Chacun met de côté son occupation du moment lorsque l'alarme criarde signale une nouvelle intervention. Les pompiers et ambulanciers de Williamsburg sortent en trombe de la caserne, gyrophare allumer et sirène hurlante. Moins de dix minutes plus tard, après avoir prit plusieurs rues à toute allure, ils arrivent sur les lieux de l'accident. Maze descend du camion, suivi de ses collègues. « Apparemment c'est au troisième étage. » Et quand elle lève la tête vers cet immense immeuble elle est plutôt ravie que cela ne soit pas au dernier étage, plus il y avait de la hauteur, plus c'était complexe. Du moins dans certaines situations. « Ouais. Perdons pas de temps, on y va les gars! » Tout le monde s'exécuta en prenant les outils nécessaires. D'après les informations données, il y aurait eu un écroulement de faux plafond et il y aurait plusieurs victimes sous les décombres. Après avoir emprunter les escaliers, une personne vient à leur rencontre les amenant au cœur de l'action. « Combien y'a-t-il de personne là-dessous? » Demande Maze sans prêter attention aux personnes se trouvant sur le côté de la pièce. « D-deux, le photographe et la maquilleuse... » La brune acquiesce, regarde son chef et attend les ordres de ce dernier.
« C’est parfait » dit le photographe a son intention. Muni d’un simple boxer, ce shooting était en réalité un très bon moment à passer. Des petits chiots l’accompagnaient pour rentre les photos plus attendrissantes, et adorateur d’animaux, Yannis semblait être parfaitement dans son élément. Il jouait avec, sans se soucier de l’objectif qui le mitraillait pour ne pas rater la photo qui bientôt placarder dans tous New York. Il ne réalisait pas encore vraiment son retour définitif, et s’imaginait probablement repartir dans quelques années ; mais pour le moment, il voulait profiter de sa famille et de voir Avalon grandir. C’était une question qui avait émergé durant ces derniers mois : fallait-il qu’il avoue toute la vérité sur sa paternité ? A 28 ans, il avait l’impression qu’il avait tout accompli, et pourtant, tout lui manquait. L’amour, la famille, la stabilité. C’était en partie pour cela qu’il était revenu. Bon, il y avait eu aussi ce fameux contrat qu’il n’avait pas pu refuser qui avait fait pencher la balancer. Mais l’idée de se dire qu’il ne verrait que les buildings de New York le réveiller le matin, c’était assez étrange. Continuant la séance photo, tout s’enchaîna très vite lorsqu’un bruit puissant s'empara dans toute la pièce. Et puis, le plafond s'écroula rapidement. Tout le monde eu le réflexe de se protéger, ou de courir. D'abord sonné, Yannis toussa en premier sous les décombres, avant de réaliser ce qu'il venait de se passer. Il repoussa les morceaux de plafond et de bois qui se trouvaient aux alentours, alors qu'un chiot réapparu près de lui. Il tenta de cligner des yeux malgré la poussière, pour retrouver un peu de sens. Oreille qui sifflotte, il n'entendait que les grésillements de l'électricité et des petits débris qui continuaient à tomber. Des gémissements au loin, il entendit à l'aide et ne pu s'empêcher de se relever pour tenter d'où cela pouvait venir. Ce n'est qu'en se levant qu'il constata que sa jambe avait été érafler et que le sang coulait déjà bien à flot. « Louis ? » « Je suis là ! » Il s'approche, en boitant pour retrouver l'homme à sous les décombres, le torse sous un cailloux. « Je vais tenter de te sortir de là. » C'est ce qu'il tente de se convaincre, mais comment, il n'en sait encore rien. Il entend alors une voix féminine au loin qui appel de l'aide. Il s'en approche, pour s'assurer qu'elle va bien. « Je ne sens plus mes jambes » dit-elle alors que les larmes s'emparent de ses yeux. « Je vais aider Louis, et je reviens vers vous au plus vite » Peut-être qu'à deux, ils arriveraient à l'aider, mais pour le moment, ce n'était qu'un boiteux en caleçon qui tentait de trouver de quoi les aider tous les deux.
