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Invité a posté ce message Sam 12 Oct 2019 - 0:16 #


back home, brother
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- ft. @rafe hollins & @lena hollins

Retour à la maison. Retour à la réalité. Retour au quotidien, au boulot, au train-train. Il lui avait fallut quatre mois pour se rendre compte qu'elle n'arriverait jamais à trouver celle qui l'avait mise au monde ; à retrouver d'où elle venait et pourquoi on l'avait abandonnée. Elle était partie pleine d'espoirs, Lena. Pas de former une famille, pas non plus de trouver des parents désespérés de l'avoir perdue, non : juste des réponses, c'était tout ce qu'elle attendait. Tout ce dont elle avait besoin pour pouvoir passer à autre chose, enfin, une bonne fois pour toute. Ressemblait-elle à son père, à sa mère ? Avait-elle des frères et sœurs de sang ? Pourquoi être venus en Amérique, si d'après les services sociaux ses géniteurs venaient d'Australie ? Interminables interrogations. Elle avait eu besoin de partir, pour ses recherches bien sûr, mais aussi pour fuir une vie dans laquelle elle ne se retrouvait plus, l'espace d'un instant. Comme si elle sentait qu'elle avait volé la place de quelqu'un d'autre, comme si sa place n'était nul pars en fait. Retour de ces émotions insensées qu'elle avait ressenti sans cesse il y a bien des années, quand, ballottée de familles en familles, la petite Lena n'avait pas de chez soi. Troublée par Rafe sans doute, qui malgré une histoire chaotique avec Astéria finissait par former sa propre famille grâce à sa jolie petite Myra ; troublée par l'homme qu'elle avait tant aimé mais avec qui elle avait compris que ça ne marcherait jamais ; troublée par des milliers de choses en fait qui tourbillonnaient autour d'elle et qui, accumulées, avaient finit par être de trop. Il lui avait fallut du courage, à Lena, pour partir ainsi. Il lui en avait fallut encore plus pour revenir à New York. Mais c'était le seul choix raisonnable ; parce qu'elle essayait de l'être à vrai dire. Alors elle l'a annoncé à Rafe et Rebekah, a ses amis, à ses colocataires aussi. Elle a finit par leur dire qu'elle revenait, sans leur dire quand exactement. Quelques heures d'avion et c'était comme si rien ne s'était passé, comme si rien n'avait changé durant son absence. Rien à pars sa nouvelle colocataire, que Miles et Mila avaient l'air d'avoir bien mal choisi ; mais ce problème là serait à régler plus tard. L'important, là, était d'aller retrouver ceux qu'elle aimait le plus et qui lui avaient manqués : avec en premier sur la liste un trentenaire encore rebel dans l'âme avec ses cheveux bruns, longs, toujours en bataille. C'est le souffle coupé qu'elle arrivait devant la porte de son appartement. Elle prit une grande inspiration avant de finir par sonner, d'entendre des pas arriver dans sa direction, de voir la porte s'ouvrir sur son visage, rassurant, lumineux, celui qu'elle connaissait par cœur. Rafe. Un court instant c'était comme si le temps flottait, comme si rien ici n'était réel, et pourtant tout l'était. Lena lui sauta au cou, trop contente de retrouver son frère. C'était là qu'elle était chez soi, au fond. Auprès de lui et de ceux qu'elle avait choisi d'aimer comme sa famille. Peu importe les liens de sang, peu importe les souffrances passées. J'suis contente de te voir, t'imagines pas. qu'elle lui murmurait doucement avant de vite le relâcher et reculer d'un pas pour le regarder tout entier, de haut en bas. Elle était bel et bien de retour. Un grand sourire s'esquissait sur son visage, contente de revoir Rafe, les pensées vagabondes semblant bien lointaines à présent. Tournant sur elle même, elle agitait ses cheveux, bien plus courts que lorsqu'elle était partie. Alooors, t'en dis quoi ? Un grand sourire s'esquissait sur son visage, à la fois émue de l'avoir devant elle à nouveau, et d'humeur taquine. Les pensées vagabondes semblaient bien lointaines à présent. Sans lui laisser le temps, elle s'engouffrait déjà dans l'appartement du cher Hollins, comme chez elle, comme avant. Rien n'a changé ici depuis avril, c'est dingue... dit-elle du bout des lèvres en fixant les objets qui meublaient le lieu. Bon, dis moi comment tu vas, papa ?
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Invité a posté ce message Sam 9 Nov 2019 - 21:07 #

a million shattered dreams
another day in this carnival of souls
another night ends, end as quickly as it goes

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- ft. @lena hollins / @rafe hollins.

