ne te voyais pas travailler dans ces conditions plus longtemps. tu as des pistes pour travailler en tant qu’assistante forcément tenir autant d’année dans une entreprise aussi florissante et travailler pour davon. on a tenté de te débaucher plus d’une fois, mais tu n’imaginais même pas devenir l’assistante d’une autre personne. tu as bien quelques économies pour tenir le temps de trouver la branche dans laquelle tu voulais travailler, mais tourner en rond dans ton appartement toute une journée en semaine est inenvisageable pour toi. c’est à ce moment précis que tu regrettes de ne pas avoir poursuivi tes études. tu le laisses s’asseoir. toi tu te diriges vers la cuisine. ton frère a oublié quelques petits dont une machine à café et des tasses. tu le tannes depuis des semaines pour qu’il vienne récupérer l’intégralité des affaires qu’il a laissé chez toi. tu ne pensais pas que ça allait te servir un jour, mais ce soir ça t’es utile. alors tu remercies ton frère et sa manie de toujours remettre ce qui -de son point de vu- n’était pas urgent au lendemain. tu fais couler de l’eau dans ta bouilloire. tes voisins doivent déjà te détester après le vacarme qu’il a fait. alors un peu plus ou un peu moins. tu n’es plus à ça près. tu fais couler un café décaféiné pour lui. tu vas éviter de lui fournir de la caféine. il a déjà l’air assez sur les nerfs comme ça. tu fais chauffer de l’eau pour toi. t’avais beau l’avoir un peu en travers de la gorge. tu n’en n’oubliais quand même pas les bonnes manières et t’avais juste besoin de quelques minutes histoire de retrouver une certaine contenance. tu prends deux ou trois minutes. tu as besoin de ces quelques minutes. tu rajoutes du jus de citron et des copeaux de gingembre frais dans ton eau chaude. tu retournes dans le salon. tu poses sur la table basse sa tasse et ton mug. tu vas dans ta chambre enfiler une paire de chaussettes. tu en profites pour troquer ton sweat contre un déshabillé histoire d’être un peu plus couverte. de retour au salon. tu t’installes en tailleur à l’autre extrémité du canapé. tu te frottes les yeux. juste histoire de paraître un peu plus réveillée. tu te penches pour attraper ton mug. histoire d’avoir les mains occupées et de te réchauffer un peu. t’as l’impression d’être congelée. « je t’écoute. » tu lui fais remarquer. tu comptes l’écouter de a à z. tu comptes bien l’écouter du début à la fin. parce que t’es capable de tout comprendre. t’es capable de tout encaisser. t'es capable d'encaisser bien plus qu’il ne peut l'imaginer. certainement bien plus qu'il ne le pense. t’avais envie de le faire réagir via cet ultimatum, mais tu tenais toujours parole. s’il ne se décidait pas à te parler franchement t’allais démissionner même si tu savais pertinemment que ça allait être un véritable crève-cœur. qu’il te parle franchement. sans utiliser de détour. sans utiliser d’excuse. qu’il ne s’imagine même pas que la situation qui ne te convient pas marchera sur toi. ça n’a pas marché la première fois. ça marchera encore moins ce soir. tu es la mieux placée pour savoir ce que tu penses de cette situation. alors c’est sûrement qu’il projette et qu’il attribut son propre ressenti sur toi. t’as réussi à faire la part des choses. tu n’avais jamais rien exigé de plus de sa part. tu avais respecté sa décision. même si ça ne te convenait pas vraiment. ton regard s’attarde sur ses mains. plus particulièrement sur une que tu trouves particulièrement écorchée. tu l’avais vu il y a quelques heures et il n’avait absolument rien, et même si ça ne te concerne absolument pas. tu ne peux t’empêcher de demander ce qu’il s’est passé.


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Invité a posté ce message Dim 19 Mai 2019 - 17:26 #

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I know I can't get enough of you
Leave it all to bloom, you were right

