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 say you won't let go / wassie

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Invité a posté ce message Lun 22 Avr 2019 - 20:45 #

Partir loin de New York seulement pour quelques jours. C’est ce que Cassie m’a demandé, ce que j’ai approuvé sans même réfléchir plus que ça. Quelques jours simplement elle et moi. Le reste du monde laissé de côté. Nous avons besoin de ça après tout ce par quoi nous sommes passés dernièrement, après la difficulté qu’a été la naissance de Peter. Celui-ci confié à ma mère, nous n’avons eu aucune raison de nous inquiéter lorsque nous avons gagné les Hamptons, dans cette jolie petite maison en bord de mer que je suis parvenu à louer pour l’occasion. De quoi nous ressourcer et nous permettre d’oublier la pression et la vie à cent à l’heure de New York. L’air frais nous a accueilli à bras ouverts avec son odeur d’iode caractéristique. La maison petite mais cosy s’est rapidement vue envahi pour nos affaires un peu étalées partout alors que nous avons pris possession de l’endroit comme étant le nôtre. Les premières nuits calmes, j’ai surtout rattrapé le sommeil dont je manquais cruellement à cause des réveils nocturnes que je dois à mon fils. Même si je n’en dis rien, que je ne montre rien, notre situation actuelle m’épuise. Sans parler que vivre en colocation s’avère être de moins en moins idéal dans notre situation. Tant de choses qui se bousculent sans que je n’ai réellement le temps d’y penser avec le travail. Alors souffler, profiter uniquement de Cassie, je n’aurais jamais pu refuser. Installés sur la petite terrasse à l’arrière de la maison, celle donnant directement sur la plage, la brise venant nous rafraichir alors que le soleil se couche lentement, je lutte en grognant pour allumer le fichu barbecue qui n’a pas très envie d’être coopératif. « Rappelle-moi pourquoi j’ai eu la brillante idée de vouloir faire des grillades ce soir ? » Bougonné-je en me redressant pour regarder en direction de Cassie, bien installée sur l’un des divans en oseille de la terrasse. Cette vision seule suffit à faire disparaître partiellement mon agacement. « Vous êtes franchement ravissante dans la lumière du jour couchant, mademoiselle Rhodes. Je pourrais presque vouloir immortaliser le moment si ce barbecue ne faisait pas des siennes. » Je tourne une énième fois le bouton d’allumage de gaz, appuie en même temps pour faire démarrer la flamme et alors que je m’apprête à baisser les bras, enfin elle apparaît. Bleue et petite, c’est la flamme de la victoire. « Ahah ! Wyatt, un. Barbecue, zéro ! » Fier de moi, je referme le capot le temps que ça chauffe et vais rejoindre Cassie dont je soulève les jambes pour les poser sur les miennes, massant doucement ses mollets.
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Invité a posté ce message Mar 30 Avr 2019 - 0:21 #

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Depuis ma sortie de l’hôpital, je m’occupe essentiellement de Peter et je me repose. Du moins, je tente de le faire. Avoir un nouveau né chez soi, c’est vivre à son rythme, en fonction de ses désirs et de ses besoins. Ce sont normalement des mois de préparation et d’apprentissage qu’on doit rattraper. Je ne cache à personne mon état de fatigue : c’est indéniable. J’aime notre fils, mais avec mon déni et l’opération mon propre corps est en train d’encaisser beaucoup trop. J’ai besoin de partir quelques jours, de retrouver un air frais, d’éviter de penser couches ou biberons. C’est pourquoi j’avais proposé aussi à Wyatt qu’on parte quelque part. Nous retrouver aussi m’était essentiel ; on est soudé mais nos moment intimes sont trop rares à mes yeux. Nous n’avons toujours pas recoucher ensemble depuis…et bien…depuis plus presque deux mois. Je ne suis pas forcément prête, mais j’ai envie de faire un effort. Du moins essayer…mais ce n’est pas en restant enfermé dans la coloc, Peter dans le berceau qu’on y arrivera. Voilà comme on s’était retrouvé dans cette magnifique villa  dans les Hampton, donnant directement sur la plage. Les premiers jours ont été assez simple, la fatigue l’emportant sur notre envie de se ressourcer. Quelques petites balades sur la plage, loin de l’agitation new yorkaise, c’est le soir qu’on s’écroulait pour rattraper les nuits que Peter nous avait écourtés. « Rappelle-moi pourquoi j’ai eu la brillante idée de vouloir faire des grillades ce soir ? » Le soleil commence doucement à frôler l’horizon alors que je suis allongée sur les divans en train de lire un magazine pour jeune maman. Je relève la tête tout en souriant : « Parce que t’as toujours aimé les challenges ?! » J’hausse les épaules en voyant son air bougon. Il adore les grillades mais n’a jamais réussi vraiment à faire fonctionner un barbecue ; généralement c’est nos pères qui s’en occupent – et à la coloc’, c’est Tommy. Wyatt est là que pour déguster. « Vous êtes franchement ravissante dans la lumière du jour couchant, mademoiselle Rhodes. Je pourrais presque vouloir immortaliser le moment si ce barbecue ne faisait pas des siennes. » Il tente continue de s’acharner alors que je matte ces petites fesses rondes. « Et vous, monsieur Farrell, ce jean vous va à ravir » Il se retourne vers moi, avec un sourire si taquin mais reste concentrer sur ce qu’il fait. « Ahah ! Wyatt, un. Barbecue, zéro ! » Il semble si fier que je me mets à rire en applaudissant un tout petit peu. Laissant l’appareil chauffé, il s’approche de moi et saisit mes jambes pour s’y installer debout. Ses mains massent délicatement mes mollets ce qui me fait presque roucouler. Je plis définitivement mon magazine et le laisse tomber à terre. « Merci pour ces quelques jours. J’avais vraiment besoin d’être seulement avec toi. »

