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Invité a posté ce message Mar 30 Juil 2019 - 21:56 #

Ma vie n’avait rien d’un fleuve tranquille, depuis…à vrai dire, je ne peux même pas dire depuis mon accident, elle merdait déjà bien avant. J’ai jamais eu la vie facile, faut se l’avouer. J’ai toujours du faire gaffe, d’éviter de faire certaines choses, de vivre ma vie comme bon me semble. J’ai longtemps cru que je vivais ma vie comme un dernier jour, et aujourd’hui, maintenant que je sais que ça peut être vraiment le cas, je ne suis pas certaine d’en avoir envie. Je suis partagée entre mes idées noires qui me disent que j’aurai du rester parmi les dégâts de cet accident, et l’envie de retrouver cette vie intrépide que j’avais l’impression de mener. Ma vie amoureuse était un désastre, après cette pseudo rupture avec Rainer, même si nous avions décidé de rester en contact. Ce n’était pas le temps ni le moment de commencer une amourette, c’est ce qu’on avait tous les deux jugé. Au fond, nous étions en train de toucher le fond, et il suffisait qu’un des deux le soit vraiment pour emmener l’autres avec. Ma santé…est chaotique, maintenant que mon cœur est en sursis et que ma vie ne tient définitivement qu’à un fil. Ma vie familiale ? Elle m’étouffe. J’ai beau aimé mes parents, mes sœurs…J’ai du mal à supporter la pression qu’ils me mettent dessus pour s’assurer que je vais bien. C’est honorable de leur part mais je n’y arrive plus. J’ai l’impression d’être cette gamine de 4 ans qui vient de faire sa première crise cardiaque. A nouveau. Et c’est horrible. Il ne me reste que ma vie professionnelle, la seule que je peux un peu contrôler, et c’est la raison pour laquelle je me regarde dans cette petite robe noire, cintré qui épouse parfaitement mes formes. The Quin accueille une énorme soirée mondaine ce soir : tout le personnel haut placés est appelé à être présent afin de répondre au mieux aux attentes des invités et des clients. Si mon poste est un peu bancal, avec l’arrivée de mon remplaçant, le directeur, Oliver, n’a pas perdu espoir en moi, parce qu’il est avant tout mon ami. Un ami que j’ai oublié dans cet accident mais qui ne m’abandonne pas, lui non plus. « Kyle se chargera de ton poste, mais sois au moins présente pour te refaire à la clientèle. Ça te fera du bien » J’essayais doucement de reprendre mes marques en me remettant à bosser depuis quelques jours. J’avais longtemps hésité à démissionner totalement, mais c’est la seule chose sur laquelle je peux m’accrocher parce que je sais que je suis bonne à la gestion. Je sais que je peux en être capable. Un petit objectif pour faire des petits pas vers l’avant, c’est ce dont j’ai besoin. Cheveux lâché, une simple mèche du devant remonté par une barrette sur le côté, j’ajoute un rouge à lèvre vif, un peu de parfum, et saisit mon petit sac avant de partir rejoindre le taxi qui m’attends. J’arrive une demi-heure avant les hostilités pour avoir le débrief d’Oliver. Lorsqu’il a fini, il vient vers moi et ajoute : « Prends des initiatives si tu le souhaites ce soir, mais amuse-toi avant. C’est ton mot d’ordre » J’acquiesce en souriant doucement. « Merci Oliver, d’être aussi compréhensif » Il me pose une main sur une épaule et ajoute : « Ollie…j’aimerai sincèrement pouvoir te redonner la mémoire, mais tu m’as aidé à sauver mon mariage. C’est à moi de t’aider maintenant » Je le dévisage une seconde avant qu’il ne m’explique qu’avant mon arrivée, il se donnait corps et âme dans cet hôtel et que son mariage passait en second. Je l’aurai aidé à retrouver du temps et à regagner la femme de sa vie. « Crois-moi, t’es quelqu’un en or, Oliana » J’en doute. Mais je ne le contredis pas. Je préfère le suivre dans la grande salle de réception où tout le monde est déjà en poste, en attendant que les premières célébrités arrivent.
