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 Accepter ou fuir la vérité? * Nathan

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Invité a posté ce message Mer 16 Jan 2019 - 22:48 #

Nathan & Valentina

Accepter ou fuir la vérité?

Valentina avait toujours fui les hommes ou du moins les relations sérieuses. Pourquoi? Elle avait peur de l'engagement, peur de tout la signification qu'il y a derrière. Oui elle a déjà connu de longues relations du moins longues dans son vocabulaire à elle, c'est à dire un an maximum. Elle a toujours peur de souffrir et préfère mettre fin à tout avant de souffrir définitivement et ne plus s'en relever. Et puis, il faut dire qu'elle est une mordue de travail comme lui rappelle assez souvent sa cadette et autant dire qu'avoir un homme dans sa vie serait compliqué. Son emploi du temps était loin d'être fixe et puis elle n'avait surtout pas envie de partager sa vie avec quelqu'un. Pour l'instant elle était très bien comme ça même si un jour elle aspirait au mariage et à avoir des enfants, depuis l'arrivée de son neveu, elle avait elle-même envie d'en avoir mais pas dans l'immédiat. Toutes ses certitudes étaient bousculées depuis quelques temps, depuis qu'un certain titulaire occupait un peu trop ses pensées à son goût comme adorait lui rappeler son ami et collègue Raphaël. Il était un peu son acolyte à l'hôpital et avait remarqué bien avant elle qu'il se passait quelque chose avec un autre titulaire Nathan. Ce dernier, bien que portant une bague à l'annuaire gauche, connaissait un grand succès à l'hôpital et il ne se privait pas pour en jouer. Alors oui il était bel homme, ça on ne pouvait pas lui retirer sauf que c'est en apprenant à le connaitre qu'elle a vraiment fini par donner raison à toutes les autres.

En effet, un soir après une garde difficile, elle avait bien besoin d'un peu de sommeil et se voyait mal rentrer jusqu'à chez elle. C'est là qu'elle était tombée sur Nathan et qu'elle comprit très vite que quelque chose n'allait pas alors va savoir pourquoi ils ont fini par discuter et de fil en aiguille ils ont continué à apprendre à se connaitre en dehors du bloc. Jusque là il n'y avait rien de mal jusqu'à ce qu'elle commence à réellement s'attacher à lui, à même délaisser ses pauses café avec Raphaël pour les passer avec lui, à le chercher à tous les coins de couloir, à ne pas hésiter à jouer de sa complicité à Raphaël pour le faire réagir en silence. Elle n'ignorait pas qu'il était marié mais elle ne pouvait s'en empêcher c'était plus fort qu'elle. Sauf qu'un soir, dans la cage d'escalier à la fin de sa garde, ils se croisèrent, quelques mots échangés avant que leurs regards s'intensifient et qu'ils finirent de se rapprocher. Leurs lèvres à peine à quelques centimètres, une porte claqua au-dessus d'eux, ce qui fit réagir l'italienne qui s'enfuit sans demander son reste réalisant ce qui avait failli se passer. Depuis elle le fuyait comme elle le pouvait, elle avait même échangé son emploi du temps avec un autre résident qui lui devait une faveur pour ne pas se retrouver dans son service. Elle ne voulait pas lui parler, ni croiser son regard, regard qui la rendait vraiment trop faible et Tina détestait ne rien contrôler. Elle préférait se dire qu'elle ne ressentait rien, que ce n'était qu'une illusion, qu'elle ferait mieux de continuer à flirter avec de parfaits inconnus le temps d'une nuit alors qu'elle n'arrivait pas à chasser de son esprit cette fameuse nuit où tout avait failli basculer. Elle ne pouvait pas nier qu'elle n'avait rien ressenti ce soir là mais elle préférait l'oublier.

Le seul hic c'est que Nathan comme à son habitude était là partout où elle allait, à croire qu'il voulait forcer le destin. Il voulait lui parler, certainement de ce qui avait failli se passer mais en fait elle avait peur d'entendre ce qu'il avait à lui dire après tout il avait quelqu'un dans sa vie contrairement à elle. Alors elle préfère fuir la vérité plutôt que l'accepter. Elle trouvait toujours une bonne excuse pour lui fausser compagnie ou faire comme si elle ne l'avait pas vu. Ce matin ne loupa pas, à peine arrivée qu'elle avait croisé son regard au détour d'un couloir. Même quand elle n'était pas dans ce service, Tina venait régulièrement voir sa belle-soeur toujours plongée dans le comas depuis deux ans, espérant toujours un miracle. Nathan savait parfaitement qu'il la trouverait là. Quand elle ressortit de sa chambre elle tomba nez à nez avec lui. "Salut." Son regard et son sourire, bordel, qu'elle détestait ça ou adorait plutôt même si se voiler la face était toujours plus simple. Elle marmonna alors un rapide "Salut". Avant de filer à toute vitesse vers l'ascenseur, elle entendit ses pas derrière elle, elle aurait dû s'en douter. "Valentina. Est-ce qu'on peut parler?" Il avait attrapé son bras, elle se tourna alors vers lui, son regard suivant sa main qui glissait le long de son bras. Elle dégagea rapidement ce dernier parce qu'elle détestait ce qu'elle pouvait ressentir à son contact qui lui rappelait trop que leur relation était trop compliquée. "Je n'ai pas le temps. Raph m'attend au bloc." Un petit sourire pour s'excuser, une opération était la première excuse qu'elle avait trouvée et puis mentionner Raph n'avait rien de dû au hasard. Elle savait très bien que Nathan était un peu jaloux au vu de comment Raphaël et elle étaient proches et se taquinaient même si tous deux se savaient uniquement amis. Elle reprit sa course vers l'ascenseur dont les portes commençaient à se refermer derrière elle avant que Nathan ne vienne bloquer la fermeture et ne s'y engouffre. Elle souffla doucement et vint se poster à l'autre bout de l'ascenseur jusqu'à ce qu'il s'arrête net."C'est une blague?" Elle commença à appuyer frénétiquement sur la sonnette d'alarme mais rien. Non elle ne pouvait pas se retrouver dans le même ascenseur que lui, déjà parce qu'elle était claustrophobique et parce qu'avec lui à ses côtés cela n'arrangerait pas la situation. Elle voulait le fuir pour ne pas avoir à lui parler ni même à le regarder mais c'était raté pour cette fois. C'était sa journée. "Non non... Bordel.." Elle donna un coup contre la paroi de l'ascenseur. "Ça n'arrive qu'à moi ça.." Elle souffla, murmurant ces mots pour elle-même. Elle ne préférait même pas se retourner pour regarder Nathan même si elle savait que la situation devait bien l'arranger car difficile pour elle de le fuir maintenant.
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Invité a posté ce message Jeu 17 Jan 2019 - 15:00 #

accepter ou fuir la vérité ?
valentina and nathan


« Et j’ai également pour vous les dernières corrections concernant le planning de cette semaine, ainsi que de la semaine prochaine. » s’en allait la nouvelle assistante de son département, fortement impliquée dans son travail depuis son arrivée. Les heures supplémentaires n’avaient cessé de s’afficher à son compteur, à tel point qu’elle aurait pu finir plus tôt la semaine dernière et prendre une semaine de congé grâce à son compteur de récupération de temps de travail. Pourtant, c’était comme si elle avait déjà bien cerné l’affaire : les heures supplémentaires n’étaient ni comptées dans le salaire, ni déduites du temps de travail. Face à elle, debout contre le petit kiosque où l’assistante travaillait, Nathan McGrath, du haut de ses trente-sept ans pour quelques jours encore, fixait un point au loin, le regard vide, tandis que la jeune femme continuait à justifier tout son travail. Il avait été tellement occupé ces dernières heures que l’attraper au vol entre deux opérations, pour une information ou une question, devenait presque impossible. Il était alors peu étonnant d’entendre la jeune Phoebe parler à une allure folle, de peur de voir le chirurgien titulaire s’envoler de nouveau dans les couloirs. Pourtant, dans le cas où c’était chanceux de l’attraper pour lui parler, capter son attention relevait d’un tout autre niveau. Nerveusement, sa main jouait de temps en temps avec un stylo à billes, faisant sortir et rentrer la mine à tour de rôle, dans un bruit particulièrement agaçant. Si ce n’était pas ce geste qui agaçait ses collègues, c’était le fait de le voir mâchouiller le stylo à billes en question, comme un nouveau-né avec un hochet.