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mer 1 Mai 2019 - 11:15 #

« Parce que t’as toujours aimé les challenges ?! » Je prends un instant pour réfléchir à sa réponse et question, puis je finis par confirmer d’un petit mouvement de la tête, les épaules brièvement levées. J’aime me surpasser, parfois dépasser les limites pour me prouver que j’en suis capable et parvenir à allumer ce fichu barbecue c’est clairement un challenge. A la colocation je préfère laisser Tommy gérer ce genre de choses de crainte de mettre le feu à la baraque mais ici pas question que Cassie s’en occupe. Non pas que le mâle alpha en moi soit en action mais je tiens à ce qu’elle se repose. Et ça passe par le fait de ne pas s’occuper du barbecue. « C’est plutôt une bonne réponse. » Confirmé-je en retournant lutter avec l’allumage et le gaz de cette machine de malheur. Je profite de petites pauses pour admirer ma petite amie concentrée sur sa lecture d’un magazine, petit sourire en coin. Il n’y a pas meilleure idée que d’être partis loin de New York pour quelques jours. Nous en avons besoin tous les deux pour nous ressourcer mais surtout pour nous retrouver. « Et vous, monsieur Farrell, ce jean vous va à ravir » Sourire au coin des lèvres, je me tourne brièvement vers Cassie, lui offre un regard lourd de sens et parviens enfin à allumer le barbecue, trop heureux pour cacher ma joie. Je souris d’autant plus en la voyant applaudir tandis que je la rejoins et m’installe à côté d’elle. « Mes fesses te sont entièrement dédiées. » Affirmé-je en commençant mon petit massage de ses mollets qui semble faire son petit effet. J’aime la voir se détendre comme elle fait, laisser derrière tout ce qui s’est passé ces derniers mois, oublier tout pour profiter de ce que nous avons maintenant : ce petit havre de paix. « Merci pour ces quelques jours. J’avais vraiment besoin d’être seulement avec toi. » Mes mains remontent le long de ses jambes, jusqu’à ses hanches et je la fais venir à moi, sur moi. Caressant sa peau chaude sous son haut, maintenant qu’elle me supplante d’une tête, je lève la mienne en souriant tendrement. « Le plaisir est pour moi. Tu sais que je ferais toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse. » Je confirme en déposant un baiser sur son menton, l’une de mes mains sortant de sous son haut pour se poser sur sa joue. « Je t’aime, Cassandra, tu passeras toujours avant moi. » Je continue de caresser sa joue avec tendresse, mon regard ne quittant pas le sien.
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Invité a posté ce message Dim 5 Mai 2019 - 16:38 #