J’ai la tête en vrac à force de réfléchir. C’est comme une usine qui tourne à double allure, pour savoir ce que je compte bien lui dire maintenant que je suis chez elle. Mais je n’en sais rien. Je suis incapable d’avoir une pensée cohérente. Tout ce que je ressens c’est cet énervement qui remplit ma poitrine à chaque inspiration. L’ultimatum, je n’ai jamais aimé ça. Je déteste ça même. J’aime contrôler la situation, et depuis ce soir, tout dérape. Je suis sur un putain de circuit et ma caisse n’ose plus répondre. « Tu peux t’asseoir » Sa voix est autant froide que la mienne, mais perdu dans mes pensées et mes tiraillements, je lui obéis sans rien dire. Je la vois disparaître très rapidement, me laissant seul dans ce petit appartement miteux. Ma jambe bouge toute seule, à pleine vitesse – signe de mon énervement, de ma frustration, de mon malaise. Davon Herondale garde toujours contenance. Hélas, ce soir ce n’est plus le cas. Tout semble s’enchaîné sans que je n’arrive à garder un moindre fil sur lequel me rapprocher. Ça dérape, et je n’aime pas ça. Je déteste ça. Elle se ramène quelques minutes plus tard avec un café pour moi, et une tasse pour elle. Mais plutôt de s’installer, elle repart hors du salon et s’enfonce dans sa chambre. Je vais devenir dingue à l’attendre. Mais j’ai l’impression que c’est plutôt une vengeance de sa part. C’est elle qui a le pouvoir de la situation, elle seule décidera quand je devrais parler – et elle me le fait bien savoir. Lorsqu’elle revient plus couverte et s’installe enfin sur le canapé, j’ai déjà bu le café – sans caféine, une grande déception. « Je t’écoute » dit-elle d’une voix aussi froide que la mienne un peu plus tôt. Ana a toujours été pleine d’entrain et de passion. La voir comme ça me fait réaliser que je ne la connais pas spécialement, pas après autant d’année. En même temps, elle a toujours été une parfaite employée à mes yeux. Rien de plus. Je me lève, soudain mal à l’aise en étant assis à l’autre bout du canapé et commence à faire des va-et-vient. Je passe une main dans mes cheveux, avant de les placer dans mes poches de jogging. Mon regard l’évite constamment, incapable de venir l’affronter. Elle aperçoit le vrai Davon, ce soir. Celui qui n’a aucun moyen, qui lorsque tout vrille, est rempli de noirceur et d’insécurité. Celui qui est loin d’être ce grand patron d’entreprise, autoritaire et sûr de lui. Non, elle aperçoit cet homme brisé, perdu dans ses vieux démons. « Je ne veux pas que tu partes, ana. » Je lui avoue sans forcément m’arrêter pour la regarder. J’ai cette impression d’être un lion en cage, et que la colère finira par me pousser à exploser. Mais je sais que je ne veux pas le faire devant elle. Je ne veux pas qu’elle voit à quel point je ne contrôle plus ma vie, à quel point tout ce que je ressens me déchire les entrailles. Ma vie s’est arrêtée il y a deux ans, mon cœur a cessé de battre le jour où on m’a appris que le sien s’est arrêté. Et pourtant, depuis la première fois, depuis des mois, Ana éveille en moi des choses que Maëlys était la seule à éveiller. Ça me fait flipper. Ça me fou hors de moi. Une trahison, voilà ce que j’ai l’impression de faire. Parce que baiser avec une quelconque fille, ça ne signifie rien. Baiser avec une fille qui nous donne toujours envie de réitérer dès que mes yeux parcours son joli corps, ça c’est autre chose. Mais je ne peux pas le lui avouer ça. Je ne peux pas. J’ai promis. Putain. « Si tu veux bien rester, j’oublie ce qui s’est passé entre nous. » C’est ce qui a de mieux à faire. Oublier, parce que ça fait trop mal. Oublier pour ne pas la blesser. Oublier pour ne pas m’anéantir.

@Ana Flügge   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Dim 19 Mai 2019 - 20:59 #


tu le regardes et tu te dis que tu as bien fait de lui offrir un décaféiné. effectivement cet ultimatum l’avait poussé à réagir, mais tu ne t’attendais pas à ce que cela puisse l’impacter. que ça puisse autant l'impacter. tu ne t’y attendais pas et tu t’en voulais pour le coup. tu t’en voulais vraiment beaucoup. « je ne veux pas que tu partes, ana. » il ne t’adresse pas un seul regard. ce qui a le don de te donner un peu plus l’impression d’être une personne horrible. « si tu veux bien rester, j’oublie ce qui s’est passé entre nous. » tu saisis sa main. celle que tu penses être intacte. une fois à portée de main. « tu me donnes le tournis et mes voisins ne vont pas spécialement être contents dans quelques heures. » une fois assis tu reprends. « personne ne sait où il se voit dans dix ans, mais dans cinq ans, je me vois exactement à la même place. » tu commences. « si tu n’en n’as pas marre avant alors je n’irai nul part. » tu précises. « je veux juste qu’on puisse travailler dans de bonnes conditions j’en demande pas plus. » tu ne lui en demandes pas plus. il t’as prévenu. il ne pouvait pas t’offrir plus qu’une nuit. tu te rappelles avoir pensé que ça allait passer ou casser. l’attirance pouvait se dissiper ou se renforcer encore plus t’avais pris ce risque. malheureusement, c’est l’option deux qui s’est révélée être exacte et vu le micmac que cette nuit avait engendré t’es loin de vouloir retenter l’expérience. tu ne peux t’en prendre qu’à toi. à jouer avec le feu, on finit par se brûler. tu l’observes. tu le connais. tu sais qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. tu aimerais creuser. mais tu as l’impression que tu en as assez fait comme ça pour ce soir. une chose est sûre. il allait rester chez toi. tu n'allais pas lui laisser le choix. tu n’allais pas le laisser repartir. pas comme ça et encore moins dans cet état. « t’es bien garé ? » tu lui demandes. tu préfères t’assurer qu’il est bien garé après tout, il aurait pu très bien se garer à la va-vite en pensant qu’il n’allait rester que deux ou trois minutes chez toi. tu te lèves. « suis-moi. » impossible de le faire dormir dans la chambre d’ami. t’avais lavé et séché le linge de lit, mais t’avais pas encore eu l’occasion de remettre tout en place et vu que tu n’avais et tu ne comptais recevoir personne. alors il terminera sa nuit ou il commencera sa nuit dans ton lit et toi, tu allais terminer la tienne dans ton canapé. t’as comme l’impression de revivre le soir de la tempête. tu marches jusqu’à ta chambre. « la douche est juste ici. » il entre. tu en profites pour faire un tour dans ton dressing. tu prends quelques affaire dans ton dressing que ton frère à oublié. tu les poses sur ton lit. tu t’éclipses en prenant le soin de refermer la porte derrière toi.


