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Invité a posté ce message Dim 26 Mai 2019 - 21:21 #

Je pète littéralement un câble. Nous sommes dimanche soir, et je n’ai toujours pas de nouvelles de mon copain, du père de mon enfant, de l’homme de ma vie depuis…mercredi soir. Je ne l’ai pas vu depuis lundi, simplement parce qu’il a refusé rentrer dormir à la maison. Ensuite, c’est moi qui suit partie chez Dani pour du réconfort. Seulement ce soir, seule dans le lit d’invité de ma meilleure pote, je tourne en rond. Je n’arrive pas à dormir. Son silence radio m’est complètement insupportable. Il m’ignore royalement parce que monsieur a besoin de temps. Mais il fait exactement ce qu’il refusait de faire : il m’abandonne. Encore une fois. Putain, je le hais. Je me hais surtout de l’aimer à m’en bousiller autant. Non seulement il m’exclue royalement de sa vie, de sa ‘merde’ comme il le dit, mais en plus de ça, il repousse Peter. Il me laisse dans la merde à devoir le gérer seule alors que je ne suis loin de tout savoir. Et ça…ça ne passe pas. Putain, je le hais. Je me hais surtout de savoir qu’il me manque autant, qu’il hante mes pensées à chaque heure de la journée. Je refuse de mettre en pause notre couple parce qu’il n’arrive pas à gérer son surplus d’émotion. Putain, c’est moi. C’est moi – la femme à qui il a juré de ne jamais abandonné parce qu’il en crèverait. C’est moi – la femme à qui il juré de ne jamais plus avoir de secrets, de toujours dire ce qu’il pense. Dans les deux cas, il a rompu ses deux promesses en quelques jours à peine. Que croyait-il alors en imaginant me demander en mariage sérieusement ? Comment pourrais-je l’épouser en sachant pertinemment qu’il n’a pas assez confiance en moi pour me parler ? Assez confiance pour me laisser le soutenir ? Assez confiance pour avoir la chance d’être là ? Putain de mec à la con ! Je grogne avant de me relever et d’allumer la petite lampe de chevet de la chambre. J’enfile un jean sous ma nuisette que je porte, l’enlève de rage et enfile un léger pull sans penser à mettre de soutien-gorge. Baskets mises, j’enfile une petite veste en plus, prends mon sac à main et saisit le landau de Peter à la main. Je me glisse hors de la chambre d’amis et file en direction de celle de Dani. Lorsque j’y rentre, elle dort profondément – heureusement pour moi, Blake n’est pas là. « Dani… ? » Je souffle pour tenter de la réveiller. Elle gigote sans se réveiller vraiment. « Dani, réveille-toi. » Je ne vois pas ses yeux s’ouvrir mais lorsqu’elle me voit dans la pénombre, elle sursaute presque : « Cassie ?! Qu’est-ce qui s’passe ? » Sa voix est inquiète, en voyant que j’ai Peter dans les bras. « Je peux pas continuer à l’attendre. Vous avez raison…s’il n’est pas capable de voir ce qu’il possède et qu’il me repousse encore ce soir, ce sera fini. » Je suis presque étonnée que ma voix ne flanche pas en annonçant ça. Je suffoquais presque à cette idée mais de toute évidence, le manque de confiance qu’il a en moi et cette tendance à me repousser n’augure rien de bon pour notre avenir. Je l’aime, putain je l’aime à en mourir. Mais je ne peux pas vivre avec ce frein. On est tous les deux dans une merde, ou on ne l’est pas. C’est aussi simple que ça…Pourtant, depuis le début j’ai juste l’impression qu’il a pris cette décision pour nous deux. Sans qu’il ne me laisse parler. « Oh, Cassie… » Elle repousse sa couette mais je lui fais signe que non : « J’en ai ma claque. Je te laisse Peter. Son biberon est dans 2h, tout est préparé » Je dépose Peter et file de la chambre sans lui laisser le temps de me convaincre que je fais une bêtise, que je devrais retourner dormir pour avoir les idées claires. Non, je sors de cette maison avec la rage qui m’aveugle – et c’est tant mieux parce que putain, quand je vais lui tomber dessus, il va regretter d’être aussi con.

Lorsque j’arrive devant cette villa familière, j’ai un pansement au cœur. Au fond, vivre ici me manque. J’adore ce petit cocon qu’on s’est construit dans notre propre appartement mais je regrette la simplicité que nous partagions en vivant ici. J’ai l’impression que ça remonte à un siècle, alors qu’en réalité, cela fait à peine quelques semaines qu’on a emménagé ensemble. Arrivé devant la porte, je prends une profonde inspiration et lève la main pour frapper à plein poing – ne me souciant pas des occupants de la maison qui doivent dormir à cette heure tardive. Autant tous les emmerder, merde ! Mais je suis coupé dans mon élan par le visage souriant de Tommy qui m’ouvre la porte – comme un timing parfait. J’en perds presque mes moyens. Il est plus d’une heure du mat’ et la maison est encore allumée comme s’il n’était qu’un début de soirée. « Il t’en a fallu du temps » Je le toise d’un regard noir et passe devant lui en infiltrant les lieux. « Il est où ? » « Salon. Enième verre. Sois pas tendre » « Je ne comptes pas l’être » Il repousse la porte, satisfait de ma réponse et monte les escaliers visiblement peu désireux d’entendre ce futur carnage. Lorsque j’arrive dans le salon, je l’entends demander ce que j’ai ramené comme boisson, mais en voyant que je ne suis pas Tommy une bouteille à la main, sa réponse reste en suspens. Mon regard l’étudie rapidement : sa barbe a poussé, ses yeux sont rouges (l’alcool, la fatigue ?), ses vêtements sont froissé comme s’il ne tournait qu’à très peu de vêtement. Il n’est sans doute donc pas repassé à l’appart’ depuis que je suis partie. Ça me fou encore plus en rogne, en voyant qu’il se délaisse simplement parce qu’il ne veut pas m’affronter. Et bah…mon petit, il se met le doigt dans l’œil s’il croit qu’il va y arriver. A la place, je m’avance vers lui au moment où il se lève, murmure mon nom, et le gifle sans une once d’hésitation. Sa tête dévie, ses yeux sortent de leur orbite, ma main me lance tant qu’elle était violente. « T’es vraiment qu’un Connard, Markus ! » Son deuxième prénom qui était redevenu un prénom sensuel que j’utilisais simplement pour le taquiner vient de redevenir un outil d’attaque et de blessure.