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« C’est plutôt une bonne réponse » Je souris satisfaite de le connaître presque par cœur maintenant. On en a fait du chemin depuis toutes ses années, mais si je connais sur le bout des doigts sa sœur, maintenant c’est lui que je connais encore mieux. J’arrive à connaître ses pensées rien que par un regard, un geste ou des paroles inachevées. Et ça me comble de bonheur. Markus Wyatt Farrell est mon idéal masculin, et jamais je ne pourrais abandonner ce que nous avons réussi à construire ensemble. « Mes fesses te sont entièrement dédiées » « Bonne réponse » dis-je en écho à sa réponse, après qu’il se soit installé près de moi, ses mains massant mes mollets. Ce calme me fait du bien ; il m’aide à retrouver un repos que je n’ai pas eu depuis des jours. Me retrouver moi-même, mais lui aussi, me semblait important. J’en profite donc pour le remercier d’avoir organisé ce petit séjour improvisé. En guise de réponse, ses mains remontent, fait frissonner mon corps et me force à me relever pour venir sur ses genoux. Elles s’infiltrent sous mon haut et caresse ma peau. « Le plaisir est pour moi. Tu sais que je ferais toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse. » Je laisse mes mains s’enroulent autour de son cou, venant caresser la base de ses cheveux.  « Je t’aime, Cassandra, tu passeras toujours avant moi. » Mes lèvres s’étirent dans un sourire, en sentant les caresses de sa main sur ma joue et son regard intense dans le mien. Je colle mon front au sien avant d’ajouter : « Je me laisserai jamais te l’entendre me le dire » C’est un fait. Jamais je n’arriverai à me lasser de l’entendre me dire qu’il m’aime. Il était si cœur d’artichaut, si improbable qu’un jour Wyatt Farrell me dise ça qu’aujourd’hui, c’est la seule chose qui continue à me faire frissonner à chaque fois. Comme un disque qu’on redécouvre chaque jour. Je pourrais lui dire que je sais qu’il m’aime, qu’il ferait tout pour moi. Mais, même si mon cœur le sait, que mon corps l’encaisse dans un désir brulant, j’ai toujours ce besoin de lui montrer que c’est réciproque, que je l’aime plus qu’il ne m’aime lui. « Je t’aime encore plus, Markus » Je murmure près de ses lèvres avant de venir les sceller dans un tendre baiser. Un baiser qui semble mesurer l’immensité de mon amour pour lui – et qui finit par nous dévorer tous les deux. Je sens ses mains retomber le long de mon corps, venir caresser mes fesses avant de s’infiltrer de nouveau sous mon t-shirt. Elles sont chaudes mais douces. Si nous avions été proches dernièrement, nous n’avons toujours pas recouché ensemble…depuis l’accouchement. Par peur. Par peur de tout faire foirer à nouveau. Par besoin de temps. Par besoin de se sentir en sécurité. Sans doute par respect. Je sais qu’il est patient, si patient que ses douches sont parfois trop longues. Il ne m’en faut peu pour comprendre ce qu’il fait, alors que moi mon corps semble n’éprouver aucun désir. Il est vidé. Comme si ce traumatisme avait verrouillée la tigresse que j’avais été autrefois. Mais à mesure qu’il lie nos langues ensembles, que ses mains redécouvrent mon corps, je peux sentir le désir qu’il ait pour moi entre ses jambes. Devrais-je me forcer ? Pour lui ? Pour moi ? Peut-être que si j’ose franchir le bas, tout redeviendra comme avant. Déterminée à le savoir, ce sont mes mains qui agrippent son t-shirt et le force relever les bras pour l’enlever. De doigts légers, je caresse ses muscles saillants que j’admire comme une nouvelle découverte. Son corps réagit à chaque caresse, sa respiration plus profonde. Si je l’écoutais et le laissait faire, il serait déjà en train de me déshabiller.

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 11:33 #

« Je t’aime encore plus, Markus » Je ne me lasserai jamais de l’entendre me le dire. C’est une douce mélodie qui fait du bien à mes oreilles et rassure mon cœur autrefois de pierre. Cassie pourrait passer sa vie à me le dire que ça me ferait toujours le même effet. Je suis sur un petit nuage, heureux et bien. Il n’y a qu’elle qui sait éveiller ce sentiment de plénitude. Il n’y a qu’elle qui a su me faire croire en l’Amour véritable et tout ce qui va avec. Cassandra Rhodes fait partie de moi. Elle est ancrée dans chacune des cellules de mon corps et je n’ai jamais été aussi chanceux de toute ma vie. Peut-être que j’exagère un peu, c’est toutefois l’impression que j’ai dès que je suis avec elle. Ne pas la voir pendant des heures provoque une sorte de manque que je comble dès que mon regard tombe sur son visage de porcelaine. Ce qui n’était supposé n’être qu’un massage le temps que le barbecue chauffe commence à tourner vers quelque chose de plus profond. L’expression d’un manque que je peine de plus en plus à cacher. Mes minutes sous la douche sont de moins en moins efficaces et je sens la frustration grandir en moi. Malgré ça, je reste patient. Il y a toujours cette culpabilité qui me dévore depuis la naissance de Peter et le blocage qu’à Cassie. Je sais en être en partie fautif et je n’arrive pas à passer au-dessus de ça. La brune non plus visiblement. Nos lèvres ne se lâchent plus et mes mains explorent ce corps qui me manque tellement. Notre relation n’est pas seulement basée sur le sexe – encore heureux ! – mais il faut admettre que je ne suis qu’un homme et que certains de mes besoins me travaillent de plus en plus. Surtout une fois ma petite amie sur les genoux, nos baisers nous coupant le souffle et mes mains caressant sa peau douce. Entre mes jambes, mon érection ne tarde pas à lui faire part de sa présence et je ne lutte pas plus que ça lorsqu’elle décide de me retirer mon haut. Ses doigts effleurent ma peau, redessinent le contour de mes muscles et me font soupirer. En silence, je l’admire qui me touche, qui me caresse pour finalement me pencher et l’embrasser avec un peu trop de ferveur. Ce n’est que lorsque l’air commence à me manquer que je laisse sa bouche tranquille. « On est pas obligés de le faire, Cassie. » Soufflé-je contre ses lèvres. J’en meurs d’envie, ce n’est pas le problème. Ce qui le serait en revanche c’est qu’elle s’oblige à faire quelque chose dont elle ne se sent pas capable juste pour moi. Ça, je ne l’accepterai pas.
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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 13:57 #