Le temps avait cette façon d'avancer à toute allure- trop vite qu'il dirait parfois, avec une dose d'amertume. L'évidence était encore plus flagrante quand il regardait Myra : il se souvenait comme si c'était hier des heures d'attente, d'appréhension et de stress qu'il avait partagées avec Asteria quand le travail avait commencé. Et si la naissance de la petite était un brouillard d'émotions folles et contradictoires, il s'en souvenait aussi : de ce petit bout de bébé qui avait mis tant de mois à arriver, mais avait explosé au beau milieu de leur monde à tous les deux. Une révolution, plus qu'ils ne l'auraient imaginé à l'époque de la grossesse, avant, quand il avait été si facile pour eux de s'prendre la tête, de s'poser des questions ou même de se jeter des critiques constantes. Il ne savait pas comment serait sa vie, quel bordel sans nom ce serait, si la blonde avait vraiment choisi d'abandonner ses droits parentaux pour continuer sa vie dans un coin de New York, sans se préoccuper de leur fille ou même de lui. L'instinct égoïste était toujours là- intact malgré le temps qui courait : force était d'admettre que se côtoyer au moins une fois par semaine et régulièrement par téléphone, n'aidait pas spécialement à tourner la page. La seule chose qui faisait sens, c'était que tout ça, ces efforts qu'ils faisaient l'un avec l'autre, c'était pour Myra. Le compas tout entier de leurs existences, l'imprévu qui allégeait un peu les peines et donnait sens à cette nuit qu'ils avaient passée ensemble, aussi inexplicable et inexpliquée était-elle restée. Et c'était à croire que depuis que Myra était née, les jours, les semaines, et même les mois s'alignaient plus vite : la petite arrivait déjà près de ses un an. Et Rafe avait bien été l'premier à n'pas s'en rendre compte- les péripéties avaient été nombreuses depuis janvier dernier, la garde alternée avec Terry, les petites maladies qui frappaient sans prévenir, le travail, les escapades qu'il improvisait à nouveau, certains week-ends, hors de New York. Le départ de Lena hors du pays. La routine avait eu son omniprésence évidente, de quoi noyer le reste : entre le boulot et sa fille, Rafe n'avait eu que peu le temps de se poser. Pas même pour commencer à observer les progrès constants de la petite, la façon dont elle avait commencé à devenir plus habile en attrapant ses pieds, ou des objets autour d'elle. L'aisance avec laquelle elle avait fini par se tenir assise, à ramper par terre et à se dresser peu à peu à l'aide d'objets, au détour des meubles et d'il ne savait trop quoi encore. Le changement marquant dont il avait le plus parlé, ç'avait été quand enfin elle avait commencé à faire ses nuits, un luxe qu'il n'aurait jamais imaginé regretter autant, avant de devenir père.

