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Invité a posté ce message Lun 13 Mai 2019 - 2:23 #



the lies you tell to yourself
if all the isms and doctrines of life were a gentle breeze instead of that usual judgmental freeze, would we all be as easily shanghaied to their cause, as now we seem to object to every clause. and would we have that unerring nerve to go after our deepest desires? @matteo castelli

C'n'était pas son genre, à Oscar, de se la jouer pilier de bar, à avoir besoin d'un verre comme ça pour essayer d'évacuer un mal intérieur qu'il ne voulait pas mettre en mots. Lui qui était d'un naturel sociable, ouvert, presque bavard, s'était renfermé dans un silence long de plusieurs dizaines de minutes, maintenant. Ce soir, il n'était pas sorti dans l'objectif de discuter avec quelqu'un, comme ça lui venait d'habitude si naturellement où qu'il aille : non, malgré les apparences qu'il présentait à l'extérieur comme ça, il s'la jouait bougon, grognon, peu disposé à quelque rencontre que ce soit. Et à vrai dire, depuis qu'il s'était installé, le brun avait préféré la solitude à quelque compagnie que ce soit. Qui appeler de toute manière ? Son premier réflexe avait été Alexys, la personne vers laquelle il se réfugiait toujours – surtout quand il était question de Nola – comme s'il s'agissait de l'action la plus facile qui soit. Probablement que s'il avait été la voir elle, il se serait permis de chialer comme un idiot, parce qu'il n'avait rien de mieux à faire, avec l'impuissance battant si fort dans ses veines. Il n'l'avait pas fait- parce qu'après quelques pas, après quelques biiiip sourds de son téléphone, il s'était rendu compte qu'il n'aurait rien à lui dire : qu'aussi cuisant le sentiment de trahison était-il, Oscar n'en était pas réduit à vouloir courir à travers la ville, à étaler les secrets précieusement gardés de sa meilleure amie. Quoique. A force de tourbillonner avec ses pensées, le jeune homme se demandait au fil des secondes s'il était le seul idiot à n'pas avoir su. S'il était le seul con, le pauvre petit Oscar à qui personne n'avait rien dit pour le protéger, lui épargner quelques troubles ou il n'savait quelle connerie. Le dindon de la farce, qui apprenait le cancer de sa meilleure amie sur des papiers d'analyses envoyés par l'hôpital. Du courrier qu'il avait toujours eu la décence de ne jamais regarder de plus près, ou d'ouvrir, les rassemblant généralement sur une jolie pile que Nola avait emmené dans son coin. Sans ce cambriolage mettant leur vie commune sens-dessus-dessous, combien de temps encore le lui aurait-elle caché, hein ?! Elle n'avait pas pu lui donner de réponse précise à ça – à ça et à rien d'autre, encore moins au fait de savoir si elle allait s'faire soigner ou non. Tout dépendait de sa carrière, sa précieuse carrière et au diable le reste, hein ?! Même sa vie, apparemment, parce qu'il fallait croire que celle-ci ne valait pas grand-chose sans la danse : il s'était toujours dit intérieurement, que sa meilleure amie avait un p'tit côté obsédé par le ballet, mais là, ça battait des records ! Mais quelle que soit la quantité de colère et de rage qu'il ressentait, rien n'égalait la peine lancinante qui lui brûlait les côtes. Qu'est-ce qui allait se passer, maintenant ? Il était parti si brusquement qu'il avait laissé ses affaires à l'appartement- évidemment qu'il allait devoir y retourner et ce, même si des putains de voleurs étaient venus dérober une bonne partie de tout ce à quoi il tenait assez pour en faire ses bagages, qu'il avait trimballés de sa maison d'enfance, jusqu'en Californie, puis à l'appartement de Nola quand ils avaient emménagé ensemble. Il avait cru que c'était si simple de vivre avec elle- il s'était accroché à cette part si honnête et vraie de sa vie : un repère dans tant d'incertitude. Fallait croire pourtant d'l'autre côté, que Nola n'avait pas senti le besoin de lui faire part de bien des étapes de son existence- certainement pas de la maladie qui la tuait peu à peu, et qu'elle ne soignait pas, malgré les conseils de ses médecins.

