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 stairway to heaven (eleonore)

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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 18:01 #

Jamais de sa vie il n’aurait cru qu’une telle chance lui arriverait. Lorsqu’il avait passé l’entretien, il avait été persuadé ne pas se faire retenir pour plusieurs raison. La première, c’était un étranger et ça s’entendait lorsqu’il parlait. Qu’est ce qu’une jeune femme de bonne famille irait embaucher un latino miséreux alors qu’elle pouvait se trouver un blanc très chic sur lui ? La deuxième, il était à la rue, et il ne l’avait pas caché. Il dormait dans des motels miteux pour quelques dollars, assez pour avoir de quoi se réchauffer certains soirs où les températures baissaient très fortement, surtout en hiver. Et la troisième, il n’avait pas d’expérience dans le milieu. La totale, quoi. Pourtant, c’était bel et bien sa candidature que Eleonore O’Leary avait retenue à la fin de l’entretien, et il n’avait pas caché sa surprise. Son expression faciale était devenue soudainement animée et ses yeux brillaient d’une joie indescriptible. La chance de sa vie venait de frapper à sa porte, et il n’y avait rien au monde désormais qui pouvait le rendre plus heureux.
Sa dernière nuit ‘dehors’, il l’avait passé au motel le temps de faire les choses. Il avait chanté tellement longtemps durant la nuit qu’on avait frappé à sa porte pour lui demander de fermer sa gueule une bonne fois pour toutes, ce qu’il n’avait pas fait puisqu’il s’était remis à chanter, mais sous une voix très basse. Il était comme ça Alonso, il fallait qu’il se décharge de ses émotions jusqu’à ce qu’il se soit calmé. Et pour cette nuit là, ce fut le sommeil qui se chargea de le faire taire, il s’était endormi dans le lit aux côtés de sa guitare jusqu’au petit matin. Lorsqu’il se réveilla, il jeta un coup d’oeil au réveil et… Juste ciel ! Il était déjà en retard ! Il se leva aussitôt et rassembla ses affaires pour se préparer au départ. Dans la salle de bain, il prit une douche rapide et enfila un jean et sa chemise qu’il avait gardé à l’occasion intacte, puis il porta le tout sur son dos, dont son étui à guitare, et quitta l’établissement en fredonnant une chanson en espagnol. Il pressa tout de même le pas et se mit même à courir une fois sorti du bus qui le ramenait près de la demeure de son nouvel employeur. Il s’immobilisa devant la porte en ignorant totalement l’heure qu’il était puisqu’il n’avait ni montre ni téléphone pour l’indiquer, passa une main dans ses cheveux dans l’espoir vain de mieux les coiffer et sonna une bonne fois pour toute à la porte. Quelques minutes plus tard, elle s’ouvrit et fit apparaître Eleonore O’Leary dans son fauteuil roulant. Le regard d’Alonso se remit à briller de mille feux et il en tarda pas à la saluer avec un enthousiasme inégalable.
« Hola Señorita O’Leary,  comment allez vous avec ce si beau soleil à l'extérieur? Oh et, je m’excuse infiniment pour mon retard, j’ai eu… un problème de réveil ! »
Et quel problème, il n’avait pas de réveil du tout, il aurait eu du mal à faire quoique ce soit sauf de ne pas dormir de la nuit. Il entra à l’intérieur de la maison dans laquelle il avait été un jour auparavant pour passer l’entretien et la regarda plus attentivement. Il se souvint avoir été impressionné la première fois et il l’était encore tant c’était beau et classe !
« Vous vivez dans une très belle maison, Señorita, elle est même magnifique, c'est moi qui vous le dit ! » renchérit-il avec toute la sincérité du monde, tant il avait du mal à cacher ses émotions et ses impressions du moment.
