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Invité a posté ce message Lun 22 Juil 2019 - 10:32 #


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Le travail me prenait toujours beaucoup de temps. Il y avait beaucoup de papier à remplir avant même de pouvoir avoir une intervention, une visite de contrôle ou quoi que ce soit d'autres. La paperasse était ce que je haïssais le plus. Ça prenait toujours des plombes. Et je n'avais pas toujours d'aide pour m'en occuper.
Tout dépendait de l'affaire en cours. Lorsqu'il s'agit du commissariat qui fait appel à moi, j'ai bien Eugenia qui m'aide beaucoup. Et ça me fait gagner plusieurs heures. Mais en dehors de celui-ci, je me tapais tout seul. Et devoir remplir encore et encore les mêmes documents, c'est un peu ennuyeux à la longue. Peut-être que je devrais prendre un assistant. C'est une option à prendre en compte.

J'aimai bien Ginny. Elle rigolait bien et même si ses collègues confondaient violence et sarcasme, c'était toujours marrant de travailler avec elle. Elle avait du répondant, mine de rien.

Mais aujourd'hui, c'était Samedi. Et qui dit Samedi, dit, pas de boulot. J'avais beau aimer mon travail, j'attendais le week-end avec impatience. Pour se sortir un peu du quotidien et du stress habituel. Même si me connaissant, sortir du stress, c'est rester chez moi à mater un nombre incalculable de film. Et après, on se demande pourquoi je suis célibataire. Ma mère m'en fait encore tout un plat. Enfin, je passe rapidement inaperçu avec les quelques problèmes de communications de la famille.
Enfin, j'imagine que ça va finir par s'arranger.

Mais pour une fois, je ne voulais pas rester enfermé. Il faisait beau dehors et je voulais sortir. Seul bémol, sortir seul, c'est vraiment ennuyeux. Et depuis quelques temps, je pensais à sortir un peu Ginny. Dans le sens où la sortir de sa zone de confort. Elle avait un train-train. Un peu comme le mien mais encore plus restreint.

Elle m'avait parlé des quelques activités qu'elle aimait faire avant d'être cloué au fauteuil. Je ne peux pas forcément imaginer ce qu'elle ressent mais je n'ai jamais été bien tendre avec elle. Être en fauteuil ne signifie pas qu'elle ne peut plus rien faire ni qu'elle est plus fragile qu'un autre.
Alors, j'avais décidé de l'emmener à la plage. Enfin, il restait à la convaincre, cette tête de mule.
Pas la peine de réfléchir maintenant, je lui donnerais des raisons sur le tas.

J'attrapais mon sac à dos et rejoignais déjà la voiture. Je n'étais pas allé si souvent que ça chez Ginny. Parce que d'un coté, je ne voulais pas déranger. Et de l'autre, j'avais envie de l'embêter. Légèrement contradictoire mais bon.
Il ne me fallu pas énormément de temps avant d'arriver près de chez elle. Le bâtiment m'avait toujours surpris étant donné la vieillesse de celui-ci.
Je sortais de la voiture et me dirigeait déjà vers la porte et frapper.

Même si je pouvais, je n'allais pas non plus entrer comme un sauvage. Je glissais les mains dans les poches et patientait.

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Invité a posté ce message Mar 23 Juil 2019 - 19:07 #


