sos pizza (kilcam)

( sos pizza! kilcam < ce nom de ship qui déboite sa maman en string )

c’est ta dernière course de la soirée, une dernière pizza à livrer et tu seras libre. ‘fin presque parce que demain tu seras de retour sur ta moto à livrer des gens qui aiment les ananas ou le miel sur leur pizza... tu demandes quand tu finiras par t’y habituer et surtout quand tu arrêteras de les juger. probablement jamais. ta musique à fond dans le creux de tes oreilles, les cheveux au vent, tu arrives dans le quartier sud de williamsburg, certes ce n'était pas l’endroit où tu sentais le plus en sécurité mais tu n’étais pas très loin de la maison. tu t’y enfonces jusqu’à la fameuse morton street dans laquelle tu te gares une fois arrivée devant l’appartement. tu soupires légèrement devant les escaliers, ca te faisait les jambes cette merde mais depuis que tu t’étais retrouvée coincée dans un ascenseur, t’avais décidé de faire une pause avec ces engins. t’arrives enfin devant la porte du client et t'espères juste que c’est pas un relou ou un malade. t’as trop donné aujourd’hui, flemme de t’occuper d’un mec qui se plaint d’une minute de retard ou qui essaye de te payer en petites pièces. bref, assez de réflexion ! tu toques trois fois à la porte, toute impatiente de remettre ta dernière pizza de la journée. seulement quelques secondes passent avant que la porte ne soit ouverte par un gars en sous-vêtements. tu restes quelque peu surprise devant l’impudeur de ce dernier et tu ne peux pas t’empêcher de le toiser d’un œil inquisiteur.

( sos pizza! kilcam < ce nom de ship qui déboite sa maman en string )

il fait trop chaud je meurs... genre d'jà l'été ça tue ok? à la campagne et la plage on croit griller mais en ville?! c'est pire que tout! y'a juste pas d'air putain de sa race! j'dors hyper mal car de un, si j'ouvre la fenêtre y'a tous les saloperies de moustiques chiens de leur race qui viennent me bouffer, si je la ferme je meurs de chaud et si je sors le ventilo? haha... il fait tellement de bruit que je dors toujours pas. alors ouais, je meurs littéralement. la canicule c'est pas pour moi non. puis mon appart'... c'est un four s'te plait. avec l'ordi, la tv et la ps4, je cuis, tout simplement. mais bon, mon mode de vie à un prix hein faut dire ce qui est j'peux pas juste tout éteindre. donc ma solution? un drap housse de lit vide, mon ventilo qui souffle sur l'ouverture avec moi dedans et yolo ça m'fait un genre de tente fraicheur. merci internet pour l'astuce. puis bien évidemment en boxer hein, histoire de garder que le strict minimum car en vrai j'pourrais faire ça à poil que ça me dérangerais pas mais y'a trop d'yeux dans l'immeuble d'en face m'voyez. bref, je geek comme d'hab après une journée chiante au boulot. j'ai faim, rien à manger dans le frigo et une flemme monstre de me faire des pattes soooo pizza power mon canard. j'commande donc une maxi reine de la mort avec champignons et j'me venge sur gta pour l'attendre pendant que mon chat me met son trou de balle sous le nez. quand soudain! le bruit du graal, ça frappe à ma porte. ni une ni deux je mets mon perso dans son appart' pour me lever et aller chercher de quoi payer le livreur, surement le gros de la dernière fois sauf que... lorsque j'ouvre la porte je fige. mon regard se rive sur cette... putain de bombe atomique devant moi et j'en peine à avaler ma salive sur le coup. ça me prend quoi... 5 bonnes secondes avant de percuter? que d'un coup j'me regarde, je la regarde, je regarde la pizza et lâche un "oh bordel de merde désolé..." me planquant un peu derrière ma porte d'un "c'est juste qu'il fait putain de chaud et... et.. j'vous demande une petite minute." avant de foncer me chercher un pantalon, au moins hein... sauf que je laisse la porte ouverte et... dobby en profite pour passer. putain le con.

( sos pizza! kilcam < ce nom de ship qui déboite sa maman en string )

t'imagines ton lit là et ton corps qui se vautre dessus avant de fumer ton ter. t'espères rêver de jesse williams ce soir, ça fait longtemps qu'il n'était plus apparu dans ton subconscient -à ton grand désespoir-. plus que cinq petites minutes et tout ça allait se réaliser alors tu prends ton mal en patience, comme souvent. plus qu'une petite livraison, d'ailleurs t'arrives devant la pote de l'appart' et tu t'empresses de toquer. l'odeur de la pizza est logé dans tes narines qui deviennent de plus en plus intolérante au parfum des champignons, du fromage fondu et de sauce tomate. parfois t'en as même des haut-le-cœur surtout quand y a des gros con qui commandent des pizzas avec de l'ana... ne revenons pas sur le sujet, ça a le don de t'énerver. il y a aussi les mecs qui ouvrent leurs portes en boxer qui ont le don de te surprendre, pas que ça te déplaise mais clairement ça te met mal à l'aise. surtout qu'il met plus de temps bouche bée devant toi qu'il en a mit à ouvrir la porte.  lorsque le brun commence à paniquer, tu soupires « pas de soucis... » tout en bloquant un rire gêné, faudrait pas qu'il pense que tu te moques de lui, si c'est pour qu'il aille se plaindre à ton manager... non merci. il essaye d'abord de se cacher mais c'est trop tard loulou, t'as déjà tout vu. enfin, presque tout. ton client file s'habiller, enfin tu l'espères mais y en a un autre qui file et c'est une boule de poils qui s'échappe de l'appartement. tes réflexes sont au rendez-vous et tu t’empares du chat avant qu'il ne puisse aller bien loin. tu prends même le temps de le caresser. mais attends... si t'as le chat dans les bras... où est la pizza ? tu regardes ta main droite espérant qu'elle soit logée dessus, oui c'est stupide mais t'espérais vraiment qu'elle soit là. mais non, elle est par terre et tu l'as même écrasée en voulant rattraper ce chat. « je suis vraiment désolée... je peux peut-être vous en ramener une autre ou un coupon de réduction ou même vous cuisiner quelque chose... » t'as pas de coupon de réduction, tu sais pas cuisiner... qu'est ce que tu racontes camila, reprends toi et arrête de paniquer. tu te vois déjà repartir à la pizzeria, attendre vingt minutes pour une nouvelle pizza pour ensuite refaire le trajet. t'as juste envie de pleurer là. t'espères au moins qu'il aura eu le temps de s'habiller si tu dois faire l'aller-retour. puis pendant que t'as envie de péter les plombs, y a le chat qui ose miauler. c'est vrai que c'est pas ton chat, tu le tends alors au brun « encore désolée. »