***
En bas de l’immeuble, ça s’activait déjà pas mal. Les pompiers étaient déjà là, et alors que l’immeuble s’évacuait bien, certains sauveteurs demandaient combien il ne restait de personne à l’étage. « D-Deux, le photographe et la maquilleuse… » « Trois » dit une jeune femme, à bout de souffle. « Je n'ai pas vu non plus le mannequin sortir des décombres. Ils étaient au cœur de l'effondrement. » Une difficulté supplémentaire pour les pompiers, mais qu’importe, ils allaient devoir les sauver coûte que coûte.
Invité a posté ce message Mer 19 Sep 2018 - 20:09#
under the rubble.
« Je n'ai pas vu non plus le mannequin sortir des décombres. Ils étaient au cœur de l'effondrement. » Elle regarde la jeune femme suivis de son chef. Il restait donc trois personnes à secourir. « Farrell et Halstead partez devant, j'évacue les personnes qu'il reste ici. Je reviens ensuite. » Les deux pompiers acquiescent et s'engouffrent dans les décombres à la recherche des autres victimes. La vue troublée par la poussière ils avancent prudemment, jetant un œil par-ci, par-là. Maze finit par annoncée à haute voix. « C'est les pompiers, signalez-vous! » Ils finissent par entendre une petite voix criant à l'aide alors, ils activent le pas pour rejoindre cette dernière. Elle est en sanglot et prétexte qu'elle ne sent plus ses jambes, doucement le collègue de Maze s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et voir les dégâts. Malgré-elle la jeune femme annonce péniblement. « Il y a deux hommes plus loin, je ne sais pas si ils vont bien...» Maze regarde dans la direction que lui montre cette dernière et affirme à son collègue qu'elle s'en charge.
Inspectant chaque recoin Maze progresse rapidement, chaque minutes comptes, d'autant plus qu'elle ne connaît pas l'état physique des deux dernières victimes. Alors que la poussière flottante gêne toujours sa vue, la pompier aperçoit deux silhouettes, dont une au sol. Quand elle arrive à eux la brune s'agenouille automatiquement vers l'homme bloqué sous les décombres. « Est-ce que ça va? Ne vous en faite pas, nous allons vous sortir de là. » Puis elle pivote sir elle-même pour s'adresser à l'autre. « Et vous... » Elle reste figeait quelques secondes, peut-être même bien une ou deux minutes. « Yannis? » Qu'elle demande alors qu'elle en connaît déjà la réponse... C'est une Maze abasourdie qui se tient devant lui, totalement ébranlée par cette rencontre à laquelle elle ne s'attendait certainement pas. Pas après toutes ces années. La brune revient vite à la réalité lorsque son chef la contacte via la radio en lui demandant sa position. Alors elle li explique en précisant qu'elle a besoin de renfort pour extraire la victime. Quelques bras de plus sont nécessaires. « Mes collègues arrivent. » Dit-elle a l'homme qui commençait à présenté des signes d'épuisement et, elle espérait seulement qu'il tienne encore le coup.