Qu'est-c'qu'elle croyait, hein ?! Qu'il allait la regarder ruiner sa vie comme ça, pour de la danse ? Que c'était comme ça qu'il fallait faire les choses ?! Derrière la rancœur, Oscar se sentait n'pas avoir de conseil en or, ni même d'idée toute faite qui ne serait pas basée sur des sentiments aussi forts qu'égoïstes. Sans doute qu'y'aurait des fous ici à New York, qui pourraient argumenter que c'était sa vie à Nola, que c'était ses choix – ouais, de s'laisser crever avec une tumeur grandissant de jour en jour dans son corps et ce, pour quelques mois de gloire sur des planches. Comme si ça en valait la peine. Ç'avait de la valeur pour Nola- plus que la confiance, qu'l'amitié qu'ils avaient construit tous les deux depuis qu'ils se connaissaient – depuis leur plus tendre enfance. Nola et Oscar, les deux gamins comme les doigts de la main, qui n'se cachaient jamais rien et se vouaient une confiance sans faille, presque trop facile pour des êtres humains qu'ils étaient. Comme quoi, les règles sociables avaient fini par prouver raison à tous les pessimistes qui avaient pu se dire qu'une amitié comme ça n'existait pas. Colère, tristesse, trahison, désarroi- tout se mélangea bien assez vite dans le système du jeune homme, avec l'alcool qu'il avait ingurgité : après deux bières, il avait commencé à passer aux cocktails un peu plus extravagants, des mix d'alcool qu'il n'ingurgitait pas d'habitude, et lui faisaient bien vite tourner la tête. Et dire qu'il était censé retourner travailler demain, reprendre sa vie comme si rien ne s'était passé – qu'on le juge de fragile pour avoir du mal à encaisser le coup, hein, mais Oscar, il n'arrivait pas à imaginer une vie où le soleil se lèverait à nouveau sur New York, sans lui laisser l'temps d'remettre ses idées en place. A mesure de la noyade dans les affres de l'ivresse, le brun avait presque oublié c'qu'il avait dit à sa meilleure amie – est-c'qu'il était parti en trombes, furieux et ruiné à la fois ? Ses tripes lui disaient que c'était tant mieux si c'était c'qu'il avait fait, tiens ! Mais dans sa tête, y'avait toujours Nola, la meilleure amie avec qui il avait toujours été, quels que soient les aléas de la vie. Celle qui l'avait accueilli sous son toit – et pour la première fois depuis qu'il était revenu à New York pour s'installer avec elle, il n'avait pas envie de rentrer ce soir. Pas ce soir, non. Et il n'savait pas pour combien de temps, encore. Dans le brouhaha de ses songes, alors qu'il n'avait pas envie de voir Nola, ni Lex, ni quelqu'un de sa famille qui pourrait le démonter complètement en quelques secondes et l'exposer à vif avec toutes ces émotions parasitaires brouillant sa raison, Oscar avait opté pour le premier mec qui sauta dans sa liste de messages récents. Matteo, tiens ! Ouais, ç'avait été spontané comme ça, irréfléchi de cette façon – depuis le temps que le Parrish avait pris l'habitude de ne plus voir son ami comme quelqu'un de marié et posé dans une vie bien stable, il avait presque oublié que Matt avait une femme et un p'tit quotidien bien rangé qu'il allait sans doute complètement perturber ! Quoique, hein ; ça, ça semblait être l'affaire de quelqu'un d'autre. L'approche avait été maladroite, quelques sms pour parler de ce super cocktail dans ce pub où il était venu se réfugier – n'importe qui connaissant Oscar savait que quelque-chose clochait. C'n'était pas dans ses habitudes, déjà, de faire des fautes de frappe pitoyables dans ses sms, ou de parler d'alcool en alignant dix points d'exclamation à la suite. Son téléphone ne mit pas longtemps à sonner, avec la voix si raisonnée et mature et sobre de Matteo à l'autre bout du fil. Peut-être aurait-il bien besoin de quelqu'un pour lui donner un coup de main – à défaut de vouloir parler de l'océan de débats et d'hésitations et de sentiments déchirant sa vie, pourquoi n'pas se contenter de trouver quelqu'un pour l'amener à un hôtel, ou n'importe où où il pourrait passer la nuit, qui ne serait pas près de Nola. Il n'était pas juste étroit d'esprit, petit à lui en vouloir comme si elle avait commis le pire crime qui soit – la trahison coulait plus profondément que ça encore. Ça faisait mal, tout simplement. Mal de s'dire que sa meilleure amie se laissait mourir sans beaucoup d'égard pour sa santé, pour la vie, pour les gens autour d'elle ou pour elle-même. Ça faisait mal d'juste être un argument dans le vide, quelqu'un dont elle