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 The first coffee •• Anya

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Invité a posté ce message Mar 2 Oct 2018 - 17:14 #


Ma journée commence fort. Très fort. J’ai 5$ en tout. De quoi me payer un bon café, peut-être un banal sandwich bien dégueulasse, mais un sandwich quoi. Au moins je mange et je me sentirai un peu mieux… Ou pas. En vrai, je risque d’en chier pour les jours à venir quand je ne mangerai pas quoi. Parce que là, il est fort probable que j’aurai un ventre vide et je sais que je pourrai économiser genre un dollar par jour pour de quoi manger, mais j’ai sérieusement envie d’un café. Ça fait très longtemps que je n’en ai pas eu. Alors c’est pour ça que je décide de prendre le premier bar qui me faisait de l’oeil depuis longtemps. Donc, j’hésite un peu au début, puis je décide d’entrer. Les gens me regardent de suite après avoir été guidé par l’odeur que je laisse alors que j’arrivais au comptoir. « Monsieur, veuillez sortir. Les toilettes ne sont pas pour vous. » Je soupire et dépose le billet. « Je veux un café. Le grand là.» fis-je en mimant la taille du café. J’ai carrément oublié le nom, pas ma faute si j’ai un souci de mémoire. Le serveur ne s’attendait pas à voir un billet de 5$, il ne s’attendait surtout pas que je veuille boire un café. Il regarde l’autre collègue, ce dernier arrive et intervient en posant la main sur le billet pour me le repousser vers moi. « On n’en sert pas. » Je fronce les sourcils et secoue la tête en poussant le billet vers eux. « Ne vous foutez pas de ma gueule. Je vous ai vu en servir à des clients ce matin, puis hier et avant-hier. Je vous ai observé depuis l’autre bout de la rue. » soupirai-je. Pourquoi c’est si compliqué de prendre un café hein ? Parce que je pue ? Parce que j’ai l’air négligé à fond ? En plus de devoir donner de l’argent, faut qu’on parait bien ? Que je sois impeccable dans le sens où je ne ferai pas fuir les clients ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité là. « Bon je peux l’avoir mon grand café là ? » « Non désolé, on n’en a plus aujourd’hui monsieur. Bonne journée. » Je penche la tête sur le côté et ferme les yeux quelques secondes et je soupire longuement. J’essaye de garder mon calme, d’être patient. Ma bonne humeur s’est très vite envolée. « Écoutez les gars. J’ai 5$, c’est largement suffisant pour que je me paye un café. J’en ai besoin. Je vais aller m’installer dehors avec la tasse si c’est ma présence qui vous dérange et je reviendrais vous rendre votre vaisselle. » fis-je en montrant du doigt que j’ai ce billet que je fais glisser vers eux, encore une fois de plus. À force, il aura nettoyé la crasse du comptoir, du moins cette petite partie là.
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Invité a posté ce message Jeu 11 Oct 2018 - 14:24 #



