Set the night on fire. Leave it in the darkness. Carry your torches
J’avais suivi le conseil de Calista, mais au lieu d’aller dans un bar, boire et me faire draguer sans en avoir vraiment envie, j’ai contacté Iain Macleod. Un coup d’un soir rencontré dans un bar et qui m’avait bien fait plaisir cette nuit-là. Ça m’avait fait du bien sur le coup, comme une douce revanche ou une tentative d’oubli. J’allais avoir du mal à passer à autre chose, c’était certain. Mais j’allais tout faire pour y arriver. J’avais eu aucun regret à faire le premier pas vers lui, mais le sentiment d’être une idiote à avoir cru en ses gestes et en ses paroles, ça..c’était difficile de ne plus le ressentir. Ce soir-là, Maze à la caserne, seule à l’appartement, j’avais horriblement besoin d’un verre. Alors, sous les conseils de Callie, j’enfilais une petite robe noire qui détaillait bien mes courbes féminines. Cheveux lâchés, une touche de rouge sur mes lèvres, et je claquais la porte quelques minutes plus tard. Je ne su pas vraiment où j’allais atterrir, mais je me laissais guider par mon instinct et mes envies. Lorsque je passais la porte d’un bar branché, la chaleur enveloppa tout mon être comme un bien être instantané. M’installant au bar, je ressentais déjà quelques paires d’yeux masculins sur moi. C’est fou le nombre de mec en chiens que New York pouvait posséder. Si d’ordinaire, je n’aimais pas ça : être perçu comme de la viande, ce soir, ça ne me dérangerait pas. L’alcool allait aider à me mettre plus à l’aise. « Un martini, s’il vous plait » demandais-je au barman qui me sourit et acquiesça de la tête. Je regardais mon téléphone une seconde, le cœur serré en repensant à Wyatt, avant de le ranger aussitôt. Je me laissais bercer par la musique d’ambiance, par les conversations indistinctes, et ce verre de Martini qui arriva bien vite. Lorsqu’une silhouette s’installa prêt de moi, mon regard curieux s’arrêta net sur ce beau visage. « Alix Vryzakis » C’était assez étrange de le voir là. Je ne l’avais peut-être vu qu’une ou deux fois dans ma vie, mais il m’avait marqué comme tous les hommes de cette famille. Faut dire qu’ils avaient les bons gènes…D’ordinaire, il était toujours en vadrouille, je n’avais pas pris conscience qu’il était enfin rentré. La seule question avait été pourquoi s’était-il installé ici prête de moi alors que je ne le connaissais à peine. « T’as besoin d’un verre ? » demandais-je par contradiction. Qu’importe la raison de sa présence, au fond, je voulais simplement de la compagnie. Lui ou un autre, c’était pareil.
