Say, boy, let's not talk too much, grab on my waist and put that body on me
Comme dans un mauvais rêve, Halloween s’est installée sur la ville. Citrouilles, squelettes et tronçonneuses ensanglantées donnent vie aux vitrines des magasins. Et tandis que Cassie marche dans la rue, elle a l’impression que sa vie est comme une belle pomme en décomposition. Une fois qu’elle y a croqué à pleine dent, tout devient noirceur et pourriture. Tout est parti en vrille, comme une descente aux enfers. Qu’avait-elle fait pour une telle damnation ? Elle n’en sait rien. Cela dit, elle commence à en avoir sérieusement marre. Si hier soir, un poids énorme a fini par s’enlever au moment où ses règles sont tombées. Une fausse alerte ? Elle avait eu quand même plus d’une semaine de retard, chose inhabituelle pour elle. Le stress ? Peut-être bien. Par soulagement ou par peur, elle décida d’annuler son rendez-vous chez le médecin pour mettre derrière elle ce mauvais épisode. L’air frais lui frappait au visage ce soir-là, même si elle ne savait pas trop où elle allait. Décidée à sortir boire un verre, elle épiait les barres malgré la pénombre de la rue sans lumière. Nyctalope, elle continuait à avancer jusqu’à ce qu’elle tombe sur ce petit bar, assez animée. S’infiltrant parmi les clients, elle s’avança vers le bar pour commander un martini. Pourquoi avait-elle de venir seule ? Sans doute parce qu’elle n’avait pas envie de devoir exprimer ce qui se passait dans sa vie actuellement, et elle savait O combien ses amies pouvaient être intrusive. Seule Maze et Calista la comprenaient vraiment, mais la première ne lui parlait presque plus, la seconde devait sans doute être avec sa fille.
Le nombre d’hommes qui l’a accosté la rapidement dégoûtée à mesure que les verres se succédèrent vraiment. Pourquoi fallait-il qu’ils soient autant rapaces ces hommes ? Elle refusa chaque invitation, chaque verre, avec délicatesse au début, et finit par en perdre ses manières. « Et si t’allais voir une autre cruche à draguer hein ? Peut-être qu’elle sera plus docile à ouvrir ses cuisses pour toi. » Ouch. Vu le regard noir qu’il lui lança, elle sut qu’elle avait été un peu dur. La fille à côté d’elle se retourna en se mettant à rire. « Ils sont coriaces ce soir. » « Oui » dit-elle avant de boire une autre gorgée. « C’est pas parce qu’on est venu se souler qu’on est aussi là pour se faire sauter. » « Oh, je suis bien d’accord. Moi c’est Rosalie » « Cassie » Si elles discutèrent une bonne partie de la soirée, elles finirent par aller danser avec les plus courageux au fond du bar. Un verre de trop, et la voilà à danser sur le bar avec sa nouvelle amie, sous les encouragements de ses hommes. Mais elle s’en fichait parce que ça faisait trop du bien de se lâcher, enfin. De ne plus réfléchir. De ne plus penser. Juste…de vivre le moment présent. Ça faisait du bien de sourire et de s’éclater après une telle semaine. Alors, elle en oubliait ce qu’elle faisait, où elle était. Elle suivait simplement le rythme de la musique, se déhanchant alors que Rosalie faisait de même, proche d’elle. Lorsque la musique qui la transportait changea, elles descendirent sous les applaudissements de certaines personnes mais c’est le regard insupportable de ses mecs en chien qui la fit fuir. « Je reviens, je vais aux toilettes » Rosalie acquiesce avant qu’elle ne commande à nouveau deux verres. Cassandra se faufile, et arrive enfin aux toilettes. Quelques secondes plus tard, elle se lave les mains, s’asperge un peu l’eau sur le visage pour retrouver ses esprits. Elle avait sans doute du mal à tenir droit, mais elle avait encore conscience de ce qu’elle faisait. Sortant, elle remonta les marches vers la salle principale, mais manqua presque une marche. Des bras puissants la retinrent, le souffle court. Dans cette pénombre, ce sont principalement ces yeux bleus qui l’hypnotisèrent rapidement. Ça ne devrait pas exister de tels bijoux. Et pourtant, ils étaient bien là.