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Invité a posté ce message Mar 6 Aoû 2019 - 12:33 #

« C’est fou, avec toi on a toujours l’impression qu’on va à un enterrement, ça donne envie. » Me raille Zack depuis la banquette face à la mienne. Je ne relève pas pour le moment, trop occupé à voir les rues de New York défiler à l’arrière de la voiture qui nous emmène à une énième soirée où je dois montrer ma tête. J’ai l’habitude, là n’est pas le problème, je n’ai pas envie d’y aller c’est tout. J’aurais préféré rester chez moi à m’enfiler bière sur bière en jouant avec n’importe lequel de mes colocataires plutôt que devoir me traîner là. Mais il le faut pour le bien de la société et pour attirer d’autres sponsors pour l’écurie. C’est comme ça que ça fonctionne dans ce monde : il faut parfois savoir se vendre, accepter de n’être qu’une marchandise. Exactement ce que je vais devoir faire ce soir. Zack ne pense qu’aux verres de champagne qu’il va s’enfiler et aux femmes autour desquelles il va pouvoir tourner dans l’espoir de rentrer avec l’une d’elles à son bras. Je pourrais prendre tout ça comme il le fait. C’est mon bras-droit, j’ai confiance en lui et je sais qu’il ne prend pas cette soirée pour un jeu ce qui ne l’empêche pas d’avoir dans l’idée d’en profiter au maximum. Moi je vais être le rabat-joie qui aura envie d’être n’importe où sauf à cette soirée. « Continue de me faire chier comme ça et y aura bien enterrement : le tien. » Lancé-je une fois sortie de mes pensées. Lorsque je pose mon regard sur lui, il me lance ce sourire bien con qui me donne envie de lui foutre une claque. Il se paye encore ma tête même en restant silencieux. D’ailleurs le silence finit par être pesant à mesure que nous approchons de l’hôtel où a lieu la réception. « Tu sais qui organise, n’est-ce pas ? » Demande-t-il prudemment. « C’est un peu difficile de passer à côté quand le nom est écrit en gros en haut de l’invitation. Mais si t’as question est : est-ce que je vais supporter le risque de la croiser ? Alors oui, arrête de me faire chier avec ça. » J’ai été assez longtemps en couple avec elle pour savoir pour qui elle travaillait. Recevoir l’invitation, voir le nom de cet hôtel, ça m’a presque donné envie de vomir, d’autant plus après notre dernière conversation. Seulement je n’ai pas le choix et si je mens parfaitement à Zack, je tente de me mentir à moi-même alors que notre voiture se gare en bas des marches. Les flashs n’arrêtent pas, m’aveuglent alors que ma porte s’ouvre pour me laisser sortir. Je salue les journalistes, offre des sourires faux, pose lorsqu’on me le demande pour ensuite être guidé vers l’intérieur de l’hôtel. Mon cœur bat un peu trop vite dans ma poitrine, un mélange d’excitation et d’angoisse. Surtout d’angoisse à vrai dire. Il y a déjà pas mal de monde lorsque nous arrivons avec Zack qui s’empresse d’attraper deux flûtes de champagne sur le plateau d’un serveur qui passe près de nous. « Je sens que je vais m’amuser. » Il y en aura au moins un de nous deux que je pense alors que je balaye l’endroit des yeux et finis par la trouver. C’est fou comme je suis incapable de l’ignorer. La savoir ici ce soir m’amène à tenter de l’apercevoir et lorsque c’est chose faite, l’air me manque. Oliana a toujours été d’une beauté naturelle mais dans cette robe, ses cheveux bruns attachés, elle est magnifique. « Prends tes couilles en main et va lui parler, Cam. Je me charge des premiers potentiels sponsors. » Je voudrais l’envoyer chier sauf qu’il a très bien vu la façon que j’ai de la regarder. Sifflant mon champagne, attrapant une autre coupe, je vais droit vers elle qui me tourne le dos. « Tu es ravissante. » Dis-je doucement une fois dans son dos. A peine quelques centimètres nous séparent et je peux sentir son parfum si familier venir chatouiller mes narines et me donner un coup de poignard dans le cœur.