C’était là un tic bien voyant, montrant toute l’angoisse et la nervosité dans laquelle le jeune homme vivait. Après tout, qui pourrait tenir un seul instant dans le mode de vie effréné et déboussolé dans lequel il se trouvait depuis quelques mois ? Entre les nombreuses heures passées au travail et son mariage qui battait de l’aile, Nathan avait à chaque fois une certaine appréhension à chaque fois qu’il franchissait le pas de la porte du loft dans lequel Ellie et lui vivaient. Cette appréhension était d’autant plus grande depuis le jour où Valentina et lui avaient manqué de s’abandonner l’un à l’autre, à deux pas de franchir la limite de l’interdit. Cette pensée le parcourait régulièrement dans la journée, encore plus lorsque Valentina se baladait dans les parages… un peu comme maintenant. La voyant passer comme une voiture de courses face à lui, il remercia rapidement Phoebe pour ses services, attrapa le dossier en question et fila à sa rencontre. « Salut. » Aussitôt que le jeune homme lui avait adressé la parole, un fin sourire s'était peu à peu étiré sur ses lèvres. De toute évidence, son attitude changeait complètement à l’apparition de Valentina, qui avait un effet sur lui comme jamais personne encore n’en avait eu, sauf sans doute Ellie dans ses premiers jours, et encore, il ne s’en souvenait même plus de l’effet que cela faisait. « Salut. » Pas un mot de plus, pas un regard, Nathan leva les yeux au ciel pendant un bref instant. Un soupir manqua de s’échapper au moment où il lui adressa à nouveau la parole : « Valentina. Est-ce qu’on peut parler ? » Abruti, va. Il avait mille et unes façons d’attirer son attention et la seule phrase qui sortit était la plus bateau du monde, digne d’un puceau de première catégorie. La réponse de Valentina ne fut alors pas surprenante. « Je n’ai pas le temps. Raph m’attend au bloc. »  De toute évidence, en un quart de secondes, Valentina avait encore réussi à trouver une excuse pour l'éviter. La manière dont elle s'y prenait était par moments judicieuse, par moments plutôt créative. Visiblement, elle ne semblait pas au courant que Nathan avait accès au planning général de son équipe, celui que la nouvelle assistante en chirurgie avait rédigé la veille au matin et lui avait imprimé une copie. « Je vois... » avait-il murmuré, plus pour se parler à lui-même que pour réellement déclarer toute sa déception à l'adresse de la jeune femme. Dossiers dans une main, serrés contre son torse et autre main plongée dans la blouse blanche typique d'un médecin, il laissa une moue s'afficher sur les traits de son visage, montrant toute la réflexion dans laquelle il se trouvait maintenant. Que faire ? De toute évidence, lui était réellement attendu au bloc d'ici une petite demi-heure, contrairement à Valentina qui aimait user de ruses et de mensonges en pleine figure pour prendre ses jambes à son cou et fuir à vive allure. Un regard à sa montre pour s'assurer qu'il avait le temps puis il se décida à la suivre jusqu'à ce fameux bloc opératoire en question auquel elle faisait allusion. Si les pas de Valentina avaient une cadence rapide et vive, ceux que Nathan montraient juste qu'il se baladait dans le couloir en se dandinant, allant et montant sur la pointe des pieds comme s'il marchait sur des nuages. Le parfait contraste entre les deux personnes aurait pu faire rire quelqu'un d'extérieur à la scène.

Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle prenne subitement l'ascenseur, lui qui avait l'habitude de l'observer à utiliser la cage d'escaliers. Whatever, il se remit à la suivre plus rapidement et bloqua la porte de l’ascenseur qui allait se refermer sur lui. Un sourire satisfait, les portes qui se referment et il put souffler durant un instant. Un très court instant, puisque l’ascenseur se bloqua rapidement après leur entrée. « C’est une blague ? Non non… Bordel… » Valentina n’était visiblement pas à l’aise. Se tenant à côté d’elle, fixant sans ciller la porte de l’ascenseur qui ne bougeait pas, Nathan resta un court instant de marbre. Ce genre de situations arrivait régulièrement, cela arrivait si souvent que la société s’occupant de l’ascenseur avait assignée une personne de garde en permanence pour l’hôpital de Manhattan. L’accord avec été conclu quelques mois plus tôt, pour prévenir les risques où une personne gravement blessée ne devait pas rester trop longtemps enfermée dans l’ascenseur. Tandis que Valentina s’énervait soit sur le bouton d’alarme, soit sur les portes de l’ascenseur, Nathan s’était contenté de sourire et de retenir un rire. « Ca n’arrive qu’à moi ça… » - « Allons donc, ma chère Valentina, ce n’est que le karma ça… » répondit-il, insinuant à la fois la course-poursuite entre leurs deux personnes mais également le mensonge en plein visage. Il se rappela que le planning se tenait parmi les feuilles de ses dossiers. Il le sortit d’une manière théâtrale, songeant à remercier chaleureusement plus tard Phoebe pour lui avoir permis de lui lâcher ceci : « Je crois que ce pauvre Raph’ devra gérer tout seul au bloc opératoire… pour désinfecter les scalpels et repeindre le plafond visiblement, puisque rien d'autre ne semble prévu, d’après le planning. » Il l’agita sous le nez de la jeune femme, une mine à la fois amusée, à la fois blasée par ce petit mensonge qui ne prenait plus. A ces mots, il posa sa pile de dossiers sur le sol, se plaça face à elle, dos contre les portes de l’ascenseur et croisa les bras sur son torse. Le regard qu’il lui envoyait à cet instant était lourd de sens, sachant que les secondes ne se feraient pas bien longues avant que Valentina recommence à parler pour ne rien dire, pour se voiler la face, surtout.
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Invité a posté ce message Jeu 17 Jan 2019 - 19:42 #

Nathan & Valentina

Accepter ou fuir la vérité?

Valentina avait toujours tendance à fuir les sujets qui fâchent, à éviter d'aborder tout ce qui pouvait la déranger de prêt ou de loin. Soit elle préfèrait ne pas en parler, soit elle se voilait la face. C'était cette dernière option qu'elle avait préféré choisir vis-à-vis de Nathan. Au début, elle ne pensait pas pouvoir s'attacher disons plus que ce qu'elle devrait mais elle avait bien vite fini par se rendre compte que leur relation était bien au-delà du professionnel et même de l'amitié. Mettre des mots sur ce qu'elle ressentait était impossible encore à l'heure actuelle parce que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti quoique ce soit pour quelqu'un. Elle préférait de loin les histoires sans sérieux, sans prises de tête, loin des ennuis. Sauf qu'il avait fallu qu'elle jette son dévolu sur un homme marié, ce qui va sans dire n'était pas l'idée du siècle. Elle s'était pourtant faite prendre à son propre jeu, ne mettant clairement pas un terme à ce qui se passait entre eux, continuant de se rapprocher de lui sans franchir cette limite qu'elle rêvait pourtant de franchir. Oui, maintenant il occupait clairement ses pensées et même ses rêves alors qu'elle ne savait pas comment cette histoire finirait. Personne ne le savait, même pas eux. Elle n'arrêtait pas de se demander qu'est-ce que serait devenue leur relation si elle s'était allée ce soir là et s'ils avaient enfin fini par se trouver. Elle avait envie de savoir ce qu'il pensait, si c'était juste un moment de faiblesse ou s'il y avait plus. Et dans ce cas précis, où cela pourrait bien les mener de toute façon? Elle n'était clairement pas encore prête à franchir le pas même si ce n'était pas l'envie qui en manquait à chaque fois qu'il se trouvait dans les parages.

Depuis ce fameux soir où tout avait failli déraper, elle avait préféré opter pour la fuite, pour faire comme si de rien n'était ou presque. Elle faisait son maximum pour ne pas croiser son chemin, elle refusait d'affronter la vérité. Tina avait surtout peur de craquer, de finir par franchir cette limite qu'elle s'était promise de ne jamais franchir ou d'entendre de la bouche de Nathan qu'il valait mieux en rester là. A priori, rien n'avait changé pour lui, il était toujours là à faire en sorte de tomber sur elle, toujours là à la taquiner alors qu'elle réagissait comme une enfant qui préférait oublier qu'elle avait failli faire une bêtise. Elle aurait dû se douter que borné comme il était, il n'allait pas la laisser s'en tirer si facilement. Il lui manquait clairement mais fière comme elle est, jamais elle ne lui avouerait que leurs longues discussions en salle de pause ou au bar qui servait de QG à tout l'hôpital ou bien encore que sa présence tout simplement lui manquaient.