n'avait pas voulu, ou eu besoin- quelqu'un qu'elle avait regardé pendant tous ces mois, avec qui elle avait vécu, et avec qui elle avait partagé tellement de choses. Tout ça en lui mentant comme l'experte qu'il n'l'aurait jamais suspectée d'être ! Rattrapé par des larmes piquantes brouillant le coin de sa vision, Oscar les avait essuyées tout juste avant de réclamer un autre verre au barman, qui n'avait de cesse de l'observer depuis de longues minutes maintenant, comme s'il avait enfin commencé à évaluer la quantité d'alcool qu'il avait avalée. Au pire, le Parrish n'était pas l'genre de type à faire une esclandre dans un lieu public, donc bon. « Heyyyyy, c'est Matt ! » il n'l'avait presque pas remarqué, mais quand le jeune homme s'approcha assez de lui pour poser une main sur son épaule afin de capter son attention, Oscar ne put que le remarquer. Effectivement, ouais. Il l'accueillit avec le sourire, au moins, une brave tape amicale sur son bras, une moue à l'adresse d'une assemblée qui ne prêtait pas attention à lui ; « C'est mon pote Matt ! Quelle surprise, hein ? » comme s'il avait un peu oublié qu'ils avaient discuté au téléphone il y a assez peu de temps : techniquement, ça voulait dire que son cher ami avait embarqué dans sa voiture relativement vite pour venir le retrouver jusque-là. Ça, c'était d'l'amitié, hein ! « Hey- hey, assieds-toi... y paraît qu'à deux heures du mat', y'a Downtown Abbey qui va passer à la télé, là. » y'avait plein de gens qui regardaient leurs amis, leurs amants, les filles dont ils étaient amoureux crever dans cette série, hein ? Au pire, ça le préparait pour son propre futur ! Oscar n'en était pas à ce point de cynisme, déjà – presque, mais bon – aussi nerd qu'il était dans l'âme, il n'avait jamais suivi cette série. Non, son seul argument en poche, à Oscar, c'était qu'il n'avait pas envie de sortir de c'bar, là, de retourner à la réalité et d'affronter tout ce qui allait venir avec. Alors au pire, regarder une série inconnue et étrangère sur un minuscule écran de télé, en muet, dans un bar où personne ne se préoccupait de Downtown Abbey, c'était mieux que rien.
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Invité a posté ce message Ven 24 Mai 2019 - 15:17 #

sentenced to drama
@Oscar Parrish and Matteo Castelli

C’est le bruit de mon portable m’annonçant un sms qui est venu me réveiller, me tirer de mon sommeil pour venir prendre l’appareil entre mes mains. A peine l’écran allumé, que je me laisse à fermer les yeux presque quasiment dans leur totalité, ébloui par une luminosité trop importante, que je réduis assez rapidement. Je me laisse aller à un regard en direction de ma femme, ayant comme première pensée à un message d’Alexys, bien que surprenant, ce n’est pas impossible. Sera est en train de dormir paisiblement, n’ayant rien entendu des bruits qu’ont pu faire mon téléphone. Oscar ? Après toutes ces années, ce ne sont pas les premiers messages que je reçois d’Oscar, en revanche, ce sont les premiers que je peux recevoir aussi tard dans la nuit. Écran déverouillé, je ne tarde pas à avoir le message sous les yeux, un flot d’incompréhension, qui ne ressemble en rien à mon ami. Je ne cherche même pas à compter le nombre incalculable de faute que j’ai sous les yeux, ni même de point d’exclamation qu’il m’accorde pour des cocktails qu’il est en train de boire, à n’en pas douter. C’est le genre de réveil, qu’il a bien peu l’habitude de m’offrir, depuis que l’on se connaît, c’est sans aucun doute le premier, de quoi me pousser à relever la couette présente sur mon corps, pour quitter le lit dans lequel je me trouve, prenant grand soin de faire un minimum de bruit, de laisser ma femme dormir aussi paisiblement qu’il lui est possible de le faire. Portable à la main, j’attend d’avoir fermé la porte de notre chambre, pour allumer la lumière du couloir, en même temps que je prend la direction du salon de chez nous, m’éloignant un maximum, pour laisser mon pouce appeler Oscar. L’idée de lui répondre a été présente, mais il faut reconnaître, que j’ai sous les yeux tous les éléments qui m’indiquent qu’il ne va pas bien, que répondre de cette façon, ne va être qu’une perte de temps. La meilleure option est de l’appeler, de parler de vive voix avec lui, c’est bien ce que j’ai l’intention de faire, en entendant les bruits de sonnerie à mon oreille, me faisant patienter avant qu’il ne vienne me répondre.

