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 running up that hill - Melech&Maverick

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Invité a posté ce message Sam 22 Juin 2019 - 21:40 #


running up that hill
maverick + melech
tu veux rester la même, une vie de bohème, mais tes parents voudraient marier ton cœur. et le garçon que t’aimes, est beau comme un poème, qu’on n'déclame pas à une fille de seigneur. ce récit-là, se déroulait dans la grande medina. la fille du roi, ne pouvait épouser un renégat. et tout en bas, les gens disaient que tu n’étais pas pour moi, n’écoute pas, mais me voilà, ouais, à ta fenêtre en train de chanter pour toi.


Ce sont les séries vidéos de youtube qui se sont succédées sans vraiment faire de sens, Melech incapable de se concentrer plus de deux secondes sur la même phrase de la personne qui parlait pourtant dans une langue plus que compréhensible, les gémissements qui ne peuvent s’empêcher de passer ses lèvres de plus en plus souvent, et des regards de plus en plus pressants à l’horloge numérique sur la tablette à la batterie désormais alarmante. Maverick qui ne va pas tarder, lui qui tient cet espoir comme si les choses allaient changer, comme si la douleur n’attendait que sa présence pour complètement disparaître. Quelques semaines qu’elles sont présentes puis s’en vont à nouveau, la douleur irradiante qui l’a contraint à ne pas se proposer pour travailler en attendant qu’elle se tarisse, ou que la nausée passe au moins. Le corps est tremblant, se meut difficilement, les doigts semblent déployer tous les efforts du monde pour avancer la ligne de visionnage de la vidéo à une minute trente, en espérant qu’en accélérant celle-ci il arriverait enfin à la comprendre. Des choses de plus en plus simples, histoire de s’accrocher, avant de se retourner à nouveau, l’envie de poser sa joue contre le mur froid de la salle de bains qui devient soudainement insurmontable.

La douleur qu’il est parfaitement capable de ressentir, juste qu’elle l’a rarement empêché de penser à ce point, toujours plus résistant sur ce point, et la maladie dont il se vante parfois combien elle lui est étrangère, à ne pas supporter les consultations médicales et à ne jamais s’en trouver la raison. Ce sont les coups de froid qui passent rapidement, le plus souvent, et la culture de la méfiance de ce qu’on pourrait faire de son corps qui l’ont convaincu de faire confiance à ses défenses immunitaires là où son compagnon lui a fait promettre de ne pas tarder à aller aux urgences si son état continuait d’empirer - et où il a préféré écrire quelques messages plus ou moins rassurants seulement aux moments où la douleur devenait tenable, avant de se rabattre à nouveau sur le sol blanc, à tenter de ne pas sangloter pour garder le contrôle de ses sensations, sachant très bien ce qu’il arriverait une fois qu’il se laisserait complètement avoir aussi mal qu’il le ressentait.

Maverick qui finit par sonner, quelques longues secondes avant de se raisonner à lui ouvrir, l’esprit toujours autant ailleurs et la tête complètement retournée à buter dans le vase qui heureusement ne s’est pas cassé sur le chemin, poser ses mains à peu près partout pour s’assurer de ne pas basculer. L’acte qui suffit à peine et d’une lenteur qu’il n’a même pas envie de considérer, la gêne qui le ronge tout entier, avant qu’il n’arrive à déverrouiller la serrure pour le laisser arriver ; probablement l’air aussi pâle qu’un fantôme, le maquillage complètement coulé sous les fausses larmes de sueur, et les cheveux blonds complètement décoiffés, s’il avait toujours la même apparence que la dernière fois que le miroir lui a fait la disgrâce de le présenter. L’envie de dire quelque chose, mais les mots qui se perdent au beau milieu de sa trachée, avant de douloureusement s’assoir sur le sol à nouveau, dans l’espoir que ses reins soient moins endoloris ; peine perdue, mais en cas de malaise il ne pourra pas trop se faire mal, quelque part. Les yeux qui se ferment dans une grande lenteur puis qui s’ouvrent à nouveau sur un Maverick qui n’a jamais été aussi grand vu l’angle de vue, les mains qui se passent dans les cheveux, cherchant les mots partout, n’en trouvant nulle part. - A neuf heures je descends à la pharmacie, les Appleman ont du paracétamol pour le ventre. Encore trois heures à tenir, à se demander jusqu’où son état allait se dégrader. Sauf tant qu’il y avait son ange, peu soucieux du reste - trop fatigué pour s’en faire en toute honnêteté.
(c) princessecapricieuse
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Invité a posté ce message Mer 31 Juil 2019 - 21:15 #