Invité a posté ce message Ven 21 Sep 2018 - 21:51#
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the rubble
La fumée lui brule les poumons et le fait énormément tousser. Mais, s’approchant de Louis, il tente cependant de trouver une façon de le libérer de ce poids. Il le voit bien, il a de plus en plus de mal à respirer et ce n’est visiblement pas bon. Il est loin d’être médecin, ni pompier, mais il sait que ça peut être assez grave. Il se baisse, pour tenter de pousser la pierre mais au cri perçant du photographe, il s’arrête. « Ok, je vais essayer de trouver autre chose. » Il regarde autour, mais la visibilité n’aidant pas, il a beaucoup de mal. Cependant, il trouve un morceau métallique pour tenter d’alléger sa condition. Il met tout son poids mais, ça bouge à peine. « Putain » souffle-t-il alors qu’il entend des voix au loin. « ICI ! » crie-t-il pour se faire tendre. La silhouette est d’abord indistincte, mais bien là, et lorsqu’elle arrive vers eux, s’agenouille automatiquement vers Louis. « Est-ce que ça va ? Ne vous en faites pas, nous allons vous sortir de là. Et vous… » Malgré les tympans qui sifflent, et le bruit constant de l’effondrement, il aurait pu connaître cette voix sans hésitation. Figé, en caleçon devant elle, la jambe en sang, c’était une drôle de façon de la retrouver. Il aurait pensé la recroiser au détour d’une rue ou d’un café, mais pas comme ça, pas ici. Pas après qu’il a failli y passer. « Yannis ? » Elle le reconnait lui aussi, mais qu’une fois qu’elle a relevé les yeux. Elle semble se figer une seconde, et sait très bien qu’avec la poussière, elle arrive à peine à le distinguer. « Maze… » Souffle-t-il par réflexe. Plus pour se convaincre lui qu’elle est réellement devant lui. Mais la radio la fait revenir à la réalité. « Mes collègues arrivent. » Pris de vertiges, sans doute à cause du choc, de sa jambe, ou alors de ses retrouvailles imprévisibles, de tout ça qu’elle représente, ses souvenirs et ses démons, il a du mal à se tenir sur ses propres jambes. Alors, il vacille légèrement, et décide de s’asseoir sur un gros caillou qu’il trouve près de lui. Elle s’occupe de Louis, alors que ses coéquipiers arrivent enfin l’aider. Lui, il est aidé d’un type qui l’emmène rapidement dehors. Rapidement sur un brancard, on lui met un masque à oxygène, alors que la femme examine sa blessure à la jambe. « Ce n’est pas bien méchant, mais il vous faudra une attèle et des points de sutures. On vous emmène à l’hôpital du coup. Vous avez quelqu’un à prévenir ? » Il secoue la tête, soudainement épuisé et fatigué par toute cette pression. L’ambulance démarre alors, sans qu’il sache si Louis ni Maze sont bien sortis de l’immeuble. Et peut-être que ça qui l’inquiète soudain ? Parce qu’il n’a plus aucun moyen de la recontacter.
***
« Et voilà ! » dit le docteur en coupant le dernier fil. Sa jambe est en lambeau ; il aura du mal à marcher les prochains jours visiblement. Mais, elle finira par se rétablir. « Je vous laisse avec les infirmières. Vous n’avez besoin de rien ? » « Non, merci. » Il n’avait prévenu personne de sa situation, et se demandait comment il allait rentrer, lorsqu’il entendit une voix familière. Comme un automate, il se lève de son lit – enfin vêtu d’un habit prêté par l’hôpital et décide de passer une tête dans le grand hall des urgences. Elle est là, pas très loin de lui, parlant à l’une des infirmières. Aurait-il simplement l’audace d’y aller ?
Les renforts sont enfin là et quelque part, Maze en est quelque peu soulagée, il lui était impossible de faire quoique ce soit toute seule. Alors qu'un de ses collègues s'occupe de Yannis, elle s'active avec son chef pour extirper la victime de dessous les décombres et, quelques secondes plus tard les ambulanciers arrivent avec une civières. « Il faut le stabiliser avant de l'évacuer. » Il était dans un sale état c'était certain mais il ne fallait pas perdre de temps, au risque que le bâtiment s'effondre et les ensevelissent à eux aussi. « On peut y aller! » Annonce l'ambulancière à ses collègues tout en rangeant le matériel dans son sac. Une fois en dehors du bâtiment Maze les aident à mettre la victime sur le brancard pour le charger dans l'ambulance et le conduire à l'hôpital. Son chef se trouvant à ses côtés, elle lui demande doucement si elle peut aller à l'hôpital avec eux. Sur le coup il ne comprend pas vraiment cette demande et elle lui dit qu'elle lui expliquera dès son retour à la caserne. Alors, il accepte sans poser de question. « Tina, ça vous dérange pas si je monte avec vous? Je dois vérifier un truc à l'hôpital. » Elle accepte sa demande et lui fit signe de monter à l'arrière.