❝ The first coffee ❞
Zack & Anya
J’étais souvent responsable d’éclats de voix dans le bar, j’avais tendance à remettre un peu trop brusquement à leur place certains clients qui n’étaient pas toujours corrects. C’était les risques du métier en quelque sorte mais j’essayais de me faire respecter au mieux, me battant pour en pas baisser la tête et servir tranquillement des types qui manquaient parfois de respect de par leurs paroles déplacées. Sauf que cette fois-ci, je n’étais en rien responsable de l’agitation ambiante, mais, pourtant, je n’avais pas manqué une seule miette de la scène. En attente d’une commande, prostrée devant le bar, j’avais écouté la conversation animée entre cet homme et un employé, me retenant longuement de ne pas intervenir tout de suite, dans l’espoir que l’homme qui semblait être sans abri, aurait finalement gain de cause. J’essayais d’éviter d’attirer trop l’attention sur moi, pour éviter de me faire virer, je tenais trop à mon job pour prendre ce risque… Sauf que, dans un cas pareil, il m’était juste inconcevable de rester les bras croisés. Lorsque les éclats de voix furent plus prononcées et surtout en constatant que le pauvre homme n’aurait pas gain de cause, je faisais un signe au barman, lui signifiant que je revenais rapidement et posais mon plateau sur le bar. Je me postais au beau milieu de la scène, les bras croisés, ne manquant pas de marquer mon agacement. « Il veut un café, il a de l’argent pour le payer donc il rentre. » J’avais parlé d’un ton ferme, sans hausser le ton pour autant. La réputation du bar avait une importance pour l’avenir de tous ses employés et j’avais aussi peu envie d’entendre dire que l’ambiance était mauvaise que d’entendre parler du fait qu’ici, on mettait lâchement les SDF à la porte, sans aucune excuse valable.  « Sérieusement, depuis quand on sélectionne les clients ici ? » Rajoutais-je, dans un soupir, me mordant l’intérieur des joues pour ne pas balancer haut et fort ma façon de penser. Je portais alors mon attention sur l’homme que je n’avais jamais croisé dans le passé, d’après mes souvenirs et lui adressais un sourire bienveillant, bien qu’un brin agacée par la situation. « Je suis désolée pour ça, installez-vous, je vous apporte votre commande tout de suite. » Je lui tendais le bras pour lui faire signe d’entrer, sans porter attention aux regards que l’on pouvait me lancer. En réalité, je m’en fichais totalement, si je m’attardais sur le regard des autres, cela ferait bien longtemps que j’aurais arrêté de vivre comme je le pensais. Je préparais alors un grand café au client, que je déposais sur le plateau. « Je prends ma pause. » Rajoutais-je, froidement, avant de rejoindre la table du sans-abri. Je déposais alors sa commande sur cette dernière ne manquant pas de rajouter :  « L’être humain, peut être idiot parfois… » Je savais ce que c’était, vivre dehors, avoir l’impression de faire parti du décor, avoir pour seuls regards ceux du dégoût et perdre foi en l’être humain. C’était affligeant de voir à quel point l’entraide était quelque chose de totalement secondaire dans la tête de beaucoup de personnes. Par chance, j’avais pu m’en sortir mais malheureusement, cela n’était que rarement le cas et bien trop de personnes vivaient encore dans la rue … « Ça vous dérange si je m’installe un moment ? » J’aurais adoré, à l’époque où j’étais dans cette situation, que quelqu’un prenne le temps de discuter avec moi, avoir l’impression que je n’étais pas seule et que l’on me soutenait, même par quelques paroles. Je ne pouvais décemment pas rester insensible à la situation, c’était inconcevable.


©️ Pando


@Zack Headley
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Invité a posté ce message Jeu 11 Oct 2018 - 15:52 #

Faut croire que je fais face à des sourdes oreilles. Ils ne veulent pas de mes cinq dollars, ça va, il y a pas des puces ou je ne sais quelle merde on trouve dans les rues. Il n’y a pas la peste non plus. Je n’ai pas gardé les cinq dollars trop longtemps pour que les microbes s’y installent. Enfin bref, je sens que ce bar ne va pas me servir de café. Je sens également que tous les regards sont posés sur moi, dans mon dos, sur tous les côtés, mais je m’en fous. Depuis des années c’est comme ça et j’ai carrément pris l’habitude. Alors je ne m’en offusque pas du tout. Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’une personne, une employée intervienne aussi avec une phrase qui est tellement logique, plus que deux plus deux font quatre ! Je tape dans les mains et désigne la serveuse avec, tout d’un coup vivant. « Bah voilà ! Pas plus compliqué qu'un deux plus deux font quatre ! » ajoutai-je. Je me sentais assez intelligent d’avoir pensé ça, autant le balancer et puis voilà. Je fais face à des regards noirs, j’arque un sourcil en tapotant tranquillement le comptoir: mon café. Je le veux ce café là. Le grand en plus. Le venti machin, je sais plus ce qu’ils servent. Mais ils ont l’air de savoir de quoi je parle en plus. Enfin, leur regard noir n’ont pas duré longtemps que la serveuse rajoute encore. Je la laisse réprimander les gars, alors que je fais au mieux de cacher mon sourire amusé. La situation est quand même assez marrante, même si elle est triste dans le fond parce que très peu de personnes seraient enclines à vouloir m’aider.