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Le sexe avec Wyatt c’est toujours un feu ardant. Il suffit d’une simple étincelle pour nous embraser entièrement. Un simple geste, une petite allusion, une proximité trop importante, un regard électrique, une pulsion soudaine. Qu’importe le déclencheur de ce désir, on finit par se consumer l’un l’autre tant le désir est si puissant. Je sens cette étincelle qui s’allume et embrase le feu chez Wyatt. Je le sens à son érection, je le sais à son regard étincellent, à ses baisers passionnés. Chez moi, je sens que l’étincelle tente de s’allumer, mais elle est perturbée par cette noirceur encore présente. Elle a du mal à s’animer, pourtant je laisse mes doigts chatouiller son corps que je découvre depuis des semaines sans réel contact intime. C’est comme un vieux moteur qui tente désespérément de tourner à fond. Je me dis qu’avec un peu d’aide, il finira par se rallumer. « On est pas obligés de le faire, Cassie. » Ses lèvres s’échappent des miennes à quelques millimètres pour me murmurer ses craintes. Il pensera toujours à moi avant lui, avant ses besoins. Mais je les connais, je ne suis pas dupe. Un homme reste un homme. Pourrait-il aller voir ailleurs tant il est insatisfait ? Je ne pense pas. Mais la peur que ça arrive, ou tout simplement le fait qu’il me reproche cette distance me guide. J’ai le cerveau qui s’active, mon cœur qui s’emballe, mon estomac qui se serre et pourtant, je lui mens à bras ouvert : « Il est temps amour… » Je l’embrasse de nouveau, mes mains venant tirer un peu sur ses cheveux. « J’en ai envie. » Mensonge, vérité. Je ne sais plus. Ma tête me force à en avoir envie, mon corps se crispe pour le contraire. Pourtant à mesure qu’il m’embrasse passionnément, j’ai cette sensation que tout s’inverse : mon corps s’excite, mon entrejambe se mouille, alors que ma tête, elle, renvoie des flashs de panique et de désespoirs. Je m’accroche à lui comme à une bouée pour tenter de chasser ses contradictions. Je me concentre juste sur lui, sur ses mains, sur ses baisers, sur sa chaleur, sur sa présence. Lorsque sa bouche dévie sur mon cou, je suis littéralement en transe, prête à le posséder et à sauter d’une falaise sans harnais. Je gémis du bout des lèvres au moment où il se lève, ses bras m’encerclant à jamais. Il passe devant le barbecue que j’éteins sans scrupule et vient déposer mes lèvres dans son cou, pour y déposer des multiples baisers. On met une bonne dizaine de minutes à entrer dans la chambre, parce qu’à chaque fois qu’on rencontrait un mur, ses lèvres venaient reprendre d’assaut les miennes. Lorsqu’il finit par me déposer sur le lit, j’en ai le souffle coupé. Par le trac. Par l’envie. Par sa beauté. Tout se mélange. J’ai du mal à garder pied. Plutôt que de revenir récupérer mes lèvres, il vient chasser ma robe à coup de petits baisers sur tout mon corps. Mes mains agrippent les draps alors que je tente de trouver de l’air. Mon robe finit par être jeter à terre, mon soutien-gorge aussi. Il s’attaque à mes seins, qu’il dévore comme à son habitude. Le flash est violent. Il m’éblouie et me désarme. Pendant une seconde, j’ai presque l’impression de ressentir à nouveau cette panique horrible, et ces efforts qui me déchirent le ventre. Sa bouche me ramène à la réalité, son érection contre mon entrejambe. Il a beau être encore en jean, c’est déjà trop puissant pour ne rien ressentir. Je l’entends me dire que je l’ai manqué, et ça me réchauffe le cœur. J’ai beau être totalement paniqué, ça m’apaise pendant quelques secondes. Cependant, lorsqu’il s’aventure un peu plus bas, munis de ses lèvres, je ne résiste pas contre cette sensation de mal-être qui commence à m’envahir. J’ai la gorge nouée au simple fait qu’il approche sa bouche de ma culotte qu’il me reste uniquement. Un nouveau flash apparaît, mes pensées convergent par ce moment précis où tout a basculé, où j’ai cru mourir. J’avais besoin de lui. Putain, j’avais besoin de l’avoir près de moi, de pouvoir sentir son soutien, sa force et son amour. Mais…il n’était pas là. J’ai finis par le haïr de m’avoir abandonné, d’avoir douté de moi, et même si l’eau a coulé depuis, qu’il fait tout pour se racheter, je me hais encore plus de me rendre compte que c’est toujours ancrée en moi. Lorsque ses doigts tirent sur le tissue et révèle mon sexe, son souffle chatouillant mon clitoris, je laisse échapper un sanglot. « Je…Je peux pas » Je me redresse en furie, le pousse sans oser le regarder et file tout droit vers la porte de la salle de bain. Une fois fermée à clé, je tremble en glissant sur le carrelage froid. Je tremble de frustration, de détresse, de haine, de tristesse.