Arriver dans le grand hall des urgences, elle aperçoit l'une des infirmières de garde et va à sa rencontre pour avoir quelques informations concernant Yannis. « Salut Caitlyn. Mes collègues vous ont amenés quelqu'un du nom de Yannis Miller. Il est encore dans les parages? Il faut que je le vois. » Cette demande n'était clairement pas quelque chose qu'elle demandait très souvent, voir jamais. Mais là, c'était différent. Il fallait qu'elle sache si il allait bien. « Oui il est toujours là, il se trouve dans la chambre 54. » Elle remercia cette dernière et lui souhaita une bonne journée. Alors qu'elle se dirigeait vers la fameuse chambre, elle n'était plus réellement sûre d'elle. Qu'est-ce qu'elle faisait au juste? Ce n'était certainement pas une bonne idée mais elle se trouvait déjà devant cette porte. Après avoir doucement toquer à cette porte, un léger frisson parcouru son échine lorsqu'elle entendit sa voix. « Salut... » Peu sûre d'elle, Maze ferma tout de même la porte derrière elle. « Est-ce que... Ca va? » Elle le regardait légèrement inquiète même si elle pouvait constater qu'il n'était plus en danger et, qu'il s'en remettrait rapidement.
Invité a posté ce message Mer 17 Oct 2018 - 17:34#
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Il ne pensait pas la revoir aussi tôt, non. La croiser, peut-être, et encore New York était assez grand pour avoir la chance de ne pas la voir. Avec la venue de Wyatt dans la grande coloc’, les probabilités avaient accrues, mais de là à ce qu’elle vienne le sauver parmi les pompiers lors d’un accident, c’était presque irréel. Pourtant, elle avait été là devant lui pendant quelques instants avant qu’il ne soit sorti et pris en charge sans vraiment avoir pris conscience de ce qu’il venait d’arriver. Une fois à l’hôpital, son visage le souciait plus que l’état de sa jambe. Il avait pensé à l’éventualité de la voir, en revenant ici. Mais, il n’avait jamais vraiment décidé comment il réagirait, ce qu’il allait dire. A vrai dire, il avait tellement à dire qu’il ne saurait pas par quoi commencer. Debout, près de la porte, il la voit parler à une infirmière, il finit par rentrer dans la pièce, un instant, le cœur battant comme jamais. Il n’a jamais été un homme quand il s’agissait d’elle, et l’avoir revu dans de telle circonstance, non il n’avait pas été préparé. « Salut… » Il ne l’avait presque pas entendu arriver. Il se rassoit sur le lit, ne supportant pas être debout une seconde de plus. Son regard se lève enfin sur elle, avant qu’il prenne une grande inspiration. « Salut. » C’est tout ce qu’il ose dire pour le moment, tant il ne sait plus où se mettre. Tout lui revient en une belle et grande claque. Ça lui avait pris 10 ans pour se pardonner de son acte, de sa lâcheté. 10 ans qu’il avait été loin des siens, loin de sa vie. Il en avait trouvé une nouvelle, qui l’avait façonné, l’avait mieux éduqué que sa propre mère. Mais, en une fraction de seconde, il a l’impression que tout s’écroule, par sa simple présence. Sans doute parce qu’il sait que ce dont il a besoin pour finir d’avancer, c’est son pardon. Un pardon qu’il n’arriverait jamais à avoir. « Est-ce que…ça va ? » « Je… » Sa voix se brise, il passe une main dans ses cheveux, avant de reprendre une respiration. « Ça ira. 7 points de suture, ce n’est pas grand-chose. » Il avait eu pire, mais il n’en dit rien. Un petit silence s’installa avant qu’il n’ose le briser. « Je savais pas que t’étais devenue pompier » De quoi le rendre fier, à vrai dire. Mais ça aussi, il le garda pour soit. Parce qu’elle ne voudrait pas sa fierté, ni quoi que ce soit venant de lui. Il était simplement content qu’elle ait pu enfin trouver sa voix. Une voix qui avait fini par les réunir une fois de plus.