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Invité a posté ce message Dim 11 Aoû 2019 - 15:56 #

On ne peut pas dire que je me sens vraiment à l’aise dans cette soirée. Certaines personnes me disent bonjour, sans savoir qui ils sont réellement. Mais tous me regardent avec ce regard de pitié et de compassions que je déteste tant. Je tente d’avoir la tête haute et les idées fortes, mais tous me rappelle ce que je suis devenue : ce fantôme de moi-même, qui déambule dans une vie qui n’est pas la mienne. Verre de champagne à la main, je ma balade sans savoir où amarrer parmi les groupes qui se forment. Ils semblent tous se connaître, ou du moins font semblant. Je me demande comment j’ai pu autrefois être sereine dans cet environnement hostile où l’on vous juge au moindre regard. Je ne suis pas du genre timide, au contraire. Pourtant depuis mon accident, c’est ce que je suis, incapable de retrouver celle confiante que j’étais. Je croise rapidement le regard d’Oliver qui m’encourage vivement de m’intégrer. A quoi bon ? Je suis à des milliers de kilomètres de mon rôle que Kyle semble assurer à la perfection. Je me sens inutile et parfaitement invisible. « Tu es ravissante » Un violent frisson s’invite le long de mon échine, parce que je reconnaitrais cette voix parmi milles. Je sais pertinemment qui se trouve derrière moi et je me rends compte à quel point je n’ai pas imaginé une seule seconde que je pouvais le croiser là. J’étais tellement obnubilée par cette soirée et ce qu’Oliver me demandait que je n’avais pas réaliser qu’il y avait été invité. Je prends une seconde pour rassembler mes esprits en fermant rapidement les yeux, avant de me retourner pour croiser son regard électrique. Je ne l’ai pas revu depuis cette étrange nuit en boite, ni vraiment reparlé depuis cette dispute par sms…ça me fou une claque de le voir devant moi. Parce qu’il m’étonne d’être le seul à me voir dans une foule si dense, alors que j’ai été odieuse la dernière fois avec lui. Je déglutine tandis que mon regard se détache du sien une seconde et le contemple dans son beau smoking noir. Il est beau, comme toujours, mais je préfère chasser ces pensées pour enfin répondre : « Bonsoir Cameron » Ma voix est douce, sans hostilité. Je lui dois sans doute des excuses mais elles restent bloquées dans la gorge. Je me sens intimidé face à sa prestance. Il a toujours été à l’aise dans ce genre de soirée, dans son élément. Pas moi. Je suis loin de ce monde de strass et de paillettes. Et encore une fois, lorsque je vois ses lèvres se dessiner dans un léger sourire, il me surprend comme une manière de me dire qu’il ne m’en veut toujours pas. J’ai toujours eu une grande gueule, souvent dit des atrocités parce que la colère me submerge et prends possession de mon corps. Et pourtant, à chaque lendemain de cette tempête, il est toujours là comme la bouée de sauvetage qu’il a toujours été. Qu’est-ce que je me déteste ! Je déglutine une seconde avant d’ajouter : « Je pensais pas te voir ici… » Pas une seule seconde, même. Parce qu’affronter le regard des autres est une chose, affronter le sien est une montagne à gravir que je n’ai plus l’habitude de faire.
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Invité a posté ce message Dim 11 Aoû 2019 - 22:35 #

Qu’est-ce qui m’a pris ? Mais putain qu’est-ce qui m’a pris d’affirmer que j’allais supporter de la voir ? C’est faux. Entièrement et complètement faux. Un gamin de quinze ans, voilà ce que je suis à l’instant où je la trouve parmi la foule. Putain d’instinct qui me permet de la trouver aussi facilement que je respire. Ça aurait été nettement plus simple si j’avais pu l’éviter toute la soirée, m’occuper des potentiels sponsors et ôter de ma tête qu’elle est là. Mais. Quel. Abruti ! Je ne peux même pas faire machine arrière, fuir l’endroit, ça ne donnerait pas une très bonne image de ma société même si Zack réparerait mes conneries assez tranquillement. Non, je dois affronter ça comme un bonhomme alors que j’ai surtout l’impression d’être une grosse merde. Je ne sais pas où sont parties mes couilles mais elles sont très loin ce soir. Je ne trouve la force de la rejoindre que dans l’alcool que je bois cul sec en tentant de savoir de quelle manière je vais lancer la conversation. Un ado de quinze ans, vraiment ! Et ce n’est rien comparé à l’angoisse qui me serre les tripes. Notre dernière conversation ne s’est pas vraiment bien terminée et depuis ça a été silence radio. Trop de fierté pour notre propre bien certains diront. Si je lui ai pardonné pour ses accusations ? Sans le moindre souci les quelques jours qui ont suivi. Je finis toujours par m’apaiser, surtout lorsqu’elle est concernée. Je serais bien incapable de lui en vouloir toute une vie. C’est sans doute ce qui m’a poussé vers elle, ce besoin de lui parler, d’arranger les choses parce que je ne supporte pas la moindre tension entre nous même lorsqu’il vaudrait mieux l’accepter et garder mes distances. Sa surprise lorsqu’elle se tourne vers moi n’est même pas étonnante. Je suppose qu’elle ne s’attendait pas à me voir là, qu’avec tout ce qu’elle gère elle n’a pas pensé à vérifier la liste des invités. « Bonsoir Cameron » La douceur dans sa voix m’amène à sourire. Plus de rancœur de son côté non plus et parti le gamin de quinze ans. Maintenant que je suis à peu près sûr de ne pas me manger une gifle, je me détends de seconde en seconde. Je prends même le risque de détailler sa tenue et de mordre l’intérieur de ma joue en ressentant cette fichue attirance que j’ai sans arrêt pour elle. Cette sorte d’attraction qui ne me quitte plus depuis le jour où j’ai accepté ce que j’avais sous le nez. « Je pensais pas te voir ici… » Ce qui confirme ce que je savais déjà. « Etant donné ton air surpris, je n’en doute pas un instant. Je figure pourtant sur la liste des invités. » Une évidence puisque je suis ici. Elle n’était peut-être pas autant passé que ça ma crainte de ne pas savoir quoi lui dire. « Ecoute, je voulais … » Je commence en pensant que tout l’alcool du monde ne suffira jamais à me donner assez de courage pour affronter mes erreurs. Lèvres pincées, je soupire un coup pour reprendre contenance. « Je suis désolé pour ce que j’ai pu dire par messages, j’ai été trop loin … » Je voudrais m’excuser de lui mentir aussi, de la laisser croire des choses qui ne sont pas vraies et qui ne doivent pas l’aider à se souvenir. Je voudrais changer tellement de détails sans le faire pour autant parce qu’il y a toujours cette peur que ça lui nuise de manière définitive cette fois. « Je suis prêt à te permettre de fuir les personnes les plus agaçantes et les journalistes si t’accepte de me pardonner ne serait-ce qu’un petit peu. » Je termine ma proposition avec un sourire en coin et en haussant un sourcil ce qui me donne immédiatement un air taquin.