Lui dire qu'elle avait une opération alors qu'il avait moyen de savoir si elle lui mentait n'était réellement pas l'idée du siècle mais c'était la première excuse qui lui était venue. Elle commençait à ne plus en avoir de crédible même si une opération urgente pouvait toujours être un moyen de filer en douce. C'était toujours mieux qu'affronter la vérité. Pour une fois, elle pensait qu'il n'allait pas insister mais comme pour éviter de tenter le diable elle avait préféré prendre l'ascenseur que les escaliers où tout avait commencé pour ainsi dire. Quelle était la probabilité pour qu'il tombe en panne quand elle l'empruntait et quand Nathan avait décidé de la suivre? Elle était faible après tout le système avait été amélioré mais une panne était toujours possible comme aujourd'hui. Elle qui n'était déjà pas des plus à l'aise dans un ascenseur, espace clos, tout ce qu'elle détestait en compagnie de Nathan, autant dire que c'était le ticket gagnant. « Allons donc, ma chère Valentina, ce n’est que le karma ça… » Elle leva les yeux au ciel, elle sentait très bien qu'un rire le démangeait, oui la situation était cocasse après tout. Elle haussa les épaules avant d'enfin se tourner vers lui. "Le karma, le destin ou tout ce que tu veux.." Elle soupira, se résignant enfin à lâcher le bouton d'alarme sur lequel elle s'acharnait depuis plusieurs secondes. Éviter Nathan allait être compliqué même si l'ascenseur devrait repartir d'une minute à l'autre enfin normalement. « Je crois que ce pauvre Raph’ devra gérer tout seul au bloc opératoire… pour désinfecter les scalpels et repeindre le plafond visiblement, puisque rien d'autre ne semble prévu, d’après le planning. » Elle posa son regard sur la feuille qu'il vint agiter sous son nez, fier d'avoir le moyen de prouver qu'elle avait menti. Elle n'était pas fière non, parce qu'elle n'aimait pas lui mentir. Après tout, il s'étaient confiés l'un à l'autre mais elle ne savait plus quoi faire d'autre à part le fuir comme la peste pour mieux fuir la réalité des choses. Elle soupira doucement, venant à son tour s'appuyer contre la paroi de l'ascenseur opposée à celle où se tenait Nathan, ses mains venant tapoter nerveusement les rambardes sur lesquelles elle s'était appuyée. "Content? Bon ok il n'y pas d'opération, inutile que je te mente plus longtemps.." À quoi bon lui mentir plus longtemps. Elle s'était faite démasquer en l'espace de quelques secondes et pour le coup elle n'avait aucun moyen de fuir la situation. Elle finit par enfin lever son regard vers lui, regard qui en disait assez long sur la situation dans laquelle ils se trouvaient depuis plusieurs jours. Elle avait pour habitude de se perdre dans son regard bleu azur mais elle finit par détourner le regard ne supportant pas les reproches qu'elle lisait dans le sien. C'était étrange de se dire que parfois ils n'avaient même pas besoin de se parler pour se comprendre. Elle vint appuyer son visage contre sa main, mal à l'aise au possible, fixant le sol de l'ascenseur pour lequel elle s'était trouvée un soudain intérêt. Quelques secondes ou minutes, tout notion du temps lui étant étrangère maintenant, passèrent sans qu'aucun d'eux n'ose briser le silence. Elle finit ensuite par relever son regard vers lui, se redressant comme pour se donner du courage. "Tu voulais qu'on parle alors parlons.. Comme si on avait autre chose à faire.." Elle désigna la cage dans laquelle ils se trouvaient alors qu'elle tapait nerveusement le sol du pied, va savoir si c'était sa claustrophobie qui ressortait ou si c'était la seule et unique présence de l'homme qui la rendait folle. Il était temps de briser ce sujet tabou qui régnait entre eux, elle n'aurait jamais cru avoir le courage d'aborder le sujet la première. "Pour ce qui s'est passé l'autre jour.. Je ne sais pas ce qui s'est passé à vrai dire, je.." Elle soupira doucement, cherchant ses mots pour simplement éviter d'avouer que ce n'était pas qu'un moment de faiblesse après une garde difficile. "Je ne sais pas, j'ai eu une garde difficile, toi aussi.." Elle essayait de lire dans son regard quoique ce soit mais il était devenu parfaitement impassible. Elle n'avait pas envie d'oublier mais elle ne savait même pas poser des mots sur ce qui s'était passé. Elle se disait qu'en parler la libérerait d'un poids et qu'ils pourraient mieux laisser cela derrière eux. Jouer au chat et à la souris ne pouvait durer éternellement. "J'ai pris mes distances parce que je pense que c'est la meilleure chose qu'on ait à faire.." Elle se savait incapable de penser à autre chose et elle pensait qu'en prenant ses distances ça l'aiderait. Ce n'était pas vraiment le cas jusqu'à présent mais elle avait peur de ce qu'elle commençait à ressentir, peur de franchir le pas parce que dans un espace aussi confiné sans personne pour les surprendre, c'était tentant. Même si ça lui coûtait elle préférait de loin mettre des barrières même si elle savait qu'il n'allait pas capituler si facilement. Elle avait enfin crevé l'abcès qui bouffait leur relation depuis quelques temps mais elle ne savait pas si c'était un choix intelligent.
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Invité a posté ce message Dim 20 Jan 2019 - 13:13 #