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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 14:54 #

Il suffit de tellement peu pour qu’elle anime un désir dévorant au creux de mon ventre. Des jours, des semaines pratiquement des mois que je fais de mon mieux pour ne pas la bousculer, que je ronge mon frein. C’est une punition méritée pour avoir douté d’elle, pour ne pas avoir été près d’elle lorsqu’elle en avait le plus besoin, toutefois mon corps n’est pas entièrement d’accord. Il a besoin d’être satisfait et il ne veut l’être qu’avec la femme sublime assise sur moi. Il la réclame sans arrêt et pourtant je ne le lui laisse pas l’occasion d’y avoir le droit. Jamais ne pourrais envisager l’idée d’aller voir ailleurs, peu importe la frustration qui m’anime, mais j’admets ne plus en pouvoir des plaisirs solitaires. J’ai besoin d’elle, besoin de retrouver notre intimité alors que je suis le premier à lui dire qu’on n’est pas forcés de le faire. Je ne veux pas qu’elle s’oblige à quoi que ce soit uniquement pour me satisfaire, son bien-être importe plus que ma dose nécessaire de sexe. « Il est temps amour … J’en ai envie. » Je doute de son affirmation. Je suis un bon flic mais, surtout, Cassie je la connais par cœur. Je devine aisément lorsqu’elle n’est pas sincère et là quelque chose me dit que c’est le cas. Toutefois, elle me fait taire d’un baiser passionné qui m’empêche de penser correctement. Le reste suit sans que j’ai à réfléchir. Les caresses, les baisers partout sur la peau découverte de son corps, les premiers gémissements qui me font presque perde le contrôle. J’essaye de ne pas aller trop vite, de ne pas trop être brusque. Par moment, je la sens se tendre et n’arrive pas à savoir si c’est le désir ou son blocage qui parle. Cassie ne m’arrête pas pour autant. Atteindre la chambre s’avère plus long que prévu. Je prends plaisir à la coincer entre un mur et à moi à plusieurs reprises pour l’embrasser, la redécouvrir et me délecter des soupirs qu’elle laisse s’échapper par instant. Débarrassé de sa robe, de son soutien-gorge, je la dévore, goûte sa peau. « Ça m’a tellement manqué. » J’ose admettre alors que mes baisers descendent le long de son ventre qui se contracte. Je veux lui offrir ce bonheur auquel elle a le droit, lui offrir un moment de détente et d’abandon comme elle en avait l’habitude avant la naissance de Peter. Mais je n’y parviens jamais. Arrivé à sa culotte le sanglot qu’elle lâche me lacère le cœur. Je redresse la tête vers elle à l’instant où elle me repousse. « Je … Je peux pas » Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, elle disparaît dans la salle de bain dans laquelle elle s’enferme. Assis sur le lit, une main sur mon visage, il me faut quelques secondes pour redescendre. Son rejet a été une douche froide, a chassé mon désir pour laisser la place à la douleur. Elle ne peut pas … est-ce que ça veut dire qu’elle ne sera plus jamais attirée par moi ? Que notre couple est mort le jour où j’ai été assez con pour la laisser seule ? Une pointe douloureuse dans la poitrine, je la chasse, décide de ne pas avoir le droit de m’apitoyer sur mon sort. Non, me préoccuper de Cassie est plus important. La porte de la salle de bain atteinte, même si je sais qu’elle est fermée, je ne peux me retenir d’essayer d’ouvrir. « Ouvre-moi, Cassie … » Supplié-je, le front contre le bois. « S’il te plait … laisse-moi être là pour toi, princesse. Me rejette pas … » Je me moque qu’elle ne puisse pas m’autoriser à lui faire l’amour, je veux au moins être là pour la soutenir et la consoler, qu’elle ne pense pas devoir avoir honte de quoi que ce soit. « Cassandra … » Je murmure sans être certain qu’elle m’ait entendu. J’ai merdé, j’ai vraiment merdé et je réalise maintenant que tous mes efforts ne servent à rien. J’ai brisé cette chose précieuse qu’il y avait entre nous et rien ne pourra corriger ça. Comme quoi, j’avais raison lorsque j’affirmais ne pas avoir le droit au bonheur.
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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 16:00 #