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Invité a posté ce message Lun 27 Mai 2019 - 18:42 #

Je ne compte même plus les heures de travail que j’ai manqué ou même de sommeil. Tout tourne trop vite dans ma tête et je n’arrive pas à mettre du sens dans mes pensées. Je n’arrive pas à mettre du sens dans ma vie tout court. C’est comme les semaines et les mois qui ont suivi la mort de Thomas. Je suis resté cloîtrer dans une chambre d’hôtel à m’enfiler des verres sans prendre le risque de compter et à baiser la première fille potable rencontrée. Ça, il est hors de question que je m’y risque. Malgré mon état et le fait que mon couple soit sur une pente glissante à cause de mon incapacité à m’ouvrir, jamais je ne pourrais être infidèle. De toute manière toutes les femmes me paraissent fades à côté de la mienne. La mienne … Pour combien de temps encore, je l’ignore. Je n’ai pas osé remettre les pieds dans notre appartement depuis que j’en suis parti. La crainte de l’affronter, de devoir admettre que je suis encore un connard de première, m’empêche de le faire. Ça et le fait que je ne suis toujours pas certain de ce que je veux. Ai-je envie de m’impliquer dans la vie d’une gamine qui est possiblement la mienne ? C’est la seule chose que je suis parvenu à faire ces derniers jours : faire le test de paternité que Cassie m’a réclamé sans pour autant être très motivé. Au fond j’espère sincèrement qu’il sera négatif mais je sais que je peux toujours rêver. Je n’aurais même pas besoin d’ouvrir l’enveloppe en papier kraft pour savoir que je suis le père de cette fille. Et ça me fout à l’envers putain. Jamais je n’aurais pensé qu’une telle nouvelle puisse me mettre aussi mal. C’est avec une autre que j’ai eu cette enfant et si j’ai la chance de ne pas apparaître dans les tabloïds contrairement à mon meilleur ami, ça n’empêche pas que je me sens mal. Tellement mal que je continu de squatter son canapé et de boire comme un trou. J’ai déjà perdu le compte du nombre de verres que j’ai avalé. Assis sur ce qui est actuellement mon lit, enfoncé contre le dossier, un nouveau verre à la main, je fixe le plafond au-dessus de ma tête.

Je vais devoir l’affronter pourtant. Si je ne veux pas la perdre – et putain, si je la perds je ne pourrais que m’en prendre à moi et me laisser crever – il va falloir que je retrouve mes couilles et que je lui parle. Pour dire quoi ? Ça c’est une excellente question. Perdu dans mes pensées, je ne fais pas attention à Tommy qui passe et se dirige vers la porte. Je suis concentré sur le fait de finir mon verre et de me pencher vers la bouteille pour remplir un nouveau fond quand j’entends la porte claquée. « Qu’est-ce que tu fous, Tom … » Ma phrase se coupe avant la fin. Bouteille dans une main, suspendue au-dessus de mon verre, c’est sur Cassie que tombe mon regard. Elle a l’air énervé – normal – mais aussi franchement fatiguée. Merde, il est quelle heure d’ailleurs ? Je repose la bouteille, me lève lorsqu’elle vient vers moi, ouvre la bouche mais n’ai pas l’occasion de parler que sa main me gifle violemment. J’émets un grognement et porte automatique mes doigts sur ma joue meurtrie. « T’es vraiment qu’un connard, Markus ! » Ma main masse toujours ma joue tandis que je pose sur elle un regard que je voudrais mauvais mais qui ne doit ressembler à rien vu mon état. « Il était temps que tu t’en rendes compte. » Je lâche en sachant pertinemment que ça ne va pas jouer en ma faveur. Bien au contraire. « Si t’es venue pour m’insulter et me frapper, tu peux repartir Cassandra. Tu penses pouvoir m’aider en m’agressant comme ça ? Peut-être que tu me connais vraiment très mal finalement. » Qu’est-ce que je raconte comme conneries encore ? Evidemment qu’elle me connaît et elle me connaît par cœur ! Elle sait que j’ai la fâcheuse manie de repousser tout le monde quand ça ne va pas, elle comprise. Elle sait aussi que pour me remettre les idées en place il faut me secouer et elle sait probablement que je vais être mauvais simplement pour qu’elle parte et me laisse lui prouver que je suis pourri, surtout pour elle.