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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 20:06 #


Stairway to heaven
@Alonso J. Velázquez & @Eleonore O'Leary
Cela faisait quelques minutes que j’attendais impatiemment l’arrivée d’Alonso, comme une bouffée d’oxygène dans ma vie monotone. J’avais longuement parlé à mes parents du fait que je refusais de gâcher leur retraite en leur demandant perpétuellement de l’aide. L’idée d’embaucher quelqu’un pour me donner un coup de main au quotidien s’était présentée à moi comme une évidence et les candidatures étaient arrivées rapidement après que l’annonce ne soit passée.  Une seule et unique personne avait retenue mon attention lors des entretiens qui suivirent et mon dévolu se posa sur le Alonso. Je ne cherchais pas de réelle expérience dans le domaine mais plutôt un feeling qui avait été évidente dès le départ entre nous deux. Je ne voulais pas d’une personne  spécialement habituée mais bien de quelqu’un avec qui je me sentirais bien puisque, de toute évidence, nous serions amenés à nous côtoyer très souvent dans le futur.
Lorsque la sonnette de l'entrée retentit, c’est avec un sourire réjouit que je me rendais en fauteuil vers la porte, je l’ouvrais difficilement, avant de lever le regard vers le jeune homme.  Je lui laissais de la place pour rentrer et refermais la porte derrière lui.  « Je vais bien merci, on peut peut-être se tutoyer, tu ne penses pas ? » Je laissais échapper un petit rire lorsqu’il s’extasia devant l’intérieur de la maison. J’avais eu le temps de m’habituer à ce décor bourgeois puisque j’avais passé une bonne partie de ma vie dans cette maison, mais c’était plutôt courant que les visiteurs scrutent chaque détail de la demeure de cette façon. Je haussais les épaules :  « Je peux remercier mes parents pour ça, je n’ai pas vraiment de mérite. » Puis je reprenais, d’un ton doux et rassurant : « Il n’y a aucun souci pour le retard, je t’ai donné une heure approximative, ce n’est pas vraiment important, je n’ai pas de rendez-vous ou quoique ce soit ce matin. » Je faisais signe à Alonso de me suivre avant de rouler dans le couloir, tout en continuant mon récit. « J’ai grandis dans cette maison et ici… » Je me stoppais devant une porte que j’ouvrais, en me tournant vers Alonso.  « C’était la chambre de mes parents, ils m’ont laissé leur maison quand j’ai eu… mon accident, enfin ce n’est pas important. » M’empressais-je d’abréger, avant de jeter un coup d’œil dans la pièce. La chambre était immense et le lit majestueux, cela faisait bien longtemps que les meubles de cette pièce étaient restée désespérément vides, peut-être plus pour très longtemps, je l’espérais. Je me tournais de nouveau vers Alonso, tout naturellement. « On a parlé de ta situation au cours de ton entretien et je me disais, enfin si ça peut te dépanner, j’ai de la place ici et si la chambre te convient… Tu peux t’y installer. » J’avais retourné la situation des centaines de fois dans ma tête et j’avais pensé que ce serait un bon deal. Lui, il avait besoin d’un logement et moi, d’un peu de compagnie au quotidien. Pourquoi ne pas faire un essai après tout ? Je ne le connaissais que très peu mais quelque chose en lui m’inspirait confiance et je refusais de le laisser dans sa situation précaire, alors que j’avais largement la possibilité de l’aider.  « Ce n’est pas pour te solliciter plus souvent ou quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs j’essaie d’être indépendante autant que je le peux. Je me disais que ça ferait un peu de vie dans cette maison, tout simplement. » Je voulais que les choses soient claires, je ne cherchais pas à de l’aide continuelle et cette proposition, je ne l’avais pas faite dans l’espoir qu’il consacrerait tout son temps à m’aider, je ne voulais pas le contraindre à de telles choses, ce n’était absolument pas mon genre.  « Si la proposition t’intéresse, je te donnerai un double des clés et tu seras libre de venir et partir quand tu le souhaiteras, je ne te demanderais pas de rester avec moi H24 bien sûr, ça va de soi.  » Je voulais en rester à ce qui avait été convenu quand nous avions passés l’entretien, la cohabitation ne changeait strictement rien, si ce n’est que cela faciliterait sûrement beaucoup la vie du jeune homme. Je guettais ses réactions dans l’espoir d’une réponse positive de sa part. Je ne le connaissais que si peu mais pourtant, je m’étais déjà attachée à lui sans que je ne sache pourquoi. S’il refusait ma proposition, je l’accepterais bien sûr, mais ce serait à contrecœur.