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Je claque des dents malgré moi. Je suis presque nue, assise sur le carrelage froid de la salle de bain. J’ai ramené mes jambes contres mon torse dénudé, presque en position fœtal. J’ai littéralement froid, mais ne sait si je tremble à cause de la panique, de la colère ou de la fraîcheur du sol. Ma tête enfouie entre mes bras, reposant sur mes genoux, je laisse mes sanglots me submerger. Je me déteste pour ce que je viens de faire – à lui, à moi, à nous. Je n’aurai sans doute jamais dû pousser jusqu’à m’y forcer. Mais comment savoir jusqu’où j’aurai été bloquée ? Si je tolérais les caresses de Wyatt et ses mains rassurantes, dès qu’il était question de plus, j’en étais devenue mal à l’aise. Il l’avait bien vu et avait cessé de me provoquer à ce sujet. Il supposait sans doute que si j’en aurai eu envie, je serai venue de moi-même. Et là… ? En avais-je vraiment eu envie ? M’étais-je réellement forcé ? Tout se bouscule dans ma tête alors que ce sentiment d’abandon me submerge à nouveau. J’ai beau me dire que ce n’est pas de sa faute, qu’il avait simplement paniqué et qu’il avait fini par me rejoindre. Mais ces longues minutes seules, ma vie ne tenant qu’à un fil, avait été plus que traumatisante. J’arrive simplement pas à surmonter ça. Je l’entends essayer d’ouvrir la poignée de la porte, me secouant au passage tant la porte vibre par cet assaut. « Ouvre-moi, Cassie… » Sa voix me serre un peu plus le cœur. Je viens de le repousser aussi violemment qu’il m’a abandonné. Une vengeance ? Je n’en ai jamais eu l’intention, mais c’est ce goût amer qui me dit qu’inconsciemment, je viens de lui infliger ce qu’il m’a fait. Et ça me détruit encore un peu plus. « S’il te plait…. » Je resserre un peu plus mes bras autour de moi, mes ongles s’enfonçant ma chair. Je m’inflige une douleur physique parce que celle que mon cœur vient d’encaisser est beaucoup trop puissante pour que j’arrive à garder les pieds sur terre. «…laisse-moi être là pour toi, princesse. Me rejette pas… » Mes sanglots continuent d’affluer sans que je n’arrive à les contrôler. Pour la première fois, je suis littéralement tétanisée de sa réaction. Moi qui suis normalement toujours à l’aise avec lui désormais, qui arrive toujours tout à lui dire. Je ne suis pas prête à l’affronter…pas dans cet état du moins. « Cassandra… » Son murmure est presque inaudible, mais il doit être près de la porte puisse que j’arrive quand même à l’entendre de loin. Dire que ces jours avaient été programmé pour décompresser et passer du bon temps ; ce soir, c’est tout le contraire. Je réalise à quel point je ne suis pas encore totalement guérie de ce traumatisme, de cette dépression – et qu’à la moindre turbulence, je repars dans ses méandres. J’essaye d’être forte, chaque jour. J’essaye de passer à autre chose, de surmonter ces jours difficiles…pour moi, pour Peter, pour notre couple. Mais là, c’est comme un boomerang qui revient en pleine gueule. Putain que ça fait mal ! Il tape la porte de son poing, sans doute par désespoir ou par colère chose qui me fait sursauter. Et puis, j’entends doucement un frottement : serait-il en train de se laisser glisser à terre lui aussi en voyant simplement que je n’arrive pas à lui ouvrir ? Pourquoi suis-je en train de nous infliger ça ? Un frisson me parcours de la tête au pied et me fait trembler entièrement. Pourtant, je ne bouge pas pour tenter de trouver la force de me calmer. Le temps semble s’étirer. Combien de temps suis-je rester comme ça ? Je n’en ai aucune idée, mais lorsque mon bras a enfin le courage de se lever et de trouver la serrure, j’ai les extrémités de mes membres légèrement bleutés.