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Invité a posté ce message Mar 28 Mai 2019 - 20:26 #

Le voir aussi mal en point a le don de m’achever. Ça me vrille le peu de connexion qu’il me reste, je rentre dans une colère monstre et il est ma seule cible. J’ai besoin de lui déverser tout ce que je ressens – toutes mes peurs, ma rancœur, ma colère, mes regrets. Je suis loin d’être la femme parfaite, d’être la copine que tout le monde rêverait, mais je fais en sorte que ça marche entre nous. Je tente de tout lui pardonner, de surmonter mes défauts, mes pires démons. Et encore une fois, alors que je tente de tout lui donner, il refuse de faire pareil. C’est un manque de respect envers moi-même, mais surtout envers notre couple, envers notre propre famille. Putain, qu’il aille se faire foutre ! Ma main tremble encore de la claque que je viens de lui affliger, au moment où elle retombe le long de mon flanc. « Il était temps que tu t’en rendes compte. » Sa désinvolture continue d’alimenter ce volcan qui fait rage en moi. « Si t’es venue pour m’insulter et me frapper, tu peux repartir Cassandra. Tu penses pouvoir m’aider en m’agressant comme ça ? Peut-être que tu me connais vraiment très mal finalement. » Mes lèvres se pincent de colère alors que mon regard le fusille. Si j’avais eu des mitraillettes, je l’aurai clairement criblé de balles. Il me fou en rogne.  « Tu te fous de ma gueule, c’est ça ? » Je ris jaune. D’un rire difficile qui exprime toute ma détresse. Je me mets à gigoter sur place, en faisant les cents pas, pour tenter d’expulser cette rage qui m’envahie. Mais je n’y arrive pas. Elle a besoin de se retranscrire par des mots, juste pour lui faire autant mal qu’il me fait mal. Elle a besoin de lui dire tout ce que j’ai à dire, simplement parce que je ne peux plus. Je ne peux plus vivre comme ça.  « J’ai tout essayé, putain ! Je t’ai dit tout ce que tu voulais entendre, que ça ne changerait jamais mon amour pour toi. J’ai essayé la distance, la patience… Qu’est-ce qu’il te faut de plus, bordel ? »  Mon regard est noir, aveuglé par ce qui sort de mes entrailles. J’ai l’impression que tout ce que j’ai subis ces dernières semaines ressort à nouveau – alors que je les pensais disparus. Sauf que cette fois-ci plutôt que de me rendre muette, incapable d’affronter la vie et ses problèmes, elle me fou hors de moi. Je m’avance vers lui, mes poings fermés avant qu’ils ne heurtent son torse une première fois.  « T’avais promis, Wyatt. T’avais promis de tout me dire. »  Second coup qu’il encaisse avec un léger pas de recul.  « T’avais promis de plus jamais m’abandonner. T’avais dit que tu serais toujours là pour notre fils » Troisième coup, qu’il encaisse sans siller cette fois.  « T’avais promis de plus me faire du mal ! Je te déteste ! » A mon quatrième coup, il saisit mes deux poignées si fort qu’il stoppe mon geste en l’air. Je me suis même pas rendu compte que mes yeux s’étaient floutés sous les larmes qui commençaient à se regrouper. Et lorsque je prends une grande inspiration, mon regard dans le sien, je sens cette première larme qui tombe sur ma joue. Je suis hypnotisé par son regard, qui ose tout me dire, et rien à la fois. Je ne sais pas ce que je vois. Tout est en total contradiction, dans sa tête. Je le sens. Je le sais. Sauf que je ne peux pas continuer à vivre ça – un jour noir, un jour blanc. Je veux bien vivre une vie grisâtre si c’est ensemble qu’on l’affronte. Mais ne pas savoir sur quel pied danser, c’est impensable. Je brise enfin le silence :  « Je peux plus… » Ses mains me relâchent doucement, laissant mes poignées retombés le long de mon corps.  « Je peux plus être avec quelqu’un qui n’a pas assez confiance en moi. »  Ma voix tremble une seconde, et je ravale ces sanglots qui menacent.  « Quelqu’un qui n’ose même pas se battre pour nous. Je t’aime, Wyatt. A en crever. Mais je refuse que ma vie se résume à tes rejets incessants, dès que y'a une difficulté. » Lorsqu’il relève à nouveau une main vers moi, j’ai un élan de recul. Il ne faut pas qu’il me touche, je n’arriverai pas à tenir mes positions. Putain, je dois être forte. Pour moi. Pour Peter. Pour lui. Peut-être que s’il voit sa vie…vraiment sans moi, peut-être qu’il finira par comprendre ce qu’il a à perdre. Mon cœur saigne d’avance sur ses mots que je refuse de penser, parce que je sais que je ne pourrais jamais surmonter sa perte. J’ai trop besoin de lui dans ma vie. Il a volé mon cœur, mon présent, mon avenir. Il m’a tout pris. Le laisser partir reviendrait à me condamner à mort. Pourtant, c’est avec une voix presque étrangère que j’ajoute : « Si je repars maintenant, Wyatt…sois certain que je ne reviendrai pas. »
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Invité a posté ce message Mer 29 Mai 2019 - 21:44 #

« Tu te fous de ma gueule, c’est ça ? » Je serre les dents en l’entendant partir dans un rire sarcastique. Non pas que ça me fasse mal, je suis tellement anesthésié par les litres d’alcool que je me suis enfilé que je ne suis même pas certain de pouvoir ressentir autre chose que de l’amertume. Non, c’est simplement … eh bien je ne sais pas. Un agacement perpétuel qui est réanimé par sa réaction. Une réaction que j’aurais trouvé tout à fait justifiée si je n’avais pas été dans un état aussi lamentable. Mon regard la suit qui fait les cents pas et je reste debout comme un idiot, ma joue tentant encore de se remettre de la violente gifle qu’elle m’a donnée. « J’ai tout essayé, putain ! Je t’ai dit tout ce que tu voulais entendre, que ça ne changerait jamais mon amour pour toi. J’ai essayé la distance, la patience… Qu’est-ce qu’il te faut de plus, bordel ? » Rien. C’est ce que je voudrais lui répondre sans parvenir à le faire. Il ne me faut rien de plus. Elle a m’a donné déjà tout ce dont j’ai besoin mais je suis trop con pour l’accepter, trop con pour vouloir qu’elle soit mêlée à mes histoires. Trop con aussi pour réaliser que c’est comme ça que doit fonctionner un couple : en équipe. Je n’ai jamais été doué pour ça. Je n’ai jamais réellement été en couple, j’enchaînais trop pour que ça soit le cas. Le fonctionnement d’un couple, je l’ignore totalement. Et elle en paye le prix. « T’avais promis, Wyatt. T’avais promis de tout me dire. T’avais promis de plus jamais m’abandonner. T’avais dit que tu serais toujours là pour notre fils. T’avais promis de plus me faire du mal ! Je te déteste ! » J’encaisse tous ses coups après avoir eu un mouvement de recul suite au premier. Je la laisse se déchainer en encaissant en silence pour finalement attraper ses poignets et l’obliger à arrêter. Elle va pleurer. Putain, je suis un connard qui la fait souffrir, ce que je me suis promis de ne jamais être. Elle mérite mieux, tellement mieux que moi et mon incapacité à la faire entièrement entrer. Je suis si désolé que je sais que ça se lit dans mon regard. Ça et un mélange de douleur, de regrets et de tellement de sentiments contradictoires qu’il est impossible de tous les nommer. « Je peux plus… » Débute-t-elle alors que je relâche ses mains. J’ai peur de ce qu’elle compte me dire ensuite, peur de l’entendre me dire qu’elle va arrêter de se battre.