Il est deux heure du matin, d’ici quelques heures, je vais devoir reprendre mon rôle de directeur dans l’entreprise de mon père, je vais devoir reprendre mon rôle de gérant d’une agence immobilière, mais pour le moment, je suis un ami qui vient au soutien d’un autre. Je ne suis plus chez moi, j’ai laissé le costume, la chemise et la cravate pour plus tard, je porte un simple jean, une veste qui n’a rien de très habillé. Un mot laissé sur la table du salon, pour prévenir ma femme de mon escapade nocturne pour rejoindre Oscar, au cas où elle vient à se réveiller. C’est de cette façon, que je me retrouve dans l’Irish Exit, un pub irlandais où il est venu y trouver refuge, sans que je ne sache encore pourquoi, ce soir il a prit l’idée folle de boire à trop grande dose de l’alcool. Je ne le cherche pas longtemps, je le vois assis sur cette chaise haute, présent au comptoir des lieux, avec un verre à la main, il ne me remarque même pas, il ne voit pas ma présence, c’est ma main sur son épaule qui lui permet de me voir. Combien de verre as-tu bu ? C’est la question que je suis en train de me poser. « Heyyy ... » Répondais-je avec un sourire présent sur mon visage, bien que m’accordant le droit de regard autour de nous, quand il est venu me présenter, à ne pas me surprendre, personne ne fait guère attention à ce qu’il est en train de dire. « Downtown Ab … ? » Je ne suis pas l’homme le plus cultivé en matière de série ou encore de film, j’ai une passion pour un des super-héro de DC Comics depuis de longues années, mais ce n’est pas pour autant que je suis devenu un amateur de films et séries en tout genre, c’est même tout le contraire. « Tu sais que je n’ai aucune idée de ce que tu es en train de me dire ? Ni même si ça a un sens ? » Prononçais-je avec un sourire amusé au coin de mes lèvres, posant une main sur le comptoir, avant de m’asseoir aux côtés d’Oscar, détournant mon regard auprès du premier serveur présent, pour commander, d’un geste de la main une bière. Hors de question de laisser mon ami boire plus que de raison, ce qui est déjà fait en un sens, mais je ne suis pas ici pour jouer les parents lourds que l’on ne supporte plus dès que l’on a goûté à la liberté. Son message un peu plus tôt, je le vois comme un appel à l’aide, comme l’envie de vouloir passer du temps avec moi, c’est pour cette raison que je suis venu, pour ne pas le laisser seul, pour lui laisser le temps de me dire pourquoi il est dans un tel état. « C’est pour Downtown ... » Deux mots et j’ai réussi à oublier le second, qui ne semble pas vouloir me revenir en tête. Tu abuses Matt ! « C’est pour ton truc que tu es venu ici aussi tard ? » C’est une bonne initiative, contourner le mot qui ne me revient pas, pour le changer en un autre. Je ne suis pas sur qu’il associe les deux, vu l’état dans lequel il se trouve, je ne suis même pas sûr qu’il arrive à associer l’entièreté de ma phrase, mais c’est un moyen parfait pour voir l’état exacte dans lequel il se trouve.