accepter ou fuir la vérité ?
valentina and nathan


« Le karma, le destin ou tout ce que tu veux… » Tout ce qu’il voulait, oui. A l’évidence, ce fameux destin jouait en sa faveur depuis quelques minutes, à voir que finalement, il allait pouvoir avoir la jeune femme rien qu’à lui pour plusieurs longues minutes, à observer son visage et son corps sans le voir s’enfuir de lui, à sentir son odeur lui chatouiller les narines et lui rappeler qu’elle lui faisait complètement tourner la tête. Une attitude malicieuse, quelques paroles par-ci par là, pour bien la calmer dans les mensonges et les non-dits et il vit dans son regard qu’ils ne tourneraient pas plus longtemps autour du pot. C’était l’occasion rêvée de pouvoir aligner plus de deux phrases à son adresse sans la voir déguerpir encore plus vite qu’un voiture de course. Et cela avait un effet rassurant, mais également angoissant. De toute évidence, il ne savait pas ce qu’elle pensait de tout ceci, si elle voyait cela comme une erreur ou non. Après avoir agité le planning sous ses yeux, il la vit réagir au quart de tour, pour son plus grand plaisir. « Content ? Bon ok il n’y a pas d’opération, inutile que je te mente plus longtemps. » Un sourire de victoire, l’air triomphant et il savait que les quelques minutes suivantes lui seraient bénéfiques, qu’elles soient positives ou non. Après tout, elle ne pouvait plus rebrousser chemin. Elle se devait d’être sincère avec lui, tout comme lui l’avait toujours été avec elle. « Tu voulais qu’on parle alors parlons… Comme si on avait autre chose à faire… » Cet air complètement détaché qu’elle adoptait à cet instant pouvait lui transpercer le cœur s’il se focalisait sur chaque parole prononcée individuellement. Valentina cherchait tellement à fermer les yeux sur ce qui se passait entre eux qu’elle en devenait par moments désagréable avec lui. Sans doute était-ce là le moyen de le repousser un maximum, qu’il ait l’impression de ne pas compter. Fort heureusement pour lui, il parvenait la plupart du temps à chasser cette idée et se dire que ce n’était qu’une carapace qu’elle tenait de se mettre. Après tout, il n’était pas fou, si ? Il voyait bien qu’il n’était pas le seul à ressentir quelque chose. « Pour ce qui s’est passé l’autre jour… Je ne sais pas ce qui s’est passé à vrai dire, je… Je ne sais pas, j’ai eu une garde difficile, toi aussi… » Il restait toujours planté là, face à elle, à baisser les yeux vers les siens, à chercher son regard, en vain. Alors que lui était suffisamment posé et calme par rapport à la situation, du moins pour l’instant, elle semblait s’emporter et laisser la nervosité parler pour elle. « J’ai pris mes distances parce que je pense que c’est la meilleure chose qu’on ait à faire… » - « La meilleure chose qu’on ait à faire ? » répéta-t-il aussitôt, à la suite de ses dires, sur un ton à la fois amusé, à la fois étonné. Alors là, il ne s’y attendait pas. Pour lui, ce n’était pas affaire classée, tout simplement parce que tout zigzaguait dans sa tête, qu’il ne parvenait pas à trouver les mots justes ni à l’exprimer. Pourtant, il savait ce qu’il ressentait pour elle. Et, autant cela lui faisait peur, autant il se laissait emporter par cette vague de renouveau et de tension palpable qui trahissait cette passion naissante. « C’est peut-être la meilleure chose que tu aies à faire, mais ne parle pas en mon nom… Il ne me semble pas que tu aies demandé mon avis pour que ce soit concernant cette décision. » Ses épaules se haussèrent d’une simplicité sans nom, parce qu’il ne pouvait pas être plus sincère qu’en ce moment-même, que tout ce qui les concernait devait être décidé à deux, au risque de, dans le cas contraire, le voir tourner autour de Valentina jusqu’à ce que la décision change. Mais bien vite, il reprit sur un ton plus acharné, pour couper l’herbe sous le pied de la demoiselle au cas où elle viendra à vouloir reprendre la parole. « Alors, je te vois venir… Est-ce que j’ai une meilleure décision en stock ? Non, évidemment que non. Certainement pas. Tout simplement parce que je ne sais pas. Je n’ai pas l’habitude non plus de me retrouver dans ce genre de situations, ce n’est pas comme si c’était dans mes cordes… » Les mains dans les poches, il finit par laisser tomber l’idée de croiser son regard noisette qui lui faisait littéralement tourner la tête. A la place, il se laissa tomber contre la porte de l’ascenseur, celle-ci toujours fermé pour un petit moment, et observa silencieusement le sol durant quelques instants. C’était à se demander comment ils ne pouvaient pas paniquer plus que cela à l’idée d’être enfermés tous les deux, à commencer à suffoquer et partir dans les crises de panique de ne plus voir la lumière du jour avant un bon moment. Mais, connaissant le système de l’hôpital, le jeune homme savait que le système de sécurité s’était déjà mis en route, que le mécanicien n’allait pas tarder à arriver et qu’il était par conséquent peu utile de paniquer. En prime, Valentina se tenait face à lui. Comme à l’habitude, elle était ravissante et le mettait dans tous ses états rien que par sa présence. Un fin sourire s’étira à ses lèvres rien qu’à la vue de sa silhouette. Alors, il reprit, d’une voix bien plus confiante, se détachant de la porte de l’ascenseur pour lui faire face. « Ce dont je suis sûr par contre, c’est que tout ceci rimait à quelque chose. Enfin, ne me dis pas que ça n’a rien signifié pour toi, rien de plus qu’une fatigue liée à une longue garde… Ca fait des années que je tire sur mes gardes, qu’elles s’étirent de plus en plus et je n’ai pas l’impression d’avoir eu cette situation avec les autres chirurgiens et assistants… » Au fur et à mesure qu’il parlait, il faisait un pas de plus en la direction de Valentina avec une certaine démarche impressionnante, pour la faire reculer, pas à pas, paroles après paroles, jusqu’à ce qu’elle touche la paroi de l’ascenseur. De son côté, il ne la quittait pas des yeux. Quitte à passer du temps dans l’ascenseur, autant être honnête. Après tout, il lui faisait confiance, nombreuses auront été les occasions où se confier à elle sera resté un secret, où rien ne sera sorti entre eux. Il lui faisait confiance et ce qui se passait dans l’ascenseur restait bien gardé, aucune parole ne serait répétée ni mal interprétée et c’était sans doute l’une des raisons qui faisaient qu’il tenait beaucoup à la jeune femme. A présent à quelques centimètres d’elle, gardant une certaine distance discutable entre la limite de ce qui était permis et ce qui l’était moins, il posa son bras à côté d’elle pour s’appuyer contre cette même paroi où elle était adossée et reprit dans un murmure. « Alors si tout ceci n’a pas la moindre signification pour toi, si tout ceci ne voulait rien dire, si prendre des distances était visiblement la meilleure chose à faire pour toi, alors dis-le tout simplement… Tu arriveras sans doute à me convaincre. Par contre, tu ne parviendras jamais à me faire dire que c’est pareil pour moi. Parce que c’était loin d’être anodin pour moi… » murmura-t-il finalement, plongeant son regard dans le sien, un air allant du charme au sérieux, où lui-même avait du mal à rester de marbre face à cette proximité entre leurs deux corps.
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Invité a posté ce message Dim 20 Jan 2019 - 22:40 #

Nathan & Valentina

Accepter ou fuir la vérité?

Valentina se sentait dépossédée de tout moyen, elle se retrouvait clairement au pied du mur. Elle ne pouvait pas prendre ses jambes à son coup pour fuir, elle avait l'impression de se comporter comme une enfant dépassée par les événements. Elle avait peur de ce qu'elle ressentait, que la seule pensée qu'elle avait à l'heure actuelle était de rompre cette foutue distance entre eux pour venir s'emparer de ses lèvres. Pensée qu'elle finit par chasser de son esprit car c'était malsain surtout dans un espace aussi clos. Elle avait surtout peur des proportions que cela prendrait, elle n'avait pas pour habitude de chercher une relation sérieuse ou de s'attacher pour cette raison bien précise, après elle ne contrôlait plus rien et elle imaginait la pire des issues possibles. Pourquoi avait-il fallu que Nathan soit marié, pourquoi le seul homme de cet hôpital qui fasse s'emballer son rythme cardiaque ce soit lui? Elle détestait cette sensation qui lui faisait comprendre qu'elle n'avait aucun contrôle de la situation même si jusqu'à lors elle avait encore su maitriser ses pulsions qui ne lui dictaient qu'une chose, tomber dans ses bras. Elle s'était dite qu'à force de le fuir et l'envoyer sur les roses, avec parfois des répliques cinglantes suffiraient à le faire plier mais il était encore plus borné qu'elle.

Elle avait tenté de sortir la première excuse lui passant par la tête pour essayer de justifier ce qui avait failli se passer l'autre jour entre eux mais ça n'avait pas été une franche réussite. Elle n'était tellement pas crédible, pourquoi avait-il fallu que ce soit sa soeur qui ait un talent d'actrice et pas elle? Et comme d'habitude, elle perdait ses moyens, n'arrivant même plus à aligner deux mots, son accent italien ressortant comme à chaque fois qu'un malaise ou le stress s'emparaient d'elle. Elle pestait intérieurement contre elle-même pour le pathétisme de son comportement, elle détestait cet effet déstabilisant que le titulaire avait sur elle. « La meilleure chose qu’on ait à faire ? » Face au tom employé, elle ne put que relever son regard vers lui. Pourquoi fallait-il qu'ils ne soient jamais sur la même longueur d'onde? « C’est peut-être la meilleure chose que tu aies à faire, mais ne parle pas en mon nom… Il ne me semble pas que tu aies demandé mon avis pour que ce soit concernant cette décision. » L'italienne haussa les épaules, non elle ne lui avait clairement pas demandé son avis mais elle avait pourtant pensé être assez claire à ce sujet. Dès qu'elle le voyait, son corps lui disait de ne pas manquer une occasion d'être avec lui alors que sa tête lui rappelait sans cesse qu'il n'était pas célibataire et qu'elle allait sans doute s'y brûler les ailes. Est-ce que lui était vraiment prêt à s'engager sur ce terrain là? Elle savait qu'une fois qu'ils auraient cédé elle ne serait plus capable de revenir en arrière et elle ne savait pas ce qu'elle était pour lui. Il y avait ce truc mais est-ce que ce n'était pas juste un moyen d'oublier son mariage en plein naufrage? Elle s'apprêtait à répliquer avant qu'il ne reprenne, il ne la connaissait que trop bien. « Alors, je te vois venir… Est-ce que j’ai une meilleure décision en stock ? Non, évidemment que non. Certainement pas. Tout simplement parce que je ne sais pas. Je n’ai pas l’habitude non plus de me retrouver dans ce genre de situations, ce n’est pas comme si c’était dans mes cordes… » Elle soupira doucement, elle n'avait pas idée dans quel merdier elle se retrouvait, lui non plus d'ailleurs. Sauf que les sentiments ça ne se contrôlait pas et que pour elle son moyen de faire face c'était de fuir contrairement à lui. Vivement que l'ascenseur reparte. Elle avait de nouveau envie de prendre ses jambes à son coup parce qu'elle ne voulait pas affronter la réalité et qu'elle préférait faire comme si de rien n'était. Elle recommença à tourner comme un lion en cage, quoi de mieux pour avoir une crise de panique à part se retrouver dans un ascenseur en panne avec l'unique homme qui peut se vanter d'occuper ses pensées?