Oh elle aurait raison mais je ne pourrais pas l’accepter même si c’est de ma faute. Encore une fois. « Je peux plus être avec quelqu’un qui n’a pas assez confiance en moi. Quelqu’un qui n’ose même pas se battre pour nous. Je t’aime, Wyatt. A en crever. Mais je refuse que ma vie se résume à tes rejets incessants, dès que y'a une difficulté. » Les mots m’échappent. Ils refusent de me venir et la seule chose que je parviens à faire c’est tenter de la toucher, de caresser sa joue, mais elle recule. C’est encore plus douloureux que la claque qu’elle m’a donnée et les muscles de ma mâchoire de se mettent à tressaillir. « Si je repars maintenant, Wyatt… sois certain que je ne reviendrai pas. » Dans son regard, je cherche la preuve qu’elle ne le pense pas mais rien. Absolument rien. Elle est sérieuse et putain, je suis juste à même de la regarder comme un abruti. « Fais pas ça … » Je parviens enfin à dire après quelques longues secondes de silence. « Je … je sais pas … » Je soupire, passe une main sur mon visage puis dans mes cheveux. « Je sais pas comment fonctionner en couple et je veux te protéger. Et peut-être que je devrais te laisser partir, que tu devrais trouver quelqu’un qui te rend plus heureuse mais je peux pas l’accepter. Je suis égoïste, je veux te garder pour moi mais, putain, je sais pas quoi faire et tu sais que je supporte pas la pression quand ça touche ma vie personnelle. » A mon tour de commencer à faire les cents pas devant le canapé en cherchant les bons mots pour me faire pardonner. « Je suis pas parfait, Cassandra. Tu le sais depuis le début. Je comptais pas vous abandonner, t’abandonner, mais ici … » Dis-je en montrant ma tête. « … ici plus rien ne fait sens. J’ai l’impression que je vais t’apporter que de la douleur. D’abord mon absence à la naissance de Peter et maintenant une gamine qui n’est pas toi, de nous. Dieu seul sait ce que je vais être capable de t’apporter à l’avenir et tu mérites pas ça. » Je laisse une certaine distance entre nous, incapable de supporter qu’elle me rejette encore une fois. « Mais je peux pas non plus te laisser partir. Si tu m’abandonnes, je vais faire une connerie. Je sais pas quoi faire pour arrêter que tu sois touchée par ma noirceur … Je sais pas …. » Ma voix se meurt dans un sanglot. Putain Farrell, c’est pas le moment de pleurer comme une mauviette.
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Invité a posté ce message Mer 29 Mai 2019 - 22:31 #

Etre forte pour nous deux n’est pas une chose aisé. Je ne sais pas d’où je tiens cette force de le regarder dans les yeux et lui affirmer que si je passe la porte de cette maison, ce soir…sans qu’il n’ait rien fait pour me retenir, je ne reviendrai pas. C’est un pur mensonge, je le sais. Parce que j’en serai incapable. Parce que j’ai trop besoin de lui. Parce que comme une conne, je finirai par lui pardonner une nouvelle fois. Alors peut-être que c’est risqué, mais ce déclic il en a besoin. Il a besoin de réaliser ce qu’il a, et ce qu’il peut perdre s’il continue ainsi. Je peux être patiente, compréhensible, mais je ne suis pas aveugle. Wyatt, il a toujours eu ce mécanisme de défense pour se protéger : me repousser c’est sans doute ce que son instinct lui dicte pour pouvoir me préserver. De ses merdes, comme il aime si bien les appeler. Mais je m’en fou de tout ça. Tout ce qui m’importe c’est lui. « Fais pas ça… » Sa voix brisé me fait sursauté. « Je…Je sais pas…Je sais pas comment fonctionne un couple, et je veux te protéger. Et peut-être que je devrais te laisser partir, que tu devrais trouver quelqu’un qui te rend plus heureux mais je peux pas l’accepter » C’est à ce moment précis que je réalise qu’il n’a toujours pas compris. Putain, est-ce qu’il m’écoute parfois ? Est-ce qu’il se rend compte à quel point je serai toujours là pour lui ? Ici. Maintenant. Jusqu’à ma mort. Même au-delà. « Je suis égoïste, je veux te garder pour moi mais, putain, je sais pas quoi faire et tu sais que je supporte pas la pression quand ça touche ma vie personnelle. » Étrangement, j’encaisse ses paroles qui me font mal. Ces simples mots me révèlent une nouvelle fois que je ne fais pas partie de sa vie privée. Et c’est bien là le problème. Je peux lui dire combien je l’aime, je peux lui donner un fils, je peux l’épouser…je ne ferai jamais partie de sa vie personnelle. « Je suis pas parfait, Cassandra. Tu le sais depuis le début. Je comptais pas vous abandonner, t’abandonner, mais ici…ici plus rien ne fait sens. » Je tente de reprendre ma respiration, mais ses paroles me perdent dans mon propre raisonnement, dans mes propres convictions. « J’ai l’impression que je vais t’apporter que de la douleur. D’abord mon absence à la naissance de Peter, et maintenant une gamine qui n’est pas de toi, de nous ; Dieu seul sait ce que je vais être capable de t’apporter à