Mais l'énergie dont disposait désormais Myra était tout aussi épuisante que les nuits sans sommeil : c'était donc ça, de s'occuper d'un enfant en solo. Rafe avait d'moins en moins l'occasion d'aller voir ailleurs, à la recherche de la flamme qui pourrait bien exister quelque-part dans les huit millions d'habitants à New York, et lui permettrait d'oublier une histoire désormais vieille de plus de dix ans. Fallait bien qu'il y croie- mais à ce rythme, il allait falloir que l'âme sœur s'installe à côté de chez lui ou le bouscule dans la rue pour qu'il la rencontre. Il n'pouvait même pas s'en plaindre, le brun- tous les moments passés avec Myra étaient un privilège qu'il ne changerait pour rien au monde : l'idée tenace, héritage des années qu'il avait passé, lui, en tant que gosse rejeté par ses propres parents et par tout ce qu'il avait pu connaître, dans ses lointains souvenirs de jeunesse. Ce soir, alors, comme tous les autres soirs quand il était avec sa fille, il lui avait dévoué tout son temps : Myra semblait équilibrée et heureuse, malgré le déséquilibre dans lequel elle était née et grandissait. Une routine dans laquelle elle s'était fondue avec le temps- parfois, elle réclamait sa mère, mais le sentiment s'estompait quand ils étaient tous les deux, et que les jeux et les sourires rendaient tout plus facile. Un fonctionnement bien rodé, esquinté par quelques aléas comme la recherche du doudou ce soir, qui prit un certain temps ; il avait fini par le retrouver, Rafe, bien content de n'pas l'avoir oublié à la crèche comme ç'avait déjà été le cas. De ces galères dont il ne pouvait pas parler à n'importe qui : pendant trop longtemps, le brun avait eu des fréquentations comme lui. Des gens qui ne s'étaient jamais imaginés parents, et ne se l'imaginaient toujours pas. Son repère de défaut, c'était souvent Rebekah. Ou Asteria, quand ils faisaient des efforts- tous les deux, ils étaient gaga de leur fille, un point-commun non négligeable, dans leur cas. Myra au lit, il avait eu quelques instants pour souffler : assez de temps pour essayer de ranger son appartement, ramassant les vêtements qui pouvaient y traîner, résidus de sa précipitation à passer le pyjama à sa fille avant qu'elle n'aille vaquer à d'autres occupations. Et dire qu'elle n'marchait pas encore. Un songe presque accablant qui le frappait ici et là : Myra avait déjà presque un an. Et presque un an seulement tout à la fois. Un jour, il serait là, peut-être dans ce même appart', à s'occuper de sa fille de dix ans, qui irait à l'école, à devoir l'aider à faire des devoirs et tous ces trucs dans lesquels il n'excellait pas. Un jour, sa fille deviendrait ado et il en perdrait sans doute la boule. Il avait tout juste commencé à se préparer de quoi manger, des restes sortis du congélateur- qu'on sonna à la porte. Lui qui était d'habitude si tranquille une fois la nuit tombée, il était presque persuadé que c'était, à la limite, le voisin qui venait lui emprunter un truc. Quelle ne fut pas sa surprise, alors, en ouvrant la porte pour tomber sur un visage familier. Perdu depuis trop longtemps, déjà. Qui avait besoin de partir dans un autre pays pendant des mois entiers, hein ? Le reproche avait presque été là, tenace pendant longtemps- l'Australie, synonyme de trop de mauvais souvenirs pour lui. Mais Lena était revenue, et elle se tenait là, juste devant lui. Pour une seconde en tout cas, avant qu'elle ne lui saute au cou, alors qu'il était encore sous le choc. Parfois, quand la brune disait 'je rentre bientôt' c'n'était pour débarquer que plusieurs semaines plus tard. Là, elle avait fait plus vite qu'il ne l'aurait imaginé. Mais après quelques instants de surprise – légitime – trahis par un haussement de sourcils qui passa invisible à la jeune femme, il l'enserra contre lui, un sourire rafraîchissant son visage fatigué. « J'parie qu'y'a trop de blonds en Australie. » qu'il préféra plaisanter, balayant le sentimentalisme qui venait si aisément avec des retrouvailles comme les leurs. Dans les moments les plus défaitistes de ces derniers mois, Rafe s'était imaginé que Lena aussi, elle mettrait dix piges voire plus à revenir- et qu'elle aussi, elle lui balancerait dans la gueule que c'était pour vivre sa vie, sans qu'il en fasse nécessairement partie. Au moins il put l'observer là, après trop de temps sans nouvelle, une main posée sur la fine épaule de la jeune femme, son sourire toujours là. « Tu ferais presque adulte responsable comme ça. » apprécia-t-il la nouvelle coiffure de la jeune femme, toujours avec cette taquinerie qui leur ressemblait bien. Même avec Rebekah, après tout c'temps, ils avaient du mal avec le sentimentalisme, tous, alors l'humour, ça marchait mieux. Lena le connaissait- Lena savait à quoi s'attendre et elle savait toujours qu'elle avait sa place ici, même après tout c'temps sans qu'ils ne se voient. Alors quand elle entra dans l'appartement, il ferma simplement la porte derrière elle, des dizaines de questions flottant dans son crâne : de celles qu'il ne poserait pas de lui-même, pour certaines. Trop de sujets douloureux, potentiellement compliqués pour Lena- elle souriait, maintenant, mais si son retour avait été aussi soudain, c'était sans doute pour quelques raisons dont elle n'avait pas encore parlé. « Tu t'attendais à c'que quelque-chose change en cinq mois ? Peut-être qu'y'a plus de bordel... » il dut bien admettre, dans un regard autour d'eux. C'n'était pas encore dramatique, loin de là, mais le brun généralement, avait plus d'énergie pour maintenir l'état de son appartement quand Myra était chez Terry. « Tu sais que j'vais bien, moi. » qu'il signifia dans un sourire tendre à la jeune femme, avant de revenir vers elle, passant une main dans ses cheveux fraîchement coupés. « J'suis content que tu sois là, maintenant, en plus. » et déjà, il marchait vers la cuisine, à la recherche d'un verre à partager avec sa sœur ; « Et toi alors ? Quelle bonne idée de débarquer pile au milieu de l'automne. » encore une fois, façon de détourner le cœur même de la conversation- les éléments potentiellement fâcheux autour desquels Lena préférerait peut-être slalomer avant de dire quoique ce soit : elle était partie avec plein d'espoirs. Maintenant, elle était de retour, et malgré son sourire, il savait que le monde n'était pas un conte de fées où les orphelins retrouvaient leurs parents en un claquement de doigts, pour une fin heureuse. « De la bière ça te va, ou alors c'est pas assez exotique ? » l'emmerder avec sarcasme, alors, c'était c'qu'il faisait de mieux, Rafe- comme un frère, cette famille qu'ils avaient, aussi compliquée et bizarre était-elle, c'était tout c'qu'ils avaient.

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