© nightgaunt
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Invité a posté ce message Lun 24 Juin 2019 - 3:41 #



the lies you tell to yourself
if all the isms and doctrines of life were a gentle breeze instead of that usual judgmental freeze, would we all be as easily shanghaied to their cause, as now we seem to object to every clause. and would we have that unerring nerve to go after our deepest desires? @matteo castelli

S'il y avait bien un mot qu'il aimerait que les gens autour de lui emploient pour le décrire, Oscar, ce serait qu'il était loyal. Oui, c'était son genre ça, presque de souvent faire passer les autres avant lui, de se préoccuper de ceux-ci et de leur bien-être ou bonheur, et de mettre les petits plats dans les grands pour eux ! Ce n'était pas pour rien qu'il restait dans la mémoire d'Alexys comme un de ces amis qui l'avaient aidée coûte que coûte quand elle était tombée enceinte, si jeune- ç'avait eu beau le flipper complètement et quand bien même il n'avait aucune expérience en grossesses ou en gamins, il avait fait tous les efforts possibles et imaginables. Il était toujours le gars qui mettait un point d'orgue à supporter Nola dans ses entraînements, ses castings, ses rôles à Broadway quand bien même- là encore, ce n'était pas un monde qu'il connaissait bien. Et pour Matteo, il l'avait aidé à monter sa boîte, à créer tout un site et une application pour faire décoller son truc- et en plus, il lui avait présenté Alexys, qui avait eu un job comme ça. Tandis que Matt, lui, avait eu une assistante de laquelle il n'avait jamais eu à se plaindre ! Bref, l'ampleur de la trahison avec ces gens-là ces derniers temps, allait loin- et le Parrish, si peu habitué à tout ça, n'savait pas quoi en faire. C'était comme un whiplash dont il se serait bien passé : il avait failli s'étouffer avec sa cuisse de poulet quand il avait entendu Lex parler de Matteo, du fait qu'ils se soient embrassés. Et puis tout ça était allé de mal en pie quand la blonde avait appris qu'il était marié ! Ah, le gag de l'année- et dans tout ça, Oscar s'était retrouvé le cul entre deux chaises. Pour rien, hein ? Parce que finalement, il semblait bien que tous ces amis qu'il avait toujours jugés si importants à son petit univers, n'en avaient pas grand-chose à foutre de lui, eux ! Hey, hey, test- est-c'que l'un d'eux savait même quand est-ce qu'il avait prévu d'ouvrir son bar à chats, hein ? Est-c'qu'ils en auraient quelque-chose à faire, est-ce qu'ils viendraient à l'inauguration pour l'aider, le soutenir, l'encourager ? Il ne parlait que trop peu de ce stress qui le bouffait littéralement de l'intérieur et qui, qui sait, lui avait peut-être bien fait oublier de fermer la porte à clé ce matin-là quand il était parti travailler. Ou alors... pfff, en quoi c'était important ? Les cambrioleurs qui s'étaient introduits chez Nola avaient fracassé le verrou, alors qu'ils aient fermé ou non, franchement, ça n'avait rien changé ! Au final, tout c'que ça faisait, c'était qu'il avait désormais une carte bancaire bloquée, quelques billets en liquide qu'il claquait dans un bar, et pas d'toit auquel rentrer ce soir- à quoi bon, d'toute manière ? Peut-être qu'il devrait aller voir Sera, lui balancer tout c'qu'il savait sur Matteo et Alexys, pour au moins avoir quelqu'un dans cette ville qui pouvait ressentir l'ampleur d'la trahison qu'il éprouvait depuis de nombreuses et cuisantes heures. Ironiquement, jusque-là, quelles qu'aient été les choses folles qu'il avait apprises, il n's'était jamais mis dans cet état-là. Mais bon, rien n'pouvait battre d'apprendre que sa meilleure amie depuis l'enfance avait un putain de cancer, qu'elle ne lui en avait jamais soufflé un mot, et qu'elle n'avait aucune intention de se faire soigner, parce que la danse, c'était important.