l’avenir et tu mérites pas ça. Mais je peux pas non plus te laisser partir…si tu m’abandonnes, je vais faire une connerie. Je sais pas quoi faire pour arrêter que tu sois touchée par ma noirceur…Je sais pas » Mon cœur se brise en un milliard de petit morceau. Je réalise à nouveau que Wyatt est un homme brisé, un homme qui a souffert de son passé et qui n’a toujours pas surmonté ses vieux démons. Mais ce qui me fait froid dans le dos c’est de l’entendre parler d’une connerie. Parce que s’il me perd, s’il n’a personne d’autre sur qui compte…je sais très bien sa gâchette n’est pas loin. Et Putain…je refuse ! J’imagine peut-être le pire d’un coup, mais je ne refuse de vivre dans un monde où il ne vit plus. Le sanglot qu’il ravale me retourne l’estomac et je décide de briser cette distance entre nous pour venir poser ma main sur sa joue, non rasée. « Je ne sais plus ce que je dois te dire pour que tu comprennes que tu ne me noircie pas, Wyatt. Tu me rends meilleure. T’illumine ma vie. Tu me rends sexy, audacieuse, amoureuse, heureuse… » J’ai l’impression que mes mots ne suffisent pas. J’ai besoin de lui montrer, de retrouver cette parfaite connexion qu’on a trop vite trouvé. J’ai besoin de lui montrer tout ce qu’il me fait ressentir, toutes ses choses qui ne sont en aucun cas noircies. Alors, je fais la seule chose censée qui pourrait nous rassembler. J’écrase mes lèvres sur les siennes – oui je les écrase avec violence comme si ma vie en dépendait. Je viens chercher sa langue, joue avec la sienne lorsqu’il finit par me renvoyer mon baiser. Mes mains glissent sur long de son torse, saisit les bordures et le lui enlève avec brutalité. Notre baiser interrompu, je capte son regard étonné et totalement perdu : « Laisse-moi te montrer tout ce que tu m’apportes, Wyatt » Mes mains se pose sur son torse nu et le pousse sur le canapé. En une fraction de seconde, je m’installe sur ses genoux, saisit de mes mains son visage que j’embrasse avec passion. Cette proximité – j’en ai aussi besoin. Elle me manque. Elle me hante. C’est comme si notre couple n’était que l’ombre de lui-même depuis l’accouchement, et que tant que cette barrière n’était pas tombé, nous n’étions pas nous même. Je songe une seconde à tout ce que ça signifie, à ses peurs, à ses démons qui se tapissent dans ma propre noirceur, mais je refuse de les laisser faire. Non, je veux lui montrer qu’il n’y a rien de noir chez lui. Qu’il n’y a que de la beauté.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Mai 2019 - 11:53 #

J’ignore de quoi je serais capable si elle finit par réellement m’abandonner. Ces quelques jours sans elle à broyer du noir m’ont prouvé que je pourrais déconner si un tel malheur m’arrivait. Malgré ça, je n’ai pas réussi à revenir vers elle et à lui demander pardon alors que j’en mourrais d’envie. Tout bonnement parce que je n’ai pas la moindre idée de ce que je peux lui dire. Je ne sais même pas quoi penser de tout ça. J’ai trouvé la force de faire le test de paternité – un pas vers le pardon – sans le lui dire, sans en faire plus. Et maintenant là voilà devant moi, particulièrement en colère et avec toutes les raisons du monde de l’être. J’encaisse tout ce qu’elle me dit, considère qu’elle a bien trop raison pour prendre le risque d’ouvrir ma bouche et empirer mon cas. Seulement, sa dernière phrase, son ultimatum, est un coup de fouet, un coup de panique qui semble me réveiller brutalement. Si elle passe la porte de la maison je la perdrai à tout jamais. Non ! Non, non, non ! Cette femme est devenue bien trop importante – elle l’a toujours été en vérité – pour que je la laisse partir, pour que je perde ma principale raison de vivre, la seconde étant notre fils. Alors je tente de mettre des mots sur mes pensées et je dois avouer que c’est plus laborieux que jamais. Je n’ai pas réussi à réfléchir convenablement ces jours-ci et autant dire que l’alcool que j’ai bu en trop grande quantité ne m’a pas aidé à démêler mes pensées. Mais là … là je ne peux pas accepter le risque de la perde. Je ne peux simplement pas. « Je ne sais plus ce que je dois te dire pour que tu comprennes que tu ne me noircie pas, Wyatt. Tu me rends meilleure. T’illumine ma vie. Tu me rends sexy, audacieuse, amoureuse, heureuse… » J’ouvre la bouche, prêt à lui assurer qu’elle a tort mais c’est sans compter sur son courage et son amour. Ses lèvres plaquées contre les miennes, il me faut un temps pour réaliser ce qu’il se passe, pour comprendre que la violence qu’elle met dans ce baiser démontre à quel point elle a besoin que je comprenne, à quel point elle veut que je saisisse que nous avons besoin l’un de l’autre. Nos langues se rejoignent et comme par réflexe, je saisi ses hanches, la rapproche de moi pour la sentir encore plus près. Ses mains glissent le long de mon torse, provoquent frisson sur frisson.