« Ô damnation ! » Lâche-t-il, le dos de sa main plaqué sur son front. Il joue très mal, un comble pour un ancien acteur, mais au rire de Parker qui résonne il sait qu’il a réussi sa mission. Les larmes du petit garçon de trois ans s’effacent, mettant de côté la tristesse d’avoir un trou dans son costume. « Allez superman, on va chercher ta sœur et on va acheter de quoi remplacer ça. » Penché vers l’enfant, il le prend dans ses bras et passe par la chambre de Mary-Jane déguisée en Wonder Woman et occupée à nourrir son poupon. « Si mademoiselle veut bien se dépêcher, il faut qu’on aille en courses avant de n’être que des squelettes. » Sans plus attendre, voilà la petite famille partie en direction du supermarché le plus près. Superman, Wonder Woman et Batman. Ils ont fier allure tous les trois déguisés alors qu’ils entrent dans le magasin. Mais Iain, il a l’habitude depuis quelques années. Depuis la naissance de MJ en fait. Bonbons et de quoi coudre dans le panier, ils laissent ses enfants admirer les citrouilles ainsi que les faux fruits en décompositions ici et là dans le magasin puis ils repartent. Sur la route les ramenant au penthouse, il croise quelques personnes déguisées, certaines avec de fausses tronçonneuses à la main, d’autres avec des masques si foncés qu’il ne peut que se demander si ces personnes sont nyctalopes. Lui n’y verrait absolument rien. Le noir complet. De nouveau chez eux, il prépare les bols de confiseries en attendant l’arrivée de la baby-sitter et enfin il peut se séparer de son déguisement pour une tenue plus discrète. Les enfants embrassés tour à tour, il leur fait signe de la main alors qu’ils quittent l’appartement pour leur tour du quartier. Lui part quelques minutes plus tard. Cette année, il ne fera pas le tour des maisons avec eux. MJ voulant jouer la grande, elle est parvenue à le convaincre de laisser la baby-sitter les emmener un peu partout. Résultat, seul pour la soirée, il décide de gagner un bar pour se changer les idées. Le bar plein à craquer, il parvient tout de même à se procurer une bonne bière puis s’installe tranquillement dans un coin. Aussi tranquillement que cela peut être possible dans un bar rempli avec des hommes attirés par deux jeunes femmes dansant sur le comptoir. Et il fait partie de ceux-là, faible qu’il est. Bière portée à ses lèvres, Iain admire les courbes des deux jeunes femmes, son attention se reportant toutefois assez régulièrement vers la brune. Nombreux sont ceux qui tentent de les approcher pour finalement être repoussé. Lui se contente de terminer sa bière en se rinçant l’œil. Jusqu’à ce qu’elles arrêtent et descendent au grand désarroi des hommes. Son regard suit la brune qui part vers les toilettes, suivi de près par un type pas très clair. Verre vide abandonné sur la table, il prend la direction de ces mêmes toilettes et se poste derrière le type. « Eh du con ! » Ce dernier hurle, autant effrayé par la voix dure de Iain que par son imposante carrure. « Dégage ! » Qu’il lui ordonne. Et il disparaît aussitôt, pratiquement en même temps qu’il aperçoit la silhouette de la jeune femme remonter vers eux. Silhouette qui s’approche dangereusement du sol. La rattrapant de justesse, il soulève ce poids plume pour que ses pieds retrouvent le sol, son regard allant croiser le sien, un peu brillant. Probablement l’alcool qui lui a donné le courage de danser devant toutes une assemblée d’hommes en chaleur. « Tout va bien ? » Demande-t-il assez fort pour qu’elle entende sa question malgré la musique plus forte que le reste. Son regard toujours posé sur la jeune femme, il met quelques secondes avant de la relâcher, libérant le bras qu’il avait attrapé pour lui éviter une chute.