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Invité a posté ce message Mar 23 Avr 2019 - 20:42 #

Il était difficile pour Alonso de ne pas être distrait. Il avait l’impression d’être dans un musée tant il était en admiration devant le décor de la maison de son nouveau employeur. La première fois, il y avait seulement jeté un coup d’oeil, bien trop nerveux pour l’entretien, mais à présent, il avait tout le loisir de l’observer dans les moindres détails. Et il n’avait pas menti en exprimant son émerveillement, il en aurait été incapable. De toute sa vie, c’était bien l’endroit le plus luxueux dans lequel il pénétrait. Chez lui au Mexique, il n’avait connu qu’une petite maison bas de gamme, puis ensuite il avait cavalé en traversant les Etats Unis pour tenter sa chance à New York. Plus le temps passait, plus il se demandait s’il allait vraiment trouver une situation stable et voilà qu’à présent, la chance lui souriait. Eleonore était une demoiselle vraiment adorable, et lors de l’entretien, le feeling était passé directement. Il n’avait pas été vraiment trop sérieux, il était incapable de l’être lui qui était si vif, et au final, il comprit pourquoi elle avait porté son choix sur lui. Encore plus lors de la discussion qui allait s’échanger.
Eleonore proposa de se parler de façon familière et Alonso eut l’impression de recevoir un électrochoc.
« Oui bien sûr, vous avez raison. Enfin, je veux dire… oh, pardonnez moi, il me faudra un petit temps pour cela, mais je vais y arriver, c’est promis ! Et vous pouvez me tutoyer sans aucun problème, je m’y suis déjà fait ! »
Il se sentait pour le moment incapable de la tutoyer, mais avec le temps, il savait d’ores et déjà que ça arriverait. Il y avait quelque chose qui était en train de se créer, qui s’appelait la complémentarité, l’osmose, comme s’ils avaient eu besoin l’un de l’autre sous un plan affectif. Pas amoureux, de toute façon, Alonso n’y pensait pas du tout, mais il sentait que quelque chose était en train de se passer en toute amitié. Même plus que cela. Une sorte de coup de foudre spirituel, ou quelque chose dans le goût. Il adorait déjà Eleonore alors qu’il en la connaissait pas beaucoup et ça, ce sentiment là, ça méritait d’être vécu.
Eleonore lui fit signe de le suivre, ce qu’il fit. Ils déambulèrent dans un couloir et Alonso ne quittait pas son regard béat devant les cadres accrochés au mur et au reste de la décoration. Pendant ce temps là, Eleonore lui pardonna son retard et lui expliquait qu’elle avait acquis la maison après son accident, ses parents avaient été très généreux alors qu’ils venaient d’atteindre une nouvelle pièce qu’était la chambre principale. Elle était grande, un beau et grand lit trônait le centre du mur et une fois de plus, la pièce était joliment décorée. Alonso avait une fois de plus du mal à contenir son admiration.
« Whouaouh. »
Il n’avait pour le moment pas posé de question concernant l’accident d’Eleonore, il y aura un autre moment pour cela. Elle décida de le surprendre encore plus lorsqu’elle évoqua la situation du mexicain, ce qui le fit réveiller de son état de transe, et quand elle suggéra qu’il pose ses valises ici, dans cette même chambre, il resta muet de stupéfaction. Les mots qui se bousculaient à l’intérieur de sa gorge refusaient de sortir de sa bouche et Eleonore poursuivit en lui jurant qu’elle ne proposait pas cela pour lui demander plus souvent ses services, mais uniquement pour avoir de la compagnie. Il n’y avait pas de mot humain capable de décrire le flot de sentiments que ressentit Alonso pile à ce moment là, et sa première réaction fut de lâcher toutes ses affaires et d’aller se vautrer volontairement sur le lit. Mais avant de se défouler, il se tourna vers elle, en prenant soudainement conscience le temps de quelques secondes que ça ne se faisait peut être pas, puis :
« Vous êtes sérieuse ? Moi, ici, dans ce lit royal de prince ? »
- Si la proposition t’intéresse, je te donnerai un double des clés et tu seras libre de venir et partir quand tu le souhaiteras, je ne te demanderais pas de rester avec moi H24 bien sûr, ça va de soi, acheva-t-elle.