Mes bras levés pour la laisser retirer mon haut. Lèvres humectés, je la regarde sans cacher ma surprise. Cassie, elle a toujours été entreprenante mais depuis la naissance de Peter … eh bien oui la frustration nous a saisi. Foutu Tommy Matthews et sa manie d’avoir raison ! « Laisse-moi te montrer tout ce que tu m’apportes, Wyatt » Poussé sur le canapé, je ne peux que l’admirer alors qu’elle monte sur mes genoux et s’empare une nouvelle fois ma bouche. Je suis bien moins surpris, bien moins timide cette fois. Je caresse ses cheveux, ses joues, descends dans son dos et fais à mon tour passer son pull au-dessus de sa tête. Putain … Voir sa poitrine pointer sous mes yeux, réaliser qu’elle ne portait rien sous son pull, ça me fait bander très fortement. Je n’attends pas plus longtemps pour saisir une de ses tétons durs entre mes lèvres. Je suçote, tire dessus en veillant à ne pas lui faire trop mal et j’applique le même traitement au second. Je suis dans un état second. J’oublie l’endroit où nous sommes, j’oublie que nous sommes sur un canapé et que mes anciens colocataires peuvent débarquer à tout moment. Il n’y a qu’elle qui compte, qu’elle. L’entendre soupirer comme elle le fait, la voir réagir à mes caresses et à mes titillements, ça m’excite encore plus. Des mois sans véritable sexe et toutes les merdes qui nous sont dessus sont assez pour réveiller la bête en moi. Basculant Cassie sur le canapé, je fais descendre son jogging en embrassant son ventre. Je le glisse lentement, dépose des baisers sur chaque parcelle de peau découverte jusqu’à le balancer par terre. Mon jean déboutonné, je la fixe en me déshabillant, mon regard sombre ne faisant que lui montrer le désir sauvage qui m’anime, poussé pour le manque et la colère. Revenu vers elle, je prends d’assaut sa bouche, la dévore, caresse sa langue et, sans crier gare, je saisi mon membre bien trop droit et me fait entrer en elle. Oublié son blocage, oublié mon besoin d’être tendre, de veiller sur elle. Je la pénètre d’un coup en poussant un long râle contre ses lèvres. Des baisers posés dans son cou, je commence à aller et venir en elle. Vite et fort, attrapant sa cuisse pour m’enfoncer encore plus loin. Putain que c’est bon et j’emmerde tous les habitants de cette maison, trop concentré sur mon besoin de baiser ma petite amie.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Mai 2019 - 14:15 #

Ce besoin fait tomber toutes mes barrières. Il fait tomber mes peurs, mes craintes, mes regrets, mes questionnements. J’oublie tout simplement ce pourquoi j’étais venu. J’oublie l’endroit où nous sommes. J’oublie cette douleur qu’il m’a fait subir à nouveau cette semaine. J’oublie ce malaise et ces démons. J’oublie littéralement tout lorsque j’écrase mes lèvres sur les siennes. Ce besoin prend littéralement possession de moi. Il a besoin d’être assouvit maintenant. Je le laisse me dicter mes gestes, mon regard électrisé par l’appel de son corps si parfait. Nous sommes beaucoup trop habillés pour ça et il l’a bien compris parce qu’il s’attaque à mon pull qu’il enlève sans attendre. Je jure que ses yeux s’agrandissent en voyant que je ne portais rien en dessous. Ils s’enflamment et se consument de désir. A l’instant où ses lèvres attrapent un de mes tétons, je rejette ma tête en arrière, succombant à toute rationalité. Je suis à sa propre merci, prête à lui offrir tout ce dont il aura besoin. Putain, j’en ai autant besoin que lui. L’éloignement me frappe de plein fouet – l’impatience aussi. J’ai moi-même mis en péril notre couple ; je sais que c’était plus fort que moi. Mais je ne peux nier que l’absence de sexe dans notre couple joue beaucoup. Elle nous fout à cran, elle nous éloigne, elle nous enlève cette simple connexion qu’on aimait tant. Et pour ça…rien que pour retrouver cette sensation, ce moment de ne faire qu’un avec lui, de pouvoir me retrouver en lui, de lui donner ce qu’il a besoin, de le rassurer, d’être là, complètement là, je me surpasse. Je gigote sur son érection maintenant bien bossue dans son pantalon, pendant qu’il joue encore avec mes seins. Mon corps évacue cette tension en me rendant humide entre les jambes et sensible à la moindre de ses caresses. J’exprime un petit cri de surprise lorsqu’il me bascule sur le canapé, mon dos rencontrant la surface moelleux des coussins. Mes mains se perdent dans ses cheveux tandis qu’il embrasse mon ventre et que ses mains repoussent mon jogging. Je ne sais même plus ce que je porte en dessous. Je me fiche royalement de tout, l’urgence de le retrouver enfin est bien trop puissante. C’est un tsunami qui m’envahie alors qu’il s’occupe de son propre pantalon. Je mords ma lèvre inférieur en regardant ce corps d’Apollon que je vais enfin pouvoir retrouver. Mon traumatisme est loin ; l’accouchement de Peter, son abandon, nos échecs d’aller plus loin. Il n’y a que lui. Lui. Lui. Putain de merde ! Je viens récupérer ce qu’il m’appartient au moment même où il vient récupérer mes lèvres. Il me la dévore avec férocité. Ses baisers sont puissants, sa langue est exigeante. Il laisse exprimer tout ce dont il a besoin, il me montre à quel point il a besoin de moi. A quel point il est désespéré. En guise de réponse, je lui renvoie exactement la même chose, sauf que c’est pour lui montrer à quel point j’ai autant besoin de lui, à quel point ma vie sans lui n’a aucun sens. Sans que m’y attendre, il me pénètre d’un coup. Je coupe notre baiser pour crier littéralement – oui, crier, laisser mon extase s’évacuer. Mon corps est si tendu que cette simple friction me met littéralement à nue. Je me rends compte que maintenant que mon corps avait besoin de lui. Mes mains s’aventurent sur son dos qu’elle griffe en le sentant commencer à se mouvoir. Ça n’a rien de tendre, c’est plutôt dans l’urgence. Juste assez pour qu’on se perde l’un dans l’autre, qu’on prenne exactement ce dont on a besoin. Chose que je murmure, sous cette pluie de baiser dans mon cou : « Prends tout ce dont tu as besoin, amour… » En guise de réponse, il accélère le mouvement et me fait gémir plus fort. Plus vite. Plus puissamment. J’entends la porte d’entrée claquer, mais je m’en fiche royalement. Je me fiche de cette personne qui nous entends, ou nous a entendu, de celle qui a vu ou nous voit. Je me perds simplement dans lui, dans ce besoin. Qu’est-ce que c’est bon ! Qu’est-ce que j’en avais besoin ! Mes mains s’aventurent sur ses fesses, viennent les saisir puissamment en le faisant plus appuyer contre moi. « Putain, Wyatt ! » Elles remontent chercher son visage, l’encadre pour capturer ses lèvres à nouveau. Mes jambes s’enroulent autour de sa taille ; ça a le plaisir de m’ouvrir plus à lui, de lui donner plus accès pour qu’il tape jusqu’au bout. Il m’en faut peu pour me faire vriller. Je sens ce putain d’orgasme me frapper en pleine gueule, et je crie à n’en plus pouvoir. Je me resserre littéralement contre lui, mes bras s’enfonçant dans sa chair, mon vagin de contractant autour de sa queue, ma bouche venant prendre d’assaut les siennes – comme à mon habitude. Je vis cette orgasme comme le premier orgasme depuis des lustres, rien à voir avec celui qu’il me donnait avec ses doigts ou encore ses lèvres. Putain, c’est bien plus puissant que ça. Tout mon être tremble devant cet homme si parfait. Est-ce qu’il voit ce qu’il me fait ? Est-ce qu’il voit ce qu’il m’apporte ? Tout ce dont j’ai besoin ? Putain. Il est juste devant moi. C’est lui. Ça l’a toujours été.