aaron and eugenia — why does the sky weep? perhaps it is tired, it carries the weight of the stars and the heat of the sun, but who carries the sky when it is falling apart? then the rain and the lightning touched the ocean’s surface and it whispered: i hear you, you are not alone. ✻ ✻ ✻  Mes yeux étaient perdus sur l’écran de ma télévision. Je regardai à moitié les images qui défilaient devant moi ; visionner des matchs de tennis fauteuil était une activité qui m’ennuyait au plus haut point mais mon entraîneur avait insisté pour que je le fasse parce qu’il considérait ces rencontres comme essentielles en terme de stratégies et de techniques. Bien entendu, j’avais fini par accepter, mais cela s’était fait au bout de nombreuses négociations. Bien entendu, j’avais réussi à échanger ma promesse de regarder ses DVDs contre plusieurs carrés de chocolat ajoutés dans mon alimentation sans qu’il ne me fasse de scandale.
J’étais persuadée d’avoir gagné au change.
Puis, quelqu’un frappa à ma porte.
Je fronçai les sourcils, ne sachant pas qui cela pouvait être ; je songeai à Andrea mais elle m’avait dit qu’elle avait déjà des choses à faire aujourd’hui. Cela ne pouvait pas être Miles non plus, puisque je n’avais rien commandé et il avait déjà commencé son shift à la pizzéria depuis un petit moment. Je poussai un soupir, ne sachant pas si j’allais ouvrir, ne sachant pas si j’avais envie de voir du monde. Puis je me fis violence ; nous étions samedi, après tout. Le samedi, les autres avaient l’habitude de sortir. De se voir. Le samedi, les autres avaient l’habitude de ne pas rester chez eux à fixer l’écran de leur télévision.
Les autres, oui. Cela n’avait jamais été mon cas. J’avais toujours été solitaire, j’avais toujours considéré que le monde extérieur n’avait pas besoin de moi pour continuer de tourner.
J’avais toujours fixé l’écran de ma télévision le week-end, oui. Mais en arrivant à New York, je m’étais promis de changer. Mais en arrivant à New York, je m’étais promis de cesser de m’enfoncer dans mes vieilles habitudes. Alors, au lieu d’ignorer la personne qui venait de frapper, au lieu de faire semblant de n’être pas là, je pressai le bouton pause de ma télécommande. L’épisode s’arrêta.
J’avais toujours fixé l’écran de ma télévision le week-end. Mais ce week-end était différent.
Je levai la main vers la poignée de potence qui me permettait de me transférer jusqu’à mon fauteuil. Je retirai la sécurité de celui-ci avant de pivoter. Mon coeur battait un peu trop vite dans ma poitrine ; le simple fait d’ouvrir la porte à quelqu’un de non annoncé me faisait sortir de ma zone de confort et, pour cela, je me détestais d’être restée dans mes retranchements trop longtemps. Je pris une profonde inspiration et me dirigeai vers mon entrée. Je posai la main sur ma poignée de porte. Je pris quelques secondes supplémentaires avant d’ouvrir finalement la porte.
Aaron. Un sourire apparut aussitôt sur mes lèvres et je me félicitai d’être venue lui ouvrir. J’avais toujours eu cette peur irrationnelle qu’une personne non annoncée était forcément une personne hostile. C’était idiot. Cela n’avait aucun sens. Mais mes terreurs n’avaient jamais eu de sens de toutes manières. « Salut, » lui lançai-je d’un ton à la fois tinté de surprise et d’entrain. Il était vêtu de vêtement plus décontracté que la semaine. Il avait avec lui un sac et j’eus l’étrange sensation que s’il était venu chez moi, ce n’était pas pour y rester. « Dis-moi si je me trompe, mais j’ai l’impression que t’as une idée derrière la tête et je ne sais pas si elle va me plaire. » Je le regardai avec des yeux faussement méfiants, bien plus dramatiques que nécessaires. Je n’avais aucune idée de ce qu’il comptait faire ici ; cela faisait plus de deux ans que nous nous connaissions, et si nous étions devenus très proches à force de nous rencontrer au boulot, nous n’en avions pas souvent profité pour se voir les week-end. En dehors des heures de bureau, oui, pour boire un café ou manger un morceau. Mais jamais un samedi.
Jamais un week-end.
Après tout, j’avais toujours fixé l’écran de ma télévision le week-end et j’étais quasiment sûre qu’il faisait pareil de son côté.
Je m’écartai légèrement de l’encadrement de la porte. « Tu veux entrer ? » lui demandai-je de ma voix douce. Mais, au fond, je le connaissais. Ce n’était pas dans mon appartement qu’il voulait.
Non.
Il voulait aller ailleurs.
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Invité a posté ce message Sam 3 Aoû 2019 - 17:23 #


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En temps normal, j'aurai frappé à nouveau. Mais je me doute qu'elle est encore devant la télé. Alors le temps de venir jusqu'à la porte. Mais aussi de trouver le courage d'ouvrir. Il fallait toujours patienter un petit peu.
La porte fini par s'ouvrir après quelques minutes. Mon sourire s'agrandit rapidement à la vue du sien. Ah bah c'est déjà plus jolie comme vision. Je me doute qu'elle devait être plutôt surprise. J'avoue que je ne préviens jamais quand je viens quelques part. Simplement parce que j'étais beaucoup trop spontané. Mais Eugenia y était bien trop habitué.

- Salut ! Comment tu vas aujourd'hui ? Laisse moi deviner, tu regardais la télévision ?

Je l'entendais d'ici. Un match d'après ce que je peux entendre. Une idée derrière la tête. Je me mis à rire simplement. Quand je dis qu'elle me connait trop celle-ci. Je viens lever la main et frotter l'arrière de ma nuque avec lenteur.

- Je ne peux rien te cacher, toi.

Après, je savais très bien qu'elle n'allait pas forcément être emballé dès le début, ni même si elle allait être d'accord. Je voulais juste passer un peu de temps avec elle, hors de sa zone de confort. Je hochais tout de même la tête quand elle me proposait de rentrer. Je n'allais pas lui bondir dessus maintenant. Je rentrais alors et retirait mes chaussures avant de déposer mon sac au sol.

- Comment tu vas ?

Je ne voulais pas non plus qu'elle pense que je venais uniquement pour l'attraper et l'amener autre part. Je glissais les mains dans les poches de ma veste et me mit à sourire. On se connaissait depuis quelques temps maintenant. Autant, même si nous étions principalement collègue de travail, elle me faisait rire. Nos personnalités étaient suffisamment similaires et différentes pour pouvoir rendre chacune de nos conversations plutôt drôles.