« Ce dont je suis sûr par contre, c’est que tout ceci rimait à quelque chose. Enfin, ne me dis pas que ça n’a rien signifié pour toi, rien de plus qu’une fatigue liée à une longue garde… Ca fait des années que je tire sur mes gardes, qu’elles s’étirent de plus en plus et je n’ai pas l’impression d’avoir eu cette situation avec les autres chirurgiens et assistants… » Il finit par se redresser et avança vers elle, d'un pas décidé. La brune par réflexe recula jusqu'à se retrouver de nouveau dos à la paroi de l'ascenseur. Il avait cet effet là sur elle, à chaque fois qu'il ouvrait la bouche et qu'il se trouvait un peu trop près d'elle. Elle se retrouvait comme paralysée, incapable d'articuler quoique ce soit ou ne serait-ce que bouger. Le truc auquel elle ne s'était pas attendue, c'est que ce n'était pas qu'un dérapage. Il y avait bien un quelque chose entre eux, ce genre d'attirance et de désir qui ne s'expliquent pas. Son argument avait tellement été bateau qu'il l'avait démonté en quelques secondes. Elle n'était pas bonne actrice et ne serait pas bonne avocate non plus. Plus il se rapprochait, plus elle se sentait démunie. Elle ne savait pas à quoi il jouait, jusqu'où il pourrait aller alors qu'il finit par s'arrêter à quelques centimètres d'elle. Son regard plongeant dans le sien alors que la distance entre eux était bien trop infime. « Alors si tout ceci n’a pas la moindre signification pour toi, si tout ceci ne voulait rien dire, si prendre des distances était visiblement la meilleure chose à faire pour toi, alors dis-le tout simplement… Tu arriveras sans doute à me convaincre. Par contre, tu ne parviendras jamais à me faire dire que c’est pareil pour moi. Parce que c’était loin d’être anodin pour moi… » Ces quelques mots prononcés finirent de retourner ses tripes. La seule chose dont elle avait envie c'était de l'attirer à elle parce que bien sûr que oui il y avait ce truc entre eux. Elle ne pouvait le nier mais elle avait juste peur des proportions que cela pourrait prendre et que ça ne finisse par les dépasser. Tina avait l'impression que son coeur allait bondir en dehors de sa poitrine alors qu'elle venait s'emparer de son visage, venant coller son front au sien avant de lâcher dans un souffle. "Tu me rends dingue.. Jamais tu lâches l’affaire.." Elle ferma les yeux quelques instants puis se sachant prête à franchir la limite qu'elle s'était promise de ne pas franchir elle se dégagea rapidement, partant de l'autre côté de l'ascenseur alors que la tension était montée d'un cran et que son corps entier lui hurlait de céder. "Je ne peux pas Nathan.. On ne peut pas.. C'est tellement plus facile pour moi de te fuir, de me voiler la face parce que j'ai peur de ce que je ressens.." Elle soupira longuement, passant sa main dans ses cheveux comme à chaque fois qu'elle se faisait dépasser par les événements, se tenant aussi loin que possible de lui. "Tu crois que c'est facile pour moi de te fuir alors que tout mon être me crie d'être avec toi.. Je tiens à toi plus que ce que je devrais et ça me fait peur.. En plus tu sais que c’est pas dans mes habitudes de m’attacher à qui que ce soit.." Elle vint prendre appui sur les rambardes accrochées à la paroi, fixant cette dernière avant de reprendre dans la foulée. "Je sais que s'il se passe quelque chose entre nous, je ne serais pas capable de le gérer.. Et la question ne se pose même pas.. Tu es marié.." Elle avait pour la première fois décidé de se livrer, de lui dire enfin ce qu'elle ressentait parce que s'il n'y avait pas eu Elizabeth elle ne se poserait pas autant de questions. Nathan ne serait jamais une conquête de plus alors elle ne préférait même pas envisager quoique ce soit. Elle finit par se retourner vers lui et avança doucement à sa rencontre pour lui faire face. "Tu sais aussi bien que moi qu'on ne ferait que foncer droit dans le mur.. On bosse ensemble, tu es mon titulaire, tu es marié, on ne peut pas tout foutre en l'air juste pour un baiser, une nuit ou que sais-je..." Ils se trouvaient maintenant l'un face à l'autre de nouveau, en plein milieu de cet ascenseur incertains de quoi serait faite leur relation demain.
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Invité a posté ce message Dim 27 Jan 2019 - 14:36 #

accepter ou fuir la vérité ?
valentina and nathan


Curieusement, il commençait à faire y avoir une certaine chaleur dans l’ascenseur. Celle-ci risquerait de devenir étouffante s’ils venaient à rester tous les deux encore longtemps dans cette situation. Inutile de préciser que cette chaleur était accentuée dans le corps du jeune homme, lorsqu’il s’approcha pas à pas de la jeune femme, pour finalement l’emprisonner entre son corps bouillonnant de désir à son adresse et la paroi bien glaciale de l’ascenseur. Cela ne manqua de faire réagir la jeune femme, où il put en entendre le souffle chaud de celle-ci presque lui chatouiller les narines, une fois que leurs deux visages se rencontrèrent une nouvelle fois. « Tu me rends dingue… Jamais tu lâches l’affaire… » Et c’était peu dire. Si l’on connaissait un minimum Nathan, on pouvait facilement deviner que c’était le genre de personnes complètement butées où, une fois une idée farfelue en tête, il était presque impossible de l’arrêter en si bon chemin. Ici, c’était encore pire. Valentina était l’objet de tous ses désirs depuis des semaines, voire des mois. Sans doute ne s’en était-il pas rendu compte immédiatement, pour ensuite le refouler un maximum, tenter de ne pas le montrer, tout simplement parce que c’était interdit, à l’encontre des mœurs, avec son mariage sur le feu, mais aussi parce que sur le lieu de travail, les relations de ce genre étaient généralement vouées à l’échec. Pourtant, la tentation se faisait de plus en plus forte, tout comme la tension se faisant de plus en plus palpable entre les deux chirurgiens… jusqu’à ce que Valentina se retire, quitte cette intimité qui se créait depuis quelques instants, pour finalement se faufiler à l’autre bout de l’ascenseur. A la fois fuir de son piège, telle une proie échappant à son prédateur, Nathan ne put s’empêcher de baisser la tête dans un profond soupir, laissant son regard se perdre sur le sol peu propre de l’ascenseur. « Je ne peux pas Nathan… On ne peut pas… C’est tellement plus facile pour moi de te fuir, de me voiler la face parce que j’ai peur de ce que je ressens… » Ils étaient deux dans la situation et c’était réellement une prise de tête sans nom. Nathan pouvait lire dans le regard de Valentina qu’elle était des plus sincères. Et, même si la situation était inquiétante, à avancer à l’aveuglette, à ne pas savoir où tout ceci allait finir par les mener, il ne pouvait s’empêcher de sourire doucement à la vue de son visage qui faisait fondre toutes les barrières qu’il tentait de placer entre elle et lui. « Tu crois que c’est facile pour moi de te fuir alors que tout mon être me crie d’être avec toi… Ca fait des mois que je ne fais que penser à toi et depuis ce fameux soir c’est pire… » - « Alors… laisse-toi tenter… » dit-il dans un murmure, comme si cela lui semblait évident, parce que tout lui hurlait intérieurement d’oublier l’environnement autour d’eux et de s’élancer dans les bras l’un de l’autre. Mais Valentina lui tournait toujours le dos, il ne pouvait deviner si elle était autant à ce point dans une impasse que lui. « Je sais que s’il se passe quoi que ce soit entre nous, je ne serais pas capable de le gérer… Et la question ne se pose même pas… Tu es marié… » Il la vit se tourner et commencer à s’avancer vers lui. Une fois encore, son cœur manqua d’un bond lorsque leurs regards se croisèrent et il ne pouvait que se maudire lui-même d’être autant atteint par la dégaine, les mimiques et le non-verbal de la jeune femme. Il en était fou. « Tu sais aussi bien que moi qu’on ne ferait que foncer droit dans le mur… On bosse ensemble, tu es mon titulaire, tu es marié, on ne peut pas tout foutre en l’air juste pour un baiser, une nuit ou que sais-je… » Arrêt sur image. La tête de Nathan changea aussitôt. C'était étrange de voir qu'il avait retourné la situation dans tous les sens sur ce que Valentina pouvait ressentir pour lui, tout comme ce qu'il pouvait éprouver à son égard, sans jamais se demander si c'était une question de simple désir ou de plus. A l'évidence, son mariage battait de l'aile depuis quelques mois, voire quelques années. Il ne savait pas comment faire face à la situation, tiraillé entre les problèmes personnels conséquents entre Lilith et lui, mais aussi vis-à-vis de cette tension entre Valentina et lui. Il ne voulait pas prendre le risque de casser encore plus son mariage pour l’histoire d’une simple nuit. Autant il désirait le corps de la jeune femme plus que tout au monde à cet instant, autant il sentait que c’était bien plus fort que cela. Mais bien loin de lui était l’idée de passer pour une loupiote. Alors qu’il entrouvrit la bouche, prêt à lui répondre, une voix inconnue s’éleva dans l’interphone reliant l’ascenseur au portable de l’ouvrier de garde. « Tout va bien dans l’ascenseur ? » Pendant une fraction de secondes, le regard de Nathan voyagea entre Valentina et l’interphone, avant de finalement prendre les devants, remettant cette discussion à quelques minutes plus tard, pour s’avancer vers l’appareil et s’appuyer à côté. « Tout va bien, merci. » - « Bien. Je suis actuellement sur place, je vérifie tous les paramètres et l’ascenseur ne devrait pas tarder à redémarrer. Pas de patients avec vous ? Aucune urgence à signaler ? » - « Aucune. Nous sommes deux chirurgiens de l’aile Ouest de l’hôpital. Nous patientons. » Le bruit mâchouillé de l’interphone s’interrompit aussitôt. S’il y avait une urgence ? Bien sûr, celle de foncer sur les lèvres de Valentina avant que l’appareil ne se remette en marche. Heureusement qu’il avait encore un peu de contrôle sur lui pour ne pas laisser ses pulsions guider ses propres pas. Alors, il se laissa tomber contre l’une des parois, à seulement quelques pas de Valentina, adossé, bras croisés. « Alors, ce serait juste pour un baiser, voire pour une nuit, hm ? » reprit-il, comme s’ils n’avaient pas été interrompus. « Ce serait tout ce que ça pourrait signifier pour toi ? Je comprends que tu te poses la question deux fois alors, parce que tu as raison, je suis encore marié et ce serait bête de négliger tout ceci pour un simple baiser… Je ne serai pas certain de vouloir seulement me contenter de ça.. » Parce qu’il était évident qu’il voulait plus. Mais là où les craintes de Valentina se portaient sur le mariage de Nathan et Lilith, ses propres craintes, elles, se liaient d’office à cette manie que la jeune femme avait à toujours butiner de fleurs en fleurs, sans réelle attache, sans se soucier de l’avis sentimental des autres. Et c’était sans doute ce qu’il trouvait dommage chez elle, où il ne voulait pas se voir comme l’un des trophées fièrement installés dans la vitrine de ses conquêtes. « Alors tu as sans doute raison, tu devrais continuer à mettre la deuxième vitesse lorsque tu me croises, à prétexter des petites interventions imaginaires avec Raph ou encore à me repousser en me disant que je suis marié, c’est visiblement la meilleure chose à faire… » avait-il fini par lâcher, d’une manière assez ironique, repoussant la jeune femme dans ses retranchements, alors que lui-même était à nouveau face à elle. Ses bras étaient croisés sur son torse, cette fois-ci. Pas question de l’emprisonner dans ses bras une seconde fois, même s’il mourrait d’envie de fondre sur ses lèvres le temps d’un instant. Sans savoir s’il parviendrait à se contenter que de cela, dans cet ascenseur devenu bien trop étroit à son goût…
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Invité a posté ce message Lun 28 Jan 2019 - 22:43 #