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Invité a posté ce message Jeu 30 Mai 2019 - 21:32 #

Oublié ma tendresse. Le besoin prend le dessus, celui de la retrouver entièrement, de redécouvrir cette connexion qui n’était plus la même depuis la naissance de notre fils. Bouche et doigts ne suffisaient pas pour ressentir à nouveau ce lien entre nous, si parfait, si fort qu’il nous coupait le souffle et nous faisait craquer à une vitesse surprenante. Là, je la sens cette connexion mais la nécessité de me perdre en elle surpasse le reste.  Profondément en elle, je la sens se resserrer immédiatement, son cri résonnant dans tout le bas de la maison. Ça ne m’arrête pas. Je me fous complètement du fait qu’on nous entende, que quelqu’un puisse débarquer et me surprendre en train de prendre ma petite amie. Un grognement glisse entre mes lèvres. Ses ongles griffent mon dos et provoquent un mélange de plaisir et de douleur qui me fait gémir de plaisir et accélérer les mouvements de mon bassin. Mes lèvres continuent d’embrasser son cou, de suçoter sa peau jusqu’à lui laisser une marque. Une main posée sur sa cuisse, j’y enfonce mes ongles à mon tour, accélère plus encore. « Prends tout ce dont tu as besoin, amour… » Elle n’a pas besoin de me le dire une seconde fois. A vrai dire, elle n’avait pas besoin de le dire tout court. A l’instant où elle a commencé à m’embrasser, où elle m’a retiré mon haut, j’ai su qu’il me serait impossible de me satisfaire de peu. Je veux tout prendre ou, plus exactement, tout reprendre. Tout ce qui nous a été arraché ces dernières semaines, tout ce qui nous a manqué alors qu’on le niait. Le sang cogne dans mes tempes. Je n’entends plus rien hormis mes gémissements et les cris de Cassie sous moi. La porte qui claque, je ne l’entends pas et même si c’était le cas, ça ne m’aurait pas préoccupé plus que ça. J’ai trop besoin de ça, trop besoin de nous retrouver pour laisser quoi que ce soit ou qui que ce soit nous couper dans notre élan, dans ces retrouvailles charnelles. Ses mains sur mes fesses me font comprendre de m’appuyer plus contre elle, de laisser mon sexe frotter contre son clitoris juste comme il faut pour la faire crier plus encore. « Putain, Wyatt ! » Ça ne manque pas et je souris contre ses lèvres lorsqu’elle vient m’embrasser, enroulent ses jambes autour de ma taille. En sueur, j’accélère encore une fois. Mes muscles me font mal mais le plaisir qui découle de notre union dépasse le reste. C’est elle qui part la première, qui laisse son orgasme la saisir brutalement. Moi, je continue mes va-et-vient en elle alors qu’elle serre ma queue si merveilleusement bien que ça pourrait me faire partir. Je refuse pour le moment, je veux prolonger son orgasme jusqu’à ne plus en pouvoir et ça ne tarde pas. Mon râle de plaisir meurt dans sa bouche. Je me tends, jouis violemment en elle avant de trembler de la tête aux pieds. A bout de souffle, je me laisse tomber contre elle, dépose des baisers contre sa mâchoire en caressant son bras. « Je suis tellement désolé, princesse. » J’embrasse encore une fois sa mâchoire puis redresse la tête. Toujours en elle, je n’ai pas la moindre envie de bouger de là. « Je ne fais que te le demander en ce moment mais : pardonne-moi. Je ne voulais pas te repousser, je voulais juste … » Ma langue passe sur mes lèvres et je soupire un coup. « Je voulais trouver comment gérer cette histoire sans que tu sois encore touché. »
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Invité a posté ce message Ven 31 Mai 2019 - 22:07 #

Ça se craque doucement, comme un masque de verre qu’il porte. J’ai l’impression qu’à chaque coup de rein qu’il porte pour me pénétrer plus profondément, je retrouve non seulement cette connexion qui nous a toujours unies, mais aussi j’aperçois son masque se craqueler sous mes yeux. Il se perd littéralement dans l’union de notre corps, dans ses frictions trop puissantes, dans ses baisers remplis d’émotions. Il laisse exprimer sa rage, son désespoir, son besoin à travers sa sauvagerie et ses pulsions. Et…ça me va. Parce que Wyatt a toujours été comme ça. C’est une boule de nerf, qui absorbe sans arrêt, et lorsqu’elle finit par craquer, elle fait trembler tout votre monde. Le mien a été ébranlé, apeuré, retourné, en l’espace de quelques jours. Mais je sais que cette boule vient d’exploser à jamais et que tout ce que je vais récolter ce sont sa vulnérabilité. Cet homme brisé et apeuré qu’il peut-être, cet homme dont je suis tombé amoureuse en un rien de temps. Il est là, devant mes yeux alors qu’il me prend comme une bête. C’est totalement contradictoire. Pourtant, je n’échangerai ma place pour rien au monde. Tandis qu’il me martèle, nos langues se cherchant à la moindre occasion, nos mains explorant la peau de l’autre, je suis la première à perdre pied. Mine de rien, mon corps avait besoin que cette tension de relâche. Il avait besoin lui aussi de se craqueler et d’exploser dans ces milliards de petites étoiles. Je retrouve cette douce sensation de bonheur et de plaisir qu’il est le seul à me procurer et tandis que mes cris se font violent et sauvage, j’apprécie chaque tremblement que mon corps m’offre. Quand bien même, j’ose penser que ça va se termine, cette vague de plaisir continue parce que ses mouvements ne cessent pas. Non, il continue la cadence jusqu’à ce qu’il touche lui aussi ce but ultime et se déverse en moi dans cette chaleur égale à lui-même. Son râle est si profond qu’il retombe sur moi, le corps tremblant. Mes bras le serre tandis qu’il se perd dans cette nouveau ciel. Seules ses lèvres restent actives en embrassant ma mâchoire. « Je suis tellement désolé, princesse… » Commence-t-il après quelques secondes de silence. Il relève la tête, cherche mon regard, et je n’arrive pas à contrôler ma main pour lui essuyer ces perles de sueur qui orne son visage : « Je ne fais que te le demander en ce moment mais : pardonne-moi. Je ne voulais pas te repousser, je voulais juste…je voulais trouver comment gérer cette histoire sans que tu sois encore touché » Mes mains caressent sa joue, son épaule, ses biceps, son dos…dans des caresses douces et tendre. Je ne quitte pas ses yeux et n’ose pas bouger mon bassin, parce que je le sens toujours au fond de moi. « Wyatt…quand est-ce que tu vas comprendre que ta vie, c’est ma vie. Ma vie, c’est ta vie… ? Je veux pouvoir gérer tout ce qui te touche, comme tu veux gérer tout ce qui me touche ? » Je soupire, ne sachant plus vraiment quoi faire pour qu’il arrive à comprendre ça. J’ai besoin qu’il le comprenne. J’ai besoin qu’il croit en moi, en nous, en notre couple. « Mais pour ça…il faut que tu me parles, que tu me laisses rentrer dans ta vie personnelle… » Je reprends ses mots exactes pour appuyer mes propos. « …Que tu me fasses confiances. Je sais que quelque part tu veux me protéger, mais je suis forte que lorsque t’es près de moi. » Je me mords la lèvre, alors que mes yeux se remplissent de larmes à nouveau. « Me rejettes plus jamais, Wyatt…Je…Je supporte pas ça. » Je peux tout endurer. Je peux endurer un déni de grossesse, un traumatisme, la possibilité de mourir, un braquage, être prise en hottage, perdre mon job, mon rêve…je peux tout endurer. Tout sauf le perdre lui.