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Invité a posté ce message Lun 12 Aoû 2019 - 21:34 #

J’ai cette horrible sensation de perdre mes moyens face à lui. Là où autrefois je n’avais aucun filtre et aucune pensée secrète, j’ai aujourd’hui que doute et gêne. Encore ce soir, j’ai l’impression que sa prestance me bouffe toute entière, et que je n’arrive pas à garder la tête haute comme avant. Dire que je suis supposée être celle extravertie, grande gueule, dont la présence bouffe parfois celle des autres. Elle aussi est réduite à néant. En un claquement de doigt. « Etant donné ton air surpris, je n’en doute pas un instant. Je figure pourtant sur la liste des invités » « Oh… » C’est tout ce que j’arrive à sortir en laissant mon esprit vagabondé dans les missions que j’aurais dû accomplir. Oliver ne me met aucunement la pression, mais consulter la liste des invités et savoir à qui j’allais avoir à faire à cette soirée était le béaba. Encore un loupé, Ollie ! Je rougis devant mon erreur monumentale alors qu’il finit par m’extirper de mes pensées en reprenant la parole : « Ecoutes, je voulais… » Mon regard rentre de nouveau en collision avec le sien, dans l’attente de ses propos. Que voulait-il ? Me dire quelque chose ? Faire quelque chose ? « Je suis désolé pour ce que j’ai pu dire par messages, j’ai été trop loin… » Il s’excuse ? Alors que j’ai été sans doute la plus odieuse dans l’histoire ? Que j’ai laissé une nouvelle fois ma jalousie maladive – ou bien ma haine envers la pire des connasses – se défouler sur lui, alors qu’il n’avait rien demandé. « Arrêtes, Cam. C’est moi qui te dois des excuses. J’ai pété un câble sans raison. » Oh, il y’en a bien une. Une qui fait mal, mais je refuse de la lui avouer. J’ai mal de savoir Alexya encore proche de lui, bossant pour lui, à se pavaner et à le côtoyer tous les jours, alors que moi, j’ai été réduite à néant dans cette pseudo relation nocive qu’il évite visiblement si bien. « Je n’ai jamais aimé Alexya, tu le sais. » C’est un fait, et cela depuis qu’ils sont sortis ensemble y’a de nombreuses années. La guerre qu’on s’est mené toutes les deux a été rude, et apparemment, c’est elle qui a gagné. A quoi bon continuer sur ce terrain-là ? « Puis, c’est ta vie. T’en fais ce que tu veux » Un pincement au cœur se fait ressentir, comme si ces paroles me déchiraient les entrailles. Ma raison et mon cœur ne sont définitivement plus en phase depuis bien longtemps ; mais ces derniers temps, c’est pire qu’une guerre mondiale. « Je suis prêt à te permettre de fuir les personnes les plus agaçantes et les journalistes si t’accepte de me pardonner ne serait-ce qu’un petit peu » Je lâche un léger soupire alors que mon visage se radoucie encore un peu plus. Lui en vouloir ? Ça n’a jamais été possible. Malgré nos disputes, les plus horribles, j’ai jamais été capable de lui en vouloir bien longtemps. Si il y a quelques années, il nous arrivait de ne plus se parler pendant de longues semaines, on finissait toujours par venir taper à la porte de l’autre, incapable de rester loin de l’autre. Encore pire, lorsqu’une dispute éclatait un jour orageux, et que terrifiée par ce phénomène naturelle, je m’invitais dans ses bras la nuit, pour pouvoir y dormir paisiblement. J’oubliais tout. Ses propos insultants. Mes positions fermées. Seul comptait ses bras qui me mettaient en sécurité. Oh quelle est loin cette époque ! Même si j’ai toujours peur des orages, j’ai perdu le seul endroit qui me permettait de surmonter cette peur. « J’ai jamais réussi à t’en vouloir longtemps. » avouais-je finalement en haussant les épaules. Il le sait, à quoi bon lui cacher ?