Au fond, hein, les coucheries de Matteo et Alexys, p't'être bien que ça n'regardait qu'eux. C'était en tout cas, ce dont Oscar avait essayé de s'persuader jusque-là. Ça lui avait permis de regarder ailleurs, de s'mordre la langue pour empêcher de dire à Lex que Matteo était marié, et qu'elle fonçait droit dans le mur avec ses sentiments. Un peu comme lui avec les siens. Peut-être qu'ils devraient échanger les rôles, tiens, parce qu'il prendrait volontiers l'fait d'être amoureux de quelqu'un de marié, plutôt de quelqu'un qui allait peut-être crever et n'en avait rien à faire. Mais bon, qu'est-c'que c'était de vivre si on n'avait pas le rôle de la connasse dans le Lac des Cygnes pendant quelques mois ? Priorités, priorités. Matteo s'foutait de son mariage – ou d'Alexys, au choix. Alexys s'accrochait à tous les mauvais types de la terre, et Nola adorait tellement son putain de job qu'elle en oubliait les choses les plus élémentaires qui soient. Et Oscar, lui, il était prêt à devenir un cynique vulgaire, prêt à cracher des rancœurs sûrement injustes à la tronche des autres. Pauvre Matt qui s'était fait tirer du lit pour ça ; est-ce qu'il dormait dans le même lit que sa femme ? Et si c'était le cas, qu'est-ce que ça voulait dire pour Alexys ? Que c'était fini ? Il l'aurait su, si ç'avait été le cas ; la blonde le lui aurait dit, hein ? Elle aurait eu besoin d'en parler ou qui sait- de le convier à une séance de 'let's shit on Matteo for two hours' histoire de faire passer son deuil. Pour le coup, même alors que son ami venait de passer la porte du bar et de le rejoindre, une expression inquiète qu'il reconnut bien sur le visage, le Parrish préféra encore boire à son cocktail. Une longue gorgée tirée par le bout de sa paille, alors que ses prunelles s'accrochaient inlassablement aux images qui bougeaient à toute vitesse dans la télé à quelques mètres de là. « Assieds-toi, assieds-toi. Assieds- t o i . » qu'il se retrouva à insister en tapotant le tabouret à côté de lui quand il fut confronté à l'incompréhension de son ami. Matt avait toujours eu ce côté trop sérieux, prêt à se poser avec une nana – qui apparemment n'comptait plus vraiment aujourd'hui ? - comme ça, alors qu'il avait été encore bien jeune; Oscar lui, il n'avait aucune bague au doigt et haha la seule fille sur laquelle il avait daigné jeté son dévolu, avait aujourd'hui une tumeur qu'elle ne voulait pas soigner, parce qu'y'avait forcément mieux à faire que vouloir vivre ! Mais bon, il avait les muscles pour, le charisme pour, et bref, largement de quoi plaire aux nanas. Qui sait, peut-être que si elle avait eu Matteo Castelli en guise de meilleur ami, coloc et cetera, Nola se serait faite soigner depuis belle lurette! Peut-être qu'il n'serait pas juste son meilleur ami, comme le roi des idiots, King de la friendzone après tout c'temps. Ahhh lâcha-t-il dans un soupir d'aise quand enfin, Matteo se laissa tomber sur un tabouret. « Uh, j'en sais rien, mec. On a plus de télé à l'appartement donc bon ! J'sais même pas si j'aurai un appartement demain tout court ! » et il aurait pu si facilement être alarmé par toute cette situation de merde, mais Oscar avait tant d'alcool dans le sang qu'il en était juste à hausser les épaules, regard dans le vague, comme s'il était prêt à passer à autre chose la seconde suivante. 'Oh well' techniquement, ils avaient plein de choses dont ils devaient parler, hein ? Plein de choses dont Matt ne lui avait pas parlé en tout cas ! Comme du fait que sa femme était restée dans un coma, mais qu'il était encore marié à elle et qu'ça pouvait ressembler à un conte de fée, whouhou ! Tout ça pour ça. « Oh ouais-. » remarqua-t-il quand il vit que Matt ne comprenait rien à rien- le brun, lui, sembla agir comme si c'était évident ; « l'appart' de Nola s'est fait cambrioler. Résultat- ziiiouuup, j'suppose que ce sera plus pratique pour déménager. Et aussi, j'crois que j'ai pas assez d'argent sur moi pour quitter c'bar. » fallait voir le bon côté des choses, hein ? Et déjà il passait à autre chose, lâchant un grognement en venant se masser l'estomac dans une grimace ; « J'ai la dalle dis donc. » il en aurait presque oublié toutes ses fonctions vitales avec tout ça ; faute de mieux, Oscar se retrouva à faire traîner un bol de cacahuètes abandonnées jusqu'à lui, pour venir en avaler une poignée : « Tu savais qu'ici on dit-... qu'y'a approximativement cent extraits d'urine différents dans les cacahuètes des bars ? Parce que personne ne s'lave les mains. » duh- le genre de petits savoirs scientifiques hyper intéressants dont il avait le secret ! Pourtant, alors qu'il n'y touchait jamais, cette fois-ci, Oscar s'en donnait à cœur joie ; « Mais c'est majoritairement une légende urbaine. Dans les pubs testés aux États-Unis, seulement 44% avaient des cacahuètes avec des traces de pisse. » qui sait, ils étaient peut-être au bon endroit, dans tout New York ! Ou alors, il s'en fichait vraiment- au pire, il chopperait un cancer, hein ? Et puis il n'se soignerait pas, et Nola et lui pourraient être copains de cercueils.
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