Quand elle m’adresse la parole, je fais un maigre sourire et acquiesce silencieusement, allant m’installer. J’enlève mon sac que je dépose sous la chaise en face de moi, le bonnet que je pose sur la table. Je passe la main dans les cheveux pour remettre un peu l’ordre, même si ce n’est pas totalement réussi. C’est vrai que ça fait un long moment depuis que je me suis coupé les cheveux et que je me suis rasé. Je soupire et attends mon café alors que j’ai clairement laissé les cinq dollars sur le comptoir, je m’en fous carrément de la monnaie, du moment que j’ai un bon café que j’ai pas bu depuis une éternité. Je soupire encore une fois de plus, profitant le fait d’être assis confortable sur une banquette. J’aurai tué pour dormir dedans quand même, mais bon, ça n’arrivera pas. Le jour où y aura une banquette abandonnée dans les rues, ça pleuvra des vaches. Et y aura du sang pour celui qui voudra la récupérer quoi. Je croise les bras sur la table alors que la serveuse que je commence enfin à détailler me dépose le café. J’incline à peine le menton pour la remercier avant de lâcher un rictus amusé. « Ah, si vous saviez… » Elle n’a aucune idée de ce que ça fait de vivre dans la rue, encore moins dans un si grand froid qui annonce là. Je sens que je vais y passer cette fois-ci, alors autant savourer les meilleures choses qui existent sur Terre.


J’entoure la tasse de café de mes mains, la chaleur traversait à travers mes gants et je me sentais un peu mieux. Par contre, je ne m’attendais pas à ce que la demoiselle reste un peu plantée devant moi. « Euh… Si vous voulez l’argent, j’ai laissé sur le … » fis-je en fronçant les sourcils, interrompu par sa demande qui est assez étonnante. Très étonnante que j’en suis resté muet de surprise. Je ne dis rien pendant quelques secondes avant d’être assez hésitant. « Euh.. Ben… » J’essaye de récupérer mon sac depuis les pieds pour lui laisser l’accès à la chaise. « Ouais. Bien sûr. Ouais ouais… » Une pause avant de réaliser et je secoue la tête. « Non non, je voulais dire non en fait. Ça ne me dérange pas. » J’avais littéralement bugué pour ne pas comprendre tout de suite en fait et que je lui avais dit sans faire exprès que… Ben ouais, qu’elle me dérangeait alors que ce n’était pas le cas. La faim me fait un peu dérailler, je ne réfléchis pas correctement. Alors bon, là, je vais profiter pour prendre mon temps ici, rester au mieux jusqu’à la fin de la journée. « Merci au fait. Ça ne doit pas être facile de travailler avec des abrutis là. » fis-je en désignant du menton les deux gars qui marmonnent sûrement quelque chose dans leur coin comme des fillettes.
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Invité a posté ce message Mar 23 Oct 2018 - 14:39 #