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Un verre d’alcool l’avait bien tenté des jours auparavant mais se rappelant ce qu’elle était devenu, elle avait réussi à tenir éloigner cette tentation de perdre pied. Hélas, maintenant qu’elle savait que ce n’était pas le cas, elle avait céder. Si un verre s’était transformé en un, puis un en deux, elle ne sait combien elle en a ingurgité en quelques instants. Cela dit, à la façon pas droite qu’elle a de marcher en sortant des toilettes, elle prend conscience qu’elle en a peut-être un peu trop abuser. Pas de là à faire un malaise, à vomir ou avoir un trou noir. Mais elle sait que demain la gueule de bois serait sans doute rude. En même temps, elle s’en fichait. Elle n’avait ni de colocataire à gérer, ni de boulot à assumer, ni de copains à gérer. Non, personne. Elle n’avait simplement personne qui l’attendait. A cette pensée, elle manqua presque une marche, et si ses jambes perdirent l’équilibre prête à la faire tomber de haut, ce sont des bras, musclés, qui l’en empêchèrent. « Je… » Elle bredouille capturer par ces yeux intenses qui lui rappelle un regard qu’elle n’a pas vu depuis plusieurs jours. « Tout va bien ? » Reprenant presque conscience, ses jambes retrouvant le sol, elle inspire profondément. Une de ses mains relève une mèche de cheveux qui s’attarde sur son visage. « Je crois…avoir trop bu » avoua-t-elle sans modération. Ça sonnait l’heure de départ. Seule dans son appartement froid et vide. Un appartement maudit qu’elle n’avait pas envie de retrouver mais qui de toute évidence l’attendait tout de même. « M-merci… » Dit-elle finalement avec un léger sourire. « J’aurai pu dévaler tous les escaliers » Elle avait l’impression d’avoir presque dessouler en quelques instants. Cette frayeur l’avait trop réveillé. Pourtant elle se sentait nauséeuse, avait presque trop chaud. A cause de l’alcool ou de ses yeux qui continuaient de la dévisager avec tant de désir que n’importe quelle femme aurait pu mouiller sa culotte en quelques secondes. « J’ai besoin d’air frais. » Avait-elle dit ça à voix haute ou l’avait-elle simplement pensé ? Elle n’en sait rien, mais elle commença à le contourner pour remonter définitivement en haut. Hélas, en talon, elle avait plutôt l’impression de marcher sur un sol mouvant. L’homme en question ressaisit son bras pour lui éviter une certaine collision. Un léger sourire s’affiche sur ses lèvres lorsqu’ils atteignent les escaliers : « Vous n’allez pas jouer à Superman toute la soirée, si ? »
Ses cheveux bruns légèrement en pagaille, le regard brillant par l’alcool qu’elle a dû ingérer en bonne quantité – surtout pour trouver le courage de danser sur le bar – elle cherche ses mots lorsqu’il la rattrape. Il peut comprendre, du moins la partie malaise qui la gagne. Elle aurait pu s’étaler de tout son long, attirer le regard des clients et se sentir plus que ridicule. Iain lui a évité ça et il n’est pas certain que qui que ce soit ait eu le temps de remarquer qu’elle a manqué une marche. Et même conscient de son physique, il ne pense pas un instant que si elle bafouille c’est à cause de son regard posé sur elle et de sa carrure imposante. « Je crois…avoir trop bu » Il ne dit rien, ils ne se connaissent pas assez – même pas du tout – pour qu’il se permette de faire le moindre jugement, qu’importe qu’il soit pompier ou non. De toute manière il n’est pas de garde, ne serait pas là autrement. « M-merci… J’aurai pu dévaler tous les escaliers » L’Écossais ne peut retenir le sourire amusé qui étire ses lèvres. Un bref regard vers l’escalier derrière elle, puis son attention revient sur la brune. « Pas de quoi. Et en effet, ça aurait été dommage d’abîmer un joli visage. » Déjà très taquin, il ne ment pas pour autant. Elle a un joli visage, un corps tout aussi intéressant. Pour charmer, il aime être sincère avant tout mais les mots sont