Invité a posté ce message Sam 20 Oct 2018 - 14:28#
under the rubble.
Il était trop tard pour faire machine arrière à présent, elle devait savoir si tout allait bien - c'était plus fort qu'elle et Maze elle ne s'en irait qu'après en être certaine. Habituellement sûre d'elle dans toutes les circonstances auxquelles elle pouvait être confrontée, maintenant elle ne l'était plus tellement et cela devait s'entendre au son de sa voix quand elle lui demanda si tout allait bien. « Je… Ça ira. 7 points de suture, ce n’est pas grand-chose. » Non ce n'était pas grand chose au final, il avait eu de la chance sur ce coup. Ce n'était pas offert à tout le monde et ça, elle le savait pertinemment. « Tu devrais rapidement te rétablir. C'est une bonne nouvelle. » Elle lui adressa un sourire rassuré, parce-que c'est ce qu'elle était à cet instant et ce sentiment étrange elle ne le comprenait pas. Elle s'inquiétait pour lui alors qu'elle devrait ressentir tout autre chose à son égard. Parce-qu'en réalité il n'avait pas été là quand elle avait eu le plus besoin de lui. Ce qu'il c'était passé lors de cette soirée avait brisé l'adolescente qu'elle était à l'époque et elle n'avait jamais comprit pourquoi il n'avait pas réagit à ce moment là. Au fond d'elle, elle lui en voulait toujours et malgré les années qui étaient passées Maze lui en voulait toujours.
« Je savais pas que t’étais devenue pompier. » « Ca fait quelques années maintenant. Et toi... Tu es mannequin si j'ai bien compris... » Yannis avait bien changer physiquement depuis la dernière fois qu'elle l'avait vue, il était un homme aujourd'hui et, il faut dire que chacun d'eux avait fait du chemin depuis toutes ces années et Maze, elle ne s'attendait vraiment pas à le revoir un jour. « Je pensais que tu n'étais plus à New York... » Cette ville était peut-être grande mais si aujourd'hui elle avait recroisé son chemin, c'est que ce n'était peut-être pas une coïncidence.
Invité a posté ce message Lun 22 Oct 2018 - 20:16#
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« Tu devrais rapidement te rétablir. C’est une bonne nouvelle » Il n’en doutait pas. Mais il acquiesce cependant, incapable d’ajouter quoi que ce soit face à elle. Pourquoi se sentait-il encore si impuissant face à elle ? Pourquoi avait-elle ce pouvoir sur lui qu’il n’arrivait jamais à contrôler ? Il a l’impression de redevenir ce gamin de 16 ans, éblouie par sa beauté et sa force de caractère. Toutes ses années se sont écoulées, et le voilà encore tremblant devant ses vieux démons. Tentant de revenir sur le présent, il lui parle de son métier. Un métier assez surprenant pour Maze, mais faut croire qu’il ne la connait plus. « Ça fait quelques années maintenant. Et toi…tu es mannequin si j’ai bien compris. » « Oui, c’est ça. Un peu par dépit » hausse-t-il les épaules en répondant. Le mannequinat ne l’avait jamais vraiment tenté, mais c’est ce qui lui avait permis de vivre pendant des années, alors lorsqu’il avait eu une opportunité, il avait saisi tout simplement. « Je pensais que tu n’étais plus à New york… » Il ne sait pas comment prendre cette phrase. Devait-il penser qu’elle ne s’attendait pas à le revoir tout simplement ? Ou venait-elle dire que le revoir semblait être inouïe ? Presque comme une lueur d’espoir ? Non mais Yannis. Reprends-toi, vieux fou. « Je suis rentrée y’a pas si longtemps. Je crois que j’avais le mal du pays. » Chose vraie à vrai dire, mais il avait surtout envie