Nathan & Valentina

Accepter ou fuir la vérité?

Valentina s'était bien malgré elle retrouvée dans une relation des plus compliquées. Elle qui n'était pas du genre à s'attacher ou du moins qui préférait éviter de s'attacher pour ne pas souffrir derrière, c'était vraiment ironique de se dire qu'elle avait des sentiments à l'égard d'un homme marié. Elle aurait pu jeter son dévolu sur n'importe qui mais il avait fallu que ce soit lui. Au début elle pensait que ce n'était qu'une passade, qu'un vulgaire rapprochement sans grandes conséquences mais elle s'était faite prendre à son propre piège. Elle ne savait pas mettre des mots sur ce qu'elle ressentait et c'est bien cela qui lui faisait peur, c'était bien plus qu'une attirance physique et elle finissait par s'en rendre compte petit à petit. Cette situation devenait ingérable, là tout de suite maintenant elle ne savait plus où se mettre, elle ne savait plus sur quel pied danser. Nathan lui tendait des perches qu'elle ne voulait pas saisir comme si ce jeu du chat et la souris ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin. Elle ne pouvait pas y céder, elle ne pouvait pas perdre le contrôle, elle s'y refusait, pour le moment du moins. Il avait ce sourire et cette façon de la regarder qui avaient le don de lui faire tourner la tête et qui faisaient s'envoler toutes ses bonnes résolutions. « Alors… laisse-toi tenter… » Elle croisa son regard le temps d'un instant avant de vite le détourner telle une enfant. Elle mourrait d'envie de se laisser tenter, de fondre sur ses lèvres qui l'appelaient depuis bien trop longtemps. Elle se refusait cependant à perdre le contrôle, elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qui s'en suivrait si tout deux finissaient par se laisser tenter. Elle pouvait lire dans son regard et dans son attitude qu'il en avait autant envie qu'elle. Ils ne savaient pas restés éloignés bien longtemps, leurs corps les intimant de se rapprocher lorsqu'ils tentaient tant bien que mal de s'éloigner l'un de l'autre et d'ériger des barrières entre eux.

Une voix se fit ensuite entendre dans l'interphone de l'ascenseur ce qui eut le don de la faire sursauter et la ramener à la réalité. Elle en avait presque oublié où ils se trouvaient le temps d'un instant. Nathan prit les devants, répondant au technicien que tout allait bien et qu'ils allaient patienter. Ils ne se trouvaient pas avec un patient mais il y avait tout de même urgence, elle ne pouvait pas rester là encore trop longtemps, la tension et l'enfermement auraient raison de ses nerfs. Elle soupira avant de passer une main sur son visage, encore combien de temps allaient-ils rester coincés dans cette boîte de conserve? L'italienne se maudit une nouvelle fois d'avoir préféré l'ascenseur aux escaliers. Nathan finit par reprendre la parole après son échange avec le technicien. « Alors, ce serait juste pour un baiser, voire pour une nuit, hm ? Ce serait tout ce que ça pourrait signifier pour toi ? Je comprends que tu te poses la question deux fois alors, parce que tu as raison, je suis encore marié et ce serait bête de négliger tout ceci pour un simple baiser… Je ne serai pas certain de vouloir seulement me contenter de ça.. » C'était bien ça l'ennui, c'est que Valentina était incapable de savoir ce qu'elle voulait vraiment. Elle savait en tout cas qu'elle non plus ne se contenterait pas d'une vulgaire nuit comme elle en avait l'habitude et cela ne faisait qu'attiser son angoisse. C'était sans doute la principale raison pour laquelle elle se refusait de se laisser aller, c'est qu'elle allait perdre le contrôle de la situation et qu'elle serait incapable de revenir en arrière. Tina refusait de s'attacher parce qu'elle ne voyait pas où cette histoire pourrait bien les mener, elle n'était qu'une passade. Elle avait juste peur qu'il se désintéresse le jour où son mariage repartirait de plus belle même si cela pouvait tout aussi bien ne jamais arriver. Elle soupira alors qu'elle se décidait à enfin lui faire face, elle haussa les épaules, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui répondre à part qu'elle ne savait pas du tout où elle en était. "Tu sais que je ne suis pas du genre à m'attacher sauf que je tiens à toi plus que je devrais clairement.. Et contrairement à mes habitudes je ne suis pas certaine de me contenter de ça non plus.." Son regard était bien ancré dans le sien, elle ne s'était jamais autant ouverte à lui, à croire que se retrouver coincer ici avec lui faisait que sa langue se déliait enfin. "Mais tu sais aussi bien que moi que si ton couple n'allait pas aussi mal, tu ne ressentirais pas ça.. Je ne suis qu'une passade Nathan.. Je n'ai pas envie de me lancer dans une histoire vouée à l'échec.. Toi non plus, ne me dis pas le contraire.." Elle soupira à nouveau puis haussa les épaules comme si leur conversation était des plus banales alors qu'elle n'avait jamais été aussi sérieuse. Et s'il se rendait compte que tout n'était pas fini avec Elizabeth et si il la mettait de côté aussi vite qu'elle était entrée dans sa vie? Elle ne se voyait pas souffrir et mettre en plus son job en péril si cela venait à se savoir. Pourquoi passerait-elle? Pour la briseuse de ménage? Cela lui faisait peur alors qu'elle reprochait à son frère de flirter avec une autre que sa femme. Inutile de dire qu'elle était des plus mal placée pour parler. « Alors tu as sans doute raison, tu devrais continuer à mettre la deuxième vitesse lorsque tu me croises, à prétexter des petites interventions imaginaires avec Raph ou encore à me repousser en me disant que je suis marié, c’est visiblement la meilleure chose à faire… » Son ton était ironique, elle ne savait pas à quoi il jouait en ce moment même. Elle leva les yeux au ciel, mordillant nerveusement sa lèvre alors qu'elle espérait voir l'ascenseur se mettre à bouger pour la délivrer de cette situation devenue pesante; son esprit étant tiraillé entre la raison et la passion. "Je n'ai pas changé d'avis sur le fait que ce soit la meilleure chose à faire mais toi tu me laisserais vraiment prendre mes distances? Je n'ai plus envie de jouer à ce petit jeu Nathan.." Question rhétorique car elle le voyait mal lâcher l’affaire même si se tourner ainsi autour ne pourrait pas durer encore bien longtemps. Elle pensait trop au lieu de simplement se laisser vivre, un défaut ou une qualité cela dépendait de la situation. Il avait décidé de jouer avec ses nerfs, tous deux mourant d'envie d'enfin céder mais aucun n'osant franchir le pas. Elle ne savait pas sur quel pied danser avec lui alors elle finit par lui poser cette question qui lui brûlait les lèvres. "Qu'est-ce que tu veux vraiment?" Ils se faisaient face encore une fois, une distance de sécurité entre eux disons suffisamment grande pour que le rythme cardiaque de l'italienne ne s'emballe pas trop et qu'elle reste encore assez lucide bien que tout lui disait de tout oublier et de se laisser vivre à la carpe diem.
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Invité a posté ce message Dim 3 Fév 2019 - 13:38 #