sortis plus vite qu’il ne les a pensés. « J’ai besoin d’air frais. » Sourcils froncés, il la regarde s’éloigner et tituber jusqu’en direction de la sortie. Elle a fait tout juste quelques pas qu’il la rejoint en moins, attrape une fois encore son bras pour lui donner un semblant d’équilibre. Et ce jusqu’à atteindre l’extérieur. « Vous n’allez pas jouer à Superman toute la soirée, si ? » Il rit doucement, la relâche une fois encore une fois dehors, l’air frais venant fouetter son visage. « Pourquoi pas ? C’est la période pour se déguiser en plus de ça. » Après tout, il a bien fait les courses déguisé en Batman, il peut parfaitement prétendre être superman ce soir, surtout si ça lui assure qu’aucun mal ne lui sera fait. « Je suis pas l’homme le plus vertueux, mais je peux vous assurer que les types là-dedans le sont encore moins. Surtout après votre petite danse. » Les mains enfoncées dans les poches de son jean, il se balance légèrement sur ses pieds afin de se réchauffer. Elle a dû en allumer plus d’un sans même s’en rendre compte. Comme ce type qui l’attendait à la sortie des toilettes. Iain doute qu’il était là pour aller pisser lui aussi. « Plutôt impressionnant d’ailleurs. »
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« Pas de quoi. Et en effet, ça aurait été dommage d’abîmer un joli visage. » Ses joues s’empourprent sans qu’elle n’arrive à se contrôler. L’alcool, sans doute. Ou le fait qu’un type aussi mignon la complimente alors qu’elle a l’impression d’être une sous-merde depuis des jours. Elle doit avouer que ça fait du bien tout de même : de se sentir apprécier, et non juger. Ou peut-être était-ce seulement l’alcool qui lui donne de nouveaux des ailes, enlevant tout le poids de ses problèmes des derniers jours. Elle les laisse de côté, souhaitant simplement vouloir se sentir de nouveau vivante. Elle lui sourit simplement face à ce compliment avant de lui annoncer qu’elle a juste besoin d’air frais pour décuver rapidement. Mais voyant qu’elle tangue, il l’aide à monter les marches. « Pourquoi pas ? » qu’il répond lorsqu’elle lui demande s’il veut jouer à Superman toute la soirée. « C’est la période pour se déguiser en plus de ça » Un nouveau sourire sur ses lèvres, elle humecte ses lèvres : « Vous n’êtes pas obligé, vraiment » Elle bloque une seconde sur ce visage dévoilé un peu plus par la lumière. Dans l’escalier, elle n’avait vu vraiment que ses yeux qui s’illuminaient dans la pénombre. Maintenant, elle le détaille un peu plus. Ses traits marqués, son sourire à couper le souffle, sa carrure imposante. Elle l’imagine en Superman et encore, elle rougit ; faut dire qu’il a tout pour être un beau superman. « Je suis pas l’homme le plus vertueux, mais je peux vous assurer que les types là-dedans le sont encore moins. Surtout après votre petite danse » Elle secoue la tête, en passant une main dans ses cheveux. « Mon dieu… » « Plutôt impressionnant d’ailleurs. » Elle relève la tête, intriguée. Venait-il signifier qu’il avait apprécier lui aussi son petit spectacle ? Elle avait été dans sa bulle, oubliant tout, expulsant tout sans faire attention aux regards des autres. Et maintenant que Cassie comprenait qu’elle avait éveillé une bonne partie des hommes du bar, elle avait l’impression que tous les regards convergeaient vers elle. « J’avais juste besoin de me défouler… » se justifie-t-elle. D’ordinaire, elle serait rentrée dans le jeu, lui aurait demandé ce qu’il avait apprécié, et se serait certainement rapproché de lui, pour poser une main quelque part. Mais là non. Elle était simplement perdue. Mordant sa lèvre supérieure, elle regarde autour d’elle et finit par affirmer ne se sentant plus à l’aise ici. « Si vous êtes quand même un tant soit peu vertueux, vous me raccompagnez dehors ? » Traverser l’immense salle, avec le regard des hommes en chien sur elle, ça ne la tentait absolument pas.