- En fait, j'avais pensé que l'on pouvait aller à la plage, ensemble ? Je sais que tu aimes cet endroit.

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Invité a posté ce message Mar 13 Aoû 2019 - 20:00 #


aaron and eugenia — why does the sky weep? perhaps it is tired, it carries the weight of the stars and the heat of the sun, but who carries the sky when it is falling apart? then the rain and the lightning touched the ocean’s surface and it whispered: i hear you, you are not alone. ✻ ✻ ✻ « Salut ! Comment tu vas aujourd'hui ? Laisse moi deviner, tu regardais la télévision ? » J’esquissai un léger sourire, sentant mes joues rosir. Je clamais le connaître parfaitement mais, en vérité, c’était que lui aussi m’avait cerné également durant ces quelques années ; il était capable de deviner ce que je pouvais penser ou savoir ce que je faisais sans que je n’ai besoin de lui dire. En cet instant, sa remarque aurait pu me mettre mal à l’aise. En cet instant, ses paroles aurait pu me gêner de savoir qu’il se doutait que je passais mon samedi devant un écran de télévision. Mais je savais qu’il était pareil que moi. Alors, bien décidée à lui prouver qu’il ne m’avait pas cloué le bec, je pris une moue faussement confiante en levant le menton. « Je suis sûre que tu aurais fait pareil si tu ne t’étais pas décidé à venir frapper à ma porte, » lui répondis-je du tac au tac avant de lui sous-entendre que je savais qu’il venait avec une idée derrière la tête, idée qui n’allait sans doute pas être à mon goût. Si j’étais d’un naturel très timide, en la présence d’Aaron, j’avais cette capacité à me sentir plus à l’aise, plus en confiance. Je l’observai se frotter la nuque avant de me répondre. « Je ne peux rien te cacher, toi. » Je tentai de le sonder pour deviner ce qu’il pouvait bien avoir derrière la tête, sans grand succès ; si je ne laissai rien paraître, j’avais la crainte d’être le dindon de la farce.
Aaron entra dans mon appartement, retirant ses chaussures et posant son sac. Je l’invitai à venir dans le salon et j’éteignis la télévision. « Comment tu vas ?  » me demanda-t-il. J’haussai les épaules, un petit sourire aux lèvres. « Ça va tout doucement, j’ai pas fait grand chose de ma journée. Mon coach me laisse tranquille ce week-end, après il va me tuer à la tâche pour me préparer à l’US Open. » Cela n’allait sans doute pas l’étonner, que je n’ai rien fait de spécial. Mes journées étaient uniquement rythmées par les entraînements, le médecin et le travail. Autrement, j’étais là. Assise devant ma télévision. Attendant que les journées passent, attendant que le temps file. « Et toi alors, comment vas-tu ? Qu’est-ce qu’il t’amène ? Tu veux boire quelque chose ? » demandai-je. J’avais pour habitude de poser beaucoup de questions. De chercher à savoir. «  En fait, j'avais pensé que l'on pouvait aller à la plage, ensemble ? Je sais que tu aimes cet endroit, » finit-il par me dire. Je sentis une vague d’appréhension me traverser. J’étais touchée qu’il se souvienne que j’appréciais la plage, avant. J’étais touchée qu’il ait retenu ce que j’avais bien pu lui dire. Mais, en vérité, je n’y étais pas retournée depuis que Julian avait failli me noyer. Si j’avais gardé mes distances avec l’océan depuis mon accident, il avait réussi à entièrement me rebuter. J’étais persuadée qu’il s’agissait d’un endroit hostile pour moi. Je ne parvenais plus à nager. Je ne parvenais pas à y aller avec mon fauteuil. Alors, j’avais tout simplement arrêté. Arrêté de visiter la plage. La mer. L’océan. « Oui, tu as raison, » répondis-je doucement. « Mais je ne sais pas tellement si c’est une bonne idée. Je n’ai pas eu une bonne expérience depuis que je suis en fauteuil. Pas du tout. » Je ne lui en avais pas parlé, non. Je n’en parlais pas. Si Julian avait eu une grande importance dans ma vie, j’avais pris la décision de ne pas parler de lui depuis que j’étais à New York. De ne pas l’évoquer. Comme si cela allait m’aider à l’oublier. Comme si cela allait m’aider à tourner la page.
Mais, en vérité, je n’avais jamais vraiment tourné la page. « Tu sais que je ne peux pas utiliser mon fauteuil dans le sable, hein ? Ça risque de t’embêter, ce n’est pas pratique du tout, » dis-je, comme si cela allait le faire changer d’avis. Je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il trouverait des arguments pour contrer mes paroles. Je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il ne se laisserait pas démonté aussi facilement.
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