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Invité a posté ce message Mar 13 Aoû 2019 - 15:50 #

Nous n’avons jamais été capables de rester en conflit très longtemps. Malgré nos disputes, malgré les mots durs que nous nous sommes lancés au visage, le pardon est sans cesse venu calmer les choses entre elle et moi. Déjà à l’époque il y avait cette attirance inexplicable entre nous, une sorte d’interdit à cause de mon adoption. Mais pour moi ça n’a jamais été que des mots et des papiers, du moins concernant mes parents adoptifs. Si je leur suis reconnaissant d’avoir veillé sur moi et mon éducation, je n’ai jamais pu me résoudre à les considérer comme mes parents. Probablement parce que les souvenirs de mon père et de ma mère sont gravés à tout jamais dans mon esprit. Mes sœurs, en revanche, c’est une autre histoire. J’ai veillé sur elles et je continue de le faire. Toutefois, je mentirais en disant que je n’ai jamais remarqué avoir une connexion spéciale avec Oliana. Le souci ayant toujours été mon aptitude à refuser de voir l’évidence. Quand ça a été fait, c’est comme si j’ouvrais les yeux sur le monde pour la première fois et que je voyais enfin clair. Maintenant je patauge dans l’obscurité puisqu’elle m’a été arrachée. Je sais que je pourrais tout lui dire, lui révéler la vérité, mais j’ai bien plus peur de ce que ça ferait à son cœur qu’à ce qu’elle pense de moi. A vrai dire je préfère largement qu’elle me déteste et qu’elle soit en vie que l’inverse. Ce qui ne veut pas dire que j’ai envie que nous restions en froid. « Arrête, Cam. C’est moi qui te dois des excuses. J’ai pété un câble sans raison. » Mon silence suffit comme réponse. Je voudrais bien lui dire qu’elle a tort mais elle sait que je n’aime pas mentir – ce qui me fait silencieusement rire pour le coup. Elle a réellement dépassé les bornes malgré tout ce que j’ai entrepris pour lui faire comprendre qu’elle se trompait. « Je n’ai jamais aimé Alexya, tu le sais. Puis, c’est ta vie. T’en fais ce que tu veux » Je le sais, oui, ce qui ne m’empêche pas de soupirer. « Toi tu sais que ce n’est pas parce que tu la déteste que t’es obligée de croire tout ce qu’elle dit. Elle te voit comme une menace, non pas qu’elle ait raison, mais elle est comme ça. » J’ai appris à faire avec ce côté avec le temps et lorsqu’il le faut je la remets à sa place. Elle n’a pas aimé que je la menace de la virer si elle continuait de raconter n’importe quoi mais ça l’a amené à se calmer. Je ne relève pas sa petite pique. C’est vrai que c’est ma vie mais je n’ai pas l’impression d’en faire ce que je veux. C’est tout le contraire en fait. « J’ai jamais réussi à t’en vouloir longtemps. » Une certitude. Il en va de même pour moi. Elle peut me mettre hors de moi, m’énerver comme personne, je finis toujours par la pardonner. Toujours. « J’aurais dû en profiter un peu plus à l’époque. » J’affirme pour la taquiner. « C’est une belle soirée qui a été organisée en tout cas même si j’imagine que tu ne te sens pas vraiment à ta place ? » Elle aurait tort de le penser. Je me rappelle qu’elle n’a jamais aimé ça mais avec le temps elle a appris à jouer le jeu, plus particulièrement à mon bras. « Je pourrais te présenter ceux que tu ne connais pas encore ? Zach se charge du côté travail mais je dois me montrer aussi pour jouer le patron sérieux ou tu peux rester cachée ici … » Certains de ces hommes et femmes sont sponsors pour ma boîte et discuter avec eux, leur donner l’impression qu’ils comptent, c’est parfois nécessaire. Seulement je n’ai pas envie de lâcher Oliana, de la laisser seule parmi toutes ces personnes qu’elle ne connait pas – ou plus – mon instinct protecteur reprend forcément le dessus.