de profiter d’un peu plus d’Avalon, et de Calie. La famille, c’était tout ce qui était devenu important pour lui. Son regard la détaille une seconde, elle avait changé. Elle était plus forte. Plus affirmée. Sans doute le fait qu’elle soit en uniforme de pompier aidait à la rendre plus déterminée. « Je… » Il hésite une seconde, passant une de ses mains dans les cheveux, signe de sa nervosité. « Je sais que des années se sont écoulées, mais j’ai jamais pu te dire à quel point j’étais désolé » Si après les faits, elle l’avait évité comme la peste, son jugement avait été plus rapide, l’emportant dans une maison de redressement. Et lorsqu’il était rentré, il avait simplement mis les voiles, incapable de rester dans ce quartier où sa mauvaise réputation faisait encore rage.
Invité a posté ce message Mar 23 Oct 2018 - 11:59#
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« Oui, c’est ça. Un peu par dépit. » Elle n'osa pas lui demander pourquoi, tout simplement car c'était loin d'être ses affaires et que ce n'était pas non plus son genre de demander. S'il avait voulu expliquer la raison à ceci, il lui aurait déjà dit. Elle lâche à voix haute sa surprise lorsqu'elle lui dit qu'elle ne pensait pas le revoir un jour, encore moins dans de telles circonstances. Qui aurait cru qu'elle croiserait son chemin lors d'une intervention, pas elle du moins. Et c'était d'autant plus étrange qu'elle soit là, à demander de ses nouvelles. « Je suis rentrée y’a pas si longtemps. Je crois que j’avais le mal du pays. » Le mal du pays? Il avait donc quitter les Etats-Unis pour une durée qu'elle ne connaissait clairement pas. « Oh alors, tu as du pas mal voyager, j'imagine. » Maze, sa vie était ici à New York et jamais oh grand jamais elle ne pourrait quitter sa ville. Ses proches étaient tous ici, tout comme sa vie professionnelle à laquelle elle portait une grande importance. Bien sûr qu'elle aimait voyager malgré que ce soit rare. Parce-qu'elle s'accordait que trop rarement quelques moments de répits, - trop éprise par sa carrière.
« Je… » Elle le regarde sourcil arqué et, comprend rapidement où il veut en venir. Elle le laisse terminer sa phrase, sans rien dire. Et à ce moment là, elle se sent mal. Ses vieux démons lui faisaient face et elle n'était clairement pas prête à remettre ça sur le tapis, pas aujourd'hui - ni dans les jours à venir. « Je sais que des années se sont écoulées, mais j’ai jamais pu te dire à quel point j’étais désolé. » Peut-être qu'elle attendait des excuses de sa part, ou peut-être pas, Maze elle-même ne pourrait dire. Mais là, la brune elle n'était pas prête à les entendre. Il l'avait prise au dépourvu et elle détestait ça. Pourtant couramment elle faisait face à des situations qui la dépassaient, elles les géraient en gardant toujours la tête froide. Là c'était quelque chose qui la touchait de près et ça venait de la déstabilisée. Sa gorge se noue mais malgré ça, elle lui répond avec ce qui lui vient à l'esprit, sans vraiment y réfléchir. « Je ne suis pas venue pour avoir des excuses Yannis, ok? C'est pas maintenant qu'il faut avoir des remords. Il fallait pas me laisser seule avec... » Ses yeux se floutaient à cause des larmes qui lui montaient et avant de perdre toute dignité, elle lui dit froidement. « Je devrais y aller, mes collègues m'attendent dehors. » Elle refusait que tout ceci ne dure plus longtemps et il était hors de question qu'elle se mette à pleurer devant lui.