Etrangement il n’est pas sorti avec l’idée de rentrer accompagné ce soir. Tout ce qu’il souhaitait c’était un bon verre et un peu de détente plutôt que de supporter l’idée d’être seul. Iain, il n’aime pas ça. Habitué à avoir ses enfants sans arrêt avec lui depuis leur tour du monde, il a toujours l’impression qu’un vide immense se creuse dès qu’ils ne sont pas avec lui. Même la fatigue d’avoir à les gérer au quotidien n’arrive pas à faire taire ça. Rester seul dans son immense penthouse l’aurait rendu fou. Mais maintenant qu’il a la jeune femme près de lui, et étant faible, il se dit qu’il n’aurait rien contre l’idée de ne pas passer la nuit seul. Et puisque les enfants resteront chez leur baby-sitter ce soir il a tout son chez lui pour se faire plaisir. « Vous n’êtes pas obligé, vraiment » Ramené à la réalité par la voix de la jeune femme, il laisse son sourire s’étirer un peu plus. « Ça ne me dérange pas, réellement. » Ça lui tient à cœur de s’assurer qu’aucun type ne viendra lui chercher des ennuis, qu’aucun ne viendra lui forcer la main. Parce qu’un homme ayant trop bu c’est rarement subtil, raison pour laquelle Iain ne boit jamais plus que de raison. Et puis en tant que pompier c’est la moindre des choses de veiller sur elle, même en dehors de sa garde. « Mon dieu… » Toujours aussi amusé, l’Ecossais comprend sa réaction. Elle était tellement transportée qu’elle n’a probablement pas remarqué le regard envieux des trois quarts des hommes dans le bar. « Je pense que certains l’ont aussi pensé. » Taquin, il se plait à la charrier un peu. Ça ne peut pas faire de mal de toute manière mais rapidement il se reprend. « Pardon, je ne devrais pas autant vous taquiner. » Il s’excuse même s’il n’y avait rien de méchant dans ce qu’il disait. Seulement ils ne se connaissent pas assez pour qu’il puisse se permettre d’agir de cette façon. « J’avais juste besoin de me défouler… » Compréhensif, il se contente d’agiter la tête. De toute manière il l’avait compris à la façon dont elle bougeait mais également à la réaction qu’elle a eue ensuite. « Si vous êtes quand même un tant soit peu vertueux, vous me raccompagnez dehors ? » Sans gêne, il la détaille. Si elle n’avait pas trop bu il est sûr qu’elle aurait été capable de se débrouiller. Mais étant donné son état, Iain se voit mal refuser. « Dehors et chez vous au besoin. Après tout si je veux jouer mon rôle le plus sérieusement possible, ça serait la moindre des choses. » Le pompier sait qu’il pousse un peu. Il tente sa chance comme n’importe quel homme aurait pu le faire à sa place. Sans compter qu’il y a du vrai dans ce qu’il dit. S’il doit jouer à superman ce soir, autant le faire sérieusement. « Uniquement pour m’assurer que vous rentrez en un morceau bien sûr. » Ajoute-t-il en guise d’excuses.
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Invité a posté ce message Dim 18 Nov 2018 - 20:55#
shape of you
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« Ça ne me dérange pas, réellement » Existait-il encore des bons samaritains dans notre monde ? Des gens qui pouvaient aider autrui sans en redemander en retour ? Elle en doutait sincèrement. Ses idées étaient si noires en ce moment qu’elle pouvait voir le mauvais côté des personnes en un simple coup d’œil. Mais avec cet inconnu c’était différent. Rien que son sourire donnait envie d’y croire. [color=#81ac0f« Je pense que certains l’ont aussi pensé. Pardon je ne devrais pas autant vous taquiner. »[/color] « Je l’ai sans doute mérité » dit-elle en haussant les épaules. Au final, c’est elle qui les avait provoqués avec sa petite danse improvisée. Elle se demanda simplement combien de temps l’avait-il, lui, contempler à se trémousser, comme une dingue, se foutant royalement des regards des autres. Sans doute rassurée par l’alcool, elle lui demande de l’accompagner jusqu’à la sortie, incapables de passer devant ces hommes maintenant. Parce qu’elle avait pris conscience que pour certains elle n’avait été qu’un simple morceau de viande, comme toujours. « Dehors et chez vous au besoin. Après tout si je veux jouer mon rôle le plus sérieusement possible, ça serait la moindre des choses. » Ses yeux se posent sur lui une seconde, l’étudie. Elle n’avait pas songé à une moindre compagnie ce soir, Wyatt lui manquait déjà trop. Mais l’idée émergeant dans sa