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Invité a posté ce message Mar 13 Aoû 2019 - 20:57 #

« Toi tu sais que ce n’est pas parce que tu la déteste que t’es obligée de croire tout ce qu’elle dit » Au fond de moi, je le sais. Mais lorsqu’il s’agit de lui et d’elle, dans une pseudo relation, ça me met hors de moi. Surtout lorsqu’elle se croit supérieure et maître de la situation. Je n’ai qu’une envie c’est de lui foutre mon poids en pleine tronche. « Elle te voit comme une menace, non pas qu’elle ait raison, mais elle est comme ça » Je me mets doucement à rire en secouant la tête, par ironie. « Elle m’a jamais piffré, plutôt. J’ai jamais été une menace pour qui que ce soit » C’est ce que j’ose me persuader. D’accord, à l’époque, parfois nos moments avec Cameron pouvaient sembler étrange et incompréhensibles, mais jamais je serai intervenue dans son couple. Même si je mettais la misère à ses copines. Parce que d’une certaine manière, je voulais que son bonheur – même si je détestais le voir proche d’une autre. Mais c’est du passé, tout ça. Le temps a changé, rendant tout ça encore plus abstrait. « J’aurais dû en profiter un peu plus à l’époque » « T’exagères ! » Cette fois-ci c’est un rire franc qui s’échappe de mes lèvres alors que je secoue la tête. Il en a fortement profité quand on était gosse, mais ça m’allait parce que je faisais pareil. « C’est une belle soirée qui a été organisée en tout cas même si j’imagine que tu ne te sens pas vraiment à ta place ? » Je regarde autour de moi une seconde, les personnes ont bougés, changeant de groupe, de conversation, d’attitudes. Ils se connaissent, se rencontrent, rient de bon cœur. Une belle soirée qui me semble totalement étrangère. « Je suis totalement dans un autre monde » Mes épaules s’affaissent en prenant conscience que j’ai encore du chemin, même pour récupérer mon boulot de rêve. Un boulot que Kyle compte récupérer à ma place, m’avait-il dit d’emblée. Parce qu’une place comme ça, à New York, elle vaut cher. De quoi me rendre pessimiste dès le début. « Je pourrais te présenter ceux que tu connais pas encore ? Zach se charge du côté travail mais je dois me montrer aussi pour jouer le patron sérieux ou tu peux rester cachée ici… » Quelque chose en moi m’effraie. Comme si vagabonder parmi les invités seraient une mauvaise idée. Et si je n’étais pas à la hauteur ? Et si je disais quelque chose qu’il ne fallait pas ? Et si je confirmais à tout le monde quelle incapable j’étais réellement ? Une belle opportunité pour Kyle, n’est-ce pas ? Je recule sans m’en rendre compte d’un pas, en répondant à la négative : « Je crois pas que ce soit une bonne idée… » L’aventurière n’est plus, elle aussi. Décidément, cette amnésie m’a retourné le cerveau.
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Invité a posté ce message Mer 14 Aoû 2019 - 14:13 #

« Elle m’a jamais piffré, plutôt. J’ai jamais été une menace pour qui que ce soit » J’arque un sourcil, surpris par son rire et par ce qu’elle m’affirme. Comment peut-elle croire qu’elle n’a jamais été une menace pour qui que ce soit ? Elle qui est si parfaite, si naturelle et intelligente … Dieu que j’aimerais pouvoir le lui dire, le lui répéter comme toutes ces fois où elle manquait cruellement de confiance en elle et que je prenais très à cœur de chasser ces idées fausses. Mais je ne peux pas. J’ai déjà trop joué avec le feu dernièrement, j’ai été trop tendre, trop présent pour un gars qui a soi-disant décidé de prendre ses distances à cause d’une relation soi-disant nocive. J’en suis incapable, je le sais. Elle me rend trop faible ce qui n’est pas une mauvaise chose, pas lorsque ça vient d’elle. « Pourtant, tu l’as toujours été pour elle. » J’insiste tout de même. « Elle n’a jamais été très rassurée par notre relation, on était trop proches selon elle. » Selon pas mal de personnes en fait. Il n’y avait qu’Oliana et moi pour ne pas nous en rendre compte. Ça expliquait qu’elle n’aimait aucune de mes petites amies et que je faisais de mon mieux pour être trop protecteur envers elle lorsqu’un homme se rapprochait d’elle. Jamais je ne les ai fait fuir mais je leur faisais bien comprendre que je serais toujours là pour veiller sur elle. « T’exagères ! » L’entendre rire me fait chaud au cœur. Je laisse même un sourire sincère venir étirer le coin de mes lèvres. C’est dans de tels moments que je me rends compte qu’il y a énormément de choses qui me manquent tous les jours chez elle. La manière qu’elle avait de me regarder, son parfum entêtant, ses taquineries qui m’amenaient à prétendre d’être vexé pour la faire culpabiliser, me réveiller avec son beau visage tout près, ses caresses, ses baisers et ce rire. Ce rire enfantin pour lequel j’aimerais pouvoir me damner. « Peut-être un peu, oui. Mais t’en profitais autant. » Ce qui ne me dérangeait pas. J’aimais qu’elle vienne se glisser dans ma chambre puis dans mon lit, terrorisée par un orage, alors que nous venions de nous prendre la tête. J’aimais la serrer dans mes bras ce qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille mais j’étais trop idiot. Je n’ai pas envie de l’être ce soir alors je ne vais pas l’abandonner alors que je sais qu’elle ne se sent pas à sa place, ce qu’elle me confirme rapidement en précisant être dans un autre monde. « Je t’assure que ça peut très bien se passer contrairement à ce que tu crois. Ils aiment donner l’impression de pouvoir te dévorer mais tu peux très vite retourner la situation. » Il suffit de savoir quelques petites choses à leur sujet et les glisser subtilement dans une conversation. Or elle ne peut pas mais moi, si. « Je crois pas que ce soit une bonne idée… » Ma main attrape doucement son bras pour l’empêcher de reculer plus. « Panique pas, Ollie. Je te laisse pas te débrouiller toute seule. » Je relâche son bras et balaye l’assemblée du regard. Mon regard tombe sur Harriet Hudson. Soixante-dix ans bien passés, un mari qui travaille dans la micro-informatique – et en partenariat avec mon entreprise pour le harnais de sécurité que nous sommes en train de confectionner – elle me semble être la personne idéale vers qui nous diriger. « Viens, je vais te présenter à madame Hudson, elle ne mord pas je te promets. » Malgré ça je ne bouge pas. En fait, j’attends qu’Oliana soit d’accord ne voulant aucunement la forcer à quoi que ce soit même si je suis persuadé que discuter un peu lui fera du bien et l’aidera à se sentir à sa place.