❝ The first coffee ❞
Zack & Anya
Ma réaction ne s’était pas faite attendre, en réalité, je ne savais pas si c’était ce sentiment d’injustice qui m’agaçait tant ou alors le fait d’avoir vécu la même situation et donc, de savoir au fond de moi, ce que le sans-abri pouvait ressentir à cet instant. Alors que je déposais le café sur la table du jeune inconnu, il me rétorqua que je ne savais pas à quel point l’être humain pouvait parfois été injuste et pourtant, je le savais bien plus que beaucoup de monde dans cette ville. Bien évidemment, je ne prenais pas mal cette remarque, après tout, qui aurait pu deviner ce que j’avais pu vivre ? Personne, j’avais à présent la vie d’une personne lambda et tout cela faisait partie du passé depuis quelques années déjà. Pourtant, je ne reniais pas cette partie de ma vie, je n’en parlais pas à qui voulait l’entendre bien évidemment mais cela faisait partie de moi et même si je voudrais un jour oublier ce que j’avais vécu, j’en serais très probablement incapable à présent. « Je le sais… » Répondis-je d’une voix faible, n’allant pas plus loin dans mon affirmation pour le moment. J’avais toujours été quelqu’un de sociable, compliquée mais sociable et j’avais grandis d’un coup lorsque je m’étais retrouvée sans rien, du jour au lendemain. Je n’avais pas eu de grande facilités dans certaines de mes relations sociales mais jamais je n’aurais pu croire que l’être humain pouvait être aussi mauvais parfois, au point de porter moins d’attention aux personnes qui mourraient de faim sous leur yeux qu’à de simples objets sans réelles importances. Non, je ne mettais pas tout le monde dans le même panier mais j’avais porté beaucoup de méfiance envers les inconnus après avoir constaté certaines choses qui m’avaient marquée à jamais.

Il commença à m’expliquer qu’il avait déposé son argent sur le bar. Je fourrais ma main dans ma poche de tablier avant d’en sortir sa monnaie et de la déposer sur la table avec un sourire. « Gardez votre argent, c’est pour moi… Ça me fait plaisir... » Je ne voulais pas le gêner en en faisant trop, ni le mettre mal à l’aise. Un simple café c’était peu mais sans doute cela lui permettrait de voir sa journée un peu différemment, de retrouver un semblant de moral après ce qui venait de se passer. C’était un minimum, le moins que je puisse faire. Il accepta finalement que je prenne place à sa table, visiblement surpris par cette proposition. Je faisais de mon mieux pour ne pas le gêner ou lui laisser une quelconque impression de pitié ou quoique ce soit d’autre. Non, pour moi c’était juste naturel, ni plus ni moins. « Merci. » Je prenais place en face de lui, laissant un court silence s’installer lorsqu’il me parla de mes collègues. Je haussais alors les épaules avant de lui répondre, d’un ton calme et posé, contrastant parfaitement avec le ton que j’avais employé lorsqu’on avait lâchement voulu mettre le SDF dehors. « J’ai aussi des collègues très bien je vous rassure et puis, tant que j’aurai la possibilité de remettre les choses en place… C’est déjà pas mal. » Tant que j’étais en mesure de m’interposer, tant qu’on me laissait intervenir, c’était encore plus ou moins gérable. Je me fichais d’avoir des soucis ou de me faire réprimander par la suite, j’étais prête à subir les conséquences de mes actes puisque je savais que ma cause était juste. Je laissais un nouveau silence s’installer, pensive puis finalement, j’ouvrais la bouche pour reprendre la parole : « Si je vous disais que je savais ce que c’était tout à l’heure c’est parce que… » J’hésitais, un instant. Je n’avais pas pour habitude de partager facilement cet aspect de ma vie et encore moins avec un illustre inconnu mais je tenais à ce qu’il sache qu’il n’était pas seul et surtout, qu’il constate que rien n’était perdu puisque j’avais moi-même réussi à m’en sortir.  « Enfin j’ai vécu la même situation. » Je prenais une inspiration avant de poursuivre mon récit :  « J’avais dix-sept ans quand je me suis retrouvée à la rue, je sais à quel point j’ai au de la chance de m’en sortir… » Je parlais d’un ton posé, naturel, sans chercher des mots. S’il avait des questions, s’il voulait connaître plus de détails, j’étais prête à lui répondre, s’il préférait qu’on en reste –là, ce n’était pas plu mal non plus.  « Ça fait longtemps que vous êtes dans cette situation ? Enfin, si vous voulez bien en parler bien sûr, je ne suis pas là pour vous forcer la main. Mais ça fait du bien de se confier, parfois. » J’ignorais réellement si le fait de se confier lui était envisageable ou absolument pas. Je lui faisais un sourire rassurant avant de reprendre : «  Et au fait, je ne me suis pas présentée, moi c’est Anya Swan. »



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