Il échappa un rire tellement il peinait de croire à sa chance et à ce qui était en train de lui arriver, avant qu’il ne réponde de bon coeur un grand :
« Mais oui bien entendu ! Je ne pense pas du tout à de mauvaises intentions de votre part Eleonore, rassurez vous, mais je… vous n’imaginez pas le plaisir que cela me procure ! Vous êtes un ángel! »
Il se redressa et bondit plusieurs fois sur le lit comme pour le tester, tel un enfant de cinq ans le ferait. Une fois qu’il termina de s’extasier à sa manière, il se calma soudainement, avant de reprendre un peu plus sérieusement.
« C’est un très bon lit » jugea-t-il pour émettre son verdict. « Merci infiniment ! »
Il se releva pour continuer la visite.

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Invité a posté ce message Mer 24 Avr 2019 - 14:14 #


Stairway to heaven
@Alonso J. Velázquez & @Eleonore O'Leary
La réaction d’Alonso par rapport au tutoiement m’amusait beaucoup. Je ne voulais pas d’une espère de relation patronne/employé et je tenais beaucoup au fait qu’il me parle comme il pouvait le faire à un ami. Je comprenais toutefois le fait que le tutoiement n’était pas spécialement inné pour lui, ce travail était apparemment quelque chose d’inespéré pour le jeune homme et une gêne s’instaurait forcément, en sachant que nous nous connaissions à peine. Je comptais bien le mettre à l’aise le plus rapidement possible et surtout, faire en sorte qu’il n’hésite plus à me tutoyer une bonne fois pour toute, ce qui n’était pas vraiment gagné apparemment. Je haussais les épaules en lui adressant un sourire taquin. « Je ne lâcherai pas l’affaire tant que tu n'y arriveras pas, j’espère que tu en es conscient. Je peux être très têtue quand je m’y mets. » Autant qu’il soit prévenu directement, j’avais un caractère plutôt souple et agréable mais j’étais du genre tenace, ce qui m’avait permis de tenir le choc lors de la douloureuse épreuve que j’avais dû affronter. Et puis, en étant à la tête d’une aussi grosse entreprise, j’avais plutôt intérêt d’avoir les épaules nécessaires pour gérer toutes sortes de situations.
Je n’avais pas tardé à lui faire une proposition que j’avais mûrement réfléchie ces derniers jours. Quelque chose se passait entre le jeune homme et moi, le début d’une grande amitié, j’en étais certaine et je ne voulais pas l’imaginer galérer à se loger alors que j’avais largement la place ici pour lui rendre ce service. Et puis, cela l’évitait de devoir se lever trop tôt le matin ou d’avoir des pannes de réveil, une nouvelle fois. Lorsqu’il me demanda si j’étais sérieuse, je hochais vivement la tête, amusée. Je savais qu’il risquait d’accepter mais je ne pensais pas qu’il serait aussi enthousiaste à cette idée. « Je suis contente que cela te fasse plaisir à ce point, j’avais peur que tu refuses pour tout dire. » Faire une colocation improvisée avec une illustre inconnue aurait pu l’effrayer et je l’aurais compris bien évidemment. Je n’étais pas vraiment compliquée à vivre, il pouvait être sûr que le frigo serait toujours rempli et il aurait la possibilité de se servir à sa guise. J’étais plutôt discrète et je ne comptais pas empiéter sur sa vie, même si sa présence me ferait évidemment le plus grand bien. A ma grande surprise, il n’avait pas manqué de se laisser tomber dans le lit, aussi enthousiasme qu’un enfant devant une montagne de cadeaux. Je laissais échapper un rire franc en le voyant faire. « J’ai l’impression que tu ne vas pas avoir de mal à trouver tes marques ! » Je ne le montrais pas spécialement, mais au fond de moi, j’étais touchée de le voir aussi enthousiaste. J’avais réellement l’impression d’avoir accompli une bonne action et je ne pouvais être que comblée de le voir aussi heureux à cet instant. Je fouillais finalement dans ma poche pour en sortir une clé que je lui tendais, avec un grand sourire.  « Et du coup, voilà le double de clés, ici c’est chez toi maintenant. » Lançais-je, non sans un enthousiasme non dissimulé. Je ne comptais pas mettre de véritables règles de colocations, tant qu’il respectait les lieux, c’était tout ce que je demandais (et je me doutais bien qu’Alonso n’était sûrement pas le genre de personnes qui se permettrait de mettre la maison sans dessus-dessous.  « Je reçois des amis de temps en temps, mais c’est plutôt calme, trop calme, je dois l’avouer. » La demeure familiale manquait de vie depuis bien trop longtemps maintenant, j’avais même du mal à me souvenir de mes premières années de vie, lorsque je gambadais partout, sans m’arrêter, où des cris de joies et de rires résonnaient sans cesse entre ces murs. J’espérais au fond de moi que ce serait encore le cas, dans l’avenir, mais j'en doutais, malheureusement. J’avais abandonné le fait de fonder ma propre famille et de rendre ce lieu aussi chaleureux qu’il l’avait été dans le passé. J’avais cessé de croire au prince charmant depuis bien longtemps et je me doutais bien que cela ne faisait rêver personne que de partager sa vie avec une femme clouée dans son fauteuil roulant. C’était la vie malheureusement, il avait fallut que cela tombe sur moi, j’avais eu beaucoup de chance dans le passé, je n’étais sûrement pas la plus à plaindre. Je posais de nouveau mon regard sur Alonso, désireuse de lui donner plus de détails sur mon quotidien (qui allait également devenir plus ou moins le sien). « Je travaille majoritairement depuis chez moi, il m’arrive de faire un saut à l’entreprise de temps à autre mais pas tous les jours. D’ailleurs, j’aurais besoin de toi quand ce sera le cas. » Puisque chacun de mes déplacement était une véritable escapade et que j’étais tout bonnement incapable de me rendre d’un point A à un point B sans une aide extérieure, à mon plus grand désarrois. « Avant de continuer la visite, est-ce que tu as des questions, par rapport au boulot ou quoique ce soit d’autre ? N’hésite pas surtout. » Je n’avais pas vraiment de tabou, certains sujets étaient plus difficiles à aborder que d’autres mais je préférais largement que l’on ose me poser des questions plutôt que d’éviter des sujets et rester sans réponse de peur de me raviver de mauvais souvenirs.
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Invité a posté ce message Mer 24 Avr 2019 - 20:26 #

Cette chambre, cette maison, c’était incroyable ! Alonso ne s’était pas senti aussi vivant de toute sa vie. Ce n’était pas tant le luxe des lieux qui le rendait ainsi, mais c’était surtout la beauté. Il n’aurait jamais imaginé de sa vie mettre les pieds dans une merveille pareille, alors y vivre, c’était encore moins probable !
Bien qu’Eleonore lui avait demandé de la tutoyer, Alonso s’était résigné à ne pas le faire. Du moins, pas tout de suite. Il était beaucoup trop poli pour passer à la forme familière aussi rapidement, et ce n’était pas tant qu’il ne lui faisait pas confiance, c’était une simple habitude, surtout qu’elle était son employeur désormais et qu’il fallait un peu de temps pour être autant à l’aise dans la discussion. Mais cela finirait par arriver tôt ou tard, c’était certain. Et puis, il se plaisait à lui parler ainsi, c’était aussi sa manière de s’exprimer vis à vis d’une personne. Il avait néanmoins ri à sa remarque et haussé les épaules.
« Pas de problème Señorita, je peux me montrer très insistant aussi, mais rassurez vous, je vous tutoierai un jour ou l’autre » promit-il en lui adressant un clin d’œil en guise de bémol.