accepter ou fuir la vérité ?
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Il était pour lui difficile de raisonner correctement, alors que tout lui hurlait de se laisser complètement aller et de foncer sur la jeune femme le temps d’un baiser, le temps d’un instant. Après tout, n’étaient-ils pas tous les deux tranquilles dans cet ascenseur, à l’abri des regards ? Il ne pouvait cependant pas affirmer que l’envie était partagée du côté de Valentina. A quelques mètres de lui seulement, vu l’étroit appareil dans lequel ils étaient tous les deux bloqués, elle hésitait. Par moments, il croyait qu’ils partageaient tous deux la même envie, puis la seconde d’après, il la voyait à nous fuir et s’envoler comme de la fumée. « Tu sais que je ne suis pas du genre à m’attacher sauf que je tiens à toi plus que je devrais clairement… Et contrairement à mes habitudes je ne suis pas certaine de me contenter de ça non plus… » Une phrase qui faisait à la fois du bien, à la fois du mal. Ne pas vouloir s’attacher, tenir à quelqu’un plus qu’on ne le devrait… Pour le coup, alors que ses bras étaient croisés sur son torse, Nathan laissa son regard se perdre en se disant qu’il se sentait presque comme une fleur bleue à côté de Valentina. Ou alors, elle était réellement douée pour se voiler la face. « Mais tu sais aussi bien que moi que si ton couple n’allait pas aussi mal, tu ne ressentirais pas ça… Je ne suis qu’une passade Nathan… Je n’ai pas envie de me lancer dans une histoire vouée à l’échec… Toi non plus, ne me dis pas le contraire… » Il avait levé les yeux au ciel. Certes, Lilith était un point important dans cette histoire, mais Valentina était à des miles de réaliser l’ampleur de sa présence dans sa vie, que son mariage aille bien ou non. Alors il lui dit de continuer ainsi, si elle pensait avoir raison de prendre ses distances. Et bien vite, elle reprit. « Je n’ai pas changé d’avis sur le fait que c’est la meilleure chose à faire mais toi tu me laisserais vraiment prendre mes distances ? Je n’ai plus envie de jouer à ce petit jeu Nathan. » Le silence venait de tomber entre eux, où Nathan avait pourtant envie de lui dire que c’était loin d’être un jeu pour lui. Pourtant, il n’en dit pas plus, jusqu’à ce que Valentina reprenne la parole. « Qu’est-ce que tu veux vraiment ? » Un léger soupir franchit la barrière de ses lèvres, suite à cette question où lui-même n’avait pas de réponse. Alors, il se décolla finalement de la paroi pour commencer à faire un semblant de cent pas dans la petite cage d’ascenseur. « Hm… Si tu me dis clairement que tu souhaites prendre tes distances, que tu ne veux plus entendre parler de moi de cette manière-là, que tu souhaites avoir la paix par rapport à tout ça, je ne serais pas le roi des imbéciles, je ne te suivrais pas à la trace et je te laisserais faire ce dont tu as décidé. » finit-il par dire, enfonçant bêtement ses mains dans les poches de sa blouse médicale. Il y avait une part de lui qui se voulait joueur sur les mots, à provoquer Valentina en la poussant dans ses retranchements pour qu’elle se rende compte qu’elle-même ne parviendrait pas à prendre ses distances. D’un autre côté, il ne pouvait pas être plus honnête qu’en lui disant qu’il ne la harcèlerait pas s’il venait à se rendre compte qu’elle souhaitait réellement prendre ses distances et que cette relation deviendrait à sens-unique. « Mais alors, tu dois me le dire. Je ne peux pas le deviner tout seul, alors qu’une phrase sur deux se contredit et que ton non-verbal m’envoie par moments des signaux contradictoires. » Appuyé contre l’une des parois, il sentit l’une ou l’autre secousse de l’ascenseur, signe que le réparateur était dessus et cherchait à le débloquer. C’était le genre de situations qui aurait pu effrayer le jeune homme si c’était la première fois qu’il se retrouvait coincé dans l’ascenseur. Seulement, en plusieurs années de bons et loyaux services à l’hôpital de la ville, il s’était rendu compte que les ascenseurs étaient loin d’être aussi fiables qu’on ne le pensait. Alors, son air était décontracté, bien trop détendu pour la situation. En réalité, il pouvait complètement oublier les quelques petites secousses de réparation, tant son regard était rivé sur celui de la jeune femme. De toute évidence, elle le faisait littéralement craquer et lui tordait le cœur à la fois, un mélange de sensations dont il n’était pas certain de pouvoir gérer l’entièreté de ces dernières. Avec tout cela, il ne répondait pas depuis tout à l’heure à sa question. Que voulait-il vraiment ? Il ne savait même pas le dire lui-même. Tout était embrouillé dans sa tête depuis l’autre soir, ce soir où il était certain d’avoir senti le souffle chaud de la jeune femme d’un peu trop près, ce soir où leurs lèvres avaient manqué de s’effleurer alors que leurs yeux s’étaient presque fermés sous le geste qui arrivait à grands pas, pour finalement tout voir s’envoler en fumée, Valentina la première, en partant brusquement. « Quant à Lilith, je ne te cacherai pas que ce n’est pas la joie depuis des mois… Je n’ose pas dire que c’est depuis des années, parce que ce serait vraiment triste mais ça commence à dater. On ne croise quasiment plus, on ne sait presque plus rien l’un de l’autre… Ce n’est même pas comme si c’était la guerre, c’est tout bonnement devenu de l’ignorance. » Une moue embêtée se dessina sur son visage, avant de reprendre d’une voix rauque. Son regard passait aussitôt de Valentina à l’interphone discrètement. « Mais je ne peux pas nier que mariage ou non, tu ne me laisses pas indifférent. Je sais que ce n’est pas bien, mais je ne parviens pas à te sortir de la tête… C’est juste, enfin, c’est comme ça, c’est plus fort que moi. Et ce soir-là, j’ai vraiment cru que… » finit-il par dire, s’interrompant dans son élan. Elle voyait très bien de quoi il parlait. Un long soupir s’échappa de ses lèvres, avant que son regard ne se reporte sur la jeune femme. Et, sans plus trop réfléchir, quitte à se prendre une belle tarte en pleine figure de sa part, il fonça de quelques pas sur elle. A sa hauteur, sans hésitation, il franchit les derniers centimètres qui les séparaient, en glissant ses mains sur les joues de la jeune femme pour emprisonner son visage à proximité du sien. Le tout se passa en une fraction de secondes, avant qu’il ne vienne à presser ses lèvres contre celles de la jeune femme, avec toute l’avidité et l’impatience de ses dernières semaines, où cela lui avait semblé sur le coup vital, où son peu de contrôle avait finalement disparu. C’était sans réfléchir, sans se poser de questions, un coup de l’envie qui le poussait à prolonger son geste, laissant la chaleur des sensations l’envahir aussitôt et sentant son cœur manquer d’un bond.
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Invité a posté ce message Mar 5 Fév 2019 - 22:24 #

Nathan & Valentina

Accepter ou fuir la vérité?