tête, elle devait avouer que ça pouvait être une bonne chose. Une bonne façon d’oublier. De tout oublier. « Uniquement pour m’assurer que vous rentrez en un morceau bien sûr. » Elle se mord la lèvre inférieure, les joues rougies par la chaleur et l’alcool. Soudainement, elle avait beaucoup trop chaud, à l’idée de ce qu’un homme comme lui pouvait éveiller chez une fille comme elle. Beaucoup trop de chose, en fait. « A vrai dire… » Commence-t-elle à dire avant que quelqu’un ne passe derrière elle et ne la pousse un peu plus vers lui. Elle se sent plus petite face à sa carrure et à sa taille supplémentaire, mais étrangement, elle a l’impression d’être un peu plus en sécurité. « Je fuis plutôt mon appartement. » Quand elle était sortie ce soir, elle ne savait pas comment la soirée allait se terminer. L’idée de devoir rentrer chez elle l’inquiétait : son appartement vide et synonyme de mauvais souvenir était devenu un lourd poignard. Face à lui, cette idée s’échappait un peu plus. Peut-être qu’elle n’allait peut-être pas rentrer tout simplement. Son regard soutient le sien, un peu plus. Devrait-elle ajouter quelque chose de plus ou ce sous-entendu suffit ? Une petite partie d’elle lui dit de fuir, d’éviter de faire encore une connerie trop rapidement. Une autre, la laisse planter là, à attendre qu’il lui saisisse la perche. Mais son instinct lui dit que ce n’est que ce qu’il attend.
« Je l’ai sans doute mérité » Son sourire reste dessiné sur ses lèvres. Il doute qu’elle ait réellement mérité quoi que ce soit, certainement pas sa taquinerie alors qu’ils se connaissent à peine. C’était plus fort que lui cela dit. D’autant qu’il peut parfaitement comprendre le besoin de vouloir se détendre après une journée éprouvante, qu’importe le moyen utilisé. C’est juste beaucoup plus simple d’être un peu taquin après ce qu’il a pu voir. Iain ne s’en peut plaint pas en plus de ça, c’était une danse très intéressante qui a probablement échauffé pas mal d’hommes, lui également. La seule différence étant que l’Ecossais sait se tenir lui. Même si venir vers elle prouve que ses intentions n’étaient pas non plus dénuées d’intérêt. Alors il en profite. Il joue certainement avec le feu mais libre à elle de le remettre à sa place, le pompier ne le prendra pas mal. Ça aussi se serait mérité et dans le cas contraire … et bien autant qu’il continu sur sa lancée, non ? Les joues de la jeune femme rosies, elle n’en est que plus adorable. Plus attirante aussi. De toute manière, Iain, il a toujours été beaucoup trop faible avec les femmes, surtout depuis son divorce. Il en profite dès qu’il le peut, n’a pas la moindre envie de se lancer dans une nouvelle relation sérieuse après la catastrophe que son mariage a été. « A vrai dire… » Les yeux baissés vers la jeune femme, il arque un sourcil et l’invite en silence à continuer. Toutefois bousculée par un client du bar – probablement trop éméché pour voir où il va – il ne peut s’empêcher de la protéger de son bras, la maintenant contre lui. Une proximité qui éveille encore plus tout ce qu’il a pu ressentir en la voyant danser. Une excitation certaine qui doit probablement se lire sur son visage. « Je fuis plutôt mon appartement. » Une information très intéressante et étant loin d’être stupide, il comprend le message caché derrière. Visiblement, il continu de faire le même effet et il n’y a rien de plus flatteur que ça. « Le mien est toujours ouvert aux personnes qui en ont besoin. » Bon pas vraiment, mais pour ce soir et pour elle, c’est le cas. D’autant que les enfants ne sont pas là, autant qu’il en profite. « Je pourrais vous offrir un verre pour me faire pardonner d’être un peu trop taquin. Quelque chose de soft. » S’amuse-t-il à ajouter à la fin. Ce serait bien trop dommage qu’elle soit trop ivre pour qu’ils puissent tous les deux profiter de la soirée. L’invitant d’un geste de la main à sortir du bar, il reste toutefois assez proche, derrière elle, afin de s’assurer qu’elle ne tombera pas à cause de son équilibre un peu précaire. Ce n’est qu’une fois à l’extérieur qu’il vient se mettre devant elle. « Mon appartement est à quelques pas d’ici, mais je peux vous porter s’il faut. » Son sourire toujours présent, il n’aurait rien contre l’idée de sentir son corps un peu plus près du sien, mais peut-être pas ici et aussi rapidement.