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Invité a posté ce message Ven 16 Aoû 2019 - 17:52 #

Je ne me suis jamais vue comme une menace, pour qui que ce soit, à vrai dire. A l’université, je vivais ma vie comme bon me semblait, sans entrer dans une guerre féminine pour obtenir un garçon. Certes, parfois, il m’arrivait de jouer, mais je finissais de me lasser et passer à autre chose, dans le but de trouver quelque chose d’autres qui me rendait si vivante. « Pourtant, tu l’as toujours été pour elle. Elle n’a jamais été très rassurée par notre relation, on était trop proches selon elle » Je secoue la tête, en ne croyant pas une seconde ce qu’il pouvait dire. D’accord, je lui ai mené la vie dure, mais être une réelle menace sur le couple de Cameron ? Il a toujours fait ce qu’il voulait, et il le fera toujours. « En tant que frère et sœur, oui. » J’hausse les épaules, en révélant la vérité. C’est ce que nous étions à l’époque – peut-être encore maintenant. Et encore, en découvrant qu’il avait passé trois années à m’éviter, je doute que c’est ce que nous soyons vraiment. Enfin qu’importe, cette nouvelle me brise le cœur, encore alors je préfère la laisser loin dans mes pensées. « Peut-être un peu, oui. Mais t’en profitais autant » Je me mets à rire, en parfaite contradiction avec ces propos. « Tu déconnes, t’avais le don de me demander un service juste après une de nos disputes » A croire qu’il le faisait presque exprès. Moi, j’étais plus rancunière, et je mettais plus de temps à aller vers lui, mais lorsqu’il ne le faisait pas, je le faisais. Parce que je savais que j’étais incapable de laisser durer ça plus longtemps que je ne l’avais fait durer. « Je t’assure que ça peut très bien se passer à contrairement à ce que tu crois. Ils aiment donner l’impression de pouvoir te dévorer mais tu peux très vite retourner la situation » S’il le dit. Cela n’empêche pas mon sentiment de brebis face à la fausse aux lions de s’amplifier. Je n’ai plus l’expérience qui me permet d’assurer. Je n’ai plus cette confiance et cette assurance que j’avais soi-disant acquise. Alors, je décline sa proposition, comme une fillette totalement apeurée. « Panique pas, Ollie. Je te laisse pas te débrouiller toute seule » Et c’est censé me rassurer ? Même s’il est là, comment savoir quoi dire, quoi faire ? Comment éviter toutes paroles qui pourraient engendrer des offenses ? Je suis si paniquée pendant une seconde que le petit contact de sa main sur mon bras me fait frissonner. Du moins, je l’interprète comme ça. Mais il relâche mon bras et vint à regarder autour de nous. « Viens, je vais te présenter à Madame Hudson, elle ne mord pas je te le promets. » Il me désigne une sextagénaire, un peu trop maquillée à mon goût mais qui semble souriante et abordable. Mon cœur bat à la sauvage dans ma poitrine, alors que j’acquiesce docilement. Le sourire de Cameron est léger mais remarquable alors qu’il m’ouvre le chemin vers elle. A la hauteur de cette femme, Cameron l’a salut aussitôt et me présente en toute honnêteté. « Bonsoir, Madame Hudson. Je suis ravie de vous rencontrer » Mon sourire est timide alors que la prestance de cette femme me domine. Je n’ai pas l’habitude paraître si introvertie face à des inconnus, mais je n’arrive pas à me sortir de ce sentiment d’infériorité. Sans forcément m’en rendre compte, je sens que mes doigts rentrent en contact avec ceux de Cameron. Ça m’électrifie une seconde, mais me donne la force de maintenir cette façade que je tende d’affirmer. Mes doigts cherchent les siens un peu plus, viennent s’entrelacer, pas assez pour que nos mains soient liées mais assez pour qu’il ressente ma pression, mon malaise. « J’ai souvent entendu parler de vous, Mademoiselle Winston. Oliver semble très fière de votre sœur, Cameron » Nous sommes proches, et je remercie le monde de nous colle autant lui et moi, pour éviter que qui que ce soit aperçoive ce petit geste qui me rassure et me met en sécurité. Bon sang, Oliana…n’était-ce pas ce qui était nocive dans notre relation ?