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Invité a posté ce message Mer 8 Mai 2019 - 21:51 #

C’est parti en vrille sans que je ne le vois venir. Ou peut-être n’avais-je pas envie de le voir venir ? A force d’espérer que ce moment arriverait, je me suis peut-être forcé à ne pas voir que mes caresses et mes baisers ne lui faisaient pas autant de bien qu’auparavant ? Qu’est-ce que j’en sais ? Totalement perdu, frustré aussi, je ne sais plus quoi penser de la situation. Je ne sais plus quoi penser de moi. Je n’ai pas toujours été droit dans mes bottes lorsqu’il s’agissait des femmes. Avec Cassie j’ai merdé plusieurs fois mais je pensais tout faire pour me racheter. Me suis-je trompé depuis le début ? Est-ce que j’ai au moins eu une seule chance ? Voilà que je me remets à douter de tout, à douter de moi. Bon sang, cette femme je l’aime à en crever, si je suis amené à la perdre jamais je ne pourrais me relever. J’ai autant besoin d’elle que de l’oxygène pour vivre. Elle m’est devenue essentielle et vitale. La pensée que nous pouvons ne jamais retrouver ce que nous avions avant la naissance de Peter ça me fait mal. Ça me fait peur aussi. Dire que nous devions profiter de ces quelques jours loin de New York pour nous retrouver. Là, c’est l’effet inverse. Debout devant la porte de la salle de bain, je la supplie de me laisser entrer. Je refuse qu’elle soit seule. Je veux être là pour la rassurer, pour lui dire que tout va bien et que tout va s’arranger. Mais est-ce le cas ou est-ce que notre couple est véritablement brisé ?

Je ne peux pas le concevoir. Je le refuse. Ai-je seulement le choix ? C’est le silence qui répond à ma requête et quelques sanglots qui me déchirent le cœur. Putain, je vais défoncer cette porte et la serrer dans mes bras jusqu’à en crever. Je ne supporte pas cette séparation entre nous et mon incapacité à me racheter autant qu’à être là pour elle. Dans un élan de frustration, je cogne contre la porte puis me laisse glisser le long de celle-ci. Mes jambes ramenées à moi, je pose mes avant-bras dessus, passe une main dans mes cheveux alors que je sens mon inquiétude me bouffer. Je me fous de ne plus pouvoir la toucher du moment que je ne la perds pas. S’il faut que je me masturbe jusqu’à la fin de ma vie, je le ferais. Du moment que Cassie ne m’abandonne pas je serais prêt à tout accepter mais elle doit me laisser la rejoindre autrement je vais devenir fou. Le temps passe et je continue de broyer du noir, d’imaginer le pire. Sans arrêt la même fin : moi qui perds la seule personne que j’ai jamais autant aimé de ma vie. C’est totalement perdu dans mes pensées que je finis par entendre le verrou de la porte qui saute. Je sursaute, lève les yeux vers la poignée mais rien ne bouge. Pendant quelques secondes je pense avoir imaginé puis je me lève, tente d’ouvrir et cette fois la porte ne me résiste pas. Avant d’entrer, j’attrape le plaid sur le lit et la rejoins enfin. La vision qui m’est offerte me retourne l’estomac. Cassie recroquevillée sur elle-même, par terre sur le carrelage glacé.

La couverture dans mes mains, je m’approche, m’agenouille devant elle et la passe sur ses épaules. « Regarde-moi, princesse. » Je souffle doucement ma main glissant sous son menton pour croiser son regard rougit par les larmes qu’elle a versées. Il ne m’en faut pas plus pour l’amener contre moi, la serrer dans mes bras et ne plus la lâcher. « Je suis désolé, Cassie. » Je chuchote, mon menton posé sur sa tête, mes bras la serrant toujours contre moi. « Je suis tellement désolé. Je te demande pardon pour ce que je t’ai fait. Je ne me le pardonnerai jamais mais j’ai besoin que tu le fasses. Pas forcément maintenant mais promets-moi de me pardonner. » Je me détache pour pouvoir l’observer, le cœur en vrac et mes propres yeux humidifiés. « J’ai besoin de toi dans ma vie, plus que tu ne l’imagines. Et je sais que c’est égoïste de te demander ça alors que je suis le seul coupable mais si je te perds … » Je m’arrête instant, mords l’intérieur de ma joue. « Je t’aime, je le pense sincèrement. Je t’aime à en crever alors si tu finis par ne plus vouloir de moi, par ne pas me pardonner et m’abandonner, je tiendrais pas le coup. Je me fous du sexe …. Bon sang je peux devenir moine si tu restes avec moi, c’est tout ce qui compte. » Mes mains viennent caresser ses joues humides. Tout autant que les miennes parce que, merde, je pleure comme un con. « Je suis terriblement désolé, Cassandra. »
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Invité a posté ce message Ven 10 Mai 2019 - 21:45 #

SAY YOU WON'T LET GO
And I swear that everyday'll get better
You make me feel this way somehow