Après qu’il se soit défoulé dans la pièce qui allait lui servir de chambre, Eleonore sembla rassuré qu’il ait accepté cette sorte de colocation avec elle. Il était vrai que la proposition avait été soudaine, mais il avait pleinement confiance en elle, et il doutait qu’elle soit mauvaise ou fasse quoique ce soit de dangereux. Il avait cette sorte de pouvoir, instinct très fort, et il pouvait lire en les gens, voir leur aura et juger ainsi s’ils sont apte de confiance ou non. C’était le cas pour elle, et il ne saurait pas comment l’expliquer. Sa voix peut être, sa façon de parler, son comportement, tout désignait en elle une personne adorable et généreuse.
« Seul un fou aurait refusé une offre aussi généreuse ! Eleonore, c’est juste magique ce que vous faites ! » fit-il remarquer, amusé. Et il avait ri lorsqu’elle lui dit qu’il semblerait qu’il prendra ses marques rapidement. Il était tellement spontané qu’elle visait juste.
« Oui, je pense que je me débrouillerais » reconnut-il comme s’il doutait alors qu’il en avait la certitude. Eleonore poursuivit en lui disant que chez elle, c’était trop calme malgré les visites de ses amis de temps à autre. Trop calme ? Elle avait tiré le bon numéro.
« Eh bien, je suis l’homme qu’il vous fait alors ! Si vous voulez du bruit, vous pouvez compter sur moi ! »
Il posa son regard sur sa guitare. Comme jusque là, il chantait pour gagner sa vie, il était plutôt doué avec cet instrument. Il lui chanterait probablement quelque chose tôt ou tard pour la charmer encore plus qu’il ne l’avait déjà fait. En y pensant, il avait tout son monde à lui offrir pour lui montrer toutes les bonnes choses auxquelles il croyait. Alors qu’elle lui expliquait qu’elle travaillait surtout chez elle mais qu’il arrivait parfois qu’elle fasse un bond dans son entreprise, Alonso l’avait rejointe. Il hocha la tête lorsqu’elle lui dit qu’elle aura besoin de lui à ce moment là, et il était prêt à accepter cette tâche, haut la main.
« Vous pouvez me faire confiance Señorita, je vous accompagnerais jusqu’à l’autre bout du monde s’il le fallait » dit-il en toute sincérité puisqu’il n’avait nulle autre chose à faire. Il secoua la tête lorsqu’elle lui demanda s’il avait des questions.
« Non, sauf peut être une : quelle est la prochaine pièce ? La cuisine ? »
La cuisine, une grande histoire d’amour.

@Eleonore O'Leary
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Invité a posté ce message Ven 26 Avr 2019 - 14:45 #


Stairway to heaven
@Alonso J. Velázquez & @Eleonore O'Leary
Il m’assura qu’il pouvait se montrer très insistant lui aussi mais que toutefois, il réussirait bien à me tutoyer un jour. J’espérais bien que le fait de vivre sous le même toit, dans une sorte de colocation improvisée, allait certainement l’aider dans cette démarche. Après tout, toute quelconque gêne ou retenue allaient vite finir par s’envoler en passant le plus clair de notre temps sous le même toit et le côté professionnel laisserait probablement place à une complicité au-dessus de tout cela, je n'en doutais pas. « J’y compte bien ! Je sens qu’on ne va pas s’ennuyer tous les deux. » S’il était aussi têtu que moi, nous n’aurions pas fini de rentrer dans des débats sans fin, dans une ambiance bon enfant, bien évidemment.
Lorsqu’il me fit part une nouvelle fois de la joie qu’il éprouvait suite à ma proposition de vivre dans la maison familiale, je haussais les épaules avec un petit sourire rieur. La gaieté qu’il mettait déjà dans les lieux me faisait chaud au cœur et me confortait dans le choix que j’avais fait de lui proposer de vivre dans cette maison.