Invité a posté ce message Mer 24 Oct 2018 - 13:03#
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« Oh alors, tu as du pas mal voyager, j’imagine. » Visiblement, cette phrase, il l’encaisse. S’il l’avait perdu de vue rapidement, ne donnant plus signe de vie, ça lui fait mal de savoir qu’elle n’a jamais vraiment su ce qu’il était devenu. Elle l’avait simplement rayé de sa vie, aussi simplement que ça. Que croyait-il vraiment ? Elle avait été celle qu’il avait vraiment aimée. Bon, il y’avait eu Calista, mais elle, c’est différent. Hélas, il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de le lui dire, ou de le lui prouver. « Un tour du monde, et me voilà dix ans plus tard. » Il sourit quand même, masquant sa gêne. Ill n’aurait peut-être pas d’autres chances de lui confier qu’il était désolé, alors dans un moment de folie, ou peut-être de force, il finit par le lui dire. Mais à sa tête qui se décompose littéralement devant lui, il sait qu’il n’aurait pas dû remettre ça sur le tapis. Pourtant, ça l’apaise lui. Ses paroles, ils auraient dû le lui dire depuis des années déjà, alors rectifier son erreur c’est presque un luxe. « Je ne suis pas venue pour avoir des excuses Yannis, ok ? C’est pas maintenant qu’il faut avoir des remords. Il fallait pas me laisser seule avec.. » Elle s’emporte, ses yeux sont larmoyants et en une fraction de seconde, tout s’accélère chez lui. Pourquoi diable refaisait-il les mêmes erreurs ? « Je devrais y aller, mes collègues m’attendent dehors. » « Attends, Maze… » Il essaye de se relever, malgré la fatigue et se rapproche d’elle, sans envahir son espace perso. « Je suis désolé, j’aurai pas du parler de ça. T’as raison, y’a aucune excuse pour ce que j’ai pu faire. Mais j’ai changé…Je n’attends pas à ce que tu me pardonnes, je le mérite pas. Mais laisse-moi… » Il marque une pause, la gorge sèche. Avait-elle conscience de ce qu’il pouvait ressentir à ce moment précis ? « Laisse-moi juste une chance. » Il avait envie de faire les choses bien cette fois-ci. Peut-être pour se pardonner complètement. Il ne demandait qu’une seule chance, mais il n’était pas certain qu’il la méritait vraiment.
Chacun met de côté son occupation du moment lorsque l'alarme criarde signale une nouvelle intervention. Les pompiers et ambulanciers de Williamsburg sortent en trombe de la caserne, gyrophare allumer et sirène hurlante. Moins de dix minutes plus tard, après avoir prit plusieurs rues à toute allure, ils arrivent sur les lieux de l'accident. Maze descend du camion, suivi de ses collègues. « Apparemment c'est au troisième étage. » Et quand elle lève la tête vers cet immense immeuble elle est plutôt ravie que cela ne soit pas au dernier étage, plus il y avait de la hauteur, plus c'était complexe. Du moins dans certaines situations. « Ouais. Perdons pas de temps, on y va les gars! » Tout le monde s'exécuta en prenant les outils nécessaires. D'après les informations données, il y aurait eu un écroulement de faux plafond et il y aurait plusieurs victimes sous les décombres. Après avoir emprunter les escaliers, une personne vient à leur rencontre les amenant au cœur de l'action. « Combien y'a-t-il de personne là-dessous? » Demande Maze sans prêter attention aux personnes se trouvant sur le côté de la pièce. « D-deux, le photographe et la maquilleuse... » La brune acquiesce, regarde son chef et attend les ordres de ce dernier.