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Invité a posté ce message Ven 16 Aoû 2019 - 19:29 #

« En tant que frère et sœur, oui. » J’ai du mal à retenir ma grimace mais j’y parviens. Par moment j’oublie que pour elle c’est ce que nous sommes : un frère et une sœur. Le sang ne nous lie pas, pas même l’ADN, simplement un papier signé par ses parents faisant de moi leur fils aux yeux de la loi malgré mon incapacité à les considérer comme tels. Une part de moi sait que je ne l’ai jamais considéré comme ma sœur et que je ne pourrais jamais le faire, encore moins après ce que nous avons vécu tous les deux, toutes ces étapes que nous avons franchies ensemble. Toutes ces choses dont je ne dois pas lui parler et que je dois encore lui cacher, allant jusqu’à mordre l’intérieur de ma joue pour ne pas laisser échapper des paroles qui me trahiraient. « Peu importe de quelle manière, elle n’aimait pas ça et sa rancœur est restée. » Sa jalousie surtout. Alexya n’a jamais dirigé le fait que je mette fin à notre relation pas seulement parce qu’elle ne me convenait pas, qu’elle me bouffait, mais également parce que c’est pour Oliana que j’y ai mis fin. Enfin, inutile de nous éterniser là-dessus, ce serait jouer avec le feu et je n’ai pas envie de gâcher cette soirée en révélant des choses qui risqueraient de la mettre mal à l’aise. C’est son rire qui parvient à chasser toute la noirceur de mon esprit, qui va jusqu’à me faire sourire tant je peux aimer l’entendre. Trop longtemps qu’il n’est pas venu émerveiller mes oreilles, je serais presque prêt à l’enregistrer afin de l’écouter en boucle dans les moments difficiles. « Tu déconnes, t’avais le don de me demander un service juste après une de nos disputes » Je prends un air blessé. « Arrête, combien de fois t’es venue dans ma chambre en boudant pour faire genre alors que tu voulais du réconfort ? » Et surtout être rassurée, oublier le tonnerre qui grondait à l’extérieure. Cela dit, je ne m’en suis jamais plaint. J’aimais pouvoir la serrer dans mes bras et savoir que j’étais le seul capable de chasser ses peurs. Tout ce que j’aimerais pouvoir faire maintenant que je la vois paniquer à l’idée de se mêler à la foule. Mais Madame Hudson est une vieille femme adorable qui est plus ou moins au courant de la situation d’Oliana. « Madame Hudson, je suis ravi de vous voir ce soir. » Je lance une fois près de la vieille femme, un sourire poli et légèrement charmant dessiner sur mes lèvres. « Cameron quel plaisir ! Mon Ernest était bien désolé de ne pas venir discuter avec vous ce soir mais il vous envoie ses salutations. » De nouveau je souris, une façon de la remercier de transmettre le message pour finalement désigner Oliana. « Vous avez forcément entendu parler d’Oliana ? » Je m’apprête à en rajouter un peu mais sentant les doigts d’Ollie venir frôler les miens je crois même oublier de respirer pendant quelques secondes. « Bonsoir, Madame Hudson. Je suis ravie de vous rencontrer » Discrètement, je rapproche ma main, effleure ses doigts de sorte qu’elle comprenne que je suis là et qu’elle n’a pas besoin de paniquer. « J’ai souvent entendu parler de vous, Mademoiselle Winston. Oliver semble très fier de votre sœur, Cameron », « Il a de quoi l’être ! » Je renchéris immédiatement. « Madame Hudson a ouvert son restaurant vegan il n’y a pas très longtemps et on y sert les meilleurs muffins. Tu devrais y aller, je te donnerais l’adresse. » La vieille femme se met à rougir, sans doute en forçant un peu vu son gloussement et moi je continu de sourire comme je sais si bien le faire. « On ne va pas vous déranger plus longtemps, j’ai promis à Zach de me mêler un peu plus et j’ai promis une danse à la demoiselle. » Je souris plus largement en regardant Oliana du coin de l’œil. Je viens de l’obliger à m’accorder cette fameuse danse dont j’ai parlé il y a quelques minutes, une façon de l’aider à se détendre un peu plus. Du moins, j’aimerais que ça soit le cas.
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