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Invité a posté ce message Lun 27 Mai 2019 - 22:01 #

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« Tu me donnes le tournis et mes voisins ne vont pas spécialement être content dans quelques heures » Sa main avait saisi la mienne pour que je m’arrête de marcher de long en large. « Pardon… » C’est un tic que j’ai toujours quand la situation m’échappe. Marcher m’aide à voir plus clair, mais c’est vrai que ça a le don d’ennuyer quiconque se trouvant à côté. « Personne ne sait où il se voit dans dix ans, mais dans cinq ans, je me vois exactement à la même place. Si tu n’en n’as pas marre avant alors je n’irai nulle part. » Je secoue la tête pour lui affirmer que non, je ne me laisserai jamais d’elle et de son taff. Elle a gravit les échelons par son dur labeur et elle mérite d’être promue à mieux. Hélas, j’ai trop besoin d’elle dans mon propre travail. C’est peut-être égoïste, je sais. Mais je préfère la garder auprès de moi, même si ailleurs, elle aurait sans doute obtenu un poste de responsable. « Je veux juste qu’on puisse travailler dans de bonnes conditions, j’en demande pas plus. » Encore une fois, elle me surprend. J’ai l’habitude des filles qui demandent plus, qui finissent toujours par en vouloir plus. Mais elle n’est pas comme les autres, visiblement. Je devrais pouvoir m’en contenter, non ? Lui dire que c’est tant mieux pour nous, pour moi. Je ne souhaite pas plus non plus, je ne souhaite pas continuer de la baiser parce que je sais que j’ai épuisé ma propre carte. Lui demander plus reviendrait à bousiller sa carrière et ce n’est pas ce que je veux non. Alors…oublions juste ce qu’il s’est passé.« D'accord. » J’humecte mes lèvres et finit par relâcher les épaules. J’avais réfléchis à tout ce que j’aurai pu lui dire, tout lui avouer – combien je suis cabossé, combien je suis un homme perdu depuis la mort de Maëlys – ou juste lui mentir, lui dire que je suis le diable et que je la détruirai quoi qu’il arrive. Mais les deux solutions me paraissaient trop extrêmes. Ne pas devoir y faire recours me semble une meilleure solution. « T’es bien garé ? » J’arque un sourcil, ne voyant pas où elle voulait en venir avant de passer une main dans mes cheveux mouillés par la sueur. « J’ai couru » Je réponds comme un enfant de cinq ans qui semble avoir fait une connerie. « Suis-moi » Elle se lève et finit par m’emmener dans sa chambre, avant de m’informer : « La douche est juste ici » Ce n’est uniquement maintenant que j’ose descendre les yeux sur moi. Je suis transpirant partout, dans un sale état. Je rentre dans la salle de bain et enlève mon t-shirt sans prêter attention au fait qu’elle soit encore dans la chambre. Mais la porte se ferme et je suppose qu’elle m’a délaissé. L’eau est froide au début, mais assez bonne pour me remettre les idées en places. Même sa salle bain n’est pas très grande – loin de la mienne et de la grande baignoire qui habille la pièce en centrale. Mais tout semble soigneusement bien rangé. Je sens un gel douche – odeur fruit de la passion et je souris. Je n’y reste pas très longtemps sous la douche, et lorsque je sors de la salle de bain, vêtu d’une simple serviette, elle a soigneusement déposé des affaires d’hommes sur le lit. Je les étudie et hausse des épaules avant de les enfiler. Lorsque je sors de sa chambre, cheveux mouillé mais enfin propre, elle est encore en train de boire son thé. « Les vêtements de…ton copain ? » Ou ex-copain, peut-être. J’aurai sans doute pas du poser la question, mais ma curiosité me perdra forcément.

@Ana Flügge   - credit : nightgaunt
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