Spoiler:

Un mélange de colère et d'inquiétude se répand dans les entrailles de Maverick tel un poison virulent se mêlant à l'hémoglobine pour se répandre dans les veines d'un organisme sur le point d'expirer d'un instant à l'autre. Sa gorge se noue, se serre, semblable à un amas de nœuds formé par deux cordons entremêlés. Un peu plus tôt, quelques sms envoyés par l'être aimé, censés le rassurer, n'ont fait que déclencher une angoisse profonde et abyssale, désormais impossible à déloger. Les doigts qui glissent sur le volant, l'orientant de gauche à droite pour suivre les sinuosités de la route, alors que le jour vient à peine de se lever. Le ciel se teinte désormais de nuances se rapprochant davantage de la citrine que des couches zinzolines que l'on peut habituellement apercevoir dès l'aurore. Ses poumons se contractent de plus en plus vite, au rythme d'une cage thoracique peu rassurée, qui se soulève et s'abat en suivant une cadence douloureuse. Mille et unes questions traversent l'esprit tourmenté de Maverick, dont les yeux scrutent la route sans véritablement prêter attention aux éventuels dangers qui pourraient se dresser en face de lui. Le seul danger auquel il pense, c'est celui qui isoleBen Melech entre les quatre murs de son appartement. Un appartement qui se trouve bien trop loin du club, à des années lumières, lui semble-t-il. Melech lui a pourtant assuré qu'il n'allait pas si mal que ça, et que la douleur était supportable. Mav peut-il seulement le croire sur paroles ? Ou serait-il plus raisonnable de douter de ce qu'il avance comme une vérité incontestable ?

Un coup de volant trop brutal et la voiture est garée en bas de l'immeuble, deux roues sur la bordure et les deux autres sur l'asphalte de la route. Maverick pousse la portière pour se précipiter en dehors de l'habitacle et mets à peu près une éternité à retrouver ses clefs dans la poche de sa veste. La fermeture éclair fait décidément de la résistance, avant de finir par céder et s'ouvrir. La main enfoncée dans la poche, les doigts cramponnent le métal comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort et dans un sens, c'est sans doute le cas. La porte de l'immeuble s'ouvre et en un temps record, Maverick atteint le pallier de son appartement, qui doit être vide à cette heure, et c'est tant mieux. Melech ayant certainement entendu le raffut dans la cage d'escaliers, ouvre la porte avant même que Maverick ait eu le temps de frapper pour signaler sa présence. C'est une sorte de silhouette fantomatique qui apparaît dans l'embrasure, visage blême, chevelure ébouriffée et cernes kilométriques. « Du paracétamol ? Tu plaisantes, j'espère ? Tu as pris la peine de te regarder dans le miroir, au moins ? » Non, évidemment que non, puisque, s'il l'avait fait, il aurait sans doute été suffisamment effrayé par son allure pour appeler une ambulance sur le champ. À moins que cette évidence ne saute qu'aux yeux de Maverick ? « S'il te plaît, ne me dis pas que tu te sens bien, ou mieux, parce que je ne te croirai pas. Tu n'as absolument pas la tête de quelqu'un qui va bien. Du coup, tu as le choix : soit je t'accompagne aux urgences, soit je t'y traîne de force. » Le ton ferme et inflexible, davantage destiné à convaincre par la peur que par la raison. « Alors, que choisis-tu ? »
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Invité a posté ce message Ven 2 Aoû 2019 - 10:41 #


running up that hill
maverick + melech
tu veux rester la même, une vie de bohème, mais tes parents voudraient marier ton cœur. et le garçon que t’aimes, est beau comme un poème, qu’on n'déclame pas à une fille de seigneur. ce récit-là, se déroulait dans la grande medina. la fille du roi, ne pouvait épouser un renégat. et tout en bas, les gens disaient que tu n’étais pas pour moi, n’écoute pas, mais me voilà, ouais, à ta fenêtre en train de chanter pour toi.