Je ne sais pas pourquoi j’ai poussé ça jusqu’au bout, en sachant pertinemment que ça arrivera. Quoi que je trouve à me dire, je le sentais. Au plus profond de moi, je savais que je bloquerai, que même si mon corps en avait envie, ma tête ne l’était pas. Mon cœur aussi peut-être. Je ne sais plus trop à vrai dire. Tout ce que je ressens à présent c’est un mal-être profond, une envie soudaine d’aller me terrer au fond d’un trou et d’y rester. Pourtant, je combats les ténèbres en ouvrant le verrou de la porte. Que je le veuille ou non, Wyatt c’est ma lumière. Il m’a toujours ramené, même lorsqu’il en était le fautif. J’ai besoin d’y puiser sa force pour tenter de me sortir de cette crise. Je ne bouge pas d’une seconde lorsque la porte s’ouvre le laissant apparaître. A vrai dire, sa simple présence me donne envie de lâcher mes larmes qui refont surface. Parce que je sais qu’il souffre aussi, et que ce soir – j’en suis la cause. L’unique raison de nos tourments. « Regarde-moi, princesse » Sa voix est douce, loin de la colère ou de la frustration que je ressentais derrière la porte. La couverture qu’il m’a ramené glisse le long de mon corps nu et me fait frissonner tant mes extrémités sont froides. Sans aucune hésitation, sa main glisse sous mon menton et vient me remonter le regard. Je ne sais pas ce qu’il cherche dans le mien, mais il doit y voir tout mon désarroi et ma détresse. Si bien qu’il me ramène près de lui, dans ses bras qui me serrent trop fort. « Je suis désolé, Cassie. Je suis tellement désolé. Je te demande pardon pour ce que je t’ai fait » Son corps est si chaud que le contraste avec le mien est violent. Douloureux et réconfortant à la fois. Pourtant, je ne m’attarde pas à cette proximité soudaine, non. Ce qui me fend le cœur c’est qu’il sait : il sait pourquoi je bloque, pourquoi je panique à la moindre caresse de sa part. Si certaines femmes ont du mal à recoucher après un accouchement normal – le mien a été si traumatisant que je ne sais pas si mon corps arrivera à le surmonter. « Je ne me le pardonnerai jamais mais j’ai besoin que tu le fasses. Pas forcément maintenant mais promets-moi de me pardonner. » Il me force à se détacher de lui pour me regarder dans les yeux, les siens sont humides à nouveau. Le voir presque pleurer en si peu de temps alors que je ne l’avais jamais vu durant des années me montre à quel point il va aussi mal. Aussi mal que moi. Notre relation nous détruit progressivement ; et pourtant on est incapable de se lâcher. « J’ai besoin de toi dans ma vie, plus que tu ne l’imagines. Et je sais que c’est égoïste de te demander ça alors que je suis le seul coupable mais si je te perds…Je t’aime, je le pense sincèrement. Je t’aime à en crever alors si tu finis par ne plus vouloir de moi, par ne pas me pardonner et m’abandonner, je tiendrais pas le coup. » Ca me fou une nouvelle claque, alors que mes larmes viennent glisser le long de mes joues à nouveau. Avec la mort de Thomas, je sais qu’il a été anéanti…qu’il a longtemps lutté contre la culpabilité seul dans son coin, et que j’ai été l’une des seules personnes sur qui il s’est raccroché. Comme une bouée de sauvetage. De toutes forces. Au fond de moi, je sais que si je l’abandonne vraiment, Wyatt finira dans les méandres de la vie, incapable de se relever. J’ai beau avoir mal, avoir souffert, avoir besoin de temps, jamais je ne serai capable d’une telle chose. Je lui ai promis d’être à ses côtés, et c’est ce que je compte faire. Je l’aime trop pour lui faire subir une telle chose. De toute manière, j’ai autant besoin de lui qu’il a besoin de moi. « Je me fous du sexe…bon sang, je peux devenir moine si tu restes avec moi, c’est tout ce qui compte…Je suis terriblement désolé, Cassandra » Mes mains viennent chercher les siennes qui caressent doucement mes joues mouillés. Je renifle avant de secouer la tête : « Je t’ai déjà pardonné, Wyatt. » Une main ici force la sienne à descendre sur mon cœur. Je continue de parler en claquant des dents : « T’es ici à jamais. Si j’ose t’abandonner, je perds une partie de moi-même. » Je lâche finalement ses mains alors qu’une vient désigner mon cerveau. « C’est ici que j’arrive pas à oublier ce que j’ai vécu. Ce n’est pas toi que je fuis, mon amour, c’est… » Je lève les yeux au ciel pour chasser ses sanglots qui continuent d’affluer. « …Je voulais pas mourir, Wyatt. Je voulais pas… » Je fond littéralement en larmes, ma tête rencontrant son torse musclé.

@Wyatt Farrell   - credit : nightgaunt
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