« Je ne fais rien de spécial, j’ai toute la place qu’il faut ici, c’était naturel de te faire une telle proposition. » Je ne considérais pas que je faisais le moindre sacrifice pour lui permettre de ce loger, bien au contraire, je savais d’ores et déjà que sa présence ne pouvait m’être que bénéfique et, en fin de compte, en lui rendant service, je me rendais aussi service à moi-même. Je ne voulais pas qu’il se sente redevable de quoique ce soit, j’espérais juste qu’il se sentirait rapidement comme chez lui, c’était tout ce qui m’importait.

Je laissais échapper un petit rire lorsqu’il m’assura que si je cherchais à avoir un peu plus de bruits ici, il était la personne qu’il me fallait.
« Ravie de te l’entendre dire ! » Lançais-je d’un ton joyeux, certaine qu’il ne disait pas cela à la légère. J’en venais brièvement à lui expliquer que je travaillais souvent de chez moi, mais que j’aurais parfois besoin de son aide pour me rendre au siège de l’entreprise. Sa remarque me laissa échapper un rire. A l’autre bout du monde ? Si seulement il connaissait mon goût particulièrement prononcé pour les voyages… Enfin, cela faisait des années et que je n’avais pas quitté New-York, un peu plus de cinq ans pour être précise.
« On va attendre avant de se lancer dans de telles péripéties mais ce serait presque tentant. » lançais-je, sur un ton amusé, quoique un peu sérieux tout de même. Je n’avais jamais envisagé de voyager depui mon accident, étant donné la complexité que cela engendrerait, compte tenu de mon handicap. Pourtant, j’en avais rêvé un si grand nombre de fois…
Vint ensuite le moment de lui demander s’il avait des questions, ce à quoi il me demanda si la prochaine pièce était la cuisine. Je laissais échapper un nouveau rire. Décidément, cet homme réussissait à me surprendre à chaque instant, c’était aussi cela qui le rendait tellement attachant.
« Pas encore, mais ça ne tardera pas ! » J’avançais dans le couloir en lui faisant signe de me suivre et ouvrais la porte de la pièce qui se trouvait juste à côté de la chambre d’Alonso. « Alors, ça c’est ma chambre.» Je lui laissais le temps de jeter un rapide coup d’œil avant de continuer la visite. Le bureau, la salle de bain en passant par le salon et la salle à manger. Toutes les pièces étaient particulièrement grandes et toujours décorées avec soin. Mes parents avaient toujours porté beaucoup d’importance aux choses tape-à-l’œil, ce qui n’était pas réellement mon cas. Mais bon, il s’agissait de la maison dans laquelle j’avais grandis, j’y étais donc particulièrement attachée et n’avais pas vraiment eu ni le temps, ni les moyens physique de la décorer à mon gout. Je me stoppais finalement en bas des escaliers, qui menaient à l’étage supérieur, inoccupés depuis bien longtemps.  « Ces escaliers mènent à l’étage, mais je n’y monte que très rarement puisque… Enfin c’est compliqué. Si tu veux y  jeter un coup d’œil, ne te prive pas, il y a une chambre d’amis, une salle de jeux et une autre salle de bain. » Si je n’y montais pas, c’était bien évidemment parce que je n’avais pas la possibilité de le faire. Je réussissais à faire quelques pas en me tenant mais les escaliers, c’était une autre paire de manche. Mes parents m’avaient proposés de m’installer un système qui me permettrait d’aller à l’étage par mes propres moyens, mais j’avais refusé, me doutant bien que je n’avais pas grand-chose à y faire, le rez-de-chaussée était suffisamment grand. Je me dirigeais finalement vers la dernière pièce, tant attendue par Alonso et le regardais avec un petit sourire.  « Et voilà enfin la cuisine. » Lançais-je, en jetant un rapide coup d’œil dans cette dernière. Elle aussi était particulièrement grande. Je ne prenais que très rarement le temps de cuisiner, déjà parce que tout n’était pas forcément à ma hauteur mais aussi parce que je n’avais pas vraiment la motivation pour me faire des bons petits plats alors que je vivais seule. Et puis, je n’avais jamais été particulièrement douée ni passionnée en la matière, pour tout dire. «  Alors, gourmand, bon cuisinier ou les deux ? » Demandais-je, après avoir de nouveau posé mon regard sur lui, curieuse.

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