de toute évidence, les promesses qui se heurtent à un mur bétonné, pas la moindre façon de lui faire avaler la moindre couleuvre sur son état de santé. lui toujours affalé sur le sol froid, à profiter de la nouveauté d'une nouvelle position avant d'en souffrir à nouveau, pas vraiment de position qui saurait le réconforter, absolument toutes qui ont déjà été tentées. maverick qui est immense en face de lui, pas forcément le plus empathe compte tenu de la situation, l'ashké qui aurait apprécié plus de conversation dans son sens, un paracetamol matérialisé et de quoi le faire dormir pour les deux prochaines années. le miroir qui n'en contient pas, pourtant un sérieux doute sur le coup, melech qui se rappelle avoir oublié d'avoir fouillé de fond en comble la salle de bains dans l'espoir de trouver quelque chose en lisant suffisamment de notices, puis qui fronce le nez en imaginant la scène et combien maverick aurait été contrarié. "oui, je suis horrible, j'ai compris merci, j'aimerais bien qu'on commente ma tête quand j'aurais le bas du ventre moins en feu, si tu veux bien. le regard qui se lève lentement vers le compagnon, une migraine qui s'installe définitivement, et aucune huile essentielle ici pour la faire passer. "j'ai besoin de boire un peu", avant de se débrouiller tant bien que mal pour se lever, se hisser sur les bras tremblants et s'acheminer tout doucement vers la cuisine pour se remplir un verre au robinet.

le jeune intersexe qui se plante devant son altérité complètement éberlué, verre vidé en main alors que le choix lui est imposé, envie de ronchonner qui ne dure pas longtemps, juste un "si tes clients sont insupportables pas besoin de le reporter sur moi" histoire de se défiler, quoique réellement convaincu par ses pensées. les termes qui l'effraient et ses émotions qu'il essaye de camoufler, le traumatisme pourtant bien réveillé. "alors, on a des points communs certes, mais mon nom de famille c'est hirschel, pas rotschild, alors si toi tu as de l'argent à mettre dans des consultations, c'est tout à ton honneur, mais moi je ne suis pas suffisamment douloureux pour me faire opérer, j'ai juste une petite tolérance et c'est tout", sans pourtant sourciller devant un orteil contre une porte ou un épilateur particulièrement coriace, comme il s'en est souvent enchanté publiquement, promesse de ne jamais avoir suffisamment mal pour s'y rendre une nouvelle fois.


"sincèrement? bon courage pour me traîner de force. j'ai pas envie d'y aller, et je suis encore adulte et capable de faire mes propres choix. comme grands frères tortionnaires j'en ai déjà deux, et aucun des deux n'aurait osé faire ça, alors sérieux, ose appeler une ambulance. le regard qui se veut tant malade que courroucé, melech qui est sincèrement grave face aux allégations, qui ne bougera pas d'un centimètre tant qu'il ne l'a pas décidé. et pendant quelques minutes, au moins les mêmes propos, avant de commencer à se résigner. "j'ai vraiment super peur de rentrer dans un hôpital, qu'ils me parlent de tous mes antécédents, et personnellement de pas être prêt". pas envie qu'on lui indique gentiment ce qu'on a pu lui faire, comment on a pu le réparer.

un sms des appleman en question qui promettent qu'ils ne lui distribueront rien sans une consultation, le paracetamol qui ne se vendrait pas comme des chewing-gum même en étant suffisamment aimé des préparateurs pharmaciens, un soupir marqué, avant de lever le nez. "tu vas voir que ce sera bien inutile, qu'on va me dire que ça aurait pu passer tout seul. de toute façon au delà d'une brève auscultation c'est non. je ne retire même pas mon t-shirt" avant de se hisser lentement dans la voiture au bout de quelques pas dans la fraîcheur matinale.
(c) princessecapricieuse


au départ je pensais que tu essayais ce style parce que tu étais contrarié-e mais pha m'a expliqué et je trouve qu'il est évolué et très joli.
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