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Invité a posté ce message Sam 1 Juin 2019 - 11:53 #

A bout de souffle, je n’ai même plus la force de soulever mon corps. Je l’écrase mais ressens un certain calme à être ainsi collé à elle. Ça m’apaise, comme à chaque fois que je me trouve près d’elle ou dans ses bras. Pourquoi l’avoir repoussé si elle est capable de me calmer ainsi ? C’est une excellente question. Un mécanisme de défense que je pensais avoir fait disparaître mais qui revient au pire moment. Comme quoi l’adage qui dit que les habitudes ont la dent dure ne ment pas. Qu’importe ce que je fais pour me corriger, pour m’ouvrir plus à mes proches – ce que je ne faisais clairement pas par le passé – ce n’est pas encore ça. J’essaye pourtant. Ce n’est pas le problème. Seulement lorsque ça devient trop sérieux et trop difficile pour moi d’encaisser, je me ferme à mon entourage le temps de trouver la solution à mon problème. J’ai vite compris que je faisais une erreur. Ma fierté m’a empêché de revenir en arrière, de revenir la queue entre les jambes vers celle que j’ai blessé et qui a, une fois encore, souffert de ma connerie. Retrouver ce lien particulier qui nous uni tous les deux après des mois c’est un pas vers une réconciliation et malgré ça je sais que j’ai encore pas mal de chemin à faire pour me faire complètement pardonner – pour me pardonner moi-même surtout. « Wyatt… Quand est-ce que tu vas comprendre que ta vie, c’est ma vie. Ma vie, c’est ta vie… ? Je veux pouvoir gérer tout ce qui te touche, comme tu veux gérer tout ce qui me touche ? » J’apprécie sa main qui passe sur mon corps en sueur, effleure mon visage avant qu’elle ne soupire, lasse de me répéter cette chose qui n’entre toujours pas dans ma tête. Je tente, mais rien à faire. Mon regard ne quitte pas le sien. Je ne bouge toujours pas. Je suis trop bien comme ça, apaisé et à la bonne place. Encore en elle, je sais que le moindre mouvement pourrait à nouveau me faire partir. Des semaines sans rien faire explique que son corps nu sous moi peut me faire vriller aussi rapidement. « Mais pour ça… Il faut que tu me parles, que tu me laisses rentrer dans ta vie personnelle… Que tu me fasses confiances. Je sais que quelque part tu veux me protéger, mais je suis forte que lorsque t’es près de moi. » Mes lèvres sont rougies par nos baisers sauvages et je les humidifie puis soupire à mon tour. « Ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, princesse. C’est en moi. J’ai peur que si je te laisse entrer et que tu vois que je suis loin d’être parfait – très loin même – tu fuies et j’aurais dû mal à le supporter. » Pour ne pas dire que je ne supporterais pas du tout. Ce n’est pas uniquement le fait de la connaître depuis toujours et d’être habitué à ce qu’elle soit dans ma vie, c’est également parce que je l’aime comme je n’ai jamais aucune femme avant elle. « Me rejettes plus jamais, Wyatt… Je… Je supporte pas ça. » Ressentant le besoin de caresser son visage mais ne pouvant le faire sans l’écraser, je me redresse en l’entraînant avec moi. Toujours bien au chaud en elle, ces quelques mouvements me font doucement grogner, éveillant ma libido trop souvent refoulée dernièrement. Mais pour le moment je caresse sa joue, mon regard planté dans le sien. « Je ne veux pas te faire une promesse et ensuite la trahir mais je veux au moins te jurer de faire un effort. » Dis-je en continuant de la câliner. « Tu dois aussi me laisser le temps d’encaisser. Tu sais comment je suis, parfois j’ai besoin de m’éloigner quelques heures pour ne pas exploser. Ça ne voudra jamais dire que je te rejette, jamais. Il me faut juste le temps d’encaisser et de me calmer. » C’est ce dont j’ai eu besoin là mais incapable de le dire comme il le faut, elle l’a pris pour elle et c’est parti crescendo. « Je suis sincère quand je te dis que je t’aime, t’es la femme que j’ai toujours voulu, la femme de ma vie mais je suis loin d’être parfait et je me gère comme je peux. Je ne peux pas vivre sans toi, Cassandra. » Mes lèvres vont effleurer les siennes puis les embrassent plus franchement. Mes bras glissés dans son dos, je la colle à moi et apprécie un peu trop le contact de ses seins qui pointent contre mon torse nu ce qui m’amène à l’embrasser plus passionnément.
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