le monde est à nous, le monde est à toi et moi [Isytza]

tu t'en voulais un peu dans le fond. Mais qu'un peu, parce que si vous en étiez là à l'heure actuelle, c'était bien en partir sa faute. Après t'as fait des erreurs, tu ne pouvais pas non plus le nier mais tu ne pouvais pas laisser partir l'homme que tu aimais, même si tu devais ravaler ta fierté. Y a deux jours, il t'avait vue avec ton pote et ça ne s'était pas passé comme tu l'aurais voulu, loin de là. Il avait même retiré la bague que tu lui avais offerte, ça t'avait mis hors de toi.. là t'étais en route pour aller chez lui, en espérant que l'adresse qu'un de ses collègues t'avait passé était la bonne. La bague était toujours au fond de ta poche parce qu'il était inimaginable que tu repartes avec, tu voulais la voir à son doigt. Tu arrivais jusque devant son immeuble, tu rentrais tranquillement à l'intérieur jusque devant son appartement. T'avais l'impression de rêver au début, tu attendais des voix. Voix assez féminine, hein. Tu t'imaginais cinquante mille scénarios. Était-il vraiment capable de faire ça ?  De te faire encore du mal ? «non mais tu te fous de la gueule du monde ?» que tu dis en gueulant, entrant de force sans frapper, au sein de son appartement. tu te sentais trop conne en voyant qu'il n'y avait rien d'anormal, qu'il n'y avait pas de femme mis à part la télévision allumée et ton fiancé qui faisait du sport. oups. t'étais censée faire quoi là ? repartir comme si de rien n'était ? nan pas trop ton genre. «désolée » tu venais hausser les épaules. tu t'enfonçais un peu plus mais bon, tant pis.