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Je pouvais sentir la chaleur de son corps émanait à la distance où j’étais. Ma main collée à son buste n’aidant en rien, j’eu presque envie de la glisser pour venir caresser ses tablettes de chocolats. Oh oui, parce que je les sentais sous son t-shirt presque trop coller à son corps. « Le mien est toujours ouvert aux personnes qui en ont besoin. » Mes lèvres s’étirent dans un sourire. L’idée de ne pas rentrer me plaisait de plus en plus, voulant chasser à tout prix les prochains démons qui m’empêcheraient de dormir. Quitte à ne pas dormir, j’avais presque envie d’avoir une excuse. Et une bonne excuse. « Je pourrais vous offrir un verre pour me faire pardonner d’être un peu trop taquin. Quelque chose de soft. » Là, mon sourire s’étire alors que je n’ose retirer ma main, toujours sur lui. « Ce serait bien appréciable. » Mon regard dans le sien, j’apprécie le fait qu’il ne veuille pas continuer à me souler pour profiter de la situation. Bien des hommes l’aurait fait. Lui, non. Et cette perspective me réchauffe un peu le cœur, même si je sais qu’au fond, une fois chez lui, ce ne sera pas un verre dont j’aurai vraiment envie. D’une invitation de la main, il m’invite à sortir du bâtiment. Je le suis, tout en récupérant mes affaires sur une haute-chaises du bar. Une fois dehors, l’air frais me fait vite redescendre. Le contraste est plaisant, presque trop brutal. « Mon appartement est à quelques pas d’ici, mais je peux vous porter s’il faut » Mes joues rosies par l’alcool, je secoue la tête. « Ça va, j’ai peut-être un peu trop bu, mais je sais encore bien me tenir. Cela dit… » Je m’approche de lui, et glisse mon bras sous le sien pour m’y agripper : « Je ne suis pas certaine de marcher droit. D'ailleurs, moi c'est Cassie. » A son sourire, je sais que ça lui plait tout autant cette proximité. Il se met en route, m’embarquant dans les rues animées de Williamsburg. Je le suis alors que nous parlions de nos métiers respectifs. Je lui dis que je suis styliste, licenciée dernièrement cela dit. Lui est pompier. Cette information-là, elle me fait aussitôt mouillée. N’y a-t-il rien chez lui qui puisse ne pas être attirant ? Entrant dans un grand bâtiment, je le laisse me guider, vers l’ascenseur, et alors que les portes se referment, je relève la tête, toujours accroché à lui. J’ai un sérieux problème à débuter une partie de jambe en l’air dans l’ascenseur, visiblement. Chassant les pensées de Wyatt, j’ajoute dans un murmure. « A vrai dire, il y’a d’autres manières pour te faire pardonner d’être si taquin. » Mon regard dans le sien, je n’ose plus bouger. J’attends qu’il réagisse. Mais à son regard qui descend de mes yeux, à mon décolleter, avant de remonter à mes lèvres, il ne suffit que d’une seconde avant qu’il finisse par m’embrasser. Ou peut-être est-ce moi qui cède à l’instant où il se baisse ? Je n’en sais rien. Ses bras puissants encerclent mon visage, tandis que nos lèvres sont collées. Vorace, je laisse sa langue s’insinuer dans ma bouche, pour venir jouer avec la mienne. Que c’est bon de tout oublier, de se sentir désir, de pouvoir…Ding. Les portes s’ouvrent devant un immense couloir qui révèle un salon tout autant énorme. Se détachant de lui, je rentre avant de siffler : « D’accord…j’ai bien fait de fuir mon appartement. » Je suis émerveillée devant l’énorme espace, alors qu’il m’attrape les hanches pour venir embrasser mon cou. « J’ai parfaitement dessoûlé. Je crois. » Entre son baiser et cette vue splendide, mes pieds sont bien ancrées, ma tête bien réveillée. Seul mon ventre se contracte avec la ferme envie de profiter d’autre chose, maintenant.