Valentina n'avait jamais été aussi indécise de sa vie et là elle se retrouvait clairement au pied du mur. Elle avait essayé de prendre ses distances pensant que ça l'aiderait à passer à autre chose et ne plus penser à Nathan mais c'était bien tout le contraire. Elle le repoussait parce qu'elle ne voulait pas mettre de mots sur ce qu'elle ressentait, ce serait l'admettre à voix haute et ça elle n'en avait pas envie. Elle était toujours franche et expressive mais pas dans ce cas là, pas en amour et certainement pas fasse à Nathan. Elle n'arrivait pas à s'avouer ce qu'elle ressentait, préférant se voiler le face comme elle en avait l'habitude. Elle avait beau répéter qu'elle préférait en rester là, tout lui disait de ne plus se poser de questions et de se laisser vivre. Elle voulait prendre ses distances, sa raison le lui dictait mais son corps la trahissait. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait et tout se contredisait dans ses dires et son comportement. Elle rabâchait le fait qu'elle voulait prendre ses distances et que c'était sans doutes la meilleure chose à faire sauf qu'elle en était incapable et elle le savait elle-même. Petit à petit elle se rendait compte qu'elle risquait de laisser tomber ses barrières et ça elle ne voulait pas que ça puisse arriver. Oui elle avait beaucoup eu de conquêtes dans sa vie, des hommes plus âgés mais jamais un homme marié surtout en pleine connaissance de cause. Quand elle finit par lui demander ce qu'il voulait vraiment, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait entendre. Il y avait ce truc inexplicable entre eux, cette tension qui régnait dès qu'ils se retrouvaient dans la même pièce, ses entrailles qui se retournaient quand il avait la manie d'être un peu trop près d'elle. Elle savait que ce n'était pas à sens unique sauf qu'elle ne savait pas où tout cela les mènerait, c'était interdit même si l'envie était là et qu'elle en crevait de ne pas pouvoir franchir le pas, sa conscience était encore trop forte pour cela. Alors non elle ne savait pas ce qu'elle voulait entendre, ne sachant pas elle-même ce qu'elle voulait vraiment au fond s'il lui retournait la question. « Hm… Si tu me dis clairement que tu souhaites prendre tes distances, que tu ne veux plus entendre parler de moi de cette manière-là, que tu souhaites avoir la paix par rapport à tout ça, je ne serais pas le roi des imbéciles, je ne te suivrais pas à la trace et je te laisserais faire ce dont tu as décidé. » L'italienne aurait pu se douter de cette réponse après tout Nathan était assez mature et intelligent pour ne pas insister si elle lui disait clairement de la laisser mais elle avait beau se dire que c'était ce qu'elle avait de mieux à faire, elle se voyait mal s'éloigner trop de lui dans la pratique. Ces derniers jours avaient déjà été assez compliqués comme ça, elle l'avait surtout évité pour ne pas avoir cette conversation alors que sa présence lui avait en réalité manquée. « Mais alors, tu dois me le dire. Je ne peux pas le deviner tout seul, alors qu’une phrase sur deux se contredit et que ton non-verbal m’envoie par moments des signaux contradictoires. » Tina voulait lui dire que c'était ce qu'elle souhaitait réellement sauf qu'aucun mot ne franchit la barrière de ses lèvres car elle n'en avait pas envie réellement. Les mots qu'ils prononçaient lui faisaient juste comprendre à quel point elle n'en avait pas la moindre envie alors qu'elle savait que ce serait bien mieux. De toute façon dès qu'il était dans les parages elle perdait tous ses moyens, perdant toute assurance et détermination en quelques secondes. "M'éloigner me semble la meilleure chose à faire parce que j'ai peur de ce qui pourrait se passer.. Mais en même temps je n'en ai pas la moindre envie.." C'était dit. Elle voulait s'éloigner pour ne pas risquer de laisser arriver ce qui devait arriver mais elle ne voulait pas s'éloigner de lui car elle n'y arrivait jamais bien longtemps. Elle était tellement obnubilée par son titulaire qu'elle en oubliait qu'elle était dans cet ascenseur en panne qui bougeait légèrement ce qui pourrait être inquiétant, la voix du technicien se faisant de nouveau entendre. "Désolé ça prend plus longtemps que prévu. J'en ai encore pour une dizaine de minutes, le temps de régler quelques paramètres. Tout va bien?" Elle fut sortie de sa réflexion et réussit à articuler. "Oui oui, on patiente." Elle avait envie d'ajouter, en espérant ne pas finir écraser comme une crêpe si l'ascenseur devait finir par lâcher. Elle avait toujours cette manie d'imaginer le pire scénario. Mais si cela devait être le cas, elle ne pouvait pas rêver de meilleure compagnie. La tension qui régnait entre les deux était presque devenue palpable même si c'était et resterait le fruit défendu dont il ne fallait pas s'emparer. « Quant à Lilith, je ne te cacherai pas que ce n’est pas la joie depuis des mois… Je n’ose pas dire que c’est depuis des années, parce que ce serait vraiment triste mais ça commence à dater. On ne croise quasiment plus, on ne sait presque plus rien l’un de l’autre… Ce n’est même pas comme si c’était la guerre, c’est tout bonnement devenu de l’ignorance. » Elle n'ignorait rien de tout ça, ils en avaient souvent discuté mais cela lui donnait-il pour autant le droit de se donner à lui alors qu'il appartenait à une autre? Pourquoi fallait-il que les choses soient aussi compliquées? « Mais je ne peux pas nier que mariage ou non, tu ne me laisses pas indifférent. Je sais que ce n’est pas bien, mais je ne parviens pas à te sortir de la tête… C’est juste, enfin, c’est comme ça, c’est plus fort que moi. Et ce soir-là, j’ai vraiment cru que… » Elle ne put qu'esquisser un léger sourire à l'entente de ses mots qui lui faisaient forcément plaisir. Il n'imaginait pas non plus à quel point il remettait tout en question et occupait ses pensées. Et elle aussi ce soir là elle avait bien cru qu'ils allaient céder à ce désir qui se faisait de plus en plus ressentir et si cette porte n'avait pas claqué, Valentina n'aurait peut-être pas pris la fuite aussi rapidement. Elle s'apprêtait à lui répondre quand il s'approcha d'elle, mettant un terme à toutes distances qu'il y avait encore entre eux. Elle n'eut le temps de réagir qu'il s'emparait de son visage avant de venir plaquer ses lèvres sur les siennes. Son coeur s'emballa alors qu'elle peinait à réaliser ce qui était en train de se passer. Est-ce que c'était encore l'un de ses fantasmes? Non. Elle était incapable de réfléchir et d'avoir les idées claires tant ce baiser éveillait de drôles de sensations qu'elle n'avait jamais vraiment ressenties pas depuis longtemps en tout cas. Au lieu de le repousser comme sa raison le lui ordonnait, elle agrippa la blouse de Nathan l'attirant plus à elle si cela était possible, lui rendant ce baiser dont elle avait envie depuis bien trop longtemps. Elle ne rompit ce baiser qu'une fois à bout de souffle, plongeant alors son regard noisette dans le sien, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres, elle finit par murmurer après ces quelques secondes de silence. "Tu me fais clairement perdre tous mes moyens et toute volonté.." Qu'elle peina à articuler tant ce baiser l'avait chamboulée et avait fait retourner ses tripes. Toute volonté de garder ses distances avait volé en un éclat, ici loin des regards indiscrets c'était comme si elle avait oublié tout ce qu'il y avait autour d'eux et tout ce qu'il y avait en dehors de ces quatre parois. Elle vint à nouveau s'emparer de ses lèvres, c'était comme une drogue, une fois que vous y avez goûtée c'était compliqué de s'en passer. Elle passa ses mains derrière sa nuque alors qu'elle laissait de nouveau son corps se perdre contre le sien, ses lèvres lui donnant un baiser avide et empli de tout ce désir refoulé bien trop longtemps. Comment était-elle supposée prendre ses distances maintenant? Une nouvelle fois elle rompit leur étreinte à bout de souffle gardant son visage près du sien comme si elle avait peur que Nathan finisse par disparaitre, elle finit par murmurer. "Pourquoi faut-il que la situation soit si compliquée?" Question à laquelle elle n'attendait pas vraiment de réponse. C'était plus un constat parce que ce baiser avait clairement tout changé, elle en avait tellement eu envie. La situation aurait été plus simple s'il n'était pas marié mais c'était ainsi et elle n'avait aucune idée de la situation dans laquelle elle s'était embarquée. Elle cherchait à lire dans son regard s'il avait un quelconque regret de s'être autorisé cet écart parce qu'elle elle ne regrettait rien même si elle envisageait autre chose quand elle disait vouloir prendre ses distances. Après tout ce temps passé à le fuir et le repousser, la réalité de ses sentiments avait fini par la rattraper. Cependant, ce moment leur appartenait, ils avaient encore quelques minutes devant eux avant de se retrouver de nouveau confronter à la réalité, le temps que cet ascenseur redémarre.
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