« Ce serait bien appréciable. » En étant tout à fait honnête, ce n’est pas vraiment un verre qu’il voudra lui offrir une fois chez lui, mais la politesse veut qu’il propose malgré tout. Rien d’alcoolisé cela dit, il ne voudrait pas abuser d’elle. C’est très loin de ses principes. A vrai dire, si la jeune femme était trop ivre, il aurait surtout été du genre à la raccompagner jusque chez elle pour être certain qu’elle y arrive tranquillement. Ou il l’aurait laissé dormir chez lui si elle tient tant que ça à éviter son appartement. Jamais il n’aurait tenté quoi que ce soit et il n’est pas mécontent de savoir qu’elle est bien assez consciente pour ce qu’ils pourraient faire. « Ça va, j’ai peut-être un peu trop bu, mais je sais encore bien me tenir. Cela dit… Je ne suis pas certaine de marcher droit. D'ailleurs, moi c'est Cassie. » Son bras bien calé sous le sien, ça l’amuse de la voir profiter de lui autant que ça. Il ne s’en plaint pas, bien sûr. En tant qu’homme à femmes, il prend toujours plaisir à satisfaire ces dernières, peu importe de quelle manière, mais il n’en reste pas moins amusé. « Iain. Ravi de te rencontrer, Cassie. » Et quelle rencontre ! Lui qui s’était tout de même bien rincé l’œil quelques minutes plus tôt, le voilà grand chanceux, repartant avec la fille. Et à mesure qu’ils atteignent le quartier dans lequel il vit, ils prennent le temps de faire un peu plus connaissance. Elle apprend qu’il est pompier depuis quelques années et lui apprend qu’elle est styliste même si elle a perdu son travail. C’est bien assez pour meubler la distance jusqu’à l’ascenseur. Enfermés dans celui-ci, la tension monte d’un cran. D’autant plus seuls, il sent nettement la présence de Cassie à côté de lui. « A vrai dire, il y’a d’autres manières pour te faire pardonner d’être si taquin. », « Ah oui ? » Aussi peu innocent qu’elle ne l’est, Iain laisse son regard dériver vers sa poitrine puis remonter vers ses lèvres qui lui font envie. Pas besoin d’être fin psychologue pour savoir ce qu’ils veulent et il s’approche d’elle, penche la tête jusqu’à ce que leurs lèvres se trouvent. Bien moins doux dès qu’ils s’embrassent, sa langue part entamer une danse avec celle de la brune qu’il amène contre lui jusqu’à ce que l’ascenseur les ramène à la réalité. « Après toi. » Il souffle, sa respiration légèrement saccadée. Cassie passe devant, découvre la plus grande pièce du penthouse alors qu’il l’observe et finit par la rejoindre. « D’accord…j’ai bien fait de fuir mon appartement. » C’est souvent l’effet que son appartement fait. Mais il est trop préoccupé par le corps de la jeune femme pour admirer aussi. Non, lui il préfère poser ses mains sur ses hanches pour l’amener une fois encore contre lui. Dégageant ses cheveux bruns sur le côté, il embrasse la peau qui lui est offerte. « J’ai parfaitement dessoûlé. Je crois. » Tant mieux, vraiment. De cette manière, elle pourra d’autant plus profiter de ce qu’il compte lui offrir. Ses lèvres quittent son cou pour s’aventurer vers son oreille. « Le verre te tente toujours ou on passe directement aux choses plus sérieuses ? » S’il doit choisir, la seconde option lui semble plus appétissante alors que, penché vers elle, ses mains descendent le long de ses hanches jusqu’au bas de sa robe sous laquelle il passe très légèrement le bout de ses doigts pour caresser sa peau chaude.
